Heather Morris

Voici l'histoire vraie des trois sœurs Meller : Cibi, Magda et Livia.

Elles ont vécu l'horreur et les atrocités des camps d'Auschwitz et de Birkenau.



Leur père, avant de mourir juste avant la guerre, leur avait fait promettre de toujours veiller les unes sur les autres, et que rien ne devait les séparer.

Elles ont tenu leur promesse, jusque dans le pire du pire, et de la cruauté des nazis et des camps de concentration.



Elles vont vivre l'enfer que nous connaissons tous à travers les livres d'histoire et les documentaires télévisés.



Jamais elles ne baisseront les bras face au sadisme des hommes du troisième Reich, pour réaliser une nouvelle promesse, celle de survivre...



Je n'en dirais pas plus, car malheureusement vous vous doutez bien que ce récit est très dur à lire. Il faut avoir le cœur bien accroché sur certains passages. Ce roman fait prendre conscience de la barbarie, de la tyrannie et de la lâcheté des hommes...



On ne sort pas indemne de ce genre de lecture, et on se dit "Mais pourquoi ???"



Malgré tout, ça reste un coup de cœur, par la fluidité de l'écriture et l'émotion que l'auteur a su retranscrire à travers les récits de ces trois sœurs unies à tout jamais !



Ce roman est tout simplement bouleversant...

• Que dire de cette histoire ? Encore une fois dans cette série de livre le sujet est dur, il nous touche tous car cela c’est passé chez nous, en Europe et ce n’était qu’hier ! Comment ça a pu se produire ? Pourquoi avons nous un jour donné le pouvoir à ces pourritures ? A chaque fois je ressors de ces lectures tristes, horrifié par ce que ces millions de pauvres gens ont vécus.



• Nous suivons ici l’histoire de trois sœurs : Cibi, Madga et Livi.

Cibi et Livi vont être déporté en premier temps toute les deux, car Magda sera à l’hôpital et de ce fait elle ne suivra pas ses sœurs.

Les deux sœurs vivent l’impensable. Elles pensaient juste aller travailler pour les allemands, jamais elles n’auraient pu imaginer cette horreur.

Commence alors pour les deux sœurs une lutte quotidienne pour la survit, elles se soutiennent, s’entraident et par chance dans tous ce malheur, elles arrivent à avoir de l’aide de certaines kapo et même des SS. Mais cela n’empêche que la mort reste au dessus de leur tête à chaque instant…

Elle y passeront deux ans toutes les deux avant que Magda les rejoignent, quasiment à la fin de la guerre. Elle n’aura pas vécu tout ce que ses sœurs ont vécu mais elles vivent ensemble la marche de la mort… Que va t-il advenir des trois sœurs ?



• Quel courage ont eu ces trois femmes, et toutes la population juives de subir et survivre à tout ça ! Quelle preuve que résilience et de bravoure. Ce genre de livre, de témoignage, même les films nous permettent de ne pas oublier, et que cela ne se reproduise jamais.

Tout cela part juste de la haine ! Mais la haine pour quoi ? Qu’avaient fait ces gens, à part vivre ?

Je reprendrai une phrase d’une grande dame survivante des camps elle aussi que j’ai entendu pendant un témoignage qu’elle faisait « la haine c’est un pied dans Auschwitz ».



• Vers la fin du livre, j’ai eu les larmes aux yeux, c’est plutôt rare pour moi devant un livre mais là c’est juste inévitable !

Il y a aussi quelques référence au personne du livre « le tatoueur d’Auschwitz » et j’ai bien aimé retrouver ces noms là dans ma lecture.

J'avais lu Le tatoueur d'Auschwitz que j'avais bien aimé. Mais pour moi, Les sœurs d'Auschwitz est un cran au-dessus.

J'ai été bouleversée par cette histoire vraie de trois sœurs qui s'entraident pour survivre à l'horreur des camps. Ayant moi-même deux petites sœurs je me suis identifié à Cibi, l'aînée, et ai admiré le courage et la force dont elle a fait preuve pour veiller et protéger ainsi sur ses cadettes.



