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Critiques de Hélène Gestern (653)
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555

555 est le premier livre d'Hélène Gestern que je lis, on me l'a offert. J'y ai suivi l'histoire de cette partition découverte par hasard par Grégoire, ébéniste, associé d'un luthier. Serait-elle de Scarlatti ? Elle va susciter l'intérêt d'autres personnes pour des raisons différentes mais qui ont le mérite d'éveiller notre curiosité dans cet univers musical. J'ai beaucoup aimé l'alternance des points de vue des différents protagonistes. Cela nous baigne dans cette enquête, nourrit le suspense et met du rythme, comme si l'on suivait une partition...

Cette histoire habilement décrite m'a plongée dans l'univers de Scarlatti, musicien, compositeur que je ne connaissais pas. Une très belle découverte !
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555

C’est à l’occasion de la restauration d’un étui à violoncelle que Grégoire Coblence, ébéniste, découvre une partition paraissant ancienne. Il en informe son ami et associé, Giancarlo Albizon qui de son côté est luthier. La machine s’emballe presque aussitôt autour de cette partition qui est rapidement attribuée à Domenico Scarlatti, compositeur baroque de la fin du XVIIème et début XVIIIème siècles et auteur de 555 sonates. Mais la mystérieuse partition est dérobée dans l’atelier de Giancarlo. Commence alors une enquête pour la retrouver et l’authentifier qui va mettre en scène, outre les deux premiers personnages, Manig Terzian, une claveciniste célèbre ; Joris de Jonghe, un riche collectionneur et Rodolphe Luzin-Farge, un universitaire spécialiste de Scarlatti en quête de reconnaissance. La route de ces cinq personnages va s’entrecroiser, de la France à l’Allemagne, et cette quête va avoir, pour chacun, des conséquences sur leur destinée.



Les romans autour d’un instrument, d’un manuscrit, d’une partition... perdu puis retrouvé, ou caché ne manquent pas. C’est un sujet éminemment romanesque qui peut permettre l’usage de différents styles littéraires et de multiplier les intrigues.



Rien de bien original donc ici avec le choix de ce sujet. C’est plutôt le fait qu’il se double aussi d’une histoire de manipulation et de vengeance qui donne du piment à l’intrigue.



La construction est, elle aussi, assez classique. L’auteur fait alterner les points de vue de chacun des cinq protagonistes dans un ordre d'une régularité métronomique et fait ainsi progresser le récit de manière très linéaire. Chacun d’entre eux revient aussi sur son passé, sa carrière, ses relations amoureuses, ses regrets et ses liens, bien sûr, avec Scarlatti, le point central de l’histoire et le fil qui les relie.



On comprend assez rapidement qui tire les ficelles et est à l’origine de toutes les manigances autour de la partition ainsi que les raisons qui ont poussé cette personne à mettre en œuvre cette machination. Cela grâce (ou à cause) des petits paragraphes qui émaillent le roman et qui donne la parole à ce personnage essentiel et à quelques indices qu’on pourra détecter entre les lignes du personnage de Giancarlo.



Malgré tout, on se laisse prendre au jeu et on tourne avec plaisir les 450 pages de ce livre qui se lit avec facilité et nous permet d’explorer agréablement le monde de la musique.
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555

Voici un roman étonnant qui flirte avec différents genres : on peut tout à fait le ranger du côté des polars puisqu'il y a enquête suite à une disparition.

On peut également y voir une page d'histoire musicale, un travail de recherches sur une époque ou sur les métiers de l'art.

Ou tout simplement, suivre plusieurs personnages amoureux de musique et pas n'importe laquelle, puisqu'il s'agit ici de Scarlatti et de ses oeuvres pour clavecin. En résumé, c'est un texte fort bien écrit, qui va vous apprendre des tas de choses et en même temps vous distraire.
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555

Tout commence par une partition ancienne cachée au fond de la doublure d’un violoncelle. Grégoire, ébéniste spécialisé en réfection d’étuis d’instruments anciens, le montre à son ami Giancarlo, luthier, qui va lui-même suggérer de la porter à Manig Terzian, une claveciniste réputée. Signée d’un D et d’un S, cette partition serait-elle la cinq cent cinquante-sixième de Domenico Scarlatti ? Mais voilà qu’à peine déchiffrée par la claveciniste, et avant même que les deux restaurateurs décident qu’en faire, la partition leur est volée avec deux violons de valeur. Un riche collectionneur, Joris de Jonghe, a eu le temps d’en entendre parler et met tous ses moyens, et ils sont nombreux, à la recherche de la partition.



