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Critiques de Henry Porter (23)
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Brandebourg

Entre l'Est et l'Ouest, au cours des dernières semaines précédant la chute du Mur de Berlin, Rosenharte, agent secret de la Stasi qui sert également les intérêts du MI6, de la CIA et du KGB, n'a qu'un objectif: sortir son frère Konrad des geôles de la Stasi. Un polar agréable dans l'atmosphère à la fois oppressante et exhaltante de la fin de la guerre froide; une débauche d'événements rocambolesques le prive cependant quelque peu de réalisme, ce qui est un peu dommage.
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Brandebourg

Récupéré dans une boîte à livre près de chez moi ( d'ailleurs si vous êtes encombrés de livre, n'hésitez pas à en donner par ce biais ...) quand ma PAL et mon portemonnaie criaient famine ...

Bon, il ne me réconcilie pas avec le genre espionnage et compagnie mais il se lit bien et la fin est assez surprenante ...
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Brandebourg

Septembre 1989 : la République démocratique allemande est en plein naufrage et la toute-puissante Stasi s'avère incapable de contenir la vague de rébellion qui menace le pays.



Rudi Rosenharte a autrefois fait partie de l'élite de la Stasi. Il est aujourd'hui professeur d'histoire de l'art et mène une vie tranquille à Dresde. La Stasi le recontacte pour lui ordonner de se rendre en Italie à un rendez-vous fixé par Annalise Schering, son ancienne petite amie. Lui seul sait qu'Annalise est morte des années plus tôt. Il l'a vue, les veines tailladées, baignant dans son sang. Mais la Stasi ignore tout de cette mort et reste persuadée qu'Annalise détient des informations de la plus haute importance. Pour que Rudi accepte de s'impliquer, la Stasi abat une carte maîtresse : son frère jumeau sera maintenu en prison tant qu'il ne sera pas de retour avec les informations convoitées. Rudi n'a pas le choix...



Malheureusement pour lui, la Stasi n'est pas le seul service secret à s'intéresser aux informations de la mystérieuse Annalise. Il se retrouve alors l'otage d'une redoutable machination entre plusieurs services secrets pendant qu ela révolte gronde en RDA.



Mon avis :



enfin un livre d'espionnage que j'arrive à suivre !



Qui plus est, on suit pas à pas la chute du Mur de Berlin, dûe à une bourde du ministre...



Un récit rondement mené et fort intéressant historiquement.




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Brandebourg

Une histoire d'espionnage qui commence de manière classique mais qui va percuter l'Histoire, car elle se déroule dans les dernières semaines de la RDA. Une merveille!
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Brandebourg

Henry Porter a choisi pour sujet de son roman la RDA dans laquelle régnait en maître la Stasi, à la veille de la chute du mur de Berlin.



Nous suivons Rudi Rosenharte, professeur d'histoire de l'art et passionné d'ornithologie qui vit à Dresde. Il est rattrapé par son passé le jour où la Stasi lui ordonne de reprendre contact avec son ancienne petite amie Annalise qui par le passé lui fournissait des informations. Ce qu'ils ne savent pas c'est qu'elle est morte.



Rudi n'a pas le choix car la Stasi détient son frère jumeaux, sa belle soeur et ses deux neveux.



Commence pour lui un jeu d'échecs où se mêlent les services secrets britanniques, américains et même soviétiques. Il entre en contact avec agent soviétique prénommé Vladimir, qui n'est autre que le futur président russe. Pour l'anecdote, Poutine était à cette époque en poste à Dresde.



Ce livre est un passionnant roman d'espionnage, haletant et compliqué à souhait. Tout y est : les coups tordus de part et d'autre, les personnages aux personnalités troubles.
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Brandebourg

Il y a deux choses dans ce long roman. L'histoire des Rosenharte d'abord. Des jumeaux dont l'un est professeur d'histoire de l'art, et l'autre cinéaste débutant. Le deuxième jumeau est emprisonné par la Stasi , et son frère va essayer de le faire libérer. Pour cela, il va se faire aider des services secrets anglais, américains et russes. Les polonais, c'est une autre histoire rajoutée par l'auteur pour parler du programme nazi Lebensborn.

Et surtout le contexte historique, les mois qui ont précédé la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989.

ON rencontre dans ce roman des personnages réels, en particulier un certain Poutine à l'époque officier du KGB à Dresde.

