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Critiques de Gwen de Bonneval (238)
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Adam et Elle, tome 1

Quel est le terme masculin pour 'BD girly' ? disons "boyly" ? C'est ainsi que je qualifierais cet album. Hommes jeunes, vaguement artistes, assurément têtes à claques. Ils se retrouvent, boivent un peu trop, s'en vantent, notent leurs 'coups' dans un calepin, tergiversent : se "caser" ou rester libre et se contenter d'aventures d'un soir (ou de "rien") ?...



Le récit part dans tous les sens, c'est dilué, les dialogues sont fades, faciles. On peut espérer que le deuxième opus donnera de la cohésion à l'ensemble. La fin est en tout cas assez habile pour donner envie de connaître la suite, alors que je m'étais promis tout au long de l'album d'en rester là...
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La vierge froide et autres racontars (BD)

En ouvrant ce livre on entre dans un univers à part, j'ai envie de dire « hors-temps » aussi, le monde des chasseurs qui passent leur année au Groenland dans un bel isolement. Beaucoup de vieux de la vieille et quelques petits jeunes venus tenter l'aventure. Il hivernent par deux dans de petites cabanes sur la banquise (?) à plusieurs jours de traîneau les uns des autres mais se rendent des visites de courtoisie pour rompre la déprime engendrée par la longue nuit polaire et l'inaction.

Sans doute une préférence pour l'histoire du tatoueur qui relie tous les personnages en une sympathique communauté.

J'ai adoré les illustration d'Hervé Tanquerelle pleines d'humour et ces hommes qui sous de rudes dehors d'ours sont des tendres. Une excellente découverte.
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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Basile Bonjour, tome 1 : Caroline

Basile Bonjour est une série destinée à la jeunesse. C'est une bd contemporaine qui lorgne singulièrement sur Titeuf tout en adoptant un autre style moins grossier. La vie des enfants est saisie dans toutes ses subtilités.



Cependant, il n'y a rien de vraiment nouveau sous l'équateur si ce n'est que la lecture demeure agréable mais sans plus. Les cours de récréation, la bande des copains, les premiers amours... des thèmes déjà largement exploités.



Il n'y a pas ce petit plus qui permettrait de se dire qu'on a affaire à une grande bande dessinée de qualité. C'est sympathique mais pas assez révolutionnaire. On aurait aimé un peu plus d'originalité...
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Messire Guillaume, Tome 1 : Les contrées loin..

Derrière les apparences de la réalité se dissimulent parfois des univers inattendus...



Cette série plonge le lecteur entre rêve et réalité. C'est une véritable épopée aventurière située au Moyen-âge mettant en scène un garçonnet qui a perdu son père, un noble seigneur. Dès lors, il part à la recherche de sa sœur disparue.



Le rythme et le découpage sont véritablement à la hauteur de la fluidité de cette histoire. Le dessin de Matthieu Bonhomme épuré et élégant semble restituer parfaitement l'ambiance voulue. Le lecteur est entraîné au cœur d'un rêve éblouissant avec des scènes d’action pourtant réalistes. Nous avons droit à des paysages et des créatures très surprenants.



On pourra reprocher que les questions sont nombreuses et que les réponses semblent inexistantes. Je pense que tout arrive à temps pour qui veut attendre. Cela entretient le mystère de cette série.



C’est une BD originale qui semble créer un nouveau genre (aventure médiévale féérique). La scénariste semble avoir une imagination visionnaire. Bref, un album savoureux, doux et poétique.



Le troisième tome revient à une histoire plus classique en rompant l'aspect imaginaire qui a fait le charme de la série. Un premier cycle se termine. On suivra le second avec un grand intérêt.



Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 4/5 - Note Globale: 4/5
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Racontars arctiques - Intégrale (BD)

Un racontar c'est un racontar,

Le Net nous explique, s'il en était besoin :

Commérage, nouvelle qui ne repose sur rien de sérieux.

Synonymes : cancan, on-dit, potin qu'en dira t on, ragot.

Jørn Riel a rendu célèbres, les racontars arctiques, ces petites histoires sans importance. Gwen De Bonneval (scénario) et Hervé Tanquerelle (dessins) nous permettent de les revivre en image.



