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Critiques de Hélène Grémillon (694)
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Le confident

Mystère, amour, haine... Une femme perd tout raisonnement car elle n'arrive pas à avoir d'enfant... J'ai aimé ce livre, sa configuration originale, une histoire à six mains. Une histoire bien écrite qui me laisse pensive. Annie cette mère qui a su laisser sa place à une autre femme et qui malgré tout garde un oeil bienveillant sur sa fille adorée.
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Le confident

Ce roman mérite bien son titre de suspense psychologique et je dois me résoudre à l'avouer : je n'ai pas dormi de la nuit. Je n'ai pas pu le lâcher avant la fin, autrement dit tôt ce matin. Je suis kaput.



On est à Paris en 1975. Camille vient de perdre sa mère. Parmi les lettres de condoléances, elle reçoit des lettres anonymes racontant un passé qui lui semble à priori étranger.

C'est l'histoire d'une guerre dans la guerre. La guerre de 2 femmes, de 2 mères, de 2 amoureuses. En dire plus revient à gâcher une partie du mystère. Et moi j'aime les mystères ! C'est délicieux de se sentir emmêlé dedans, d'essayer de deviner ce qui suit, de tenter de coller les morceaux d'explications qui vont bien ensemble et qui rendent le tout limpide. On pense alors avoir deviné, mais il n'en est jamais rien ! On diabolise tel personnage, puis on se rend compte que le coupable ne l'est pas tout à fait et que l'innocente ne l'a jamais été.

L'intrigue est bien ficelée et tout (presque tout : A quoi rime de demander Louis en mariage si c'est Paul qu'Annie voulait ?) tombe sous le sens, notamment dans le dernier passage, en forme de vers centrés. On aurait dit un reliquat d'explications que l'auteure n'a pas pu placer dans les lettres, ou n'a pas voulu, de peur de lever le mystère trop tôt. Il est comme un résidu de preuves et de réalité sans lequel le dénouement ne tiendrait pas debout, et qu'il fallait donc insérer absolument. Le texte de fin est sans ponctuation vraiment, centré, comme un poème. Ça me fait penser aux "solutions en dernière page" des grilles de sudoku, des énigmes, des devinettes. Elles sont souvent reléguées à la fin, en format différent du reste : petit, à l'envers, etc. Bref, drôle le format pour un dénouement.



Et puis le cadre historique manque un peu de documentation. On aurait dit que la seconde guerre mondiale comme trame de fond ne servait qu'à rajouter du drame au drame.

Sans compter que j'ai trouvé le personnage d'Annie d'une naïveté sans précédent tandis que celui d'Elizabeth d'une psychologie bien pensée, bien travaillée. Bien qu'une dizaine d'années les sépare, j'ai quand même l'impression que le travail de "complexification" des protagonistes a profité davantage à Elizabeth, la stérile.



MAIS. Mais. L'auteure m'a tout de même tenue en haleine toute la nuit, d'une traite, c'est qu'il y a du bon. Du très bon !
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La Garçonnière

J'ai été dès le départ happée par ce roman, Hélène Grémillon m'a attrapée dans ses filets.

La garçonnière est un livre étrange, original et inclassable, qui ne rentre dans aucune case. Tout se mêle, sans jamais s’emmêler, dans une construction magistrale. Les thèmes abondent comme dans un inventaire à la Prévert, sans que cela ne soit lourd, la lecture restant d'une fluidité admirable. Les enfants volés sous la dictature argentine, la psychanalyse, l'amour, la jalousie, sans oublier le tango : nous sommes en Argentine, caramba ! L’atmosphère de ce pays est d'ailleurs remarquablement rendue.

Hélène Grémillon tire toutes les petites ficelles qu'elle a mises en place pour nous balader dans son intrigue, et son livre est terriblement envoûtant.

Elle souffle le chaud et le froid, souvent sans transition : on passe d'un moment très doux, à un passage très cru, un autre plein d'émotion, un moment obsessionnel, etc. J'ai beaucoup aimé me faire surprendre sans arrêt.

Pour terminer, la fin. (Ça a l'air idiot dit comme ça...). Je crois que jamais la fin d'un livre ne m'a autant surprise. Certains ont aimé, d'autres non : je fais partie des premiers. Cette fin explique tout ou presque. Du coup, j'ai relu le début, et j'ai trouvé l'ensemble formidablement cohérent.