Et on découvre ( enfin, moi) l'implication du bloc de l'Est dans le terrorisme proche-oriental des années 70-80.

Mais surtout...surtout ce roman rend très bien compte de la terreur continuelle entretenue par la Stasi qui comptait 81000 officiers de renseignement, et selon certaines sources, un million et demi d'informateurs . Informateurs sur tout.. même les rédactions des élèves de l'école élémentaire étaient étudiées pour éventuellement déceler des signes de dissension politique dans les familles, et les musées de Leipzig et Berlin abritent toujours, parait-il, des bocaux scellés contenant des tissus imprégnés de l'odeur personnelle des dissidents surveillés...



Passionnant sur le plan historique et documentaire.

Après.. tout le monde n'est pas John Le Carré. Qui parvient à me faire vibrer grâce à sa capacité d'analyse , de réflexion, mais aussi la façon dont il mène les intrigues qui entourent l'aspect documentaire. Là, j'ai l'impression qu'on est plus dans le catalogue, et ce qu'il y a autour est un peu laborieux, dommage.





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Brandebourg

Vingt ans après



Henry Porter, né en 53, britannique comme il se doit, est l'un des maîtres actuels du roman d’espionnage. Vingt ans après les coups de masse et les embrassades il nous replonge dans les arcanes de la fin de la RDA, quand Chemnitz portait encore le doux nom de Karl-Marx-Stadt.



"Brandebourg", c'est juste avant la chute du Mur et ça raconte une histoire d'espionnage où comme dans toutes les histoires d'espionnage il y a des microfilms ou des disquettes dont on ne saisit pas très bien la nature. Il y a aussi plusieurs services de contre-espionnage dont on ne saisit pas toujours la clarté. Il y a enfin des agents doubles, triples, etc... J'ai cru y voir un Soudanais proche du KGB, un Vladimir appelé à de hautes responsabilités, un Polonais mort à Trieste mais était-il vraiment polonais quoique bien mort à Trieste. Pour toutes ces raisons je ne lis pas très souvent d'espionnage.



Mais il y a dans "Brandebourg" et c'est passionnant les derniers soubresauts du régime d'Erich Honecker, les manifs de Leipzig, les manipulations terminales et essoufflées de la douce Stasi, la fuite d'un professeur d'art lui-même ancien collaborateur de cette même Stasi, comme tout le monde. Il y a ainsi un bon roman qui nous restitue cette histoire vieille de vingt ans juste avant que ne résonne le violoncelle de Rostropovitch près d'une ligne de démarcation qui avait connu pire musique.

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Empire State : Une enquête de Robert Harland

Un conseiller militaire du président des États-Unis en déplacement secret est assassiné à Londres. Au même moment, le MI6 pense avoir repéré une cellule d’islamistes radicaux qui semblent préparer un gros coup. Et pendant ce temps, un homme soupçonné d’être un terroriste se fait torturer par la police albanaise. À l’autre bout du monde, Sammi Loz, ancien combattant islamiste en Afghanistan rejoint son cabinet d’ostéopathie dans l’Empire State Building.



Après Une vie d’espion et Axiom Day, on retrouve le personnage récurent d’Henry Porter, Robert Harland, fonctionnaire de l’ONU et ancien espion, confronté cette fois au terrorisme islamiste.

Comme toujours, Porter, qui a radicalement renouvelé dans les années 2000 le roman d’espionnage, réussit à nous proposer une histoire extrêmement documentée sans que jamais sa lecture n’en devienne fastidieuse. Non seulement ces différentes intrigues, malgré un labyrinthique parcours fait de plus ou moins fausses pistes, d’impasses et de chausse-trappes, se déroulent et s’enchaînent de manière fluide sans jamais perdre le lecteur, mais en plus de cela Porter nous livre toute une galerie de personnages qui ne servent pas juste de faire-valoir au héros. Chacun des protagonistes de cette histoire est doté d’une réelle épaisseur et jamais l’auteur, qui les créent pleins de contradictions, confrontés à des choix parfois cornéliens, ne les juge.

Surtout, Porter sait maintenir un équilibre entre des moments d’actions redoutablement efficaces et des passages mettant en scène la partie laborieuse du travail de l’espion ou de l’action du terroriste sans que, pour autant, la tension ne se relâche jamais.