J'ai été émue (attention spoiler) lorsque les filles revoient leur mère et grand-père juste avant qu'ils se fassent gazer. J'ai eu le ventre serré. On ressent la douleur et l'horreur que vivent ces jeunes filles. De même, on vit avec ce sentiment de : comment se relever quand on a tout perdu et que notre pays est dévasté par la guerre.



Autre point que j'ai énormément aimé, la vie des filles après les camps et l'arrivée en Israël. Comment elles se reconstruisent. Leur relation avec Dieu. Et la plus belle des revanches : fonder leur famille.



Je ne peux que conseiller ce livre. Il est beau, émouvant et porteur d'espoir. Merci à Heather Morris pour garder l'histoire de ces survivants incroyables vivante.

Wow! Quel récit! Basé sur des faits réels, ce roman m'a bouleversée. Même si le sujet est très dur, ce qui ressort de ses pages n'est que lumière. La force de la relation entre les 3 soeurs, leur inépuisable courage, leur entraide, leur résilience et leur amour les unes pour les autres nous émeut. Malgré l'horreur qui les entourait "LA PROMESSE", leur a permis de surmonter l'inimaginable.



Ce que j'ai particulièrement apprécié de ma lecture c'est de voir le cheminement des 3 soeurs après la guerre. Ce roman aurait pu se terminer à leur délivrance des camps, mais l'auteure continue son récit en nous exposant le combat qu'elles ont dû mener pour retourner à une vie "normale".



J'avais lu des dizaines de romans sur le sujet de l'Holocauste, mais celui-ci trône tout en haut de mes préférés. Il est écrit avec beaucoup de délicatesse, on ressent que l'auteure à pris soin de bien choisir ses mots...

J'ai tout aimé dans ce roman! Bonne lecture!

Elles étaient 3 avant. Et elles sont encore 3 après. C’est l’histoire d’une sororie slovaque au cœur du chaos de la seconde guerre mondiale.



Heather Morris romance l’histoire des sœurs Meller rencontrées en Israël. Les sœurs avaient entendu parlé du Tatoueur d’Auschwitz et elles ont fait confiance à cette autrice pour lui confier leurs parcours. L’autrice a conté, slalomant entre la vérité et l’horreur des faits, les rencontres, sans tomber dans le pathos.



C’est un livre profondément empreint d’humanité et de résilience ! On y croise subtilement les personnages du voyage de Cilka et du tatoueur d’Auschwitz.



Cette trilogie, qui n’en est pas une, est là pour témoigner, pour remettre les pendules à l’heure. Ce n’est pas si vieux. Ce livre porte un message d’espoir et prouve le pouvoir intense de l’amour inconditionnel…

L'histoire est simple: trois soeurs qui, enfants, ont fait le serment de se soutenir les unes les autres, et de se protéger, se retrouvent victimes de l'Histoire.



Slovaquie, 1942, Livia est arrêtée par les nazis. Cibi, sa soeur, fidèle à sa promesse, prononcé un jour insouciant d'été face à un père mal en point et désabusé, la suit dans l'enfer des trains. Elles sont déportées à Auschwitz. Magda, la troisième de la fratrie les rejoindra plus tard. Elles devront se serrer les coudes pour affronter la cruauté des camps, la faim, la maladie, et l'incertitude des lendemains.



Avec un tel sujet, difficile de ne point émouvoir dans les chaumières. On serait bien en peine de trouver quelque chose à redire tant le récit est nourri de bonnes intentions (le sacrosaint devoir de mémoire). Et puis, il ne faut pas oublier que l'autrice s'inspire d'une histoire vraie.



Seulement, une fois ces considérations mises de côté, il nous faut bien nous pencher sur ce texte et s'interroger sur ce que celui-ci a à nous dire de la Shoah. Au diable donc les convenances.



