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Citations de Gwenc`hlan Le Scouëzec (40)


Certains prétendent que le travail de la philosophie a commencé chez les barbares, chez les Perses par les mages, chez les Babyloniens et Assyriens par les Chaldéens, par les gymnosophistes chez les Indiens, chez les Celtes et Galates par les druides et les semnothées.
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Les druides apparaissent donc comme des gens qui réfléchissent sur les éléments de connaissance qui nous sont fournis tant par nos sens que par notre intellect. La réalité historique de ce fait nous est bien confirmée par des auteurs postérieurs, Diodore de Sicile (90-20 av. notre ère), Strabon (58-25 avant notre ère), Pline l’Ancien.
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Chasmimancie
La chasmimancie est la divination par le bâillement. Elle va de pair avec la ptarmoscopie ou divination par l’éternuement, mais elle est beaucoup moins répandue que celle-ci. En fait, on la trouve surtout chez les Arabes. Pour eux, le bâillement signifie qu’un diable pénètre dans la personne qui baille l’éternuement l’en fait sortir. Telle était, pense-t-on en terre d’islam, l’opinion du Prophète.
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Apantomancie
Bosc de Vèze, qui est le seul à employer ce mot, l’entend comme une divination à partir de tout ce qui peut se présenter devant les yeux du devin : c’est donc l’art des présages fortuits. Cf. Présages.
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Si nous réservons enfin la possibilité d’une intervention d’êtres surnaturels « si tant est qu’ils existent », c’est pour la même raison que nous nous refusons, jusqu’à plus ample informé, à adopter une position métaphysique pour définir la divination ; l’existence des anges ou des démons, comme l’existence de Dieu, relève de la foi et non pas de la science, dans l’état actuel de celle-ci. Et si cette réalité ne nous paraît point démontrée, il ne suit pas de là que l’on ait prouvé absolument son inexistence. En ce domaine, comme en bien d’autres, il faut en revenir à l’opinion de Socrate et avouer que tout ce que nous savons, c’est que nous ne savons rien.
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Curieusement, la géante Ahès a laissé son nom aux chemins. Le Chemin Nohé, qui sépare la commune de Saint-Julien de celle de Plédran, près de Saint-Brieuc, est probablement un chemin Ohé. À Tredrez, sur le chemin de Locquemeau, Gaultier du Mottay signalait l’existence au XIXe siècle, de deux anciennes fortifications carrées de quarante mètres de côté, que l’on appelait l’une Ti goec’h koz et c’était probablement Ti gwrac’h koz, la maison de la vieille Fée, et l’autre Ti goec’h an Dourven, c’est-à-dire Ti Gwrac’h an Dourven, la Maison de la Fée du Dourven. L’une et l’autre se trouvaient placées au bord d’une voie antique qui allait du Yaudet à Saint-Michel en Grève.
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Le Finistère, dans son sens le plus large, est depuis toujours le domaine de la princesse Ahès. Cette noble personne était la dame de la ville d’Is, mais elle l’était aussi des richesses de Huelgoat. Elle régnait sur le peuple des Osismes.
On l’appelle assez souvent ar Gwrac’h, ce qui signifie la Vieille, mais aussi tout simplement la Fée. Etait-elle particulièrement âgée ? Il ne semble pas. Elle devait avoir une quarantaine d’années. Ce n’était pas une jeune fille, ce n’était pas non plus une femme d’âge.
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Ces gens étaient des Tuatha dê Danan qui vivaient dans les Iles au Nord du Monde et qui « apprenaient la science et la magie, le druidisme, la sagesse et l’art ». Il y a là un argument contre l’origine celtique du druidisme. Les Tuatha dê Danan sont généralement considérés comme le peuple qui occupait l’Irlande avant l’arrivée des Celtes, en somme le peuple qui avait construit les mégalithes.
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En premier lieu, les druides veulent persuader que les âmes ne meurent pas et ils pensent par là exciter au maximum au courage par le mépris de la peur de la mort.
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Les mages perses et les gymnosophistes indiens pouvaient avoir une origine commune, le tronc indo-européen. En revanche les Assyro-babyloniens sont ethniquement à part. Quant aux druides, nous ne pouvons savoir à qui et à quoi ils se rattachaient en 700 avant notre ère. Quels sont en effet ces Celtes et Galates dont parle notre auteur ? S’agit-il des peuples que nous appelons aujourd’hui de ce nom ? Ou bien des sociétés installées en Occident avant l’arrivée ou la conquête culturelle d’envahisseurs venus de l’Est ? Autrement dit, étaient-ils indo-européens ou non ?
