Hélèna Villovitch

"Jason entreprit de m'enlever tous mes vêtements. Je fermai les yeux...

La fraîcheur inattendue, de sa main, effleurant la naissance de mes seins."





C'est hot! Mais merde, le téléphone !

Rodolf vient aux nouvelles. Ils bavent tous d'impatience. (De vrais obsédés...)

- Alors, Anne-Claire, ça avance? Comment, il s'appelle ?

Anne-Claire murmure:

-Il s'appelle Jason!





Rodolf rigole et en bruit de fond, on entend des filles qui gloussent. "A croire que Rodolf est dans une basse-cour berrichonne", euh, dressé comme un Coq! (ou un coquin!)

Anne-Claire est déconcentrée: " ...l'écriture de textes érotiques exige une discipline rigoureuse".

Et Rodolf, son patron, veut qu'elle lise ses textes à la radio, pour un salaire double!





"D'un geste impatient, Jason"

Non, ça ne va pas!

Allons y, Jason, c'est bon, bon-bon, euh!

" Jason, excité comme un singe, agrippa la ficelle de mon..." Non, encore moins.

"Jason se mit à dévorer mon boxer-short".

La jeune femme va presque improviser...





Le problème est qu'Anna (son pseudo) n'a pas de petit ami, pour imaginer des situations excitantes (impossible avec un inconnu, voyons! ). Pire, des obsédés," de vrais barjots, des pervers déments" ont envoyé des félicitations et des mots doux, après sa prestation à l'antenne...





C'est un vrai succès !

"Grâce à sa voix hyper sensuelle."

Agrrh! Pourvu que les parents ne reconnaissent pas sa voix, hyper sensuelle...





Encore pire, Anna est obligée de demander l'hospitalité au gros Rodolf, (#balancetonporc?), Gaëtan, le technicien, semble s'intéresser à Anna... Elle n'est pas une oie blanche, mais " un superbe labrador, au regard insistant", (un chien qui remue ...la queue) fait rougir Anna...





"Je, je, je suis une libertine, je suis une..."

Anna va trouver l'inspiration pour son feuilleton érotique, à la radio, en se servant des péripéties de sa Vie!

C'est drôle ! Suivez ce Jason en qué-quête de la ..."Toison d'or"! (pardon...)

Recueil de nouvelles de l’auteure « Pour en finir avec mon sofa », je n’allais pas rater ça…



La première nouvelle se joue entre Karl, un sympathique trentenaire, et les parents de Franck, sexagénaires décomplexés pleins de bonnes intentions mais s’avérant envahissants.



Il y est question de nos solitudes et des meurs contemporaines sous l’oeil ironique d’Hélène Villovitch. Son talent est de pointer du doigt nos façons de faire face aux dictats de notre époque ( être heureux, être épanouie , être dans une santé morale et physique retentissante…) avec un esprit et un humour bien à elle. Et c’est avec une certaine légèreté, présente comme un savoir vivre, qu’elle croque des morceaux de vies.



Décidément cette auteure me plait !

Petit Chéri et ses copains vivent dans un village reculé. Il sont en permanence protégés par leurs parents qui semblent s'inquiéter de tout.



Alors qu'ils habitent à moins d'un kilomètre de l'école, ils sont cependant internes la plus grande partie de la semaine.



Un soir, portés par la curiosité de Porcelaine, ils vont se rendre la nuit à pied près de leurs maisons afin de résoudre ce mystère...



Un roman formidable car il évoque bien il me semble notre société qui surprotège les plus jeunes et les empêche de grandir. La question du chômage est aussi bien amenée en lien avec le secret que cache les adultes.



Les personnages avec leurs surnoms qui les étouffent sont vraiment attachants et leur courage va se développer jusqu'à les rendre acteurs de leur propre vie.



Un roman d'aventure mais aussi humoristique avec en arrière plan le thème de l'horreur qui plaira au lecteur !



Un roman original, à lire et à offrir !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Qu'ils soient demandeurs d'emploi, travailleurs précaires,employés assidus, en vacances ou hospitalisés; ce sont les mille et uns petits tracas de la vie quotidienne de ces trentenaires, qu'avec humour noir et ironie mordante, Héléna Villovitch (réalisatrice de films expérimentaux, romancière et nouvelliste) nous détaille dans ce recueil de nouvelles (dont le titre est tiré de la nouvelle éponyme Dans la vraie vie). Avec toujours pour philosophie: "Vivre le plus agréablement possible.Maintenant.Now. Heute."

Ici, il n'est plus chez lui, envahi par "les parents de Franck", des sexagénaires branchés art et autre, "des gens formidables" mais sans tabous.

