AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Hélie de Saint Marc (99)


Hélie de Saint Marc
La vieillesse permet peut-être de retrouver le bonheur d'être soi-même. Personne ne peut plus avoir la tentation d'être un autre. Les dés sont jetés. Les émotions troubles qui nous ont traversés, comme la préoccupation de paraître, la possession ou l'ambition, s'atténuent à mesure que s’éloignent les âges de la vitalité et de la vanité. C'est alors que beaucoup découvrent - mais il est souvent trop tard - que la merveille est dans l'instant.
Helie De Saint Marc
Commenter  J’apprécie          120
lorsque j' étais jeune , Dieu était pour moi une réponse . Avec les épreuves
et l' age , il est devenu une question .
Commenter  J’apprécie          110
La guerre m'avait déjà appris l'énigme du destin ; une fraction de seconde nous sépare de la mort. On ne crée pas sa vie : on la reçoit et on la donne.
Commenter  J’apprécie          100
Avant mon séjour dans les camps de concentration, je pensais que le pire venait d’ailleurs. J’ai trouvé le pire chez les autres, mais aussi en moi. Ce n’est pas l’abandon des siens qui est le plus dur à vivre, mais la déchéance de l’homme en soi. C’est la tristesse des déportés.
(Extrait de "Toute une vie" site Hélie de Saint Marc)
Commenter  J’apprécie          100
Je suis un mort qui ne cesse d'enterrer ses morts, car le linceul me paraît trop léger. Je témoigne au nom de ces hommes qui ont emporté avec eux ce qui fut leur raison d'être et qui n'ont pas été compris.
Commenter  J’apprécie          90
Les paysages nous attirent dans la mesure où ils sont le miroir de notre perception intérieure.
Commenter  J’apprécie          90
Vous cherchez ce qui est déjà en vous, Hélie. N'attendez pas d'embrasement final, où toutes les pièces du puzzle se mettront soudain en place comme par enchantement. Comme une toile tissée jour après jour, vous êtes la suite de vos actes. Avec vos camarades de déportation, vous avez supporté l'insupportable. Au combat, vous avez avancé sous le feu. Vous avez aimé. La foi, ce n'est rien d'autre : faire confiance, avancer dans la nuit, basculer dans l'instant suivant comme vous sautiez en parachute. Ce sont des choses très concrètes.
Commenter  J’apprécie          80
La justification et la grandeur du soldat sont d’accepter de payer la guerre et une éventuelle victoire du prix fort, celui de la peur et de la mort.
Commenter  J’apprécie          80
La fascination que j'éprouve pour la beauté féminine apaise mon regard blessé par la vie.
Commenter  J’apprécie          70
Le soldat connaît un combat intérieur dont il ne parle pas. Il ya d'abord ces interminables heures d'attente et de transport, l'anxiété, les tripes nouées, ces vagues pensées que l'on remue sur le destin, l'absurdité de la vie, sa fragilité; ces souvenirs que l'on écarte pour ne pas faiblir. Il y a ces lieux inconnus que l'on scrute avec intensité[...]
Et puis l'assaut, dans les clameurs qui donnent du courage...L'action brutale où la peur n'a pas sa place...L'inconscience, la rage, parfois le corps à corps, les gestes seconds, la lucidité du médium, la violence qui se libère en soi, les flammes qui sortent des armes et fendent l'air...
Les minutes s'impriment dans la mémoire comme dans la cire. Après, le film se déroule encore et encore. Le soldat a le cerveau d'un accidenté de la route, qui vient de quitter l'asphalte et qui, de tonneau en tonneau, revoit des images en accéléré.
Les mains des camarades qui se lèvent, les regards muets, les rires, les hurlements, les mots crus et simples des hommes après le danger...Et puis ces soirs désolés où l'on compte les morts. Ravaler ses larmes, enfouir sa tête dans ses mains, serrer les poings. Et de nouveau attendre...
Commenter  J’apprécie          70
La mort est une réalité intrinsèque à la condition humaine. Depuis la première minute de notre existence, elle est aussi présente, palpable et indispensable que l'air que nous respirons. Des nourrissons de trois jours s'éteignent dans un souffle. Leur vie enferme la même énigme que celle d'un vieil homme qui part, entourés des siens. Depuis Buchenwald, j'ai connu beaucoup de jeunes vies fauchées par la guerre. Le mystère de leur passage m'habite toujours.
Commenter  J’apprécie          60
J'avais l'impression qu'une flaque de soleil m'attendait sur un sol de larmes et de sang.
Commenter  J’apprécie          60
A l'heure des choix les hommes adorent employer le futur ou le futur antérieur? Je ferai, ou j'aurai fait sont des phrases creuses sur l'échelles des valeurs humaines.
Commenter  J’apprécie          60
le courage est une vertu magnifique. j'ai souvent eu l'impression qu'il était l'autre non de la foi.
Commenter  J’apprécie          60
En raisonnant à la vitesse de la lumière, nos enfants gagnent une souplesse d'esprit remarquable. Mais ils perdent en même temps le sens de l'épaisseur des choses.
Commenter  J’apprécie          60
C'est la dernière responsabilité qui nous incombe : éviter que nos enfants aient un jour les dents gâtées par les raisins verts de l'oubli. Écrire et raconter, inlassablement, non pour juger mais pour expliquer. Ouvrir la porte à ceux qui cherchent une trace du passé et qui refusent le silence, repiquer chaque matin le riz de nos souvenirs...
Commenter  J’apprécie          60
Les soldats qui vous disent qu'ils n'ont jamais connu la peur vous mentent. Ou peut-être ont-ils traversé la guerre en zombies. C'est l'incandescence qui porte le soldat, et ce courage-là ressemble à une expérience mystique : pour que la lumière jaillisse, il faut bien qu'un peu de soi brule et se consume.
Commenter  J’apprécie          60
Je vis chaque jour qui commence comme le dernier jour. La perspective de la fin ne rétrécit pas l'existence. Tant de choses passent comme le vent, la vanité de nos efforts paraît telle qu'il ne faut jamais s'arrêter de bâtir, de travailler, de souffrir, d'espérer, d'aimer.
Commenter  J’apprécie          50
Mon capitaine, je vois que vous n'avez pas encore l'habitude de la presse. Les lecteurs n'achètent pas un journal pour apprendre la vérité mais pour lire les informations qui les confortent dans leurs opinions.
Commenter  J’apprécie          50
Un acte aussi banal que celui d'accueillir une boîte aux lettres clandestine n'avait rien de glorieux en soi. Un réseau demandait peu de chose à ses correspondants : cacher trois levées par mois au fond d'un tiroir, prêter de temps en temps un bout de garage... Mais une fois découvert, ce presque rien prenait une autre dimension, celle de l'héroïsme. Les anonymes pouvaient être arrêtés, torturés et déportés. A l'épreuve de la douleur, le résistant se transfigurait et se révélait à lui-même.
Commenter  J’apprécie          50



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Hélie de Saint Marc (265)Voir plus

Quiz Voir plus

Brassens, Brel ou Ferrat ...

Nous dormirons ensemble

Georges Brassens
Jacques Brel
Jean Ferrat

15 questions
221 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , chanson , chanteur , titres , musiqueCréer un quiz sur cet auteur

{* *}