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Critiques de Hervé Huguen (121)
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Commissaire Nazer Baron, tome 10 : L'étrange ..

Tout d’abord un grand merci a Babelio et aux éditions du Palémon pour m'avoir permise de découvrir ce livre et son auteur.



Nous voici donc dans un polar bien ficelé qui délivrera la clef de son énigme dans les dernières pages.

En compagnie du commissaire Nazer Baron, nous allons traversé une enquête des plus énigmatique.

Un soir une femme après une soirée bien arrosé verra passez deux individus poussant une remorque en pleine nuit avec le corps d'un homme nu à l'intérieur.

Elle se confieras a une ancienne connaissance rencontré ce fameux soir qui n'est autre qu'un journaliste qui prendra ses propos au sérieux malgré son état d’ébriété surtout qu'a la suite de sa vision, on aurait tenter de la renverser ...

Le commissaire, ami du journaliste en sera rapidement informé et de là va s'en suivre une enquête particulièrement intrigante.

Le corps de cet homme sera retrouvé enterré dans une tourbière gelée, mais qui est-il ?

Et pourquoi finir ainsi ?

Qui sont ses hommes et quel est le mobile de ce crime ?



C'est ce que je laisserais découvrir à tous les amateurs de polars car celui ci vaut le détour.
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Le testament de Quiberon

Un bon moment de lecture avec ce dernier opus de Hervé Huguen lu dans le cadre du comité de lecture de Rue des livres.



Mathias Montbrun a disparu depuis une semaine, Nazer Baron enquête et se rend compte que la mère de Mathias Montbrun a disparu au même endroit il y a 30 ans... Un cold case non élucidé...



J'ai encore quelques-uns des livres de l'auteur dans ma P.A.L, hâte de les lire ! Ils sont dédicacés en plus 😎 par cet auteur très sympathique.
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Le testament de Quiberon

J'ai découvert cet auteur grâce à la Masse Critique de Babelio "mauvais genres" et je ne suis pas déçue, une enquête pleine de rebondissements.....

Comme son titre l'indique l'action se passe en Bretagne et principalement à Quiberon, de très belles descriptions du paysage .

L'histoire commence par la disparition de Mathias puis la découverte de son corps à l'endroit où sa mère avait disparu trente ans plus tôt.

Une intrigue comme je les aime, un dénouement imprévisible....

Un vrai page turner où l'on a hâte de connaître le meurtrier,le mobile et où les Indices sont distillés au compte goutte.

J'ai aimé la plume de Hervé Hughen et ça m'a donnée envie de lire les autres enquêtes de Nazer Baron ......

Merci la Masse Critique de Babelio et les éditions Palémon pour cet envoi. Un très bon moment de lecture
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Commissaire Nazer Baron, tome 23 : Palace d..

Qu'a-t-il bien pu se passer dans cette chambre du palace pendant l'heure où le couple était seul ? La version de Damien Bassancourt ne varie pas d'un iota : alcool pour Margot qui en arrivant était déjà ivre, dispute, diverses chutes pour elle dues à sa titubation... Tout pousse à croire à la version du mari, le suicide. Les interrogatoires des témoins (réceptionniste et barman), des amis du couple, des personnes les connaissant confirment les addictions de Margot, ses sautes d'humeur, ses emportements, ses amants. Mais les preuves scientifiques sont là, incontournables, qui prouvent en partie les dires du mari mais infirment les autres.



La patience, l'écoute et le sens du détail et de la déduction de Nazer Baron sont mis à rude épreuve. Le travail de fourmi des policiers, dans les rues de Saint-Malo, avec les moyens techniques actuels lui fournissent de la matière.



Sans doute un peu long dans les premières pages qui rappellent de nombreuses fois les faits, si bien qu'on a le détail en tête, ce roman policier penche vers Simenon pour l'ambiance, la stature de Baron, mais vient aussi inévitablement à l'esprit Gaston Leroux et Le mystère de la chambre jaune et un huis-clos mystérieux.