Laissez vous embarquer dans un monde magique, parfois absurde, mais tellement drôle, vivant, qui nous laisse songeur, qui nous ouvre les yeux sur un monde intérieur que nous devrions chacun chercher en nous ... cette lumière qui parfois est tout le temps là, parfois complètement absente ... prenons là comme elle vient, profitons du moment présent que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur... profitons de la vie.





Les racontars arctiques .... des histoires venues du Groenland où l'on se retrouve avec un ancien prisonnier qui ...

"avait passé des années en taule, et ça, il ne pouvait pas l'oublier. Chaque matin, il continuait à faire la "promenade" autour de la cabane. Il marchait en rond, avec les mains dans le dos, en calculant à voix basse le nombre de tours qu'il liquidait. Après cent vingt tours, il était prêt pour le petit déjeuner."

Alors par ces temps de confinement .... on pourrait appliquer la même méthode et pour rire apprendre des injures locales .... putain de veau marin ... espèce de zooplancton des mers du sud ... utérus de baleine à bosse ... résidu d'estomac de bélouga ... trou du cul de phoque barbu !
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Le Dernier Atlas, tome 1

Cette BD est construite sur le décalage du regard et du point de vue. Alors que l’année 2018 est indiquée dès les premières cases, l’ambiance générale pourrait faire penser aux années 70/80. Les personnages semblent ainsi hors de leur époque et de ses préoccupations. Ismaël est membre d’un gang de quartier, une sorte de petite frappe. Personnage insaisissable, il est d’un charisme violent indéniable tout en développant une sorte de fragilité face à la police. Le double-jeu du personnage est l’un des atouts de cette fiction. A chaque moment, on se demande de quoi est-il vraiment capable ? Une sorte de folie l’habite. Cet état d’esprit rend alors tout à fait convaincante l’arrivée de ces robots géants. En puisant dans la fascination de l’enfance et le pouvoir de l’imagination, les auteurs développent leur histoire en accumulant les outrances de tous leurs personnages. Au milieu de certains caricatures (notamment dans cette Mafia), la sincérité d’Ismaël et celle de tous ceux qui adhéreront à son projet sont bouleversantes. La compréhension est très efficace. Les personnages ont de vraies « gueules », dissimulant des postures mais également réceptacles magnifiques pour pointer les fragilités de ces personnages. Chaque armure se fend violemment et le choc des couleurs participe à cela. De la clarté lumineuse des appartements à l’obscurité profonde de la rue en passant par le rouge vif de certaines scènes ensorcelantes, la palette graphique permet de soutenir la richesse de cet univers. De nombreux personnages se retrouvent mêlés à cette belle et dense uchronie. Ils perdent leur sang-froid, leurs repères. Les corps sont véritablement attaqués, malmenés et la solution viendrait d’une immense machine métallique. En tout cas, c’est comme cela qu’Ismaël le rêve. Le regard du protagoniste sur la couverture nous montre les nuances de cette rêverie, autant de peur que de fascination.
Lien : https://tourneurdepages.word..
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Les Derniers Jours d'un immortel

Bonne nouvelle : on a euthanasié la Camarde. Sous la baguette utopiste de la fée Science-Fiction, à coups de pouce salutaires d'un photocopieur organique, l'espèce humaine s'est offert la prospérité. L'esprit sauvegardé, immuablement dupliqué dans des carcasses flambant neuves : la machina ex Deus enfante les « échos » providentiels (des clones, façonnables et multipliables, possédant la faculté de fusionner) au besoin ou à l'envie. Homo aeternam ! Et pour rien ou quasi. Chaque transmigration impose une unique concession. L'abandon modeste d'une parcelle de souvenirs, gommage des plus séculaires empreintes jalonnant les coulisses de l'hippocampe.



Ce Karma séducteur est invoqué dans un futur hors d'atteinte, esquissant une quincaille scientifico-technologique absconse, invraisemblable, et des ethnogenèses à portée extragalactique. Les promesses d'un champ des possibles déconcertant, illimité, néanmoins corseté dans une S. F. diaphane et aporétique (ma préférée) qui consacre ses effets à l'investigation de son animal favori. L'auscultation subtile d'un drôle de mammifère à deux pattes au sein de l'expression ludique du « Et si ? ». Les planches, muées en éprouvettes de papier, transposent, conjecturent et expérimentent. De spéculation anthropo-ontologique en prospective éthique, elles illustrent avec astuce les concepts d'identité et d'altérité.