Au-delà d’un roman d’espionnage particulièrement bien écrit et à l’intrigue complexe à souhait en même temps que compréhensible pour le lecteur qui n’a pas bénéficié d’une formation au sein des services secrets de son pays, Henry Porter nous livre avec Empire State une véritable réflexion sur les choix moraux qu’implique de faire la lutte contre le terrorisme et même le terrorisme lui-même. La question de la torture, centrale dans ce roman, est ici abordée de front, sans rhétorique guerrière où justification rance à la Tom Clancy, mais sans pathos non plus.

Assommé par la lourdeur de certains romans d’espionnage ? Écœuré par le manichéisme et la philosophie droitière d’autres ? Vous devriez trouver votre compte avec Henry Porter.




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Le maitre des chaises renversées

Laissant l'espionnage (Brandebourg) pour un livre jeunesse plus dans le style des adolescents. Malgré une couverture qui a mauvaise mine, l'auteur puise dans deux classiques de la littérature britannique: j'ai nommé Conte de Noël de Charles Dickens avec un personnage aussi sympathique que Scrooge et Le Portrait de Dorian Grey de Oscar Wilde pour la peinture maléfique. Ensuite lorsqu'il y a voyage dans le temps grâce à un vieillard qui demande un pièce d'or on ce croirait dans la mythologie grec avec Charon, le passeur des enfers rencontre Miss Peregrine et les enfants particulier de Ransom Riggs. Avec cet amalgame moi aussi je fut surpris d'aimé l'histoire et comme les jeune j'aimerais savoir si notre jeune héros Kim va réussir à déjoué sa mort future qui a été inscrit voilà cent ans sur un tableau très particulier. Les personnages sont attachant, le seul petit bémol avec Iggy on dirait qu'il parle comme Yoda mais le reste en vaut la peine vous ne serez pas déçu.
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Lumière de fin

Comment accrocher à un tel roman?

Personnages sans épaisseur, intrigue pâteuse, action ou simplement évènements absents, introspections et philosophies sur le rapport pouvoir politique / argent sur plus de 400 pages......

Je suis arrivé au bout, espérant -en vain- un certain aboutissement.

J'avais lu tous les précédents livres de l'auteur, très acceptables, mais celui-ci sera le dernier.











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Lumière de fin

Aux inconditionnels des livres d'espionnage, foncez. Un soupçon de John Irving, un zeste de Tom Clancy, un chouïa de flegmme britannique et vous obtenez Lumière de Fin.



Tout commence par la mort de l'ancien patron des services secrets britanniques lors de l'explosion d'une bombe. Etait-il personnellement visé ou bien la victime collatérale d'un attentat ?



Kate pleure son ami. Elle assiste à l'audience donnant les conclusions sur l'enquete de la mort de David Eyam. Lorsqu'elle sort de la salle, sa vie ne sera plus jamais la même. Elle se trouve plongée dans un complot impliquant les plus hautes sphères de l'Etat.



Plus elle creuse, plus le danger rode autour d'elle voire même la mort. Et David avant de tirer sa révérence lui a laissé des indices.



A elle de remonter le fil d'Ariane et sortir du labirynthe pour tomber sur la solution.



L'action du livre est très lente et les rebondissements sont distillés à dose homéopathique pour entretenir l'intérêt du lecteur. Mais le complot est révélé petit à petit et je peux vous dire qu'une fois fini le livre, vous allez devenir parano. Oui absolument, parano. Vous ne verrez plus ni votre ordinateur, ni votre portable du même oeil.



Je vous aide hein en vous disant ça ??? hi hi c'est fait pour....



Le courage et l'abnégation d'un groupe de personnes n'est pas sans rappeler "les Justes" lors de la Seconde Guerre Mondiale.



J'espère vous avoir donné envie d'allumer la Lumière de fin.
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Lumière de fin

Journaliste de formation, Henry Porter s’est fait durant les années 2000 une spécialité du roman d’espionnage, genre qu’il a sans nul doute contribué à renouveler à travers des romans comme Une vie d’espion, Nom de code : Axiom Day ou encore Empire State.

Avec Lumière de fin, Porter fait une incursion dans la dystopie en nous présentant une Angleterre où, dans un avenir proche, le gouvernement en place s’est accordé avec une société privée afin de pouvoir surveiller au plus près la vie privée des citoyens, et s’est arrogé, par le biais de lois ou d’articles de lois discrètement votés, les moyens de mettre la démocratie entre parenthèses.