Ce roman sur la passion de la musique se lit comme un polar, les questions qu’il pose sont nombreuses et les personnages à la poursuite de la partition, ayant chacun leurs tourments existentiels, l’imaginent un peu comme un moyen de s’en sortir.

Grégoire avec sa peine de cœur, Giancarlo son addiction au jeu et les ennuis financiers qui en découlent, Manig Terzian qui voit la fin de sa carrière s’annoncer, et pour Joris de Jonghe, un dérivatif pour sortir du deuil où il est confiné. J’oubliais Rodolphe Luzin-Fargues, un musicologue qui imagine sa carrière universitaire relancée par la découverte d’une partition inconnue.

C’est une quête pleine de vivacité et de rebondissements, de mensonges et d’émotions, avec des personnages plaisants à retrouver dans les chapitres qui leur sont consacrés.

Il y aussi le mystère qui plane autour d’un narrateur dont les chapitres intermédiaires en italique laissent à penser qu’il orchestre tout cela.

Et bien sûr, la musique a une part importante, par les quelques pages consacrées au compositeur italien, par de belles séquences d’audition ou de concert, par le soin infini apporté aux instruments par le luthier, ou par la spontanéité de jeu de la jeune Alice, la petite-nièce de la claveciniste.

Longtemps après la lecture de Eux sur la photo, je retrouve avec plaisir Hélène Gestern et son ingéniosité à faire parler les vieux documents, et à leur imaginer une histoire.
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555

J'avais aimé «eux sur la photo»....et ce roman est joliment écrit, profondément documenté, offrant un scénario à la fois surprenant et machiavélique.

Les chapitres courts donnent la parole de façon alternative aux personnages du récit, entrecoupés des pensées du conspirateur..

Inutile d'être féru de musique pour aimer ce roman qui fait la part belle aux talents des luthiers, ébénistes, musiciens et autres artistes et professionnels, auxquels s'ajoute une fine analyse du comportement humain. J'ai passé un très bon moment dans un univers méconnu.
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555

Excellent roman. C'est le troisième que je lis de Hélène Gestern et à chaque fois la magie opère.



Il y a du mystère, des sentiments mais pas de pathos, ses personnages sonnent pour moi tous juste, j'ai très rapidement l'impression qu'ils pourraient faire parti de mon entourage.



L'auteure nous sert son histoire telle une cheffe d'orchestre, laissant chaque personnage interpréter un bout de partition dans un enchaînement de courts chapitres. Le rythme est là, on tourne les pages. Pas besoin d'être mélomane, encore moins d'aimer la musique classique pour plonger dans ce monde dont le livre ouvre aussi un peu les portes.



Je conseille la lecture de 555.
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555

Une sonate mystérieuse, tissant un lien, à travers ses notes, entre plusieurs personnages.



Tout commence lorsque Grégoire, ébéniste, trouve une partition cachée dans un étui à violoncelle qu’il doit restaurer.



Son associé, Gian, décide de cacher la trouvaille au propriétaire de l’étui afin de voir s’il ne pourrait pas vendre cette partition afin de régler ses dettes de jeu.



Leur parcours va leur faire croiser une musicienne de talent, un mécène au cœur brisé et un universitaire ambitieux.



Car cette partition ne serait pas n’importe laquelle mais celle d’une sonate de Scarlatti, compositeur de 555 sonates ou peut-être... 556



Ce roman est une lecture agréable. Il entraîne le lecteur dans le monde de la musique classique. Dans le cénacle des musiciens, des luthiers et des mélomanes.