Un laboratoire captivant à arpenter minutieusement, bulle à bulle, case par case, dans les pas et l'intimité du charismatique Elijah, membre éminent de la police philosophique (je sais, ça pique un peu les tympans la première fois) qui use les guêtres gémellaires de ses nombreuses doublures aux quatre coins du cosmos. Tant sollicité Lije (© Isaac A.) ! Psychologue finaud nanti d'une empathie universelle, il exploite ses compétences hors normes dans la résolution d'intrigues scabreuses, de bisbilles planétaires ou diverses contingences nées de l'incompréhension. L'apposition de tous ces aliens hétéroclites aux mœurs discordantes, d'exo-personnalités aux conceptions intrinsèquement différentes, étaye une approche maline, délicieusement fantaisiste, qui travestit le reflet et dissémine les métaphores ironiques d'un miroir exacerbant la réalité.



La remise en question affine sa résonance au cœur d'un monde dématérialisé, aseptisé. En supprimant la constante mort de l'équation existentielle, Sapiens a exhorté un hédonisme gavé aux surenchères artificielles. Une dénaturation insidieuse de l'individu dramatisée par le lent sacrifice de sa mémoire. Glissando silencieux, dérive inéluctable du Je, qui ôte à Elijah le goût de l'amusement. L'homme, soudain conscient, épuisé par cet Infini ne servant qu'un perpétuel autre lui, accable, interroge son humanitude. En filigrane de sa quête fondamentale, s'instille une curieuse et douce poésie, la surprenante mélancolie de notre condition présente.



Je suis ravi. Comblé par cette oeuvre qui rend magistralement honneur à un genre trop martyrisé par le neuvième art. Fabien Vehlmann éploie une heuristique lancinante et magnétique, intelligente, inventive, se conjuguant idéalement à la symbolique de Gwenn De Bonneval et son esthétisme épuré. Un théâtre tout en abstraction, quasiment contemplatif, dont les personnages bizarroïdes et l'iconographie, un chouia kitch, soufflent un air de psychédélisme Seventies. Regretterais-je, dans cet afflux de ruminations, l'absence de réponse tangible ? Car, sans revendiquer de juge, j'espérais déceler un parti plus marqué (humilité des auteurs ?). Broutille. Je les sais gré de tous ces élans cognitifs... et de mon léger malaise : nous sommes encore tous mortels, mais l'aube de la biogénétique, des nanotechnologies, et l'avènement du virtuel sèment les germes de transhommes, de posthommes, racines d'un futur qui, en préméditant l'exécution de La Faucheuse, augure le crépuscule du club humanité. Mauvaise nouvelle ?
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Philiations, tome 1

Une de mes premières pensées en découvrant @Philiations de @Gwen de Bonneval a été pour le LUCIEN de @Franck Margerin ! Ah ok ? Un plan à la Margerin ! Okay! J’en ai été la première étonnée. Lucien et Gwen ont le même nez ? Peut-être… Cela m’a bien fait sourire parce que Lucien a été un de mes meilleurs « potes » d’adolescence mais en creusant un peu, j’ai compris qu’il s’agissait juste d’une identification évidente à @Gwen de Bonneval que j’ai ressentie tout au long de son livre.

Quand nous devenons parents, le monde dans lequel nous vivons n’est plus une abstraction mais il devient le monde de nos enfants, celui dans lequel ils vont vivre. Et dès lors, cela change la donne et forcément aussi en termes de responsabilité. Le monde terrestre devient une réalité dont nous devons nous soucier, dont nous sommes responsables et @Gwen de Bonneval croise, par la force des choses, ce monde-là avec notre monde intérieur, notre monde de l’enfance, nos mondes, notre vérité fantasmée. C’est ce vers quoi @Gwen de Bonneval tend et c’est cela qui est passionnant.

Ses questionnements sont universels. Et peut-être est-ce là l’expérience qu’il veut partager ? L’auteur, anxieux par nature et « sur-anxieux » depuis sa paternité, a besoin de faire le tri, de comprendre, de cerner le réel en le distinguant de la mémoire, défaillante à cause de l’âge ou pour ne pas devenir fou à certains moments de notre vie.