J'en ressors avec un sentiment d'incompréhension et de lassitude. Voilà. Peut-être même aussi de l'agacement face à un exercise littéraire qui me parait aussi pataud que voyeuriste.

Est-ce que l'autrice nous offre un nouveau regard sur "l'horreur des camps nazis" ? Non.

Est-ce qu'elle nous propose des personnages complexes, riches, et résiliants ? Non plus. Les soeurs sont interchangeables et ne possèdent guère de relief, même si j'ai pu parfois m'attacher à elles et éprouver de l'empathie.



Il faut rappeler que le lecteur, à de rares exceptions près, sait déjà tout des tortures et sévices infligés aux prisonniers. Grâce aux cours d'Histoire, notamment, mais aussi à une littérature et une filmographie déjà riche sur le sujet. C'est précisément parce que l'on connait déjà tout sur la solution finale qu'un film comme La zone d'intérêt a su marquer les audiences récemment en ne montrant absolument rien des horreurs qui s'y jouent.

Ce texte de Heather Morris, sorti bien avant la Zone d'intérêt, il faut le reconnaitre, raconte le quotidien des prisonniers sans omettre aucun détail. Ici, le lecteur sera servi. Les scènes s'enchaînent sans épargner personne. J'ai trouvé cela inutile, superflu, et mal écrit. Comme si le but était de remplir des pages et assouvir la curiosité du lecteur.



Le style d'ailleurs. Celui-ci est naif, et tombe souvent à côté. On a d'une part les méchants allemands, et les gentils prisonniers. Les dialogues sont lourds et se donnent la mission (mal venue) d'être pédagogiques. Blablabla, ici on n'a pas le choix. Ne juge pas les autres et contente-toi de survivre, ta bonté et ta foi en ta bonne étoile te sauveront.

Vraiment ? Mais quelle platitude!



Ne parlons pas de la couverture. D'une finesse redoutable (non): trois mains qui se cherchent, des couleurs pastels qui rappellent les rayures des fameux pyjama, et la photo d'Auschwitz en arrière plan.



Surfer sur une telle tragédie pour mettre en avant un texte aussi pauvre que celui-là, qui n'a rien à dire, sinon nous rappeler que, oui, tuer des juifs c'est mal, relève du mauvais goût. Je n'ai rien contre les oeuvres de fiction qui choisissent d'aborder la Shoah, et je salue encore une fois les intentions de l'autrice de vouloir mettre en lumière le sort des rescapés et de transmettre leur histoire.

En revanche, je ne cautionne pas cette façon complètement lourdingue de traiter le sujet, en faisant non seulement du camp d'Auschwitz un argument de vente des plus grossiers (Auschwitz apparait dans le titre, et sur la couverture, histoire que le lecteur ne se trompe pas - vous allez voir, il y aura de l'horreur à tous les carrefours!), et en proposant d'autre part un récit dont les ambitions littéraires rivalisent avec un vieux Danielle Steel.

Ceci est l'histoire vraie, bien que romancée, des trois sœurs Meller.



L'histoire commence en juin 1929, avec une promesse de trois jeunes sœurs slovaques et juives faites à leur père. Elles resteront proches et unies, s'entraideront et veilleront les unes sur les autres en toutes circonstances

Cette promesse va les suivre tout au long de leur vie.



En mars 1942, le pire se produit. Elles vont être déportées à Auschwitz à des moments différents. Cette promesse les 3 sœurs vont essayer de la tenir coûte que coûte malgré l'enfer de la guerre et des camps. La faim, le froid, la douleur, la maladie. Commence alors pour elles un combat incessant pour se maintenir en vie et s'aider mutuellement à survivre à l'enfer.



Merci Heather pour ce beau roman. L'autrice a vraiment fait un travail remarquable pour rendre hommage à ces trois sœurs. C'est un livre puissant, bouleversant d'autant qu'il relate des faits réels. Les annotations et les photos à la fin du livre rendent les sœurs encore plus réelles, ce qui rend ce témoignage intense encore plus poignant et déchirant. Certaines scènes sont insoutenables. Et pourtant, il est nécessaire de les lire, encore et encore, pour ne pas oublier notre devoir de mémoire.