Il nous montre l’envers du décor d’un univers qui peut sembler lisse et policé. Les luttes d’influence, les difficultés à exceller en tant que musicien. Les sacrifices énormes qu’une telle passion nécessite. L’inhumanité d’un système qui presse ses acteurs.



Hélène Gestern, avec une plume efficace, noue un suspens plaisant même si facile à résoudre.



Les personnages sont intéressants, notamment celui du luthier Giancarlo bien moins lisse que son compère Grégoire.



J’ai aimé lire ces pages avec, en fond musical, les sonates du compositeur italien.



Un bel hommage au monde de la musique que je recommande, pour les lecteurs mélomanes, mais pas seulement.
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555

Des 555 sonates composées par le claveciniste virtuose Scarlatti (1685-1757), toutes d’une grande inventivité et d’une haute technicité d’exécution, la plupart sont restées inédites de son vivant et aucune ne nous est parvenue en autographe. Et comme ce volume inégalé de pièces forme un ensemble difficile à classer, chacune n’étant d’ailleurs identifiable que par les différents numéros de recensement attribués par les musicologues qui y ont consacré une bonne partie de leur vie, tout est réuni pour favoriser la controverse sur l’exhaustivité ou pas de l’oeuvre authentifiée du génial musicien. Plusieurs grands interprètes, comme le claveciniste américain Scott Ross, connu pour son enregistrement intégral des 555 sonates, s’en sont même amusés en écrivant leurs propres « vraies fausses » sonates, plus scarlatiennes que celles de Scarlatti.





S’emparant du mystère entourant « un musicien plutôt conventionnel, asservi à une vie de cour et de mondanités », pourtant « devenu à cinquante ans passés un compositeur génial et prolifique, capable de publier en l’espace de cinq brèves années (…) l’un des monuments les plus impressionnants que la musique occidentale ait jamais produits », Hélène Gestern a laissé courir son imagination pour nous livrer une histoire, certes assez prévisible, mais suffisamment bien composée pour entraîner le lecteur au bout de sa curiosité.





Brodée à partir des quelques faits historiques connus, et surtout des passions et fantasmes qu’a réellement inspirés un Scarlatti prêtant si bien le flanc à la contrefaçon, l’intrigue se noue autour de la découverte d’une possible 556ème sonate. Malheureusement, sitôt revenue à la surface, la troublante partition disparaît, volée avant même d’avoir pu être dûment authentifiée. Commence une véritable chasse au trésor, impliquant cinq personnages avec chacun un motif très particulier pour désirer la retrouver le premier.





Dès lors, les cinq – un luthier, un ébéniste d’art, un universitaire musicologue, un mécène collectionneur et une célèbre claveciniste – prennent la parole tour à tour, révélant, dans leur quête du graal, le meilleur comme le pire de leurs personnalités et du microcosme musical. C’est au final la passion de la musique, avec ses affres, ses exigences impitoyables et ses drames, mais aussi l’inexplicable alchimie de ses beautés et de ses émotions, qui l’emportera chez certains sur l’ambition, l’appétit du lucre et la vengeance.





Une lecture agréable, à laquelle on se laisse prendre malgré une certaine prévisibilité et l’impression, peut-être, de quelques clichés, parce qu’elle a le mérite, en particulier de nous interroger sur l’indéfinissable Scarlatti dont on aura envie de (re)découvrir la musique, et de façon plus large, de susciter l’émotion à la pensée de toutes ces œuvres en général, malencontreusement amputées, détruites ou perdues au fil des siècles.