Mais c’est là tout un monde qui tombe sur @Gwen de Bonneval. La culpabilité l’écrase. Par son travail, il sait que la terre est proche de l’effondrement. Il a rencontré des collapsologues, comme Pablo Servigne. Cela ne donne pas le moral. Les chiffres parlent mais avant la naissance de Philémon, son fils, l’auteur pensait que nous étions encore loin de la catastrophe annoncée. « Encore un instant, monsieur le bourreau ! »

J’ai aimé la plongée de @Gwen de Bonneval dans son enfance et la façon dont il parvient, en faisant des va-et-vient, à faire le lien entre l’homme qu’il est aujourd’hui et l’enfant qu’il a été dans un contexte difficile. J’ai eu, à ce sujet, des fous rires nerveux, parce que vraiment, je m’identifiais au petit garçon qu’il était et aux mensonges et effondrements qu’il vivait. Je n’ai pas réalisé tout de suite. Il est bon de se poser des questions.

Au début de @Philiations, c’est une sacrée pagaille dans la tête de @Gwen de Bonneval et pour comprendre, il lui faut trier, défaire les nœuds de sa pelote de « bouts de lui-même », moments fondateurs de sa personnalité.

J’ai aimé l’expression graphique de l’auteur qui dessine et transmet tout cela mieux qu’il ne pourrait l’écrire. J’ai aimé son style, le choix de n’utiliser qu’une couleur par « chapitre ». J’ai aimé l’impression qu’il m’a donnée de retourner dans les années 70. J’ai aimé l’expressivité qu’il donne à ses personnages. J’ai aimé sa relation avec sa sœur, leurs conversations qui soulagent et donnent de la clarté à ce qu’ils ont vécu. J’ai aimé les quelques dessins « pleine page » qui donnent une âme à la ville. Une âme.

Oui, j’ai trouvé que @Philiations avait une âme. @Gwen de Bonneval ne craint pas de dire sa peur et il se met totalement à nu. J’ai regretté que les choix politiques au sujet des enjeux environnementaux ne soient jamais mentionnés. J’ai aimé la franchise avec laquelle l'auteur nous dit que son enfant a changé sa vie et l’a rendue plus tangible. Et le désir qu’il a de la rendre « moins pire ». J’ai aimé @Philiations de @Gwen de Bonneval.



Merci infiniment à @Gwen de Bonneval, aux éditions Aire libre et bien sûr à @nicolasbabelio et toute l’équipe BABELIO.

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Messire Guillaume - Tomes 1 à 3 : L'esprit pe..

Histoire mouvante et fin énigmatique, la saga de Guillaume vaut le détour de lecture, sans aucun doute. Le récit, qui plus est servi par un dessin magnifique dans lequel se lient la précision du trait d'un récit historique sans en avoir l'immobilité, et le foisonnement d'un trait clairement inspiré aussi par Dali et Bruegel dans certaines pages m'a tenu en haleine de bout en bout.

Sorte de chaînon manquant entre l'enfance et l'âge adulte qui coexistent ici heureusement. Réjouissant.

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Le dernier atlas, tome 3

Mon congé parental actuel m'a permis un petit plaisir rare lorsque je suis en activité. J'ai pu relire les 2 précédents tomes du Dernier atlas avant de lire le 3 ème et dernier tome de cette fantastique série.



Voilà, tout est dit, j'ai adoré me replonger dans cette uchronie aux tonalités réalistes et troublantes, et j'ai beaucoup apprécié son dénouement. L'histoire est dense mais à la fin chaque élément trouve sa place, chaque intrigue sa résolution. L'écriture est maîtrisée de bout en bout.



Je voudrais préciser que rares sont les oeuvres qui parviennent à tenir un si solide équilibre entre classicisme et modernité. Le souffle de l'aventure est digne des grandes aventures de la BD franco-belge classique mais le rythme avec lequel il est mené est plus proche des séries TV grâce notamment au chapitrage. On ne s'étonne donc pas d'y retrouver des thématiques sociales et politiques très actuelles de même qu'un encagement marqué des auteurs par le prisme de la science-fiction. Et pour servir tout cela le dessin de Tanquerelle est résolument tourné vers la ligne claire hergéenne. Il en va de même de son découpage et de ses cadrages dont certains sont clairement des hommages au maître.
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Gilgamesh - Intégrale

Adaptation en bande dessinée d'un des récits les plus anciens de l'humanité, ce livre permet une approche de l'épopée de Gilgamesh. De beaux dessins et couleurs rendent le récit vivant et l'on prend conscience lors de la lecture de l'influence qu'a pu avoir cet ancien texte sur de nombreux récits et mythes qui ont suivi.

