AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Hedy Lamarr (16)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Ecstasy and me

La légende raconte qu'elle inspira les traits de Blanche Neige à Walt Disney mais c'est encore symboliquement pure qu'elle s'offre aux caresses d'Aribert Mog. Étendue sur un canapé, elle se cambre, gémissements de plaisir retenus jusqu'à l'orgasme, gros plan de la caméra sur son cou, sur son visage à l'ovale et à la bouche si parfaits... Et soudain ce râle dans lequel elle arrache violemment son collier dont la multitude de petites perles s'éparpillent à même le sol.

Souvenez-vous, nous sommes en 1932, c'est l'époque de l'âge d'or du cinéma hollywoodien, Hedy Lamarr de son vrai nom Hedwig Eva Maria Kiesler fraîchement débarquée de son Autriche natale tourne dans le long métrage de Gustav Machaty : "Extase". Elle a 18 ans, elle est la première actrice à apparaître entièrement nue à l'écran mais surtout elle est la première à mimer un orgasme. Plusieurs scènes cultes, dont une durant laquelle elle se baigne dans un lac, feront scandale à la sortie du film en 1933 puisqu'il sera interdit de diffusion aux États-Unis jusqu'en 1940, le comité de censure de l'État de New York le jugeant je cite, immoral, indécent et de nature à corrompre la jeunesse.



Mais où cours-tu donc ainsi nue au milieu des bois divine Hedy ? Couvre-toi, tu vas prendre froid...

Tu ne le sais pas encore mais tu cours vers ton destin. Bientôt tu seras une icône adulée de tous, véritable fantasme, objet de désir, inoubliable Dalila de Cecil B. DeMille ; Betsy dans "La fièvre du pétrole" au côté de Clark Gable et Spencer Tracy ; Lily Dalbray, troublante chanteuse dans "Espionne de mon coeur" et tu seras tant d'autres encore...

Tu auras tout, absolument tout ce que ta beauté peut acheter, les hommes, les femmes aussi, et ils seront nombreux à venir combler ta sexualité débridée que six mariages n'apaiseront pas. Mais ta beauté tu la porteras comme un fardeau, comme un masque pour cacher l'amertume qui ne te quittera plus désormais, tout comme ce manque de reconnaissance face à ton esprit car c'est bien là le drame de ta vie Hedy, tu es brillante, oui si brillante que tu iras même jusqu'à inventer le système de télétransmissions qui est à l'origine du GPS et de notre Wi-Fi actuelle, tu n'hésiteras pas non plus à négocier tes contrats d'une poigne de fer avec les studios de la MGM face à un Louis B. Mayer toujours plus cynique et cela jusqu'à devenir ta propre productrice ("Le démon de la chair" sortira en 1946) car dans le cinéma de l'époque il n'y a pas de place pour faire de l'esprit quand on est une femme, un pur produit au corps façonné à l'envie par des producteurs sans scrupules pour lesquels une actrice se résume le plus souvent à une paire de seins et de fesses tant qu'elles sont jeunes et bien rebondies bien entendu.



Alors d'analyse en analyse tu électrises le divan de ton psy, toi la plus belle femme du monde, ta beauté est maudite, tu cherches le sens de ta vie, parviendras-tu un jour à le trouver ?

Tu as 50 ans passés quand tu écris ces lignes dans ton modeste deux-pièces de Berverly Glen Boulevard à Los Angeles, tes enfants ont grandi, ton dernier mari est parti, tu avoues avoir dépensé sans compter, dilapidé la totalité de ta fortune, l'argent représentant peu à tes yeux, tu n'as pas pris soin de le protéger. Que reste-il de ta gloire aujourd'hui ?



Merci aux éditions Séguier pour cette autobiographie passionnante, qui plus est agrémentée de nombreuses photos (tournages, affiches de films), dans laquelle on croise du beau monde : Clark Gable, Joan Bennett, Joan Crawford, Ingrid Bergman, Lana Turner, Judy Garland, Charlie Chaplin...

Alors vous me direz pourquoi seulement quatre étoiles Sachka, toi qui est si généreuse habituellement ?