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La première trace de l’homme en Armorique est un galet de quartzite aménagé, trouvé à Saint-Malo de Phily, en Ille-et-Vilaine. Il était disposé sur l’une des terrasses de la Vilaine. On l’a daté du début du Pleistocène moyen, soit de 600 000 ans avant notre époque.
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L’Armorique, elle, nous est connue depuis César. Il s’agit d’un nom purement géographique, « le pays qui est près de la mer » et la notion qu’il évoque, ne fait intervenir aucun peuple, ni les Francs, ni les Bretons. Les populations circulent, mais les territoires demeurent, au moins tant que de grands bouleversements n’interviennent pas. Nous dirons donc volontiers l’Armorique pour ces montagnes désolées, bien plus tard habitées, dans l’extrême occident d’une Europe embryonnaire.
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Les litanies de ce saint contenaient naguère cette invocation désespérée : « Saint Colomban, ressource des imbéciles, priez pour nous ! » On devrait l’invoquer plus souvent.
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A proximité du bourg de Locqueltas en direction de Grand-Champ, au lieu-dit Moten-Derven, la « butte du chêne », existerait selon la tradition une ville entière peuplée de nains. Ils appartiennent à une race particulière, les korils, qui hantent les landes et les endroits déserts. Lorsqu’un être humain attardé s’égare la nuit en ces lieux, il est vite assailli par les gnomes.
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Un de leurs plus terribles moyens d’action était le souffle druidique. L’épopée irlandaise connaît de nombreux exemples de cette magie, mais ne nous donne jamais de précision sur sa nature. Par un tel geste, le druide Mog Ruith transforma ses ennemis en pierres et fit disparaître une colline aux yeux d’une armée toute entière.
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Rien n’est plus particulier à la Bretagne que la préoccupation et la familiarité de la mort.
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Mais gardez-vous de fréquenter ces lieux à la nuit close. Vous risqueriez de tomber entre les griffes de la bête de Béré qui hante ces abords dès le crépuscule du soir. L’apparition de cet être d’épouvante est si terrifiante que nul n’a survécu pour le décrire et que le dolmen du Perron a mérité son nom de « pierre criminelle ».
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Le Scouëzec
Quand je lis la bio de ce peintre à ses débuts, j'ai plutôt l'impression de voir partir le héros Arthur Gordon Pym de Edgar Allan Poe dans les contrées lointaines, à la recherche de quoi d'ailleurs, d'une aventure qui pût altérer ce vieux goût insipide du quotidien latent . L'artiste était déjà là. Et ensuite quand il atterrit à Montparnasse comme tout breton au début du siècle et qu'il va côtoyer les plus grands, et bien ces grands vont lui donner des ailes pour une envolée décisive..
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Les fées, au temps où elles vivaient, honoraient après leur mort ceux qui avaient fait quelque bien pendant leur vie, et bâtissaient des grottes indestructibles pour mettre leurs cendres à l'abri de la malveillance et de la destruction du temps, et dans lesquelles elles venaient la nuit causer avec les morts.
Et l'on dit que leur influence bienfaitrice répandait dans la contrée un charme indéfinissable, en même temps que l'abondance et la prospérité.
C'est dans ce but et dans ces féeriques intentions qu'elles bâtirent la Roche-aux-Fées que nous avons dans un de nos champs.
Ces fées, dit-on, se partagèrent le travail : quelques-unes d'entre elles restèrent au lieu où devait s'élever le monument, en préparaient les plans et l'édifiaient ; les autres, en même temps, tout en se livrant à des travaux d'aiguille, allaient dans la forêt du Theil, chargeaient leurs tabliers de pierres et les apportaient à leurs compagnes ouvrières, qui les mettaient en œuvre.
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Les bretons sont un peuple de poètes. Le moyen-âge l'a reconnu bien haut, qui ne s'attribuait que trois sources d'inspiration : l'héritage littéraire de Rome, la tradition de France et la matière de Bretagne. Les mythes qui donnèrent naissance aux romans de la table ronde et les récits fantastiques que l'on recueille encore dans la campagne armoricaine s'accordent à montrer la surprenante fécondité d'imagination que les hommes de notre pays ont de tout temps manifestée.
Je me souviens d'avoir passé, dans mon enfance, bien des heures dans une maisonnette, voisine de la mer, où une vieille femme racontait à ses petits amis d'extraordinaires histoires.
Elle les improvisait devant nous à partir de faits divers et d'évènements sans relief. Une simple carte postale reçue du Maroc lui suffisait pour nous décrire par le menu la vie grouillante du marché de Marrakech. L'échouement près de chez elle d'une caisse de thé, épave d'un vaisseau britannique, devenait à l'entendre une épopée où les matelots affrontaient les douaniers avant d'affronter, vainqueurs, le difficile problème de faire du thé...
(extrait de l'introduction "les bretons un peuple de poètes")
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