C’est ce que découvre, au début de l’ouvrage, Kate Lockhart, talentueuse avocate exerçant aux États-Unis, ancienne des services secrets britanniques, revenue en Angleterre pour assister aux obsèques de son meilleur ami, David Eyam. Eyam, brillant conseiller du Premier ministre, avait mis fin à sa carrière dans des circonstances troubles et a fini par trouver la mort dans un attentat lors d’un voyage en Colombie. Cependant, Kate va découvrir qu’Eyam a laissé derrière lui des traces, des indices, l’incitant à se pencher sur les méthodes utilisées par le gouvernement pour tenir la population à l’œil. Elle se trouve dès lors au cœur d’un immense complot duquel elle va devoir tenter de s’extraire tout en faisant éclater la vérité.



On peut pour commencer saluer l’ambition du roman d’Henry Porter, œuvre de très légère anticipation basée sur des textes de lois déjà votés en Grande-Bretagne depuis le début des années 2000, et en particulier après le 11 septembre 2001 et les attentats de Londres de juillet 2005. Il en ressort une histoire à la fois crédible et bien dans l’air du temps qui déroule le fil d’une problématique valable aujourd’hui dans tous les pays occidentaux et qui fait son lit des crises et du populisme, ainsi que l’exprime clairement Kate Lockhart :



« Selon toutes les analyses, le public doit avoir une certaine forme de responsabilité là-dedans. Quand tout cela a commencé dans les années Blair, personne ne s’en est inquiété. Personne ne s’est soucié de l’État en tant que base de données. Quand on leur a dit que toutes leurs communications, leurs déplacements et leur vie pouvaient être inspectés par le gouvernement, les gens s’en sont moqués. Ils ont continué en se disant que le gouvernement garantissait un peu plus leur sécurité. Vous êtes-vous jamais dit que les gens s’en moquent peut-être, tout simplement, qu’ils ne veulent pas être dérangés ou croient avoir des choses plus importantes auxquelles réfléchir ? »



Il est clair que l’expérience de journaliste politique de Porter est ici essentielle pour extraire des vérités et les étirer de manière crédible sans sombrer dans la caricature. De plus, Porter aime à peindre des personnages aux motivations et aux personnalités complexes qui jouent des parties serrées de billard à trois, quatre ou cinq bandes.

En l’occurrence, c’est aussi là que, dans Lumière de fin, le bât blesse quelque peu. À développer une intrigue particulièrement compliquée, avec une multitude de personnages souvent ambivalents, Henry Porter prend le risque de parfois égarer le lecteur. Voire à le perdre s’il n’a pas l’opiniâtreté de passer les quelques 100 ou 150 premières pages de ce roman (qui en compte 500) nécessaires pour la mise en place de l’intrigue, mais dont la lecture s’avère parfois laborieuse.

On pourra rétorquer à cela, bien entendu, que la politique en général est une affaire complexe dont la compréhension peut s’avérer elle aussi laborieuse (il n’y qu’à voir, près de nous, l’affaire Karachi et ses multiples connexions). C’est un fait. Reste à savoir si l’on est prêt à faire l’effort de s’y intéresser dans le cadre d’un roman.

Si tel est le cas, Lumière de fin apparaît comme un livre particulièrement abouti et stimulant, malgré peut-être une fin un peu téléphonée et un brin emphatique. Sinon, on pourra se tourner avec profit, sur une thématique proche, vers le Quelque chose de pourri au royaume d’Angleterre, de Robin Cook, tout aussi efficace et ans doute plus accrocheur.


Lien : http://encoredunoir.over-blo..
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Lumière de fin

Roman reçu dans le cadre de l'opération MASSE CRITIQUE, merci à Babelio et à l'éditeur.



A la lecture du quatrième de couverture, pas de doute, il s'agit d'un roman d'espionnage où l'auteur va nous promener dans les arcanes du pouvoir et des services secrets entre mensonges, dissimuilations et activitées non avouables. La référence à Orwell en fin de résumé est elle aussi tout à fait justifiée et revendiquée par l'auteur dans sa postface -roman écrit en 2009 exactement soixante ans après la publication du 1984 d'Orwell et reprenant sa thématique d'une société sous surveillance constante -. Le thème est donc d'actualité et prometteur: doit on sacrifier les libertés individuelles pour une sécurité accrue? Quelles peuvent être les dérives d'un tel sacrifice?