Hervé Huguen construit son roman habilement et subtilement, embrouillant le lecteur qui ne sait plus qui ou que croire. C'est fin, bien amené et comme toujours avec Nazer Baron, un très bon moment. Et puis, un commissaire qui écoute Bill Deraime (Un dernier blues avant de partir) est forcément un type bien.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Commissaire Nazer Baron, tome 1 : Dernier c..

Resituant à merveille son décor comme son contexte pour une immersion des plus appréciables, l’auteur nous entraîne au cœur d’une intrigue peut-être classique mais prenante et bien ficelée.

Mêlant les deux histoires en adoptant une structure narrative plutôt originale et accrocheuse, l’auteur maintient remarquablement le suspense d’un bout à l’autre du récit jusqu’à un dénouement assez inattendu.

Trop peu étoffés à mes yeux pour que je puisse m’y attacher, les personnages n’en demeurent pas moins intéressants et sympathiques, aussi je serais curieuse de retrouver le Commissaire Baron pour de prochaines aventures.

L’auteur n’en fait pas trop ni trop peu, sa plume est fluide, agréable, son style simple, soigné, promesse d’un bon moment de lecture.



(Lu en juillet 2022)
Lien : https://deslivresetmoi7.fr/2..
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Commissaire Nazer Baron, tome 21 : Le mystère..

“ Le crime de la falaise” d’Hervé Huguen est un roman, qui s’inspire de faits divers dont les informations télévisées nous parlent bien trop souvent malheureusement : les disparitions de femmes de leurs foyers. Que deviennent ces femmes ? Ont-elles disparues de leur plein gré, ont-elles été victimes de prédateurs ? ou ont-elles été victimes de leurs époux, de leurs conjoints ? Et si le départ volontaire n’est pas corroboré et qu’elles ne sont pas retrouvées, le crime parfait existe-t-il ?

Maud Pennec a disparu. Elle ne s’est pas rendue à son travail. Son mari, Patrick Pennec est informé et après l’avoir cherché sans résultat, il déclare sa disparition à la Gendarmerie nationale de Concarneau.

L’enquête sur cette disparition inquiétante va être menée conjointement par la gendarmerie et la police en la personne du commissaire Nazer Baron.

Enlèvement ou meurtre ?

J’ai passé un agréable moment à lire “le crime de la falaise” qui est un roman policier d’agréable facture, bien documenté. Son auteur, Hervé Huguen, n’est pas un débutant. Il a crée son héros récurrent, Nazer Baron en 2009, et cette enquête est sa vingt et unième. Malgré tout je ne connaissais ni l’auteur ni son héros mais grâce à ce roman cette lacune est comblée et c’est avec grand plaisir que je croiserais de nouveau la route de Nazer Baron.

Je remercie Babelio et les éditions Palémon pour cet envoi. Les éditions Palémon, situées à Quimper, ont un catalogue de romans policiers intéressants. L’année dernière, j’avais déjà eu le privilège de recevoir un de leur titres : “les 3 brestoises : le pont du diable” de Pierre Pouchairet que j’avais déjà apprécié.

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Commissaire Nazer Baron, tome 19 : Le manoi..

Il s'agit ici d'une série, le 19è tome plus exactement. Aucun souci cependant pour comprendre l'histoire puisque nous sommes particulièrement concentrés sur les personnages de l'affaire et non sur les policiers. Ce huis-clos est bien mené. Sans être haletant, une certaine langueur s'empare de nous avec ce dîner. Pas de lenteur non, mais une attente suite à une tension qui ne nous quitte plus. Ces 4 compères ne sont pas attachants. On ressent leur vanité, un orgueil présent pour masquer leur faille. Mais pas de sympathies pour ces personnages. Car on se demande d'emblée ce qui a bien pu se passer et surtout pourquoi. Et ce d'autant plus lorsque l'on apprend de quoi il en retourne avec cette cold case. Le roman tient vraiment un bon rythme et le suspense reste entier. Jusqu'à l'identité de la victime qui ne sera pas révélée avant un bon tiers du roman.

Un bon polar que je recommande.



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Commissaire Nazer Baron, tome 3 : Ouragan s..