Acquis pour des élèves de 6e, je me rends compte que la lecture en autonomie n'en sera peut-être pas évidente, mais pourra éventuellement offrir une approche complémentaire aux textes lus et expliqués en classe.
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Le dernier atlas, tome 3

j'ai emprunté ce troisième tome, sans avoir relu les deux précédents, et j'ai eu beaucoup de mal à raccrocher à l'histoire. Il faudra certainement qu'un jour je prenne le temps de les relire tous, pour mieux apprécier l'histoire.

Mais même sans cela, j'ai bien aimé cette vision de notre monde et de ses dérives.

Peut-être un peu moins emballée par la conclusion, qui est torchée en quelques planches, alors qu'elle aurait pu à mon avis être plus détaillée.

Ca aurait fait un chouette 4ème tome.
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Monsieur Forme

J'ai pas trouvé cela très "mignon" mais plutôt "vide" de sens. Je résume brièvement cette fable enfantine: un homme du nom de Monsieur Forme se cogne sans arrêt dans les panneaux et autres réverbères et cela fait "boong" !



Mais visiblement aux yeux de la population locale, ce n'est pas normal. Ce bruit pose véritablement un problème existentialiste à ce petit bonhomme qui va tenter de trouver des réponses dans la médecine puis autour de lui. Le docteur lui indique qu'il serait "vide" au dedans et le renvoie aussitôt à coup de pied dehors.



Alors cet homme va tenter de se remplir de nourriture spirituelle. J'ai pas bien compris la fin de ce récit que je ne dévoilerais pas tant le message de l'auteur semble obscur même si on pourrait le deviner. Mais je me demande quand même si un enfant pourra comprendre le cas échéant. On ne sait jamais direz vous !
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Le dernier atlas, tome 2

Premier dimanche matin de l'année.

Se vautrer dans le canapé juste après le petit déj, au chaud à côté du poêle à bois.

Regarder la pluie tomber en pensant qu'à quelques kilomètres c'est de la neige, et se plonger dans la lecture du tome 2 du dernier atlas.

Regretter un peu de ne pas avoir relu le tome 1 juste avant.

Finalement se laisser embarquer dans l'histoire.

Boire un café en grignotant des biscuits de Noël, parce que cette BD est assez épaisse et nécessite quelques heures pour en arriver au bout.

Finir sa lecture en bougonnant parce qu'il va falloir attendre encore pour connaitre la suite
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Le Dernier Atlas, tome 1

Quand j’ai commencé cette bd, l’action se situait en plein désert algérien puis on a enchainé avec une autre scène qui se passe certainement à Paris mais ce n’était pas précisé et du coup, j’étais perdu dès le début de ma lecture. Il est en plus question d’un gros caïd qui revient au pays. Bref, un peu de précision n’aurait pas fait de mal pour ma compréhension.



Par la suite et pour corser le tout, je n’ai pas réalisé tout de suite qu’il s’agissait d’une uchronie sur la situation de notre pays face à l’Algérie. C’est tout à la fin de l'ouvrage qu’il y a un dossier qui explique le déroulé de cette uchronie. Dommage de ne pas avoir pu bénéficier de cette information auparavant.



Vous aurez compris que la lecture a été plutôt délicate. On peut faire mieux voir beaucoup mieux. Dans ce récit, je déplore un manque de construction logique et précis. Si on ne pose pas de bons jalons, on peut perdre une partie du lectorat.



Ceci dit, je resterai indulgent dans ma notation car j’ai tout de même passé un bon moment de lecture avec cette histoire plutôt originale où les hommes ont construit des robots géants avant d’arrêter leur fabrication.
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Le Dernier Atlas, tome 1

Un premier tome totalement génial, accaparant, subjuguant et hallucinant.

Vous ne le savez pas, mais il y a 20 ans en arrière (oui je suis vieille), les bandes-dessinées étaient mon dada. J’en lisais à la pelle et avait ma préférence pour Lanfeust de Troy et XIII. Au fils du temps, cette passion s’est estompée et reportée sur les romans.