Dois-je ajouter pour conclure que j'ai adoré cette lecture ?
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La Garçonnière

La garçonnière est un bien mauvais titre (rien à voir avec Billy Wilder) pour le deuxième roman de Hélène Grémillon. Le lecteur est rapidement plongé dans un thriller aux relents psychanalytiques, doublé d'un drame conjugal, dont les personnages ne sont jamais ce qu'ils paraissent être. La romancière nous entortille dans les rets des mensonges et des faux-semblants dans ce livre à tiroirs qu'elle maîtrise de bout en bout, le reproche que l'on pourrait lui faire étant justement de tout contrôler et de distiller à intervalles réguliers de multiples rebondissements au risque d'en faire un peu trop. Il y est beaucoup question du couple, de jalousie, de relations fusionnelles (y compris entre une mère et son fils) et de l'imposture des âmes en général. Une plongée troublante dans la psychologie humaine avec une figure centrale, fascinante et mystérieuse, Lisandra, la femme défenestrée dès les premières pages. Le tout se déroule dans l'Argentine post-dictature, formant une toile de fond parfaitement adaptée au climat anxiogène du livre qui tient son suspense jusqu'aux dernières lignes.
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Le confident

J'ai beaucoup aimé, le suspense, l'intrigue, l'histoire dans l'Histoire...

Les différents points de vue qui nous renversent comme une crêpe et nous ouvrent une toute autre vision de l'affaire... Une analyse très fine des personnages et la mise en évidence de la subjectivité dans les évènements que nous vivons... les malentendus...

Mais aussi la force des sentiments qui nous poussent à agir de manière irraisonnée l'amour, la jalousie, le désamour, la filiation...

Bref, un roman court mais fort...
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Le confident

Un scénario diabolique dans un contexte historique, qui ajoute à l'ambiance dramatique...

J'ai beaucoup aimé ce livre qui m'a captivée de la première à la dernière ligne car l'auteur nous parle d'amour et de soif d'amour, dans tout ce que cela a de plus beau et de plus douloureux, mais aussi de haine, de jalousie, d'hypocrisie et de lâcheté: les personnages sont vraiment "humains"!

Etant femme, je me suis fatalement identifiée (parfois avec horreur!) tantôt à l'une, tantôt à l'autre héroïne, tantôt encore à la narratrice Camille qui, au coeur de l'intrigue, devine puis découvre la vérité en même temps que nous.

Merci à l'auteur d'avoir si bien mis en scène ce "crime parfait", avec le désir d'enfant et la maternité pour mobiles. C'est son premier roman... Je ne voudrais pas trop lui mettre la pression mais je guette avec impatience l'arrivée du deuxième!
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Le confident

A la mort de sa mère Camille reçoit des lettres de condoléances et parmi celles-ci, celle, mystérieuse, d'un dénommé Louis. Celui-ci lui parle d'Annie, l'amour de sa vie et du drame qu'elle a vécu, de Madame M et du marché passé entre les deux femmes. Rien n'est simple. Beaucoup de mystères, de mensonges, de non-dits, de quiproquos et de destins brisés dans ce roman bien écrit et prenant. Pendant la première moitié du livre nous avons la version des faits d'Annie, puis Madame M donne la sienne. Le confident, Louis, pour protéger l'honneur d'une femme a contribué sans le vouloir à la déportation d'une autre.

Je ne suis pas entrée dans les personnages, je les ai regardés de l'extérieur, avec chacun leurs faiblesses, leurs secrets, leurs mensonges.

La fin m'a laissée songeuse. Ce dernier chapître est de trop (pour moi).
Lien : http://www.unebonnenouvellep..
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Le confident

J'ai été totalement absorbée par cette histoire sordide. Le style est simple mais efficace.





L'auteur raconte sans qu'il n'y ait aucun suspense. Des faits: voilà tout ce que l'héroïne doit savoir pour rétablir la vérité.



L'histoire est prenante et dynamique. Les thèmes évoqués sont durs mais pertinents. Chaque personnage a des secrets qui rythment l'action jusqu'aux drames.



C'est une histoire triste malgré beaucoup d'amours entremêlés, qu'ils soient maternels, passionnels ou destructeurs.
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Le confident

Une fois que je l'ai commencé, je n'ai pas pu lâcher ce livre.

Histoires de famille, histoires de femmes, histoires de guerre. Belle histoire tout simplement, pleine de sensibilité et qui m'a beaucoup touchée.
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Enfant, je me souviens...