Un nouveau polar breton me direz-vous ! Oui je sais, je suis une incurable lectrice de romans policiers régional, surtout quand ceux-ci ce déroule sur la péninsule armoricaine.

Alors Ouragan sur Damgan de quoi ça parle :

Le commandant Bernard Gance se voit chargé de rouvrir le dossier d'une enquête vieille de dix ans concernant une tragédie familiale. Un massacre qui s'était soldé, selon les premières conclusions de la police, par le suicide de la meurtrière, atteinte de troubles psychiques. L'inspecteur Simon Kervilin, qui remettait en doute cette thèse, avait trouvé la mort accidentellement.

On retrouve ici avec plaisir et pour la troisième fois le commissaire Nazer Baron. Cet enquêteur rêveur, grand amateur de blues, qui se méfie beaucoup des apparences.... Sans doute comme son auteur. Car cet avocat de profession a une solide connaissance des affaires criminelles et son expérience et son intérêt pour les faits divers font qu’il nous offre ici une intrigue bien ficelée. Une intrigue inspiré d'un fait divers authentique qui a pour cadre le Morbihan, pays de son enfance.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Commissaire Nazer Baron, tome 19 : Le manoi..

Quatre couples sont invités à passer le week-end dans un vieux manoir isolé dominant le chaos de rochers de la Côte de Granit Rose. C’est Guy Mendel, l’ancien professeur pénaliste des quatre maris, qui les a invités mais tous ignorent exactement pourquoi.

Alors, si jusqu’ici tu te dis : « wow, il n’y aurait pas du Agatha Christie là-dessous ! Ça ressemble furieusement au Dix Petits Nègres, ce pitch ! », je t’arrête tout de suite. D’une, on ne dit pas « Les dix petits nègres » mais « ils étaient dix », et de deux, la ressemblance s’arrête là, tout du moins pour ce qui est de l’intrigue. Je poursuis.

Les quatre hommes et leur épouse découvrent la raison de leur présence lors du repas du soir : Mendel étudie des cold cases, des dossiers criminels que la justice n’a jamais pu résoudre, et il a besoin de leur avis concernant une vieille affaire : 23 ans auparavant, deux jeunes filles se sont fait agresser, l’une d’elle en a réchappé, l’autre a été tuée. Le malaise s’installe quand Mendel dit à ses invités avoir découvert une vieille photo de la soirée festive qui précéda le meurtre ; photo sur laquelle les deux jeunes filles apparaissent prenant un verre avec les quatre ex-étudiants en droit. Inutile de te dire que chacun est dans ses petits souliers même si aucun d’eux ne semblent se souvenir de cette soirée et de ces filles.

On dit que la nuit porte conseil, ici les conseils s’avèrent plutôt radicaux puisqu’au petit matin, on découvre le corps poignardé de l’un des quatre maris dans le petit salon. Le commissaire Baron est dépêché sur les lieux et commence alors une enquête que j’ai suivi avec un très grand intérêt. Sans aucun temps mort, l’écriture d’Hervé Huguen nous entraîne dans un whodunit impeccablement construit (et là, l’influence de Christie y être peut-être pour quelque chose) où chaque personnage, des invités aux employés de maison, peut devenir suspect à tout moment. Ici la tâche de l’enquêteur est double, et notre plaisir aussi : il s’agit d’identifier l’assassin de la soirée et donc de reconstituer la chronologie de la nuit, et d’éclaircir un meurtre vieux de 23 ans auquel semble mêler les invités. Les souvenirs des uns reviennent, les secrets enfouis des autres refont surface, des liens entre les personnages apparaissent et c’est jubilatoire.

« Le manoir des oubliées » est un roman policier de bonne facture et qui a plus que sa place dans la bibliothèque d’un amateur de polars « à la Christie » modernes qui, et c’est aussi très plaisant, a le mérite de se dérouler dans des paysages bretons que l’auteur sait astucieusement harmoniser à l’enquête. Tout est réuni pour un très bon moment de lecture.
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Commissaire Nazer Baron, tome 2 : Les messe..