Et bien justement, ce qui m'intéressait avant même d'ouvrir cette autobiographie c'était d'en savoir plus sur l'invention de la belle, seulement j'en ai appris bien plus sur les préférences et les pratiques sexuelles des nombreux amants de passage de miss Lamarr, et grand bien m'en fasse, car après lecture je suis incollable sur l'art de la flagellation, la fessée et le sexe menotté n'ont plus aucun secret pour moi.



Il n'en reste pas moins un agréable moment de lecture que je vous conseille si comme moi vous aimez le cinéma des années 30, 40, 50 même ou si vous voulez tout simplement vous égarer un moment en l'exquise compagnie d'une actrice unique en son genre.









* Hedy Lamarr : 09.11.1914 - 19.01.2000

Un seul prix lui a été remis à titre officiel pour son invention, celui de l'Electronic Frontier Foundation alors qu'elle avait plus de 80 ans.







Commenter  J’apprécie          11372
Ecstasy and me

Contrairement à beaucoup de mes compatriotes, je connais le nom d'Edy Lamarr depuis les années 60, c'est-à-dire depuis mon adolescence, très tôt " cinéphilisée " grâce à ma défunte mère, lectrice de Cinémonde et spectatrice des salles obscures, à ma famille d'une manière générale ; j'avais une tante, très belle, qui fut attirée dans sa jeunesse par le monde du cinéma.

Je fus moi-même un lecteur assidu, durant de longues années, de Ciné Revue, des Cahiers du Cinéma ; je voulus même au tout début des années 70 candidater pour l'émission de Pierre Tchernia Monsieur Cinéma où j'étais quasi incollable... ce ne se fit pas pour des raisons inintéressantes à évoquer.

Enfin, pour l'obtention de mon baccalauréat, je reçus entre autres comme cadeaux deux encyclopédies du cinéma et un dictionnaire cinématographique.

Donc, à l'époque, j'aurais pu vous parler d'Hedy Lamarr ( de sa taille 1,67m, de son poids, de ses mensurations... ), d'"Extase"... le film mythique et de la suite de sa carrière promise à la légende mais dont la promesse n'arpenta les sentiers de la gloire que le temps d'un aller-retour entre Hollywood Boulevard et le Boulevard du Crépuscule, comme aurait dit Gloria Swanson...



En revanche, ce n'est que bien des années plus tard que j'ai su qu'en plus d'être d'une beauté hors du commun des mortels, Hedy était, en sus de ses talents d'actrice, une passionnée de peinture, une bricoleuse et une inventeuse de génie ; sa mise au point de... je fais appel au joker Wiki, mes compétences dans le domaine des sciences étant si minables... " Outre sa carrière au cinéma, elle a marqué l'histoire scientifique des télécommunications en inventant avec le compositeur George Antheil, pianiste et inventeur comme elle, un moyen de coder des transmissions (étalement de spectre par saut de fréquence). Il s'agit d'un principe de transmission fondamental en télécommunication, utilisé actuellement pour le positionnement par satellites (GPS, etc.), les liaisons chiffrées militaires ou dans certaines techniques Wi-Fi."



Cette découverte, cette révélation m'incitèrent dès lors à acquérir l'autobiographie d'Hedwig Eva Maria Kiesler, rebaptisée aux États-Unis Hedy Lamarr, quelques années après sa naissance en Autriche en novembre 1914.

L'autobiographie en question a été écrite en 1966 ; Hedy a alors 52 ans et sa carrière cinématographique est derrière elle.

La star déchue vit dans la précarité ; celle qui gagna 30 millions de dollars n'a plus à ce moment de sa vie de quoi se nourrir correctement et régulièrement.

Elle a dilapidé sa fortune, ne peut plus honorer ses factures, connaît quelques ennuis avec la justice pour des vols à l'étalage.

C'est dans ce contexte que s'inscrit cette autobiographie.



Sans rien divulgacher de ce que vous apprendrez en la lisant, si un jour vous la lisez, elle s'ouvre sur "une" Hedy nous parlant de sexualité et la boucle se boucle sur "une" Hedy qui, devenue octogénaire, confie qu'elle voudrait mourir après avoir fait l'amour.

Personnellement, chacun a la sexualité qu'il a, et je ne pense pas qu'elle dise tout d'une femme ou d'un homme, même s'il elle en est un des moteurs.