Lien : https://leslecturesdecanneti..
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555

Plonger dans un roman d’Hélène Gestern constitue pour moi un promesse de moments de lecture fort agréables tellement j’apprécie son style et les sujets qu’elle traite. Promesse admirablement tenue avec cette histoire de partition ancienne attribuée à Domenico Scarlatti et trouvée par hasard dans l’étui d’un violoncelle en réparation chez Grégoire Coblence, un ébéniste de talent. A peine découverte, déchiffrée et jouée par Manig Terzian, claveciniste de réputation mondiale, elle disparaît, entraînant la stupeur des rares personnes l’ayant vue et suscitant la convoitise d’amateurs de Scarlatti. S’en suit une course poursuite pour la retrouver. Au fil des chapitres courts, on apprend à connaître et on suit les cinq personnages de ce roman. Aux deux déjà cités s’ajoutent Giancarlo Albizon le luthier où le vol a été commis, un bourreau des cœurs accro au poker. Rodolphe Luzin-Farge docteur en musicologie imbu de lui-même. Et enfin Joris De Jonghe, riche collectionneur de Bruges. Leurs failles sont peu à peu dévoilées. Le rythme est très soutenu et ce d’autant plus qu’une personne mystérieuse, l’auteur du vol, s’ajoute à l’histoire. Je comprends qu’il ait obtenu le prix Relay des voyageurs lecteurs 2022 car j’y vois une belle manière de transformer de longues heures de train en frénésie de connaître la suite. J’écoute de la musique classique. Le thème avait par conséquent tout pour me plaire même si je ne connais pas particulièrement Scarlatti. J’ai eu la curiosité de découvrir quelques œuvres tout en lisant. Les non mélomanes y trouveront aussi leur compte tellement l’intrigue et la tension sont prenantes. Quel souffle. Quelle imagination. Je suis sous le charme.
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555

Mouais bof.



Au départ, étant amateur de musique classique, j'ai été attiré par cette histoire de manuscrit retrouvé mais j'ai déchanté passé les premiers chapitres.



Tout d'abord, il s'agit d'un roman choral à 5 voix, chaque chapitre étant subdivisé en 5 sous chapitres donnant la parole à chaque protagoniste. le souci vient de l'utilisation du "je" pour tous les narrateurs ce qui donne l'impression qu'ils parlent tous de la même façon, dans un style impersonnel et rend les personnages "robotisés". A cela, il faut également rajouter une accumulation de lieux communs et de clichés qui sont pour ma part rédhibitoires.



L'histoire, quant à elle, souffre d'une construction ultra scénarisée dont on devine toutes les ficelles via ce narrateur mystérieux.



Si on ne lit que les premiers chapitres et que l'on fonce directement à l'épilogue on a compris les tenants et les aboutissants. Le reste n'a suscité chez moi que de l'ennui.

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555

Achat du week-end chez mon libraire préféré :

(Angélique de Guillaume Musso - voir ma critique vous n'allez pas être déçu)

555 d'Hélène Gestern que je découvre sur le présentoir, c'est le titre aussi bref que sibyllin qui m'a tenté.

Belle écriture pour un roman à suspense parfaitement structuré autour de 5 personnages à la poursuite d'une hypothétique 556 sonate de Domenico Scarlatti, compositeur baroque et claveciniste virtuose italien du 17ème siècle.

Hélène Gestern nous entraine dans le milieu très fermé des luthiers, des ébénistes, des collectionneurs de partitions anciennes et des passionnés de musique classique avec beaucoup d'élégance sans jamais noyer l'histoire dans des descriptions pourtant très précises de ce milieu privilégié car on y pratique le beau et la perfection réalisés par des humains avec leurs failles et leurs faiblesses.

Je n'ai pas lâché le livre tant l'intrigue est palpitante et en plus j'ai découvert beaucoup de choses.

Très bonne lecture que je recommande absolument.
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555

Les notes s’élèvent dans la salle de concert, douces et puissantes, élégiaques, alors la salle bascule, transportée par l’émotion. J’admire Manig Terzian, au fier port de tête au centre de son halo de lumière, la virtuose n’a rien perdu son talent ni de sa beauté froide à l’approche de ses soixante-dix-sept printemps. Elle pose son regard sur Alice, sa petite-nièce qui l’accompagne dans cette sonate à quatre mains, et l’on sent sa fierté à considérer cette jeune fille de vingt-cinq ans comme celle qu’il faudra compter dans les prochaines années parmi les interprètes les plus prometteuses du grand claveciniste italien Scarlatti.