Au long de 560 pages, l'auteur va donc progressivement nous expliquer comment sur la base d'une législation existante dans la réalité une dérive vers un état policier est possible. Pour cela il commence son histoire par la mort filmée d'un homme (David Eyam) qui a quitté le gouvernement quelques années auparavant dans des circonstances mystérieuses et qui a légué plusieurs choses à sa vieille amie Kate Lockhart. Très vite on comprends que cet héritage est en fait composé de clés pour trouver le véritable héritage: ce qui s'est passé avant sa mort, ce qui l'a conduit à sa démission et peut être à mettre en scène sa propre mort (le mystère n'en est pas vraiment un, il ne s'agit pas là de spoiler l'intrigue). Kate va vite s'appercevoir aussi que quelqu'un la surveille et ne veut pas que l'heritage d'Eyam soit révélé (à n'importe quel prix).



Tout cela semble faire de ce roman un bon roman d'espionnage et pourtant...



Je n'ai vraiment pas accroché à ce roman pour plusieurs raisons:



Les personnages tout d'abord. Autant n'importe quelle histoire peut donner envie d'être lue grace au charisme de ses protagonistes, autant je n'ai rien trouvé d'attachant à Eyam ou Kate.



L'action ensuite. Un bon roman d'espionnage pour moi va précipiter ses acteurs dans des phases d'infiltration, de fuite, de combat ou de tromperie, de faux semblants. Or pendant plus de 400 pages il ne se passe pas grand chose, à peine un cambriolage un peu (très peu) musclé, un assassinat (évoqué) et quelques filatures et surveillances. C'est peu enthousiasment, rendant toutes ces pages longues à lire pour apprendre que Eyam est vivant (on s'en doute de puis le début) qu'il a simulé sa mort (pas d'explication détaillée de la manière dont il a fait qui aurait pu rendre un chapitre interessant) et qu'il doit à présent rendre public le secret que tout le monde veut voir disparaitre malgré la traque engagée contre lui.



Seules les 100 dernières pages du roman ammènent un peu de suspens dans la course contre la montre pour faire éclater la vérité.



Dommage le thème était alléchant.



A reserver aux lecteurs assidus que le thème interesse et qui ne chercheront pas d'excitation ou d'action dans le récit


Lien : http://leslivresdemavie.over..
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Lumière de fin

David Eyam, le plus brillant serviteur du gouvernement britannique, est mort dans un attentat en Cartagena. Kate Lockhart, son meilleur amie et ancienne du SIS, va vite découvrir le complot derrière sa mort : il était en train de révéler des secrets d'Etat, un grand plan de surveillance de la population anglaise, mis en place après les attentats de 2001.
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Lumière de fin

Alors qu'il était sur le point de révéler un secret gouvernemental, David Eyam est retrouvé mort en Colombie lors d'un attentat terroriste. Sa mort va précipiter Kate Lockhart, sa meilleure amie, au cœur d'un scandale national. Une course contre la montre où les uns vont se battre afin de dénoncer les méandres d'un système abusif et intrusif, dénommé DEEP TRUTH, alors que les autres vont tenter d'en dissimuler l'existence. La question est : Que renferme se nom "DEEP TRUTH" ?



Lumière de fin d'Henry Poter est une dystopie moderne basée qui nous amène à réfléchir sur les mesures d'exceptions et du principe de précaution qui peuvent être mis en place lors de circonstances particulières qui mettent en péril la sécurité des citoyens. Même si ce livre se base sur une loi édictée en Grande-Bretagne, elle existe en partie en France.

Le livre est plutôt bien écrit et relativement facile à lire. Quant à la trame de fond de ce roman, elle est à mon avis très intéressante. Mais, parce qu'il y a toujours un mais, l'intrigue est trop longue à se mettre en place. Il faut attendre de passer les 100 premières pages pour que soit enfin évoqué les prémices de ce qui constitue le projet DEEP TRUTH. On passe d'un protagoniste à l'autre, par plusieurs descriptions qui parfois semblent dénuées d'intérêt. Par contre, une fois que l'action débute réellement on a dû mal à refermer ce bouquin car on à l'impression d'être sur le point de découvrir à tout moment un incroyable scandale politique, au vu et à l'insu de tous, pour lequel plusieurs vies s'en trouvent menacées. La présence de personnages parfois ambiguës ajoute un certain suspense. Le dénouement est bien amené même si on en connait en grande partie les éléments majeurs.