Là,elle passe de contrat non renouvelés en aventures amoureuses de plus en plus rapides.

Là bas, c'est un couple de filles en vacances qui jouent aux machines à sous. profitent tellement de l'instant qu'elles en oublient le Grand Canyon.

Et puis il y a l'homosexualité,le tabagisme,la loi anti-tabac, la tyrannie bureaucratique,les sites de rencontres sur internet et leurs mensonges, la solitude,la recherche de l'âme soeur bien déshumanisée,les situations absurdes dépendantes de l'image donnée aux autres..

Huit nouvelles sympas, vite lues, des nouvelles de la vie qui s'insurge,se révolte,déprime,s'émeut,s'angoisse,profite,rencontre,ment,pleure et aime...car c'est ça la vie Dans la vraie vie:une foule d'émotions pour capter l'instant de l'éphémère bonheur!

La narratrice évoque son emploi, ses jobs, son quotidien, ses maris, ses amis.



Quelle purge! Une suite de considérations oiseuses sur des sujets traités par dessus l'épaule. Aucune cohérence dans le propos, un humour qui se veut caustique et qui vire au potache. Des photos en noir et blanc étranges, dont je me demande encore ce qu'elles ont à voir avec le texte. Une langue simpliste, une narration décousue. Heureusement que le texte est court! Aucun intérêt!

Héléna Villlovitch a déjà eu mille vies mais en ce moment elle est critique littéraire (pour ELLE) (entre autres ?) et elle vient de réaliser un film, « SOFA » accessible sur UniversCiné, dont elle nous déroule le synopsis en introduction (ainsi que quelques photos au hasard des pages). Elle avait commencé à écrire un roman de pure fiction qui s’appelle « Gourou malgré moi» quand l’appel de « Pour en finir avec mon sofa » est intervenu et qui serait-elle pour refuser de répondre à un appel ? Loin d’être un journal de tournage (qui avait déjà été écrit avant que le film soit réalisé, par anticipation et surtout pure imagination), il tire son origine de sa lecture enchantée de « Parapluie » de Johan Sfar (même s’il ne contient aucun dessin) et nous déroule, thème après thème, quelques pépites de l’univers villovitchien dont je suis fan, décidément. Décalée mais précise, sa plume évoque avec bonheur une certaine élégance et on sent à chaque page son désir de nous inviter au partage, quand tant d’autres préfèrent faire briller leur ironie. Quoi de mieux pour se faire une idée que de lire un extrait ?



« Direction d’acteurs.

Une fois, j’ai rencontré Béatrice Dalle qui m’a révélé que Christophe Honoré était le meilleur directeur d’acteurs du monde.

J’ai immédiatement pensé que c’était formidable de le savoir, puisque ça m’évitait d’essayer de devenir quelque chose qui était hors de ma portée.

Avant de me mettre au boulot, j’ai quand même demandé à un ami qui est dans le métier comment il fallait diriger les acteurs. Il m’a répondu qu’il y avait deux manières.

Soit tu prends l’acteur à part avant de tourner la scène et tu lui racontes tout ce qu’il y a dans son personnage, autour de son personnage et à côté de son personnage; tu essayes de lui faire partager ce que tu penses, toi l’auteur, de l’état d’âme du personnage qui, un jour précis, se met en tête de surgir de derrière un poteau et de se diriger vers sa petite amie (qu’on ne voit pas encore bien sûr en ce moment puisqu’on la filmera en contrechamp) avec une intention bien particulière qui résume en quelque sorte ses sentiments profonds à l’égard de la petite amie en question, ainsi que son ressenti dans l’espace-temps particulier que représente la séquence à tourner.

Soit tu lui demandes de surgir de derrière le poteau et de marcher vers la caméra avec un air mystérieux.

Pour diriger les acteurs de Sofa, je me suis plutôt inspirée de la deuxième manière, mais j’y ai ajouté une touche personnelle.

J’ai parlé au poteau. »
Lien : https://cuneipage.wordpress...

Ferdinand vient enfin de trouver de la stabilité et de amis quand son très jeune grand-père avec qui il vit, lui annonce leur prochain départ... Il trouve une solution temporaire en étant hébergé par l'amie de son tuteur. Mais quand celle-ci se trouve soudainement hospitalisée, la question du logement se pose... On assiste alors à une succession de solutions de dernières minutes, peu plausibles avec pour nom amitié et amour... Un livre court mais sans grand intérêt.