Scarlatti, connu comme l’auteur de 555 sonates, mais en existe-t-il une 556ème ? Est-il celui qui a écrit cette vieille partition trouvée par Grégoire à l’occasion de la restauration d’un vieil étui de violoncelle ?

Hélène Gestern se fait virtuose elle aussi dans l’art de manier à la baguette ce roman choral.

Un pur bonheur de lecture de tourner ces pages compulsivement, le bémol est que j’aurais aimé être un peu plus lancée sur des fausses pistes, car si le suspense monte crescendo dans un premier temps, le tempo s’essouffle quelque peu, et le narrateur inconnu et ses motivations sont assez rapidement démasqués par le lecteur attentif.

Je vous invite dans cette incursion dans le monde de la grande musique, des luthiers, ébénistes d’art, mécènes, spécialistes de musique classique, l’auteure s’est beaucoup documentée, et nous livre de nombreux détails passionnants et parfois piquants sur ce monde qui m’était complétement inconnu.

La musique est au cœur de cet ouvrage, dans les émotions intenses qu’elle peut susciter, mais Hélène Gestern se fait aussi très critique en nous livrant une vision assez sombre de l’envers du décor, des sacrifices demandés par des professeurs-tyrans à de jeunes espoirs aspirant à sortir du lot, car le talent ne saurait suffire.

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555

Tout part de Grégoire Coblence, ébéniste de son état. En réparant un étui à violoncelle, il découvre une partition apparemment ancienne. Plusieurs personnages vont être mis dans la confidence, directement ou indirectement. Très vite, on soupçonne la partition d’être une sonate inédite du claveciniste Scarlatti. Une telle découverte ferait l’effet d’une véritable bombe dans le milieu de la musique. Mais on n’est pas à l’abri d’une supercherie.

Quand la partition est volée, tout le monde s’affole. Il faut la retrouver à tout prix, être le premier à percer son mystère…

Roman choral aux allures de thriller artistique, "555", du nombre des sonates de Scarlatti, vous happe dès les premières lignes. Sa construction polyphonique, ses chapitres courts, ses personnages attachants autant que son intrigue teintée d’histoire de la musique, tout y est passionnant du début jusqu’à la fin.

Un pur chef d’œuvre à ne manquer sous aucun prétexte !
Lien : https://mediatheque-lattes.f..
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555

Une sonate vous manque et tout est bouleversé.



Il y a un peu plus de dix ans, jury de prix, je découvrais Hélène Gestern avec Eux sur la photo. Séduit, elle eut mon vote. Et le prix. Alors quand dans la sélection du prix RTL-Lire 2022 j'ai vu 555, le nouveau Gestern, je n'ai pas boudé mon plaisir. Et l'histoire pourrait bien se répéter…



Car le livre a tout pour séduire. Alors que l'oeuvre du grand compositeur italien baroque Domenico Scarlatti s'est officiellement arrêtée à un total de 555 sonates, une 556e réapparait un beau jour dans l'atelier de Giancarlo, luthier parisien et de Grégoire, son associé ébéniste, avant de disparaître rapidement à l'issue d'un cambriolage.



Lancés à la recherche de leur « précieuse », ils ne sont pas les seuls à enquêter : un richissime mécène belge, un expert-chercheur en mal de reconnaissance, une claveciniste virtuose et sa jeune nièce à l'avenir musical prometteur… Tous convoitent la 556e, mais qui sait si elle existe encore ; si elle existe vraiment.



Entre histoire, musique et intrigue, Hélène Gestern arrive à trouver les bons équilibres sans jamais se perdre. D'une écriture simple mais à l'élégance toujours soutenue, elle nous raconte à cinq voix des histoires de passionnés : passionnés de musique, d'art, d'exigence, de justesse, de précision…



Me rappelant souvent le style si apprécié d'un Metin Arditi, elle excelle dans les changements de tempo. Introduisant les mécanismes qui vont bien à tout pageturner qui se respecte, elle sait aussi s'attarder poétiquement sur la beauté sans nom du travail de justesse de l'artisan, choisissant avec amour la pièce de bois appelée à devenir partie de violon.



