Citations de Heather Graham (194)
C’est incroyable comme les histoires macabres fascinent les gens.
Les autres devaient être essentiellement des prostituées ou des marginales. Pour peu qu’une femme n’ait pas de famille, pas de relations, personne pour alerter la police, aucune recherche n’est lancée, évidemment.
Galveston était en train de devenir un port florissant. Bien des aventuriers venaient y faire fortune, et la plupart de ces beaux parleurs n’étaient que des fainéants, qui empestaient et passaient leurs journées à boire et à harceler les femmes.
Elle avait renoncé à sa vie confortable, au sein d’une famille aisée, pour fuir avec Taylor Grant, dont son père ne voulait pas entendre parler. A l’époque, elle l’avait trouvé terriblement injuste de ne pas comprendre quel homme merveilleux était Taylor, à quel brillant avenir il était promis. Elle avait quitté sans regret l’élégante demeure familiale de La Nouvelle-Orléans, convaincue qu’avec Taylor elle mènerait une vie fastueuse.
D’après ce que je sais, le « vrai » Jack l’Eventreur choisissait ses proies parmi les plus démunies, celles qui étaient plutôt âgées, laides, édentées, et peu sympathiques. On peut se poser la question : est-ce que le fait d’être sympathique ou non prédispose à devenir une victime ?
Les femmes doivent toujours faire attention. Ici comme partout, il existe malheureusement des individus susceptibles de nuire. Le monde est ainsi fait. Je déconseille à quiconque de s’aventurer la nuit dans une rue déserte, un point c’est tout. Je suggère également à la presse d’éviter de créer des mouvements de panique qui n’avanceraient à rien.
Les femmes doivent toujours se montrer prudentes la nuit, où qu’elles se trouvent.
La nouvelle allait se répandre comme une traînée de poudre. Si jamais le tueur était avide de sensations, il pourrait savourer sa célébrité toute fraîche sans attendre.
Les historiens débattent depuis des siècles sur les dates exactes de l’existence de Moïse. Que Ramsès ait ou non chassé les Juifs hors d’Egypte, c’était surtout un remarquable bâtisseur et un grand homme d’Etat. Son système de pensée était très différent du nôtre, évidemment. Les Egyptiens pensaient que les pharaons étaient de nature divine. Ma foi, ce n’est peut-être pas désagréable d’être un dieu !
Ils savaient tous deux ce que cela impliquait : un crime. Or, même s’ils étaient spécialisés dans le paranormal, même s’ils avaient tous un « sixième sens », ils savaient aussi pertinemment qu’aucun fantôme, aucune malédiction n’avait jamais tué personne.
C’étaient toujours les humains qui tuaient d’autres humains.
La recherche de trésors enfouis suscite toujours beaucoup de convoitises !
Amun Mopat…
Dans le film, il s’agissait d’un grand prêtre égyptien particulièrement retors, censé revenir à la vie pour perpétrer plusieurs crimes. Mais c’était un personnage fictif ! Même si le meurtrier qu’ils avaient démasqué s’en était inspiré !
Un jeu macabre…
Un tableau représentant une scène de bonheur domestique qui n’avait en réalité rien de plaisant…
Quelqu’un, dans la ville qu’il aimait, semait le Mal. Quelqu’un ou quelque chose.
C’était impossible de donner un âge à la victime. Elle était si défigurée que seules sa robe et la longueur des cheveux indiquaient qu’il s’agissait d’une femme. Elle n’avait pas seulement été « tailladée » : on aurait dit qu’on l’avait littéralement passée dans un hachoir.
Tout le monde sait comment éviter les empreintes, de nos jours. Il suffit d’aller au cinéma ! Et s’il y a eu crime, il remonte à plus d’un siècle, comme vous dites. En tout cas, Henri tient à savoir à quelle mystérieuse inconnue le crâne a appartenu. Cela permettrait peut-être de savoir qui a eu l’idée saugrenue de lui mettre une perruque, et si c’est un membre de son personnel, il compte bien le virer sur-le-champ.
Il ne faudrait pas grand-chose pour en faire une vraie attraction pour touristes ! Les vieilles perruques ont des supports peints qui donnent la chair de poule. Une des caves contient des dizaines d’accessoires et de décors, des silhouettes découpées, des mannequins… Certains de ces mannequins servaient aux costumières, d’autres étaient utilisés pour des figurations, pendant les spectacles.
Parce que, bien souvent, la réalité se dissimule derrière les apparences.
On dit pourtant qu’en général les fantômes cherchent à manifester leur présence, pas à nuire.
C’était un flic sympa mais juste : indulgent envers les automobilistes légèrement éméchés, mais sans pitié dès que l’on enfreignait plus gravement la loi.
— La plupart des hommes sont des salauds. Ils ne pensent qu’à baiser, à tromper leur femme.
— Pas tous. Et il y a des femmes qui font la même chose.
— Ce n’est pas pareil, crois-moi. Les hommes ont besoin qu’on flatte leur ego. Un mec m’a dit un jour que la nature était ainsi faite. La survie de l’espèce, tu vois ? Autrefois, les hommes n’avaient qu’à planter leur petite graine, comme les lions. S’accoupler autant qu’ils pouvaient pour perpétuer leur lignée. Instinctivement, les hommes se comportent toujours de la même façon, sauf, bien sûr, qu’ils n’ont plus réellement envie de procréer, parce qu’ils ont un peu évolué.