Qu'Hedy ait été diagnostiquée comme " nymphomane " par l'un de ses nombreux analystes, qu'elle ait eu d'insatiables besoins dont elle entretenait l'insatiabilité par le recours à un régime ultra polyvitaminé, qu'elle ait été une femme multiorgasmique, qu'elle ait été hétérosexuelle en passant épisodiquement par la case saphique, qu'elle ait vécu de temps en temps sa sexualité au pluriel, de manière soft ou " brutale ", et que tout ceci ait pris naissance dès la puberté à travers des rapports consentis ou pas, ne m'a pas vraiment intéressé.

J'ai plutôt aimé "la" Hedy à la conquête du Hollywood de l'âge d'or, celui des Majors et des Mogols et des légendes ou des mythes comme Garbo, Bogart, Cooper, Davis, Chaplin, Crawford, Garland ( la mère ), Sinatra, Crosby, Grant etc etc

"La" Hedy bénévole de " Hollywood Canteen " ( cette cantine d'Hollywood où les soldats américains pouvaient se substanter en approchant ces étoiles inaccessibles qui leur offraient un repas ).

"La" Hedy qui arpentait les USA pour lever des fonds pour l'effort de guerre.

"La" Hedy épouse ( mariée six fois )

"La" Hedy mère ( trois enfants dont un adopté ).

"La" Hedy productrice ( trois films dont un qui n'est jamais sorti ).

"La" Hedy immigrée, parlant mal l'anglais et l'apprenant à grands efforts de " cours "... en autodidacte.

"La" Hedy choisissant des films de série B et refusant des chefs-d'oeuvre par manque de flair, d'instinct ou par paresse quand ce ne fut pas par caprice.

Bref, "la" Hedy européenne de la Mitteleuropa, confrontée à une culture qui n'était pas la sienne, elle l'Autrichienne ( pas Marie-Antoinette ) issue d'une famille de grands bourgeois et en route pour la Conquête de l'Ouest.



Je m'attendais dans cette autobiographie à ce qu'Hedy évoque sa judéité, elle la fille unique d'un couple de Juifs ashkénazes, elle qui avait assisté à la montée du nazisme, à l'accession au pouvoir d'Adolf Hitler ; Hitler qu'elle a rencontrée, comme elle a rencontré Mussolini.

Elle qui a connu la Nuit de Cristal, l'Anschluss.

Elle qui, en 1966 au moment où elle écrit Ecstasy and Me, n'ignore pas l'existence de la Shoah...

Mais pas un mot, pas un !

Je m'attendais à ce que fut sa réaction ( elle est alors aux États-Unis ) le 7 décembre 1941 après Pearl Harbor et l'entrée en guerre de l'Amérique de Roosevelt.

Je m'attendais à ce qu'elle nous confie ce qu'elle ressentit lorsque les 6 et 9 août 1945 Truman, pour la première fois dans l'histoire de l'homme se servit de " l'atome " sur les villes d'Hiroshima et de Nagasaki.

Mais là, rien non plus.

Je m'attendais à ce que, en tant qu'actrice, fréquentant ou ayant fréquenté des acteurs, des scénaristes, des metteurs en scènes victimes de la terrifiante chasse aux sorcières orchestrée par le sinistre sénateur Joseph Raymond McCarthy (1953-1954 ), elle nous en dise quelques mots.

Encore une fois, rien !

Rien non plus sur l'assassinat de John. F. Kennedy, qu'elle connut intimement... et pas même un mot sur la Guerre du Vietnam ( j'insiste, nous avons affaire à un livre datant de 1966 )... ses deux fils ayant l'âge pour être appelés... et un zapping total concernant la ségrégation raciale...

Je m'attendais enfin à ce qu'elle fasse mention de son hobby de bricoleuse et d'inventeuse et de sa fabuleuse découverte, une découverte révolutionnaire... silence radio... mais en postface il nous est expliqué le pourquoi précis de cette " omission "...



De même qu'en postface il nous est précisé que ce livre n'est pas une autobiographie... relisez le titre - Ecstasy and Me : my life as a woman " ( Extase et Moi : ma vie en tant que femme ) mais, je cite, " les mémoires érotiques d'Hedy Lamarr... dans la tradition des récits du XIXème siècle..."