Dans ce roman bâti à partir des témoignages de survivants, on suit le parcours de 3 sœurs tchèques. Il suit la mode actuelle qui choisit un personnage pour lui faire endurer les mêmes atrocités dans les camps de la mort (Le tatoueur d’Auschwitz, la violoniste d’Auschwitz, la sage-femme d’Auschwitz…). Tous ces romans s’emparant de l’histoire des déportés à Auschwitz racontent au final la même histoire et les mêmes tortures (Comme il s’agit de faits réels, la moindre des choses en mémoire des victimes est pour les auteurs de ne pas s’écarter de la réalité). Certes le texte est ici assez bien écrit mais je finis par me lasser de toujours relire à quelques détails près la même histoire.

Un troisième opus dans la lignée des deux premiers!!!!

Une fois de plus, la plume de l'autrice a su me captiver,me toucher, me bouleverser!

Le lien entre les deux soeurs est hors norme, à l'image de leurs vies.

Une promesse faite à leur père vont guider leurs vies, met leur donner une force, notamment pendant leurs captivités dans les camps et dans la marche de la mort.Ces trois soeurs ont une force de vies vraiment incroyable.Malgré leurs conditions de détentions qui dépassent l'entendement, l'espoir et la solidarité ne les ont jamais quitter.

Bref un roman qui m'a beaucoup marqué et que je conseille vivement si vous aimez lire cette période notre Histoire.

Il est important de ne jamais oublier.

En juin 1929, Cibi, sept ans, Magda, cinq ans et Livi, trois ans, font une grande promesse à leur père : ne jamais se séparer, se protéger, veiller les unes sur les autres. Leur père meurt peu après. Quel avenir pour cette famille juive, originaire de Slovaquie ?

En mars 1942, Cibi et Livi sont déportées au camp d'Auschwitz. Magda, quant à elle, échappe à la rafle dont sont victimes ses deux sœurs.

En septembre 1944, les trois sœurs seront réunies dans ce camp...



👍On est sur une histoire poignante, faite d'horreurs et de violences mais aussi d'amour, de résilience et d'espoir. La plume de Heather Morris est douce, fluide. On ne peut s'empêcher d'apprécier ces 3 sœurs, aux caractères différents mais complémentaires, d'endurer avec elles, de trembler pour elles, d'avancer à leurs côtés et d'espérer une vie meilleure. J'ai beaucoup aimé la 3eme partie, l'après Auschwitz (mais chut 🤫 il faudra lire pour en savoir plus  😉)



👎RAS



Bref, une histoire très émouvante. Tout aussi bien que "Le tatoueur d'Auschwitz" et "Le voyage de Cilka" de la même auteure.

Une fois de plus Heather Morris signe un très bon roman basé sur des faits réels. Cette fois ci on part en Indonésie où l'ont va suivre le quotidien de femmes prisonnières des Japonais durant la seconde guerre mondiale.



J'ai lu le livre en deux jours tant c'est passionnant, le parti prit de l'autrice qui se focalise exclusivement sur les prisonnières peut en perturber plus d'un car on peut trouver un manque de détails concernant les évènements autour d'elles mais le but de ce roman n'est pas de parler de cette guerre, pas directement en tout cas.



Ca fait bizarre à la fin de quitter toutes ces femmes qui ont fait preuve d'un courage incroyable.

DECHIRANT

En pleine Seconde Guerre mondiale, alors que Singapour tombe aux mains des soldats japonais, le Vyner Brooke lève l’ancre pour évacuer blessés, femmes et enfants. Mais bombardé par l’aviation impériale, il coule le long de la côte indonésienne.