Une série de meurtres où les victimes n'ont aucun lien mais ont en commun d'avoir sur leur corps une brûlure, infligée post mortem, d'une croix inversée.

Toute l'enquête consiste d'abord à trouver quel lien peut bien relier ces crimes.

Une enquête classique en soit mais par contre, le cadre de cette île reliée au continent par un radier (passage dégagé uniquement à marée basse) apporte un emballage original, une sorte de huis clos qui ne l'est qu'à certains moments. Les marées jouent d'ailleurs un rôle complémentaire dans cette histoire, jusqu'au dénouement.

Comme toujours chez "Les éditions du Palémon", un polar régional qui tient les promesses auxquelles on peut s'attendre de ces productions.

Toujours aisé et plaisant à lire, un voyage dans un secteur breton, des enquêteurs très humains, qui font simplement leur boulot, sans être des surhommes.
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Commissaire Nazer Baron, tome 1 : Dernier c..

une vrai découverte ! j'ai acheté ce roman par tenter de découvrir ce que certains aiment appeler la littérature bretonne !

Quelle jolie découverte ! un vrai roman policier comme je les aime ! Une intrigue passionnante qui ne découvre à nous que dans les dernières pages ! Un policier taciturne et une victime surprenante !

Du coup, je crois que je vais me précipiter à la découverte des autres !
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Commissaire Nazer Baron, tome 1 : Dernier c..

Quand tu pars une semaine en vacances, dans un bled breton, que ton sac de voyage contient plus de livres que de changes, que ta libraire est restée à Paris, que ta CB n'a pas de raison de chauffer. Que tu pars faire une course au supermarché du coin. Et là, bim, il t'attend. Assis tranquillement à l'entrée. Le stylo armé et débouchonné. Il te sourit. Il t'a reconnue, toi la lectrice insatiable.

L'auteur est là, tu tentes de résister. Deux secondes, puis tu craques ! Tu papotes, tu papotes et tu papotes. Puis tu repars avec de la nouvelle lecture.

Hervé Hughen avait exposé tous ses romans, et il y en a. J'ai donc démarré cette nouvelle découverte littéraire par le premier tome, Dernier concert à Vannes. J'aime la musique et la Bretagne. Ça commençait sous de beaux auspices ! Vu la rencontre inopinée et agréable que le supermarché m'avait offert, c'était écrit d'avance.

BILAN ? J'ai lu ce polar en vingt-quatre heures.

Et c'était bon, mais bon !

Une intrigue accrocheuse : une femme retrouvée poignardée chez elle dont l'enquête sera dirigée par notre flic héros Baron et un style littéraire mêlant la narration à la troisième personne, mais aussi bardée de "dépositions" à la première personne sous le regard de deux personnages : un guitariste au chômage, Steph, et une serveuse un peu paumée, Morwene.

A partir de là, l'enquête suit un fil sans anicroche, dirigée d'une main de maître par Huguen. On a là un vrai polar bien noir, où on imagine le stéréotype du flic en imper et chapeau.

L'auteur parsème son récit de touches bretonnes, par le nom des villes et des bribes de météo. (Il fait toujours beau en Bretagne, non ?).

L'auteur arrive à nous berner jusqu'à la dernière page.

J'en redemande !

Les polars français se déroulent souvent à Paris (du moins, ceux que je lis).

Le 36 quai des Orfèvres n'a pas l'apanage du polar.

Vive les polars bretons.

Et ma PAL s'apprête à devenir Tour à Lire, légèrement branlante.
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Commissaire Nazer Baron, tome 10 : L'étrange ..

Le froid s'est abattu sur Lorient. Dans cette atmosphère glacée, le commissaire Baron va devoir se pencher sur les révélations d'un ami journaliste : Un corps aurait été enterré dans la tourbières de la campagne environnante!

Commence alors une étonnante enquête qui va suivre les traces d'un homme qui n'avait aucune raison apparente de finir ainsi.



L'enquête est très réaliste (les enquêteurs ne sortent pas le coupable de leur chapeau!). On suit les réflexions pas à pas et tout le monde peut être le coupable. Un peu comme au Cluedo: à vous de faire attention aux indices et de vous intéresser à chaque personnage.