Donc, Hedy s'est livrée à un phénoménal exercice de nombrilisme.

Car, rien de rien sur ses congénères ; la liberté des moeurs dont elle a été sa vie durant un parangon, la contraception, l'avortement, l'égalité hommes femmes etc...

Cela étant, avoir pendant plus de 400 pages le nez collé ( sourire ) à l'ombilic de celle qui incarna sublimement la magnifique tentatrice que fut Dalila, et qui reste, à ce jour et selon mes goûts, avec Gene Tierney l'une des plus belles femmes qu'ait porté en son sein la lignée de Sapiens, fait que ce bouquin, qui pourrait être déceptif, réserve de bons moments de lecture.

Il faut le prendre pour ce qu'il n'est pas et l'abandonner pour ce qu'il s'est avéré être.

Une rencontre rare avec ce qui pouvait résulter de plus inouï de ce caprice qui s'empara de Dieu lorsqu'il créa la femme : une divinité imparfaite, un génie inachevé ; le tout doutant de lui et faisant douter Dieu d'elle.

Dernier pied de nez d'Hedy l'inqualifiable qui confie en toute fin de bouquin que son personnage de fiction préféré est un certain Bart Simpson, là je dis : chapeau bas, Miss Lamarr !
Commenter  J’apprécie          367
Ecstasy and me

Qui se souvient encore d'Hedy Lamarr ? Celle qui fut proclamée "plus belle femme du monde", est surtout connue pour avoir fait scandale avec des scènes dénudées dans le film "Ekstase".et aussi pour avoir refusé celui d'Ingrid Bergman dans "Casablanca".



Heureusement, pour mieux connaitre sa destinée un peu oubliée, ses mémoires Ecstasy and me : la folle autobiographie d'Hedy Lamarr qu'elle avait écrit en 1966, viennent d'être réédité aux éditions Seguier, afin de préparer la sortie d'un documentaire Hedy Lamarr: from Extase to WiFi, réalisé par Alexandra Dean, et produit par Susan Sarandon, et qui sera en salles le 6 juin 2018.



On y apprend ainsi comment celle qui quitta son Autriche natale dans les années devient l'archétype de la beauté fatale, brune et ténébreuse.



Révélée par Casbah en 1938, Star de Samson et Dalila de Cecil B. de Mille en 1949, elle servit de modèle au personnage de comics de Catwoman et inventât le système de télécommunications à l’origine du wifi plusieurs décennies après.







L’actrice a inventé en 1942 la technique du saut de fréquences pour sécuriser les communications mais ne sera honorée que peu de temps avant sa mort en 1997 comme inventeuse, recevant un prix de la Fondation américaine Electronic Frontier pour sa contribution à la société.



Sans doute trop sulfureuse et en avance pour l’Amérique des années 1940., Hedy, s'est mariée et a divorcé six fois. n' pas eu toutes les clés en main pour figurer au panthéon des reines d’Hollywood.



Mais, quoiqu’elle fût sacrée « plus belle femme du monde », tournât aux côtés de Clark Gable et Spencer Tracy, et inventât le système de télécommunications à l’origine du wifi, Hedy Lamarr semble avoir joué de malchance. Sans doute était-elle trop sulfureuse pour l’Amérique des années 1940.



Avec lucidité et dérision, Lamarr retrace son parcours incroyable dans cette autobiographie vraiment passionnantes dans les librairies depuis le 5 avril dernier.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          312
Ecstasy and me

Ce que j’ai ressenti:…Sous le charme…



« Hedy: Pour moi, la beauté est avant tout intérieure. La beauté extérieure comme vous le savez, ne dure qu’un temps. Elle vous donne un temps d’avance au départ de la course à l’échalote, mais il faut savoir la conserver. »



C’est rare que je lise des autobiographies mais, celle ci, je l’ai trouvé passionnante! Hedy Lamarr m’a captivée, déjà avec cette photo superbe, en noir et blanc de la couverture, et forcément, je me suis précipitée pour en savoir plus sur le film Extase qui a fait connaître celle qu’on nommera plus tard « La plus belle femme du monde« . Ecstasy and Me, c’est les mémoires d’une femme qui a touché les étoiles, qui a révolutionné son temps, et qui est retournée dans les ombres, un peu, comme une héroïne de cinéma sur toute une vie, s’éteignant silencieusement, après avoir brillé de mille feux…Une star sublime désenchantée…