555 est rythmé comme la sonate K78 en fa majeur, imprévisible comme la K18 en ré mineur, élégant comme la K273 en si bémol majeur. Écouté - fait rarissime ! - avec un fond musical issu de la playlist Scarlatti, ce livre confirme toute l'injustice faite à Hélène Gestern qui mériterait davantage de visibilité.
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555

roman chorale a 5 voix donc manque de fluidité. je n'ai pris aucun plaisir à lire ce livre et me suis arrête à un tiers. ça n'avançait pas et le va et vient des différentes voix m'a fatiguée. l'écriture est bonne mais il relate des faits et des pensées des personnages avec peu de références sur la musique les instruments et l'époque. je m'attendais a être transportée mais non ce fut un flop pour moi.
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555

mphonies et concerts classiques, notamment de Scarlatti. Pas besoin d’être expert du genre pour adhérer ! Avec une intrigue presque policière servie par la construction maîtrisée des chapitres courts qui s’alternent changeant l’axe narratif à chaque fois, il m'a envoûtée et captivée. Seul bémol… lié à l’objet édité et à un détail bien trop apparent pour maintenir le jeu du suspens (vous ne comprenez rien et c’est tant mieux.. si je peux vous éviter la déconvenue… !)
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555

Comme un écho au « trois concerts » de Lola Gruber le roman d’Helene Gestern nous plonge dans un univers où tout est musical… C’est un thriller honnête dans lequel on peut s’intéresser aux personnages qui au fur et à mesure de la lecture gagnent en consistance et en épaisseur,

ou bien apprécier les moments purement musicaux dont la mise en scène ou en situation nous transportent .

L’intrigue prend son temps, la structuration des chapitres assurent des repères nécessaires tant les informations, les rencontres, les voyages foisonnent …

Sans la construction du roman quelque peu alambiquée, le plaisir serait total….





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555

Un roman aux allures de polar autour d'une partition disparue d'un célèbre compositeur qui a réellement existé, doublé d'une plongée dans le monde de la musique classique et son univers exigeant.

Un page turner plutôt efficace.

En conclusion, cette citation : "A quoi sert la musique, si ce n'est à être partagée ?"

Et une furieuse envie d'assister à un concert de clavecin !
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555

Préparez-vous à plonger dans le monde envoûtant et mystérieux de la musique et du compositeur italien Domenico Scarlatti… Vous ne connaissez pas ? Et bien moi non plus, mais rassurez-vous, que vous soyez amateur.ice ou non, impossible de résister à cette partition si habilement jouée par Hélène Gestern. L’écriture simple mais élégante de l’autrice nous fait voyager, d’un atelier de luthier parisien, à la bibliothèque d’une université américaine, en passant par les canaux de la ville de Bruges, le tout sur fond de sonates pour clavecin. Sans être passionnée par la musique baroque, j’ai pourtant dévoré ce roman choral aux personnages si émouvants. Avec leurs failles, leurs talents, et cette admiration commune pour Scarlatti qui va les réunir bien malgré eux. Hélène Gestern a fourni un énorme travail de documentation et nous ouvre les portes d’un univers réservé et exclusif, celui des artistes, des compositeurs, des luthiers et des collectionneurs. Mais, au-delà de la beauté de l’art, l’autrice nous dévoile aussi l’envers du décor, ce travail acharné qui isole du reste du monde et de sa propre famille, tout ceux qui veulent consacrer leur vie à leur passion. L’intrigue m’a paru assez simple à démêler : un petit bémol qui n’enlève rien au plaisir de cette lecture aux multiples facettes. J’ai beaucoup aimé ce roman à la thématique singulière et originale, qui se lit comme un policier !
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555

Superbe roman choral en forme de quête puis d’enquête.

Au départ une mystérieuse partition retrouvée dans la doublure d’un vieil étui de violoncelle.

Peu à peu chacun des protagonistes essaie de comprendre : d’où vient cette participation ? S’agit il vraiment de la 556eme sonate de Scarlatti ?

C’est rythmé, intrigant, on parcourt les chapitres à la recherche de l vérité, le tout dans un univers et musical.
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