J’étais loin de me douter du plaisir que j’ai pris en lisant ce premier tome. LE DERNIER ATLAS est une uchronie se reposant sur des faits réels. L’Algérie, colonie française, qui réclame son indépendance, une ville au sud-Est d’Alger, Batna, théâtre de nombreux événements. Si ce point temporel est le point de départ de l’intrigue, le fil de l’histoire appartient à la fiction.





Le gouvernement français décide de construire des Atlas. D’énormes robots capables de soulever des charges phénoménales et ainsi de construire des immeubles impressionnant à l’architecture unique. Ces robots malheureusement suite à des accidents notables doivent être démantelés. Ismaël Tayeb a eu la chance d’en avoir vu un au cours de son enfance, même si cela relève d’un mauvais souvenir. Il n’en retient que la majesté de ces machines. Tayeb n’a rien d’un ange. Lieutenant au sein d’une grande organisation, il vit de larcin en tout genre et de commerce illicite. Il se dénote par son intelligence et par sa capacité à garder un calme olympien dans toutes les situations. Quand « Dieu le père », un russe exilé, décide de l’embarquer dans une nouvelle affaire en lien avec les djihadistes, Tayeb se trouve confronter à « quelque chose de plus grand ». Suivre son pressentiment devient une obsession qui le portera en Indes. Un défi pour sauver l’humanité ? Qui le suivra dans cette quête improbable ?





En parallèle Françoise Halfort, ancienne journaliste, se trouve sur les terres de Batna dans le désert afin d’étudier d’étranges curiosités. Des oiseaux agglutinés au même endroit, des insectes difformes avec une marque aux formes étranges, des tremblements de terre. Et les surprises sont loin de s’arrêter là !





Ce premier tome introduit avec habileté les personnages, l’environnement et une intrigue qui promet monts et merveilles par la suite. Bien évidemment les scénaristes, Vehlmann et De Bonenval, cultivent parfaitement l’ambiguïté et la curiosité qui poussent le lecteur à aller de l’avant. Un scénario sombre qui plonge le lecteur dans une atmosphère noire et glauque où le mal règne sans partage et concession. Le scénario ne doit l’intensité qu’aux dessins de Tanquerelle et Blanchard qui saisissent sur le papier avec une étonnante et effroyable facilité les émotions des personnages. Des traits parfois plus grossiers et caricaturaux quand cela s’y prêtent et d’autre part des traits plus fins et harmonieux et angéliques.





En bref, je suis vraiment enchantée par ce premier tome. Un histoire rocambolesque et des personnages intrigants qui n’ont pas encore révélé toutes leurs facéties. Le tome 2 sortira début avril et surtout n’ayez crainte de vous le procurer en version numérique, le rendu est top !
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
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Le Dernier Atlas, tome 1

En explorant les thèmes de l'uchronie, du polar et de la science-fiction le 1er tome de cette BD nous embarque dans une aventure des quartiers de Paris à ceux d'Alger en passant par Mumbai, ponctuée de péripéties totalement rocambolesques. Une BD qui a été primée par le Prix René Goscinny 2020, une belle réussite.



En effet, on a de très belles illustrations, un récit parfaitement maîtrisé avec des dialogues extra (dont certains m'ont bien faire rire), le tout autour d'une intrigue très bien ficelée.



On assiste à pas mal de rebondissements mêlant mafia, politique et une pointe de surnaturel, un savant mélange des genres qui nous transporte à toute allure.



Franchement surprise d'une part par la vitesse à laquelle j'ai dévoré cette BD, et aussi par la lecture sur tablette qui est hyper qualitative, c'est une très belle découverte pour moi.



J'ai hâte de suivre cette série, le tome 2 devait sortir début avril mais au vue des événements récents peut-être qu'elle sera différée. À suivre de près...
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Le Dernier Atlas, tome 1

Ismaël est un personnage violent, escroc, peu recommandable. Sous les ordres d'un caïd, il se voit contraint de se rendre à Alger. Il va participer à une opération en plein désert pour récupérer de la drogue et des armes. Le début de l'histoire se situe dans un parc algérien en 2018.