Avec cette lecture, j’ai découvert une femme forte, sulfureuse, libre, avant-gardiste, et surtout avec un caractère bien trempé! Elle défraye la chronique avec Extase, bouscule les mentalités, attire tous les regards, et toutes les caméras sont braquées sur elle: et ça tombe bien, parce que Hedy veut devenir actrice et désirable…Déterminée et audacieuse, elle va se faire sa place à Hollywood, tenir la tête aux plus grands de ces lieux mythiques, et tourner aux côtés des plus célèbres acteurs de sa génération…Une vie de strass et paillettes faite de joies étincelantes et de déceptions amères…Une dame qui ne s’en laisse pas compter, qui dépense son énergie sans calculer, qui multiplie les plaisirs, mais qui paye aussi cette image de beauté de marbre, dans sa vie privée et professionnelle…



"Être bien informé, être sensible, être conscient sont souvent la source de beaucoup de malheurs."



En fait, ce que j’ai le plus apprécié, c’est cette sincérité avec laquelle elle écrit sa vie, où l’intimité de son rôle de femme se mélange avec ses rôles de cinéma, où l’effervescence de la célébrité se conjugue avec sa vie familiale. J’ai été surtout stupéfaite par ces entretiens retranscrits avec son psychologue, comme ses mots résonnent encore, et pourraient être écrits de nos jours, alors qu’ils ont été enregistrés il a près de 60 ans. C’est sans doute mon passage préféré, plus que ses frasques maritales, c’est cette pensée libre qui la caractérise: détonante!…Intelligente, belle et sensible, ce livre retrace une partie de sa vie sans faux-semblants, avec quelques levers de rideaux sur les « petits secrets » de cette industrie du cinéma: un regard féminin et acéré dans les coulisses d’Hollywood…



Passionnante et folle autobiographie d’Hedy Lamarr!



"J’aime les gens, mais je me rends compte que plus je leur donne, moins je reçois, plutôt que l’inverse. "



Ma note Plaisir de Lecture 8/10
Lien : https://fairystelphique.word..
Commenter  J’apprécie          302
Ecstasy and me

Je n’ai pas vu beaucoup de films avec Hedy Lamarr, « Samson et Dalila » de Cecil B. DeMille quand j’étais gamine et dont je n’ai aucun souvenir, et plus récemment « Casbah », le remake américain avec Charles Boyer de « Pépé le Moko » (un remake plan par plan finalement correct) et « Angoisse », un film de Jacques Tourneur (pas le meilleur Tourneur mais intéressant). La première réflexion qui m’était venue en visionnant ces films était de me demander comment une femme aussi belle pouvait manquer à ce point de présence à l’écran. Elle a beau être vraiment magnifique, elle ne dégage rien, aucun charme, et finalement même pas de sex-appeal, un comble pour celle qui s’est fait connaitre en tournant nue dans « Extase » en 1933. Et puis, je trouve aussi qu’elle manque cruellement de talent. Qu’est-ce qu’elle joue mal ! Ou plutôt elle ne joue même pas, elle se contente de poser sur l’écran sa jolie silhouette et son joli minois sur lequel trône un regard vide. Vous l’avez compris, je n’aime pas Hedy Lamarr l’actrice. Mais comme je sais que cette femme, en plus d’être superbe, était d’une intelligence remarquable j’ai eu envie de lire son autobiographie.