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Encore une fois, la couverture de ce roman de la collection Neuf de L'école des loisirs n'est guère attrayante, mais il ne faut pas s'arrêter à cela, car l'histoire que le livre contient est pleine de surprises ! Le jeune garçon et son papy rockeur forment un duo vraiment épatant, et l'auteur introduit juste la dose de fantastique nécessaire pour nous emporter dans son univers bien particulier. Car les micropouvoirs de Ferdinand sont atypiques : lorsqu'il met le collier du chien du clochard du parc public, il peut passer à travers les murs, lorsqu'il a son petit porte-clé en plastique dans sa poche, il peut porter son plateau de la cantine en lévitation juste au-dessus de ses mains, et lorsqu'il ferme les yeux en tenant son skateboard, il peut revenir dans le passé cinq minutes plus tôt... Pas vraiment top, comme pouvoirs, me direz-vous. Et vous vous tromperez. Car Ferdinand va utiliser ces pouvoirs avec malice et intelligence...et se mettre dans des situations très rigolotes ! Par contre, j'ai moins aimé les prénoms un peu trop fantaisistes choisis par l'auteur, ce n'était pas forcément nécessaire à mon sens. En tout cas, l'ambiance du roman m'a un peut fait penser à l'univers de la bande dessinée Jojo, de Geerts, surtout à travers le personnage de la directrice, méchante et dure, mais aussi un peu fantasque puisqu'elle a la naïveté de croire que Ferdinand est une hallucination et non un élève depuis qu'elle l'a vu traverser les murs de sa chambre... Je me suis bien amusée dans cette lecture, et j'ai aimé que le fantastique débarque dans le roman comme une chose pas si étonnante, comme si c'était normal. Une bonne surprise.
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Ferdinand n'est pas un garçon ordinaire. D'abord, il n'a pas de parents et vit avec son grand-père, Thierry. Loin du Papy pantouflard, Thierry porte en permanence des blouson en cuir, des jeans serrés et écoute Iggy Pop au réveil....Ferdinand n'est pas très doué pour les études, ce n'est pas qu'il soit bête, loin de là, mais les informations ont tendance à se mélanger rapidement dans sa tête. Il préfère que ce soit Thierry qui lui fasse la classe. Car on ne dirait pas comme ça, mais son papy en connais un rayon en géographie et sur plein d'autres sujets! Il aime tellement voyager, son grand-père, qu'ils n'arrêtent pas de déménager. Mais cette fois, ça y est, ils se sont posés. Thierry a un emploi de serveur et Ferdinand va aller à l'école, la vraie. Il intègre la classe de Madame Mouette, une classe un peu spéciale, remplie d'élèves pour le moins originaux. Il y a Babouche, qui crie des mots insensés quand l'envie lui en prend, il y a Gaufrette qui ne parle jamais, Ibis qui ne peut pas s'asseoir à son pupitre... Rapidement, Ferdinand se sent bien au milieu de ces camarades hors normes. Enfin, il a trouvé sa place et des amis. Alors, quand la directrice de l'école décide de fermer la classe de Madame Mouette, Ferdinand et sa clique décident de passer à l'action. Révolution !!!

Prises sur le vif de la vraie vie des scènes entre intime et public. C'est inattendu, comique et très irrévérencieux ! Une gourmandise !

Pour la masse critique de novembre sur le thème de la jeunesse et jeune adulte j’ai coché plusieurs livres dont celui-ci qui me faisait vraiment envie et je ne regrette absolument pas.

Le livre est vraiment bien écrit et c’est touchant comme histoire.

On suit Petit Chéri, Raoul, Bichon, Elaine, Madeleine et Porcelaine, qui sont 6 écoliers et qui dorment à l’école alors que seulement 1 km sépare l’école de leur village. Un soir Bichon qui en a assez que les adultes les prennent pour des idiots lui et les autres, décide d’aller jusqu’au village pour voir ce qui se passe une fois que les enfants ont le dos tourner. Au départ seule Porcelaine est bien décidée à le suivre, Petit Chéri lui est indécis quand aux trois autres ils ont très peur et les suivent seulement pour ne pas rester tout seuls.

Au fil de l’histoire on va suivre ce petit groupe et leurs découvertes, les mensonges qui deviennent des vérités, des peurs qui deviennent du courage et une séparation qui devient une réunion.

Le livre fait 143 pages mais je pense que cela suffit amplement car s’il avait été plus long l’histoire aurait été trop longue et des passages auraient été rajoutés et cela aurait gâchée l’histoire. En 143 pages on fait le tour de l’histoire, o arrive à s’attacher aux personnages et à apprécier l’histoire.