L’UNICEF et Le livre de poche se sont associés pour une double bonne action : reverser des fonds à l’association en faveur de l’éducation des enfants (1,50 € par livre) et partager avec nous les mots de grands noms de la littérature et de la culture francophones.



17 auteurs qui ont planché sur le thème de l’enfance, 17 textes empreints de nostalgie, de drôlerie, de souvenirs, de force… Le tout pour 5 petits euros.



Certains ont suivi à la lettre le titre du recueil « Enfant, je me souviens… », d’autres ont laissé voguer leur récit au gré du vent de leur imagination.



Une bonne action donc, et un vrai plaisir lecture autour de nouvelles très diverses à travers le style personnel de chaque auteur.



Chaque lecteur y trouvera donc son compte et partira à la découverte de plumes inconnues, selon sa sensibilité et ses goûts.



Pour ma part, j’aime à mentionner la sombre et lumineuse nouvelle noire de Maxime Chattam (particulièrement soignée), le souvenir drôle et touchant de Didier van Cauwelaert (avec un grand Monsieur dedans), la loufoquerie de Romain Puértolas (qui détourne complètement le thème du recueil), la poésie de Matthieu Chedid (avec une belle mise en page), le conte moral de Eric-Emmanuel Schmitt (classique mais vraiment touchant) ou le souvenir de Tatiana de Rosnay (écrit à la manière d’une fiction).



Acheter ce livre, c’est participer à l’effort d’éducation dans le monde. Et puis lire, c’est s’éduquer soi-même.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Le confident

J'ai découvert cette auteure au salon Lire en Poche à Gradignan (33), je ne connaissais pas je dois l'avouer. J'ai d'abord lu le résumé de son autre ouvrage La garçonnière que je me suis pris dans la foulée. Je suis tombée sur celui là, j'ai fait mes calculs mathématiques de lectrices : ils ne sont pas épais, ça serait dommage de ne pas prendre les deux !



J'ai beaucoup aimé cette lecture, vraiment, le contexte, les personnages sombres et calculateurs. C'est un tout qui m'a conquise. Si je devais résumer en deux mots cette histoire, je dirai : triste et malsaine !



Chaque personnage nous touche à un moment donné puis ensuite, on les déteste pour leurs actes. C'est très bien mené de la part de l'auteure.



On est captivé par la lecture, je ne savais pas du tout comment les choses allaient évoluer. Même si le lecteur perçoit et découvre certains secrets avant leurs révélations. Je pense que c'est calculé de la part d'Hélène Grémillon.



Elle nous dépeint des personnages que l'on trouve attachant pour ensuite nous les révéler autrement, si noirs et si mauvais. Si par instant, je les ai aimé, par d'autres je les détestais.



La façon de l'auteur de construire son histoire est très forte aussi, le lecteur est prisonnier autant que la jeune femme qui découvre tous ces secrets. On alterne entre le présent avec ces lettres qui arrivent à Camille, puis la seconde guerre mondiale et le récit de ces deux femmes qui font un pacte les menant à la haine.



Notre lecture est agrémentée de pas mal d'émotions, de sentiments, mais à aucun moment la joie n'est présente dans la vie de tous nos héros. Cette histoire est sombre et triste pour chacun des personnages, on a pitié d'eux.



Même après ce laps de temps depuis ma lecture, elle me laisse un goût âpre, triste et dérangeant. Je plains nos héros, leurs choix et leurs actes.



Je vous conseille fortement ce roman tragique, vraiment très bien mené par l'auteure. J'ai beaucoup aimé ce récit.
Lien : http://www.auboudoirdecandys..
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Le confident

Voici un livre que je lorgnais depuis longtemps sur les présentoirs des librairies et que j'ai enfin eu le courage d'acheter. Je peux d'ores et déjà dire que je ne regrette pas cet achat. J'ai beaucoup apprécié la plume de cette auteure, dont c'est le premier roman. La construction du livre ressemble à un puzzle, chacun des personnages apportant, par leurs récits, des éléments de compréhension de l'histoire. Le changement de police permet de connaître l'auteur de chacun des chapitres, faisant ainsi évoluer l'histoire et ainsi maintenir une tension psychologique constante. Le contexte historique est au service de cette histoire machiavélique. J'ai pu apprécier les détails apportés sur le contexte, tout autant que l'histoire elle-même. Concernant les personnages, on se prend d'affection pour certains d'entre eux, devinant les aspects tragiques de leur vie. Pour d'autres, on aime les détester, tout en percevant les nuances, importantes, apportées par l'auteure. En résumé, un livre qui m'a beaucoup plu, et que je ne regrette pas d'avoir lu. Je suivrais maintenant la parution des romans d'Hélène Grémillon.
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Le confident