En effet, au cours du récit de sa vie Hedy Lamarr déploie pas mal d’humour, un sens de la formule parfois réjouissant et fait preuve d’un esprit vif. En plus, il faut dire que la belle a vécu une vie hors norme et certains épisodes sont vraiment rocambolesques. Cette autobiographie n’est pas totalement exhaustive, Lamarr fait l’impasse sur ses activités d’inventrice (qu’une postface va évoquer de façon intéressante) pour se centrer sur sa carrière et sa vie intime, deux aspects très imbriqués dans sa vie. Si le parcours amoureux atypique de Lamarr est intéressant (bisexuelle, très libérée, ayant eu 6 maris et plein d’amants), c’est surtout la peinture du Hollywood de l’âge d’or et de certaines de ses grandes figures qui est l’aspect le plus passionnant du livre. Je retiendrai tout particulièrement le portrait de Louis B. Mayer, grand nabab de la MGM, roublard et haut en couleurs, ou encore l’évocation des folles soirées chez Errol Flynn. En revanche, certains passages du livre sont clairement ennuyeux. Ainsi, la transcription de certaines discussions entre Lamarr et son psy sont assez superflus. J’avoue que je me moque un peu de sa conception de la vie, ce qui m’intéresse ce sont les frasques de la star et la peinture du monde du cinéma des années 40-50.



Globalement, j’ai passé un bon moment avec ces mémoires. Je ne reverrai sans doute pas l’actrice à la hausse mais cette lecture m’a confirmé le bien que je pensais de la femme.

Commenter  J’apprécie          2627
Ecstasy and me

Hedy Lamarr, star hollywoodienne des années 30,40 et 50, nous propose une surprenante autobiographie, où tout est absolument dit : vie amoureuse très agitée, moments de gloire et de misère (notamment lorsqu'elle est arrêtée pour vol).



Cette actrice autrichienne, née en 1914 et exilée à Hollywood, avait une forte personnalité.



Ce livre nous plonge dans la vie des grands studios de cinéma.



Hedy Lamarr s'est mariée et a divorcé six fois...



Sa narration est truculente, pleine de vie.



Il faut rappeler également qu'Hedy Lamarr, qui se passionnait pour la technique a inventé un système qui a permis, plusieurs décennies plus tard, la mise au point de la wifi.



Une excellente lecture.
Commenter  J’apprécie          141
Ecstasy and me

Une autobiographie (vraiment?) pour émoustiller le chaland... plutôt bien réussie.



Il y a des longueurs, certes, le style n'est pas vraiment folichon, mais c'est souvent drôle.



Et quelle vie ! 6 mariages, autant de divorces (ce qui n'était pas vraiment simple à une époque où il fallait prouver les torts), tant d'hommes (et bisexuelle affirmée) et plus de 30 millions de dollars gagnés... et autant perdus!



Mais aussi une femme - la plus belle du monde - forte, décidée, brillante, qui prend sa vie en main, qui ne se laisse pas faire dans le cinéma des années 40. Remarquable.



Et le Wifi ? Oui, aussi, et pas que !
Lien : http://noid.ch/ecstasy-and-me/
Commenter  J’apprécie          71
Ecstasy and me

De temps en temps, j'aime lire des autobiographies et me plonger dans la vie de personnes connues ou moins connues. Pour le coup, je ne savais pas du tout qui était Hedy Lamarr, je n'en avais jamais entendu parler. Pourtant certaines figures du cinéma Hollywoodien qui apparaissent dans son livre me sont connus (Clark Gable, Judith Garland, Ingrid Bergman etc). C'est donc avec une grande curiosité que je me suis plongée dans la vie d'Hedy Lamarr et quelle vie!



Hedy est née à Vienne en 1914 et à peine majeure, a tourné dans "Extase", un film qui a été censuré dans plusieurs pays car elle apparaît nue. Elle va se marier ensuite avec un grand industriel et finir par fuir son mari pour partir aux Etats-Unis tenter sa chance dans le cinéma.

Elle se fait embaucher par les studios MGM avec lesquels elle va tourner plusieurs films.

Dans son autobiographie, Hedy Lamarr revient sur son parcours cinématographique et surtout ses amours. Elle va épouser 6 maris et après avoir connu le succès, la gloire et la fortune elle va finir ruinée et affamée.



J'ai été totalement immergée dans le monde hollywoodien des années 40. C'est drôle de s'imaginer les studios de cinéma, de faire connaissance avec des acteurs très connus ou autres personnages américains importants.



Hedy Lamarr a eu une vie sentimentale tumultueuse. Elle a aimé les hommes et les femmes aussi. Il est drôle aussi de voir qu'elle se mariait relativement vite avec les hommes qu'elle a aimé pour divorcer tout aussi rapidement. Mais sur le coup en voyant la vie des stars c'est finalement assez commun !