Ce fut une très bonne lecture et une très bonne découverte.

Ici, il est donc question d’un sofa qui avait donné lieu à un film et qui revient pour être un livre. L’auteur se met en scène et son écriture me fait un peu penser à un stand up.

Dans ce sens où l’on passe du coq à l’âne avec esprit en suivant les états d’âme de l’auteur face à la vie et à la création.

C’est avec un humour qui nous parle bien de notre époque que l’auteur pose un regard sur nos comportements en général et le sien en particulier.



Elle m’a plu et intriguée, je ne suis pas déçue d’avoir croisé son livre, suite au prochain .

Quatorze nouvelles et autant de petits bonheurs de lecture ! C'est vif, drôle, dramatique et toujours juste dans ce mélange qui participe finalement de la vraie vie. J'ai beaucoup ri avec "Je quitte Tom" et "Chacun chez moi" et j'ai été très émuepar "Ping-pong". L'auteure est à l'aise dans tous les registres et j'aime son écriture mouvante, vivante et précise. Tous nos petits et grands maux, tout ce qu'on n'a jamais osé dire, ni même se dire est passé au crible d'une observation percutante. Décapant !

On m'a offert ce livre à mon anniversaire et j'ai tardé à le lire, mais je n'ai pas été déçue !



En voici un résumé : Ici, Karl, Franz, Teresa et quelques autres travaillent beaucoup, main-d’œuvre du tertiaire où l’ordinateur a remplacé la clé à mollette pour un résultat similaire : l’impossibilité de rêver, l’impossibilité de s’accomplir en donnant corps à ses rêves. Solitude de masse, misère de la sexualité, mondialisation liée à l’industrie touristique et mort de l’exotisme en tant que tel, difficulté à créer… le bilan de cette classe d’âge est aussi lourd que juste. Seulement sauvé, le temps de ce livre, par une écriture fine, vacharde, délicieusement espiègle.



Plusieurs nouvelles, dont les plus tristes ne sont pas sans rappeler la plume d'Olivier Adam. Donc à éviter tout de même si on est trentenaire dépressif ! :-/

Si certains ne trouvent pas attrayante cette couverture, moi je l'ai adorée!!!

Et je suis également tombée sous le charme de Ferdinand, de ses camarades de classe et surtout de son grand-père Punk-Anar!

Un très beau roman à mettre entre les mains de tous les jeunes de 8 à 12ans, et plus si affinité!
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David décide de s'appeler Georges. Comme ça, sur un coup de tête ! Mais voilà que la réalité commence à lui échapper et que les transformations souhaitées prennent un peu trop d'ampleur. Comment tout arrêter ?

Lisez la suite en cliquant sur le lien !
Lien : http://123otium.canalblog.co..

Un livre formidable, où tous les possibles apparaissent soudainement, puis disparaissent, tous les mondes parallèles viennent à nous et se retirent, en laissant des choses sur nos berges. Des choses parfois cruelles, des pièges, du mazout, mais aussi des branches mortes ou des morceaux de cornes de licorne (mal placées, vous comprendrez la ref en lisant le livre). Un conte sans fin qui nous fait rire, comme souvent on peut rire de soi-même, quand on échafaude des plans pour gagner de l'argent facilement ou pour devenir célèbre, par exemple. Là, l'enjeu est de manger, mais pas n'importe quoi : des POTATOS.

PS : Plutôt pour adultes et ados, en particulier pour celles et ceux qui voudraient écrire, ou écrivent : la littérature, sous les mains d'Hélèna Villovitch, devient matière, jeu, et tout semble facile.

Vide de chez vide, vide d'intérêt, vide d'envergure, vide de poésie, d'amour, de joie, des photos moches, par quel mystère la collection de "l'Olivier" a pu imprimer cette somme de ridicule et de vanité? Surprenant

A éviter même à son pire ennemi.

Les enfants doivent rester sages, faire attention à ne pas tomber pour ne pas se faire mal, manger équilibré et ne jamais avoir une contrariété. Mais les voilà qui s’interrogent : pourquoi ne peuvent-ils pas rentrer chez eux le soir ? Que font leurs parents ? Se transforment-ils en monstres ? Ce roman est bien mené : on a une montée du suspense crescendo, qui atteint l’apothéose avant les révélations finales. Bien que ces dernières soient un brin simplistes, elles fonctionnent. Tout le début est surtout ce qui retient l’attention : on frémit, on cherche des réponses, on veut savoir. Voilà un roman qui devrait tenir en haleine les jeunes lecteurs avides de sensations fortes.
Lien : https://chezmirabilia.wordpr..