Le commissaire dirige son monde sans en avoir . Solitaire, sa réflexion ne se fait jamais en groupe. Il écoute, guide mais c'est seul qu'il construit sa pensée.

Dans ce livre, Hervé Huguen crée un univers sombre. Aucune lumière ne vient éclairer le récit. Même la vie privée du commissaire baigne dans cette froidure. Les relations avec son père sont pleines de non dits. J'apprécie ce style d'écriture qui permet de s immerger dans cette réalité mais je reste cependant un peu sur ma faim quand au secret du père du commissaire. Vous allez me dire que cela est accessoire à l'histoire mais bon... Je c suis avide de tout savoir sur les personnages.

Donc je lirai les autres livres de cette série afin de mieux comprendre ce personnage.



Je remercie les éditions du Palemon de m'avoir fait découvrir le commissaire Nazer Baron ainsi que les éditions Babelio.
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Commissaire Nazer Baron, tome 8 : Le cimeti..

Ce n’est pas la première fois que j’ai la chance d’être partenaire avec les éditions du Palémon grâce à Babelio. C’est une maison d’édition qui me tient à cœur par sa proximité géographique et par ses romans non pas régionaux dans le sens histoire des peuples d’ici mais par leurs récits qui se passent près de chez nous.

Cette fois encore, le récit se déroule à quelques kilomètres de mon lieu de vie et cela lui donne un charme particulier qui me plonge à chaque fois d’une façon différente dans le roman.



Eté 1979. Céline est en vacances chez sa tante et c’est lors d’une ballade avec le petit voisin dans les champs alentours qu’elle se fait enlevée sous ses yeux.

Trente-cinq ans plus tard.

Un malfrat multirécidiviste, en phase terminale de cancer veut libérer sa conscience et pour finir ses jours dans un vrai lit et non en prison cherche à obtenir un arrangement avec la justice.

Son deal : des informations sur un enlèvement qui a eu lieu il y a trente-cinq ans de cela, mais aussi un dialogue avec Nazer Baron, commissaire de police obnubilé par l’affaire.

Mais Nazer Baron n’est pas QU’un policier attaché à l’enquête, il est aussi le petit voisin qui assista sans rien pouvoir y faire à cet enlèvement.



L'adolescent traumatisé de l'époque est donc devenu policier. Il est monté en échelon, a résolu de nombreuses affaires mais celle de cet été-là reste toujours d’actualité pour lui, dans son cœur.

Alors avec la reprise de l'enquête due aux informations récoltées auprès de Tanneau, son regard se dessille et lui offre alors une nouvelle vision des événements de cet été là. Il a enfin compris qu'il devait les regarder au travers de ses yeux d'adulte flic et non plus toujours de ceux de l'adolescent perdu.

Car d'événements en découvertes, l'enquête met au jour des éléments que personne et encore moins lui n'auraient imaginé à l'époque.

Qui était réellement Céline? L'a connaissait-il seulement encore cet été là? Dans son regard de copain de vacances il n'avait pas remarqué les changements qui s'étaient opéré alors. Elle était plus secrète, plus renfermée aussi mais surtout des souvenirs lui reviennent sous le regard nouveau des indices trouvés.

L'auteur aurait aussi pu sous titrer son roman "les illusions perdues". Car le lecteur tout comme le commissaire va aller de Charybde en Silla, découvrir que la vie de l’adolescente n’était pas si ordinaire qu’il le croyait et que de nombreuses ombres figurent encore au tableau.

Petit à petit la lumière va se faire, l’enquête va évoluer, des langues se délier mais surtout des souvenirs ressurgir et emporter avec eux un peu du brouillard qui reste sur les événements.



Hervé Huguen, outre un personnage intéressant et obnubilé par cette affaire, nous livre là un roman sur les illusions perdues, les souvenirs et leur enjolivement avec l’âge mais aussi sur les années 70 et ce côté très festif et paillette qui nous est actuellement un peu désuet.