Rescapées du naufrage, Norah Chambers, une jeune musicienne britannique, et Nesta James, une infirmière australienne, sont capturées et transférées dans un camp de prisonniers au cœur de la jungle.



C’est là, au milieu de la famine, de la violence et de la maladie, que les deux femmes forgeront une amitié qui leur permettra de survivre à l’enfer.





Un roman historique rendant hommage à des héroïnes au courage et au sens du sacrifice hors du commun.

Haether Morris nous livre l'histoire puissante et déchirante jusqu'aux larmes, de femmes combatives et solidaires. Les pages ont défilé sans que je m'en rende compte.

L'autrice a le don de créer de la beauté là où le monde ne peut être que noirceur.

Ce que ces femmes au courage exemplaire ont vécues méritaient d'être mis en lumière.

Lisez-le et souvenez-vous d'elles.

Un coup de coeur monumental, une lecture inoubliable !

📖 Seconde guerre mondiale, le Vyner Brooke fuit Singapour tombé aux mains des Japonais. Rapidement bombardé par l'ennemi, les naufragés ayant réussi à rejoindre la terre seront conduits dans des camps pour prisonniers de guerre. Cette histoire, c'est leur histoire.

Dans les camps, la vie sera une lutte quotidienne entre le manque cruel de ressource et les conditions précaires avec ce que cela entraine. Nous suivons des survivantes, plus particulièrement Nesta James, une infirmière et les sœurs de Ena et Norah. Nesta dirigera les infirmières qui sont présentes sur le camp avec beaucoup de dévouement. Norah apportera des moments hors du temps grâce à la musique qu'elle arrive à trouver et unir dans les voix des unes et des autres. Ensemble, elles vont apporter de l'espoir dans les moments les plus sombres de ces années passées en captivité.

✍🏻 J'ai trouvé cette lecture très instructive et le fait qu'elle retrace une histoire vraie touche encore plus. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la partie documentée à la fin mais je ne vous en dis pas plus 🤫 Parfois j'ai eu une impression de longueur parce qu'après tout il s'agit du quotidien dans les camps et même s'il y avait des rebondissements, cela demeure lié au quotidien. Les dialogues apportent beaucoup car ils dynamisent le récit.

✨ Une histoire pour se souvenir. Plus largement, une histoire pour se rappeler la puissance des valeurs humaines qui persistent même quand tout semble perdu : l'entraide, la générosité, le don de soi.

Un roman où il est question de sororité. Où les différences sont une force. Un roman qui met en avant la puissance des femmes quand elles sont acculées. Prêtes à tout pour sauver les plus jeunes et se sauver elles mêmes.



Un thème abordé presque inconnu pour moi. L’histoire de ces femmes m’a donc totalement absorbé.

Je me suis sentie poisseuse dans ces jungles humides, j’ai senti la terre dans mes mains en jardinant, j’ai senti les linges humides pour soigner.

C’est immersif et on ne peut qu’être que bluffé par la volontés de ces femmes.



On y découvre Nesta James une sœur infirmière et Norah Chambers une musicienne. À elles deux, elles soulèveront des montagnes pour aider comme elles peuvent.

On y découvre que le pouvoir des mots, des notes de musique, et de l’aide peu ébranler la plus grosse des armées. Personne ne peut lutter contre cet amour qui uni ces deux femmes à leur groupe de survivantes.



J’ai adoré découvrir cette partie de l’histoire se passant lors de la 2ème guerre mondiale. Un sujet dont on a peu entendu parlé et qui mériterait d’être encore plus abordé.



Un très belle découverte!

Au début, j’ai eu un peu de peine à me mettre dans l’histoire, la faute aux nombreux personnages et à certains noms qui se ressemblent assez comme Norah/ Nesta.



Bien que je trouve ce roman différent des trois précédents écrits par l’autrice, j’y ai retrouvé la plume envoûtante et passionnante de Heather Morris.



J’ai particulièrement apprécié le travail de recherches de l’autrice, les photographies ainsi que les informations en fin de roman sont un vrai plus. On sent que l’autrice est passionnée par cette époque et ça se ressent dans son écriture.