Je pense que ce roman qui certes n'est pas parfait, tout comme ma critique, mérite d'être lu !!! Votre vision ne peut que changer !
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Lumière de fin

Thriller sans suspens si ce n'est les 100 dernières pages.

Les personnages sont assez falots, le style banal, le sujet de l'intrigue aurait mérité mieux. En fait c'est un peu un pamphlet politique, mais manquant d'arguments.

Déception
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Nom de code : Axiom Day

Un éminent microbiologiste se retrouve mêlé à une affaire de terrorisme bien malgré lui, balloté entre politiciens, policiers et terroristes de l'IRA du fait de son origine Irlandaise et d'un frère dont il semblerait qu'il ne connaissait pas tout. Bonne histoire bien construite même si j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans au début et que certaines situations semblent assez peu crédibles, mais tout s'enchaine remarquablement et devient de plus en plus prenant au fil des chapitres.
Lien : http://www.amazon.fr/review/..
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Nom de code : Axiom Day

Après un attentat qui a fait beaucoup de victime, Constantine Lindow éminent microbiologiste qui se trouvait la par hasard, devient le suspect principal.

D'origine irlandaise, il est questionné sur ses liens avec l'IRA, car son frère n'est pas celui qui apparemment vivait une vie soi-disant tranquille.

Pourquoi des membres du gouvernement et des services secrets souhaitent-ils trouver au plus vite une solution, aussi grotesque soit-elle ?

je voulais vous faire découvrir un auteur qui sans esbroufe ni super espion nous entraîne au milieu d'une intrigue menée de main de maître et pour la réponse vous la trouverez a la fin de ce roman.
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Nom de code : Axiom Day

Tout d'abord, je préfère prévenir que les romans d'espionnage (et les films) ce n'est pas ma tasse de thé et cela est toujours le cas après avoir lu ce livre…

Si je l'ai lu, c'est parce que ma PAL c'est vache maigre ainsi que le portefeuille…

C'est un livre récupéré dans une Boîte à Lire, et il va y retourné …

Sinon, c'est plutôt bien écrit avec une lecture fluide...
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Nom de code : Axiom Day

Comme pour le film du dimanche soir on sait dès le début du roman qui seront les héros qui triompheront des méchants. De la même manière la fin de l’histoire est prévisible : au dernier moment, dans un ultime effort de nos héros tout rentrera dans l’ordre et la morale sera sauve.



Donc ce qui compte dans un thriller, comme dans un sandwich, c’est le milieu, la progression de l’histoire et des personnages, la densité que l’auteur est capable d’insuffler et les rebondissements qui relance l’intérêt. Ce qui n’empêche pas d’utiliser des archétypes pour construire l’intrigue.

Pour commencer une bombe explose à Londres juste après les accords passés avec IRA, qui se cache derrière le carnage ? On soupçonne rapidement un scientifique irlandais dont la présence sur les lieux intrigue d’autant que son frère fait partie des victimes. Premier cliché Monsieur-tout-le-monde injustement accusé qui doit se transformer en enquêteur poursuivi par des méchants, Deuxième cliché : un flic teigneux et bougon qui énerve sa hiérarchie en refusant de coffrer l’Irlandais sans preuve et enfin la guerre des services secrets et les magouilles politiques.



Avec ces éléments classiques Henry Porter réussit un excellent thriller avec du rythme, des personnages simples mais pertinents. L’écriture est fluide et les rebondissements sans être renversants arrivent au bon moment pour relancer l’intrigue.

Le livre écrit en 1999 exploite les évolutions technologiques du moment et en particulier le téléphone portable qui commençait sa carrière grand public. Ce qui devait être original il y a plus de vingt ans sonne un peu kitch aujourd’hui mais il est amusant de voir un auteur expliquant des bases de techniques informatiques ou téléphoniques pour que ses lecteurs ne soient pas perdus. A nous de réfléchir à ce qui amusera les lecteurs de demain dans les romans d’aujourd’hui.

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