Je trouve bizarre qu'on est jamais entendu parler de cette actrice en France. Elle avait l'air pourtant très connue à cette époque dans le milieu du cinéma américain. Après je suis peut-être trop jeune mais même en interrogeant ma mère elle ne la connaissait pas. Sur le coup j'ai eu envie de voir un vieux film où elle jouait. Je suis allée voir sur YouTube par curiosité et je peux vous dire que c'était une vraie beauté!



Je ne regrette pas une seule seconde la lecture de ce livre et d'avoir fait la connaissance d'Hedy Lamarr. Elle a eu une vie passionnante mais finalement elle a toujours été à la recherche du bonheur et du véritable amour et a été prisonnière d'un joli visage.
Lien : https://livresaddictblog.blo..
Commenter  J’apprécie          60
Ecstasy and me

Commenter  J’apprécie          30
Ecstasy and me

Cette lecture fut une plongée dans le Glamour des années 50 mais pas que… On y découvre Hedy Lamarr sous le prisme hollywoodien uniquement. J’ai rencontré une femme, une des plus belles de son époque, aliénée par son image, enfin celle que les autres ont d’elle. Elle dut lutter à travers l’histoire (la guerre) et une société patriarcale et pas forcément bienveillante pour se faire reconnaître. Hedy Lamarr apparaît très attachante, confiante, très sexy et intelligente.

Cette autobiographie se lit extrêmement bien et elle est rythmée, c’est le moins que l’on puisse dire !

J’ai juste regretté de n’avoir pas plus de développements d’une part sur son côté scientifique et ses inventions mais aussi d’autre part sur son côté artistique et ses peintures.

A lire sans modération.
Commenter  J’apprécie          30
Ecstasy and me

Hedy Lamarr a incarné le glamour hollywoodien, avec souvent des rôles de femmes fatales. Son interprétation convaincante de Dalila dans le film "Samson et Dalila" en a fait une icone. Ce livre revient sur sa carrière et son intérêt pour les sciences. Antifasciste convaincue, elle s'est impliquée dans l'effort de guerre en tournant dans des films de propagande et en mettant au point un système d'étalement du spectre par saut de fréquence ou méthode de transmission de signaux par ondes radio qui utilise alternativement plusieurs canaux répartis dans une bande de fréquence selon une séquence pseudo-aléatoire connue de l'émetteur et du récepteur. Système mis au point avec son ami le compositeur George Antheil et dont la qualité du travail a été reconnu bien plus tard. Une bio bien menée et passionnante.
Commenter  J’apprécie          20
Ecstasy and me

Même si ce n'est pas mon domaine de prédilection, il m'arrive de lire des autobiographies et j'en apprends toujours des choses intéressantes. Je ne connaissais pas Hedy Lamarr alors que celle-ci était une célèbre actrice. A la lecture du synopsis, j'ai été très attirée par cette femme sulfureuse qui avait l'air d'avoir eu une vie très mouvementée. Tout comme Jessica, je n'en n'avais jamais entendu parler, mais lorsque je demandais à des collègues s'il la connaissait on me répondit que oui ! J'avoue m'être sentie bien seule à ce moment-là ! Mais quand, j'ai appris au cours de ma lecture qu'elle avait joué Dalila dans "Samson et Dalila", là j'ai su qui elle était. Ouf, l'honneur est sauf ;)



Née Hedwig Eva Maria Kiesler le 9 novembre 1914 à Vienne, mais plus connue sous le pseudonyme d'Hedy Lamarr. Elle est actrice et productrice de cinéma. Celle-ci va nous faire l'honneur de revenir sur les grands moments de sa vie personnelle et professionnelle. Une vie mouvementée qui aura aussi bien de bonnes que de mauvaises répercussions.



Dès son plus jeune âge, les hommes et les femmes la courtisent pour sa beauté et non son "moi intérieur". Ils (hommes et femmes) cherchent à se l’approprier par tous les moyens.