Ayant eu un coup de cœur pour le roman "Le voyage de Cilka" celui ci ne le détrônera pas, mais c’est vraiment une histoire qui est touchante et qui ne nous laisse pas sans émotions.

"En 1942, l'armée Japonaise s'engagera dans la Seconde Guerre mondiale, conquérant les îles du Pacifique, atteignant l'actuelle Malaisie et Singapour, alors colonie britanniques, qui tomba aux mains des Japonais le 15 février 1942.

Le Vyner Brooke, un navire marchand qui évacuant des passagers désespérés hors de Singapour, fut bombardé par l'armée de l'air Japonaise. En quelques heures, il reposait, brisé, au fond de la mer.

De nombreux survivants parvinrent à rejoindre les lointaines îles de Sumatra, en Indonésie. Très vite capturés par les Japonais, hommes, femmes et enfants furent séparés et envoyés dans des camps de prisonniers de guerre au cœur de la jungle en compagnie de centaines d'autres personnes rassemblées par l'armée d'invasion. Famine et brutalité régnaient aux camps, où sévissaient les maladies. "



Je vais vous avouer quelque chose... j'ai eu besoin d'une bonne centaine de pages pour arriver à me plonger dans ce roman. Je l'ai même traîné sur 3 jours ce début de livre... il y avait beaucoup de personnages et je confondais leurs noms, leurs histoires, leurs paragraphes...  et puis, il s'est passé quelque chose de magique... je suis totalement subjuguée et transportée.



Je m'attache aux protagonistes et je dévore la suite et finis ce roman en quelques heures. Impossible de le lâcher roman.



Je découvre tout une partie d'Histoire que je ne connaissais pas : les camps de prisonniers en Indonésie durant la Seconde Guerre mondiale ainsi que la détention d'infirmières australiennes par les japonais, entre autres.



C'est un roman féminin fort et puissant, un livre brillant et émouvant. C'est une ode à l'amour, à l'amitié et à la musique.

Un roman sur le courage et l'abnégation.



La note de l'autrice et les postfaces enrichissent le livre et permettent aussi  mieux le comprendre.

Heather Morris a ce don pour nous transporter dans le temps, au coeur de périodes cruciales de l'histoire. Elle nous plonge cette fois-ci au cours de de la Seconde Guerre Mondiale à Singapour, où elle met en lumière la cruauté et la brutalité de l'armée japonaise.



J'ai aimé cette histoire de femmes courageuses qui ont conservé leur force au milieu de la captivité et de la détresse. C'est un bel hommage à la bravoure de ces femmes prisonnières, et à toutes les amitiés fortes qui naissent au milieu des traumatismes.



Cependant, j'ai très souvent été perdue entre les nombreux personnages à suivre, leurs prénoms étant parfois proches. Le fait qu'ils soient trop nombreux m'a empêché de m'y attacher réellement, et de finalement être totalement immergée dans l'histoire. Les émotions n'ont pas été aussi présentes que je l'aurais imaginé.



Malgré cela, c'est tout de même un roman que j'ai trouvé percutant, et saisissant, et avec lequel j'ai découvert toute une partie de l'Histoire que je ne connaissais pas ou peu. Les notes de fin de l'autrice enrichissent d'ailleurs le récit, et sont très interessantes. Savoir que ce récit est basé sur des personnes et des événements réels de l'histoire le rend encore plus puissant.

Je suis bouleversée par l'histoire de Nesta et Norah ainsi que toutes ces femmes qui ont subi le même sort.



L'auteure nous permet de suivre le quotidien de prisonnières de guerre, enfermées dans plusieurs camps dans la jungle indonésienne par les Japonais. Nous y découvrons la malnutrition, le manque cruel de soin, mais aussi une très forte solidarité, des femmes d'un immense courage et une sororité à toute épreuve. J'ai été profondément marquée par l'altruisme et l'humilité des infirmières australiennes qui ont tout fait pour leurs codétenues, n'hésitant pas à se priver pour donner un peu plus à celles dans le besoin.