Les oiseaux de différentes espèces se sont agglutinés en un seul lieu, des milliers d'oiseaux de toutes espèces. Certains sont venus de l'autre bout du continent, d'autres n'ont pas entamé leur migration.

Françoise Halfort,ex- reporter va , elle aussi, se retrouver dans le désert sur les mêmes lieux au même moment.

C'est une histoire intéressante sur fond de catastrophe naturelle, violence avec des rappels historiques sur fond de l'indépendance de l'Algérie.

La dernière page rajoute , encore un peu plus, de suspens. Là il s'agit d'une naissance.....

A suivre le tome 2; c'est passionnant jusque là.

Ce livre fait partie de la sélection du "Prix du vent dans les BD" 2020 et c'est un excellent choix.
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Le Dernier Atlas, tome 1

220 pages, un premier tome, et je ne vois toujours pas avec précision ce qu'il se passe.... mais j'adore.

On commence sur une histoire de mafia, pour tomber assez rapidement dans une histoire SF... qui s'avère être une uchronie plus précisément !... Mais le scénario a encore quelques trous, tout n'a pas été montré raconté. Pourtant avec plus de 200 pages, chaque scène est détaillée, chaque personnage est clairement présenté !

J'avais peur que ce soit très long à lire, mais je l'ai dévoré et il me tarde que la suite arrive.

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Le Dernier Atlas, tome 1

Le Dernier Atlas ou tout simplement l'un des titres les plus divertissants du moment en bande dessinée. Cette uchronie est d'abord paru en 10 fascicules. Elle était éditée comme une véritable série télé dotée de multiples rebondissements. Désormais, nous pouvons la trouver en librairie dans une version intégrale, soit un premier volume de plus de 200 pages.

Au départ, j'étais assez perplexe devant cette uchronie. L'intrigue se déroule d'abord en France où nous suivons les petits escroqueries d'un malfrat d'origine algérienne nommé Ismael Tayeb puis nous suivons ce dernier sur sa terre natale où, alors qu'il travaille pour un dangereux criminel il retrouve un impressionnant souvenir de son enfance...

L'uchronie se définit ici par l'invention d'une série de gigantesques robots appelés les Atlas conçus notamment pour bâtir des immeubles. Ces inventions se sont déroulées durant les années 50, une période pleine de tension entre l'Algérie et la France. Un accident tragique mettra fin à la fabrications des Atlas ainsi qu'au conflit entre les deux pays. Mais l'ombre de cette guerre venimeuse est toujours là ainsi que la technologie issue de ce passé tumultueux...

C'est à partir d'un fort cadre réaliste dont le traumatisme est toujours d'actualité que les compères Fabien Vehhlmann et Gwen de Bonneval tisse une intrigue palpitante et un récit plutôt addictif. La trame est doté de multiples rebondissements. Au départ, nous sommes un peu perplexe car nous ne savons pas vraiment où les auteurs veulent nous emmener. En effet, nous suivons d'abord la vie de Tayef, un petit malfrat de Paris, qui se se fait remarquer par un dangereux gangster français surnommé Dieu le père, un personnage un peu allumé.

En parallèle, une journaliste fait une importante découverte sur le sol algérien dans un lieu surchargé de radiations, découverte qui ne sera pas sans conséquences !

L'uchronie est d'abord discrète et puis peu à peu son ombre devient plus présente, plus menaçante. Ces gigantesques robots Atlas ont t-ils tous disparus de la surface, ont t-ils tous été démantelés ? En combinant différentes pistes et en proposant une galerie de personnages marquants et marqués, les auteurs signent là un scénario de qualité. L'intrigue monte crescendo en accordant une grande place aux différents personnages (même secondaires) tout en accordant un certain mystère à ces Atlas.

Au dessin , Tanquerelle fait preuve d'une patte graphique stylée tout en proportions , en visages épatés, durcis par le soleil algérien où la grisaille parisienne. Je ne connaissais pas le dessin de cet auteur et après quelques secondes de perplexité, on peut remarquer l'efficacité de ces traits bourrus donnant vraiment une impression de force et de volonté à chacun des personnages.



Le dernier atlas est une bonne petite réussite dans le domaine de l'uchronie qui n'hésite pas à aborder une phase sombre de l'Histoire de France pour en faire un récit trépidant plutôt hors-norme.



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