Citations de Heather Graham (194)
— Qu’est-ce que tu veux, Sheila ?
— Me marier avec un mec bien et me fixer. Le problème, c’est que les mecs bien, ça ne court pas les rues. Toi, tu m’as connue quand j’étais jeune, gentille et innocente.
On ne couche pas avec un mec pour se sentir en sécurité. On ne couche pas pour le fric non plus.
L’obscurité n’était jamais complète là où les discothèques, les bars, les hôtels et les motels appelaient la clientèle de leurs néons. Mais à l’écart de l’urbanisation, là où la nature régnait, la nuit était aussi noire que le Styx, impénétrable, aussi effrayante qu’un enfer peuplé de créatures avides de chair et d’âmes humaines.
Une telle beauté était si douce qu’elle en caressait l’âme. Les couchers de soleil étaient encore plus divins, lorsque l’astre solaire entamait sa majestueuse descente, créant un nouveau spectre de couleurs, étendant ses doigts de feu sur l’océan, déroulant des fils roses et mauves teintés d’orange, qui peu à peu se muaient en rais gris et argent, jusqu’à ce que le disque incandescent disparaisse dans un ultime rayonnement pour faire place à la nuit.
...elle avait connu une nuit merveilleuse. La plus belle de toute son existence. Ils s'étaient rendus à son appartement, et il l'avait portée dans l'escalier. Puis, une fois dans sa chambre, il l'avait déshabillée et, avant de se dévêtir lui-même, lui avait demandé si c'était bien ce qu'elle désirait...
Ensuite il l'avait embrassée et, jusqu'à la fin de ses jours, Sabrina se rappellerait le contact fiévreux, brûlant, exigeant de ses mains et de ses lèvres sur son corps. Elle se souviendrait à tout jamais de son odeur, de sa peau, du grain de beauté au creux de son dos...
Elle était pour sa part très jeune — elle venait de fêter son vingt-deuxième anniversaire — et avait publié son premier roman quand elle était encore en première au lycée. A la parution du second, elle était en terminale. Si bien que, désormais, alors qu'elle sortait tout juste de Harvard, elle était déjà un auteur expérimenté avec quatre livres sur le marché. On la considérait comme un génie et ses admirateurs étaient légion. Des écrivains plus âgés avaient tendance à lui envier ce succès aussi ahurissant que précoce, d'autant qu'elle semblait l'avoir obtenu sans trop d'efforts. Sabrina, elle, lui enviait surtout son assurance. Elle aurait donné n'importe quoi pour posséder une telle maîtrise. Cependant, elle sentait que la jeune fille avait eu une enfance difficile, que sa vie avait été marquée par un événement qui lui avait justement donné cette rage de se battre et de gagner.
Parce qu'il était bon au lit; et elle devait bien admettre qu'il était effectivement un amant remarquable — du fait de sa grande expérience. Parce que tout le monde, y compris elle, avait besoin d'amour de temps à autre et que, étant candide et prude dans l'âme, en digne fille de la campagne, elle était lente à nouer le genre de relations intimes que Brett était prêt à lui offrir.
Tous avaient accepté son invitation sans rechigner, prêts à jouer le jeu. Certains pour le plaisir, d'autres pour se faire de la publicité.
lIl fallait qu'il revienne d'abord; elle désirait lui faire l'amour, se montrer avec lui passionnée et excitante, lui prouver une fois de plus qu'il ne pouvait exister sans elle. Elle lui dirait qu'elle avait besoin de lui, lui rappellerait pourquoi il l'avait épousée. Elle savait le rendre heureux, le faire rire, et elle était sacrément bonne au lit, même si elle avait pris un amant parce qu'elle ne supportait plus le regard que Jon avait parfois, quand il lui arrivait de penser à quelqu'un d'autre.
Certaines personnes sont riches comme Crésus et on ne le devinerait jamais, tellement elles sont simples. D'autres sont pauvres comme Job, mais elles mettent tout ce qu'elles ont pour rester à flot. Et c'est tout aussi louable. Mais ne vous trompez pas : la mer peut engendrer des démons.
Ne jamais perdre de vue le but. C'était le règlement. L'objectif. Découvrir ce que les autres cherchaient, sans se faire repérer. Ensuite, le reste des éléments se mettrait en place. Il pouvait toujours l'espérer. Il doutait cependant que quiconque pût raisonnablement y croire.
Aider son prochain, même s'il ne le méritait pas toujours, car elle conservait le secret espoir qu'avec un coup de pouce, ses protégés finiraient peut-être par faire quelque chose de leur existence.
Certaines personnes ont la phobie des araignées, pourtant les araignées mangent les insectes. De même, la plupart des gens détestent les serpents, or ils sont bien utiles puisqu’ils régulent les populations de rongeurs.
Elle redoutait de faire des cauchemars ou de passer une nuit blanche à se tourner et se retourner dans son lit, se remémorant des images qu’elle aurait préféré oublier. Ces derniers temps, elle rêvait trop souvent de choses horribles. Les rêves reflétaient les soucis de la journée, elle le savait, or elle était constamment inquiète.
Les flics avaient la réputation d’être corrompus. Certains avaient besoin d’argent. Parfois, même les meilleurs d’entre eux succombaient à la tentation en constatant avec quelle facilité les truands pouvaient se payer d’excellents avocats et s’en tirer en toute impunité. Il leur était facile de se livrer à des abus de pouvoir ou à des extorsions de fonds, d’exiger des pots-de-vin…
La jeune femme était d’une beauté à couper le souffle. Non pas simplement belle, mais superbe. Avec sa chevelure dorée qui captait la lumière du jour et ses traits délicats, elle possédait une grâce presque ensorcelante.
Jadis, on pouvait tuer un alligator comme on voulait, mais maintenant ces fichues bestioles étaient protégées. Il fallait attendre l’ouverture de la chasse pour les tuer et respecter un tas de règlements. Fini le bon vieux temps où on les tirait comme des lapins. Un animal de cette taille valait son pesant d’or.
Dans ce foutu monde, les loups se mangent entre eux.
Rien ne vaut un homme auréolé de mystère.
Elle n'était jamais mal à l'aise, comme ça, bien au contraire : elle faisait partie de ces femmes qui, en toute occasion, maîtrisent parfaitement et leurs émotions et la situation.