Le premier roman d'Hélène Grémillon surprend par une aisance d'écriture et une histoire construite. Une chronique a priori habituelle en littérature mais qui se joue des mystères et des non-dits avec beaucoup d'habileté. Hélène Grémillon sait distiller ses énigmes avec audace et assurance, parvenant, dans un style épistolaire, à rendre ses personnages attachants. Une oeuvre étonnante et bien écrite pour un bon moment de lecture.
Lien : http://art-enciel.over-blog...
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La Garçonnière

Difficile de faire mieux qu’un premier roman ayant suscité tant de critiques élogieuses… L’enjeu est de taille car Hélène Grémillon (madame Julien Clerc dans la vie privée, et oui un peu de potin ça mange pas de pain), m’avait tellement emballée avec son premier roman, Le Confident, que j’étais (et je ne suis pas la seule) dans une attente fébrile avec La Garçonnière.

Il est évident que j’ai préféré Le Confident (que je recommande !) même si je ne vais pas jusqu’à vouer aux gémonies son deuxième roman qui reste dans l’ensemble un roman de bonne facture, bien écrit, fluide, efficace, parfois émouvant. Cette fois l’auteur nous entraîne en Argentine dans les années 80, alors que le pays se relève tout doucement de la dictature militaire réputée pour son fameux lâcher d’opposants politiques dans l’océan et son cortège de mères éplorées qui réclament justice. Eva Maria fait partie de ces mères dont la fille a disparu dans la nature, probablement victime de la junte. Alcoolique, évitant et rejetant son unique fils, elle se jette à corps perdue dans une quête de vérité : disculper son thérapeute, Vittorio, accusé d’avoir défenestré sa jeune et sublime épouse. Enamourée de cet homme mystérieux, Eva Maria perd pied et s’enfonce dans une quête qui ne la laissera pas indemne, car plus elle avance, plus le portrait si magnifié de Vittorio, son seul échappatoire, va se fissurer, révélant un homme loin d’être parfait…

J’ai dans un premier temps été captivée par cette histoire avant de me lasser légèrement en bout de course et d’être déçue par la fin que je juge bâclée. Néanmoins, je préfère pour ce roman vous laisser vous faire votre propre opinion. Certains passages, concernant notamment la jeune épouse de Vittorio m’ont enchantée, petits bijoux de sensibilité. Ce sera donc pour cette fois à vous de juger.
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Le confident

2h30 , quatre heures toutes rondes après avoir tourné la première page, je le referme, sans avoir lâché ce roman une seconde . Jusqu'à la dernière page on ne sait pas tout. Du mystère au poids de la confidence Hélène Grémillon nous tient par ses mots, en haleine.

La mécanique est parfaite, pointue , on ne peut y échapper, spectateur curieux que nous sommes. Et puis, qui sait si nous ne sommes pas nous-même le fruit d'un incroyable secret, sans jamais auparavant en avoir eu le moindre soupçon?
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Le confident

Tout part d'une "simple" lettre glissée parmi les lettres de condoléances que Camille reçoit pour le décès de sa mère. Cette lettre n'exprime aucune condoléance mais raconte l'histoire de Louis et Annie. Camille croit d'abord à une erreur mais les courriers se suivent. Elle se prend au jeu et attend avec impatience son courrier du mardi. Peu à peu, le doute s'installe en Camille - Ces lettres ne parlent-elles pas d'elle et de son histoire ? - et monte jusqu'à la réception d'un cahier et la révélation de la vérité, vérité doublement surprenante.



L'alternance des 3 récits, accentuée par le changement de police, nous fait relire avec attention chaque événement : ce qui me semblait horrible d'abord me parut justifié et acceptable en lisant une autre version de l'événement. Tout ne semble alors qu'une question de point de vue.

Cela reste tout de même un roman assez noir sur fond de guerre et d'amours contrariés où trahisons et viles actions auront lieu pour préserver ce secret (bien destructeur)

Un livre haletant qu'on a du mal à reposer, certes, mais le talent d'Hélène Grémillon réside dans la révélation finale qui n'éclate qu'aux toutes dernières lignes du roman.
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Le confident

Camille vient de perdre sa maman dans un accident de voiture. Parmi les lettres de condoléances qu'elle reçoit elle découvre ce qui semble être le manuscrit d'une histoire, celle d'une famille déchirée... la sienne ?