Ses personnages nous portent tout du long, l’enquête malgré sa complexité et ses ramifications surprenantes nous tient en haleine et lorsqu’enfin nous obtenons toutes les lumières sur ces fameux événements de l’été 1979, c’est le choc.

Nazer Baron tout comme le lecteur va devoir encaisser une réalité qui ne correspond pas à ses visions d’adolescents ni à ses préceptes de vie. C’est ainsi tout un pan de sa jeunesse qui va se détériorer et lui montrer que les apparences sont parfois, souvent, trompeuses.

Merci encore à babelio pour cette découverte qui m’a promené dans les routes de ma campagne et les rues de mon département à la suite d’un passé malheureux mais fortement entrainant.

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Au bout du compte

Préparez l’addition !

Auteur nantais que je découvre avec ce titre alors qu’il n’en est pas à son coup d’essai ; c’est en effet son huitième ouvrage.

Francis Gosniack jubile, il est convaincu que son directeur, Charles Lebas, manipule les comptes d’une cliente, Madame Cayez, administratrice de la maison de retraite Saint Roch. Il pense que son chantage est réussi, il drague Nadia, superbe collaboratrice, et rêve déjà de son nouveau poste. Un petit arrêt dans un bar, quelques verres de whiskey, lui qui ne boit jamais, mais une voiture… et la mort !

Puis vient le cimetière, l’enterrement et le début de la ronde des protagonistes de cette histoire.

Jérémie représente la banque à cette cérémonie. Il appréciait peu le défunt…, mais éprouve un sentiment ambigu pour sa veuve Carine et son apparente fragilité.

Puis vient Gaël Kerzhéro chargé d’enquêter sur ce qui, pour l’instant, n’est qu’un banal et dramatique accident de la route, un piéton ivre renversé par un chauffard qui prend la fuite. Mais il s’intéresse aux dernières heures sur terre (et au travail) de Francis.

Nadia lui confie que son collègue était plutôt content, comme s’il avait obtenu une promotion, a-t’ elle pensé sur l’instant. Il était remonté voir Lebras, le directeur, avec un dossier. Elle se souvient qu’elle était prête à se laisser embrasser, et peut-être plus… dans l’avenir.

Nathalie Cayez, le dossier sur lequel Francis basait son avenir, porte son nom. Bourgeoise sans états d’âme, elle est la maitresse, enfin pour le moment, de Charles Lebras. Ils gèrent l’argent des pensionnaires de Saint Roch.

Charles Lebras sous couvert d’une visite de politesse rend visite à la veuve. Carine Gosciniak ne connaissait pas tous les détails des transactions de son époux, mais elle lui ouvre son bureau où il prend bien soin de rafler le maximum de documents.

En sortant, dans le jardin, lors d’un choc avec le policier Kerhéro, un dossier lui échappe des mains, en grosses lettres, cette mention « Madame Cayez ».

Puis continue la sarabande des personnages, certains passent, d’autres repassent, peu trépassent !

Nous croisons ainsi au hasard du récit un préfet. Il est bon entre notables de se prémunir et de faire porter au lampiste les petites dérogations à la loi qu’ils ont eux-mêmes commises par cupidité et goût du jeu. Francis Gosciniak, être prétentieux et peu estimé, disparait vite, étant victime d’un « accident mortel ». Nadia jeune et belle secrétaire, Jérémie qui trouvera l’amour dans l’histoire, Karine aussi, avec enfin un homme qui la considérera à sa juste valeur, Kerzhéro, flic à la Colombo, qui contrairement à la mode actuelle n’est pas alcoolique, ni drogué ! Les bourgeois et nantis de la ville ne sont pas décrits sous un jour trop noir, ils sont juste avides et pensent être au-dessus des lois, désirant rester sur le dessus du panier… de crabes qui est le leur.

Une mise en page et une narration originale, après une courte présentation du chapitre en italique un nouveau narrateur devient le personnage principal du texte.

Un puzzle se crée entre les lignes pour un récit qui prend peu à peu forme et une tournure inattendue.

Une analyse de la vie en province et une fin magistrale !