Ces femmes ont réussi à survivre aux horreurs de la guerre en se serrant les coudes. Elles ont essayé de dédramatiser la situation, de chercher tous les petits bonheurs possibles, tous les moyens de donner le sourire aux autres. J'ai été admirative de l'imagination dont elles ont fait preuve, que ce soit pour créer un orchestre vocal ou pour dénicher de la nourriture. J'ai été émue par les petits cadeaux qu'elles ont pu se faire, par les Noëls particuliers qu'elles ont organisés.



Je dois avouer avoir eu la larme à l'oeil à la fin du roman et quitte à regret Nesta, Norah, Ena, June, Mrs Hinsch et toutes les autres.

Je reste choquée de ce qu'ont pu faire les Japonais, même si j'en connaissais une grande partie, cela reste difficile de le vivre à travers le destin détaillé de femmes.

J'ai apprécié découvrir le destin de Norah, sa sœur et son mari, ainsi que Nesta, infirmière, qui font naufrage à bord d'un bateau qui essaye de fuir Singapour suite à une attaque japonaise. Ils sont emmenés dans un camp de prisonniers, où femmes et enfants y vivent plusieurs années dans la précarité et la famine. 



Ce roman raconte l'entraide et la force nécessaire pour survivre dans ces camps, il raconte le destin de femmes fortes qui ont fait de grands sacrifices pour survivre à cet affreux quotidien et à la brutalité de leurs geôliers. 



Malgré ce cadre extrêmement difficile, et triste, l'autrice nous raconte la création de liens indéfectibles entre femmes. Elle nous montre à quel point, même lorsque tout semble perdu, il faut garder espoir, et continuer d'essayer de sourire et de se divertir, avec de la musique et des chants par exemple. Avec du recul, j'ai vraiment retenu ces liens amicaux profonds qui permettent de survivre aux pires situations.



Le roman nous accueille tout de suite dans cette atmosphère de guerre pesante, où les personnages luttent pour survivre, et doivent se séparer de certains de leurs proches. 



Malgré le fait que ça n'est pas mon genre de prédilection, j'ai passé un moment de lecture agréable, et j'ai appris beaucoup de choses sur ces camps de prisonniers. J'ai trouvé ce roman percutant et extrêmement émouvant, certaines choses sont dures à lire mais importantes pour porter ce sujet.



Et ceci est inspiré d'histoires vraies ? Quel courage, quelle abnégation !

Ce roman est une ode à la vie, une ode à l’humanité. Je suis bouleversée par ce roman, par cette fin. Il est dur de trouver les mots justes lorsque ceux d’Heather Morris le sont. Encore une fois, une quatrième fois, je suis touchée par l’un de ses romans.



En pleine Seconde Guerre Mondiale, loin de nos terres, à Singapour, la guerre fait rage. Les blessés se multiplient. Tous essaient de fuir. Femmes, enfants, hommes. La peur est là. Réfugiés sur le Vyner Brooke, ils sont bombardés et n’ont que pour seule solution de sauter en pleine mer. C’est le début de la survie.



Ce roman est rempli de lumière. De soleil. Qui réchauffe le cœur malgré les atrocités que subissent les prisonniers de guerre. Les voix des femmes, des prisonnières, des infirmières s’élèvent pour ne former qu’un seul soleil capable de réchauffer leur âme dans ce camp.



J’ai rencontré des femmes fortes de l’Histoire. J’ai été inspirée. J’ai beaucoup appris sur cette partie de l’Histoire. J’en ressors grandie.



En ouvrant ce roman, vous serez aux côtés de femmes qui se sont unies pour survivre. Vous les écouterez vous livrer leurs histoires, leurs batailles, leur rage de vivre.



Un roman unique, fort, juste et poignant. Merci Heather Morris.