Allez, je vais faire simple : Lisez-le ! Attention, je ne prétends pas que c'est un chef d'œuvre et je sais qu'à trop attendre d'un livre on est souvent déçu, mais franchement pour un premier livre, je dis "Chapeau !"

Secrets de famille, maternité, passion amoureuse, jalousie destructrice... Une fois commencé je n'arrivais plus à lâcher ce récit, de peur de perdre de vue les personnages, tant les histoires (les petites et la grande avec un H majuscule) se croisent et se décroisent. La fin, en particulier, est réussie et inattendue (pour moi, en tout cas), bouleversante et remuante
Lien : http://anyuka.canalblog.com/..
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Le confident

Voilà comment une vie bascule : Camille éditrice, vient de perdre sa mère, elle vient d'apprendre qu'elle va avoir un enfant d'un homme qu'elle n'aime pas, et surtout, surtout..... elle se met à recevoir une série de lettres, non signées, lui annonçant qu'elle s'appelle Louise, que sa mère n'est pas sa mère, qu'elle serait née dans un village N, qu'un certain Louis a énormément compté pour Annie, sa vraie mère, et que son histoire familiale cache un terrible mensonge.

La question pour Camille : pourquoi faire en sorte que les secrets ne meurent pas avec ceux qui les ont portés? Et si l'auteur de ces lettres n'était qu'un écrivain en mal de publication, n'ayant trouvé que ce moyen pour attirer l'attention?



Définitivement un livre qui vous tient en haleine, jusqu'au bout; pour un premier roman, ce point est à souligner. Les personnages sont attachants, même si terrifiants comme Elisabeth. Nous vivons en parallèle 2 époques (la seconde guerre mondiale et aujourd'hui) et plusieurs histoires d'amours.

Reste le style : la narration rend la lecture parfois complexe, et des longueurs ne sont souvent pas loin.

Difficile donc de dire s'il s'agit d'un livre incontournable ou non. Cela m'arrive, assez rarement dois-je dire, et c'est frustrant. Je préfère laisser l'éventuel lecteur se faire son avis mais, je vais, c'est certain, m'attacher à lire prochainement le second roman de l'auteure. Donc à suivre...

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Le confident

Ce roman fait partie de ceux qui m'ont été donné et qui attendent dans une grande panière… Je l'ai pris au hasard, par attirance pour la couverture. Une très belle histoire…



On vient à la rencontre de Camille qui vient de perdre sa mère et qui se lance dans la lecture de lettres de condoléance. Parmi celles-ci une va attirer son attention. Nous aurons les pensées de Camille et le récit de ces missives étranges, tristes parfois, qui renferment quelques secrets. Elle attendra chaque mardi avec impatience pour connaître le fin mot de cette histoire.



Alors vous me direz que c'est du déjà vu, et oui bien sûr, mais c'est sans compter l'écriture de l'auteure et cette énigme qui m'a interpellée et intéressée. Il y a une douceur dans le récit que l'on ressent, les personnages sont attachants et intrigants psychologiquement. Le drame qui se joue dans ces pages reçues est très prenant. Une histoire familiale des plus complexes.



Ce roman a été le bienvenu pour faire une pause entre deux autres plus noirs, je ne connaissais pas l'auteure et je suis ravie de l'avoir découverte. Ce titre a reçu cinq prix littéraires, il est sorti en 2010.


Lien : https://passionlectureannick..
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Le confident

Il y a des rencontres comme celle là qui n’aboutissent pas. « Le confident » d’Hélène Grémillon fait partie de ces livres qui ne m’ont pas transporté. Nul grief contre le style d’écriture qui est fort honorable mais franchement cette histoire dont on devine dès le début les tenants et les aboutissements n’a que peu de matière à faire fonctionner l’imaginaire. On est face à un bon téléfilm sur France 3 un vendredi soir, Louis la Brocante en quelque sorte. Il en faut pour tous les goûts aussi je ne serais pas inutilement sévère avec cet ouvrage qui je peux le comprendre a pu séduire lecteurs et lectrices (surtout ces dernières d’ailleurs) mais bon cela valait-il la peine d’étirer cette histoire qui tient sur un timbre poste sur fond de seconde guerre mondiale (et oui encore..) ? Je ne le crois pas. Vous avez dis médiocre. Sans aucun doute.
Lien : https://thedude524.com/2013/..
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