Un gros coup de cœur !

À noter plusieurs références à la musique bretonne :

- Gaël Kerzhéro aimait Kantik ar Baradoz, le Cantique du Paradis.

L'ampleur de l’orgue, la pureté incomparable de la bombarde... il lui semblait alors que l’adieu n'était qu'un au revoir.

- Une Gwerz comme on dit chez nous, un blues de basse Bretagne, et c'était bien de cela qu'il s'agissait...
Lien : http://eireann561.canalblog...
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Commissaire Nazer Baron, tome 4 : Le Canal ..

Dans les premiers chapitres, j'ai été amusée de retrouver les noms d'endroits qui me sont familiers et j'ai trouvé l'amorce de l'intrigue bien construite...Et puis au fil des pages je me suis ennuyée. J'ai trouvé l'histoire interminable.
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Commissaire Nazer Baron, tome 21 : Le mystère..

Un polar qui démarre doucement avec un suspense qui monte crescendo.



Un commissaire à l'intuition remarquable, au flegme très british, et qui ne s'en laisse pas compter.



Ici pas d'action rocambolesque, pas d'hémoglobine en cascade, mais une enquête très fine avec un personnage qui sait parfaitement manier les gens.



Une plume qui sait jouer avec son lecteur.

Au fil des pages on doute, on suspecte, on croit tenir l'assassin.



L'auteur s'amuse à nous laisser imaginer le mobile du meurtre, et après chaque découverte on suppose, on soupçonne, on subodore jusqu'à la révélation finale qui, soit nous confirme dans nos suspicions, soit nous surprend.



Un petit polar bien sympathique qui fait travailler les méninges.
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Commissaire Nazer Baron, tome 3 : Ouragan s..

Un roman policier qui débute sur un parricide... Une enquête en pleine tempête, une scène de crime complètement souillée...

L'inspecteur Kervilin doutant des conclusions établies...

Dix ans après cet effroyable drame Nazer Baron va reprendre le fil de l'enquête...

Lu en deux jours, difficile de lâcher ce roman ou la vérité n'est pas toujours celle que l'on croit...

Un très bon policier et une belle intrigue.
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Commissaire Nazer Baron, tome 23 : Palace d..

Une nouvelle enquête addictive du commissaire Barron, toujours très perspicace !

Lorsqu'il découvre dans une chambre d'hôtel une femme apparemment morte d'overdose, il suspecte tout de suite le mari de la victime...

L'ensemble se lit rapidement et les thèmes abordés sont plutôt intéressants (addiction, jalousie, infidélité) et malheureusement d'actualité (féminicides...) Les rebondissements et les retournements de situation sont au rendez-vous : hâte de lire la suite !
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Commissaire Nazer Baron, tome 3 : Ouragan s..

Inutile, je pense, de dire combien j’aime la littérature policière, encore plus quand je peux retrouver un personnage récurrent et suivre son évolution (et celle de la plume de son auteur) d’épisode en épisode.



Récemment, j’ai découvert avec plaisir la plume d’Hervé Huguen et son personnage du commissaire Nazer Baron.



Après un premier épisode enthousiasmant, un second dans la même lignée, j’avais arrêté là ma lecture de la série, car le synopsis du troisième opus ne me donnait pas trop envie et que j’ai tant et tant d’auteurs et de personnages à découvrir que j’ai peine à me plonger pleinement dans une série d’autant plus qu’elle est longue (et celle-ci compte au moins 23 épisodes).



Mais, comme cet épisode me fut conseillé par une personne chère à mon cœur, et n’ayant pas eu le temps de chercher ma prochaine lecture, j’ai décidé de me lancer dans cette troisième enquête de Nazer Baron de Hervé Huguen.



Pour rappel, Hervé Huguen, né en 1954, est un ancien avocat nantais qui se consacra à l’écriture à partir de 2009.