A peine majeure, Hedy tourne dans le film "Extase", celui-ci sera censuré à cause de plusieurs "scènes X" qui à l'époque défrayent la chronique. J'ai tellement été intriguée par ses fameuses scènes que je suis allée voir sur internet des extraits. Je dois reconnaître que pour l'époque, je peux comprendre tout le tapage qu'il y a eu. Heureusement, son fort caractère et son audace lui permettent de se sortir de situations rocambolesques.



Très vite, Hedy est embauchée par les studios MGM et est à l'affiche de plusieurs films avec de célèbres acteurs. Mais bientôt "jouer l'actrice" ne sera plus assez, elle veut produire et elle y arrivera ! Hedy est une femme déterminée au caractère bien trempé avec beaucoup d'ambition, mais qui n'avait pas forcément les bonnes intuitions professionnelles, ce qu'elle reconnaîtra aisément.



Ce que l'on retient de ce livre, c'est qu'Hedy n'a jamais réellement été "heureuse", elle a subit la beauté de son visage, a enchaîné les déceptions amoureuses (6 mariages qui se sont soldés par 6 divorces). Sur la fin de sa vie, on la sent désabusée, grandement appauvrie et éprouvée par tant d'épreuves professionnelles et amoureuses.



Dans son autobiographie, Hedy se délivre complétement que ce soit professionnellement ou personnellement. Néanmoins, elle reste très dure avec elle-même. On peut ressentir la souffrance dans ses mots mais aussi par le biais de ses entretiens avec ses psychanalystes. Ses émotions et ressentis, à fleur de peau, sont bien présents.



Une autobiographie originale et folle de part son auteure. Hedy Lamarr, un personnage haut en couleurs, se livre sans concessions, nous fait découvrir les coulisses d'Hollywood ainsi que son intimité. En bref, cette lecture est une belle découverte mais aussi une lecture passionnante que je ne peux que vous conseiller !
Lien : https://livresaddictblog.blo..
Commenter  J’apprécie          20
Ecstasy and me

Voilà une bio déroutante, elle passe vite sur sa carrière d'actrice, un poil plus sur ses productions qui l'ont visiblement plus passionnées. Donc, fan d'Hollywood, passez votre chemin (à part sa relation avec Warner et encore). On en apprend plus sur sa vie de femme (six maris qui passent tous très vite comme les divorces dans la foulée) mais plus encore sur sa nymphomanie. C'est assez édifiant et... surprenant, car même âgée (quand elle écrit) cela l'obsède encore et elle est prolixe. A part ça, pas grand intérêt !
Commenter  J’apprécie          10
Ecstasy and me

Le livre très romanesque, voire romancé aborde la vie d'un totem publicitaire vendu par les studios mais oublie étrangement les épisodes peu connus d'une existence vouée à la recherche scientifique. Autodidacte (elle quitte l'école à 15 ans), aussi inattendu que cela puisse paraître, Hedy Lamarr est à l'origine d'un système de décodage d'ondes dont elle est a essayé de déposer sans succès le brevet en 1942 et dont l'application dérivée la plus proche de nous est... le wi-fi. J'au vue cette actrice dans le film "Samlson et Dalila", une fresque péplum qui a beaucoup vieilli, mais dans lequel elle irradie de beauté. Bon livre pour une bio.
Commenter  J’apprécie          00
Ecstasy and me

Objet glamour de haut niveau fabriqué par la MGM dans les années 30/40, Hedy Lamarr n'a pas laissé à la postérité de très grands films mais une image sublime, et une réputation de pionnière du cinéma X héritée d'Extase, un film qu'elle tourne à 16 ans dans son Autriche natale où on la voit nue et, en gros plan, simuler un orgasme. Parue en 1966 et pour la première fois traduite en français, Ecstasy And Me, son autobiographie, raconte l'itinéraire amoureux et (bjsexuel d'une star américaine, décrit un Hollywood qui n'existe plus et qui est pourtant le terreau de la culture du viol si bien intégrée dans l'industrie du cinéma dont Harvey Weinstein incarne la détestable suprématie.
Commenter  J’apprécie          00
Ecstasy and me

Une vie incroyable.
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Hedy Lamarr (47)Voir plus

Quiz Voir plus

Connaissez-vous...😁

La chérophobie est la phobie:

de manger de la viande
de dépenser de l'argent
du péché de chair
du bonheur

1 questions
20 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}