Le commissaire Nazer Baron est chargé de faire la lumière sur une vieille affaire, la mort de l’inspecteur Kervilin, tué par une voiture dix ans auparavant, juste après avoir été démis d’une enquête sur un triple meurtre sordide pour s’être trop acharné à vouloir coincer un homme que tout innocentait. C’est l’occasion pour Nazer Baron de se replonger dans cette enquête afin de mieux comprendre l’inspecteur Kervilin et découvrir pourquoi il est mort.



Tout d’abord, il est bon de rappeler que j’ai beaucoup apprécié les deux épisodes précédents sur lesquels j’émettais pourtant deux petits bémols.



Le premier est commun aux deux opus : un système narratif alterné. D’abord entre deux histoires qui vont se rejoindre ; ensuite entre l’histoire et les pensées du tueur.



Personnellement, je préfère les récits linéaires, estimant qu’une bonne intrigue et qu’un bon auteur ont rarement besoin (pas jamais, mais rarement) de cet artifice littéraire… sauf cas particulier.



Ici, vous aurez compris à la lecture de la 4e, le lecteur aura le droit à deux récits distincts : celui de l’enquête de Kervilin et celui de l’enquête de Baron.



Mais l’auteur a la bonne idée de ne pas faire s’alterner les deux enquêtes.



Au contraire, il livre la première enquête, celle de Kervilin, qui prend la première moitié (ou plus) du roman pour ensuite enchaîner avec celle de Baron.



Alors, certes, cela a le défaut, pour ceux qui aiment retrouver leur personnage préféré, de les obliger à être très patients, mais cela évite les faiblesses, selon moi, d’une narration alternée.



Le second bémol que j’avais émis et qui apparaissait surtout dans le second opus, c’était l’obsession apparente de l’auteur (ou du personnage) pour les personnes grosses.



Dans le deuxième opus, la jeune stagiaire de Nazer Baron était régulièrement la cible des propos ou pensées narquoises voire dénigrantes de la part du policier à cause de son physique.



On retrouve à nouveau cette obsession avec plusieurs personnages dans ce roman.



Encore une fois, difficile de dire s’il s’agit là de grossophobie (mon Dieu que ce mot est moche) de l’auteur, du personnage, ou bien une facilité de description ou encore un complexe de l’auteur qui aurait eu jadis des problèmes de poids…



Mais passons, cela n’est qu’un détail (un gros détail, mais pas un détail adipeux).



Pour le reste, on retrouve les qualités de plume des précédents épisodes.



Effectivement, Hervé Huguen démontre une parfaite maîtrise du genre, de la narration (même si celle-ci ne me sied pas toujours), du français (heureusement, mais ce n’est pas donné à tous les auteurs), de l’ambiance et de ses personnages.



Comme j’ai déjà dit pour mes précédentes lectures, l’auteur ne cherche jamais à en faire trop, à sombrer dans un quelconque excès (sexe, violence, suspens, action…) pour maintenir l’intérêt du lecteur et propose des personnages à la fois humains, complexes et attachants.



C’est le cas avec Nazer Baron, mais ça l’est encore plus avec celui de Kervilin, un policier qui après la mort de son fils a totalement lâché la vie pour se consacrer à son métier. Sa femme l’a quitté, ses collègues le détestent, mais c’est un policier acharné… peut-être trop.



Pour son intrigue, l’auteur s’inspire de la dramatique affaire Jeremy Bamber, qui s’est déroulée en Angleterre en 1985.



Loin de chercher à cacher la filiation, Hervé Huguen nomme clairement l’affaire en question, et, mieux, s’en sert en cours de roman pour certaines justifications que je vous laisserai découvrir.



Tout est donc bien en place, du début du roman jusqu’à sa presque fin.



Car, la seule faille dans tout le roman est la révélation finale qui, si on y regarde d’un peu plus près, ne peut pas tenir la route une seule seconde pour peu que les enquêteurs et surtout le service technique et scientifique aient fait leur travail à minima.



Bien évidemment, je ne peux en dire plus au risque de faire des révélations sur ladite intrigue, mais ceux et celles qui ont lu ou qui liront ce roman comprendront probablement de quoi je veux parler.



Au final, un bon roman policier, bien écrit, souffrant un peu d’une fin qui tient difficilement la route.

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