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Critiques de Hilda Alonso (45)
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Le cabinet de curiosités

Un roman graphique très bien travaillé.

L'histoire est belle et prenante, pleine de belles tournures, poétique quoi. J'ai vraiment véçu au travers de ce cabinet de curiosités le ressenti des différentes créatures qui y vivent ou y survivent.



Sans oublier les graphismes qui sont réellement très beaux et qui ont enchantés mes yeux. Juste un petit bémol quand même pour ma part j'aurais apprécié quelques dessins "fait main".



Je qualifierais ce roman graphique de Bonbon pour les yeux.

Et j'ai franchement adoré le côté gothique qui ressort de la narration. Quand aux graphismes certaines mériteraient un format géant afin de finir sur un mur.



Un vrai régal dans tous les sens du terme.
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Le cabinet de curiosités

C'est en répondant à l'appel au secours des Éditions du Riez, en grande difficulté financière depuis deux ans, que j'ai découvert cette petite pépite méconnue. J'avais déjà entraperçu le travail de l'une des co-auteurs, Alexandra V. Bach, sur une autre couverture d'une Novela, Noces d'éternité d'Aude Reco et j'avais déjà été séduite par son travail.



Dans une roulotte menée au hasard des chemins par un cheval, vit où plutôt survit un cabinet des curiosités. Yotika, femme-araignée, veille sur ce petit monde et ses consœurs tout en faisant son possible pour les protéger. Malheureusement, elle ne peut empêcher l'inéluctable de se produire...



La cabinet des curiosités est un magnifique livre-objet : les pages noires mettent bien en valeur le travail d'Alexandra V. Bach. Seul petit bémol, malheureusement, le texte en blanc sur fond noir, chevauche parfois un peu trop son travail, ce qui est dommage. Si vous ne connaissez pas cette artiste, je vous conseille d'aller voir sa page Deviantart. Son univers est aussi beau qu'étrange.



Concernant le texte, le style d'écriture d'Hilda Alonso est très beau et teinté de poésie. Là encore, l'étrangeté domine l'ensemble et j'avoue que je ne savais pas trop où l'auteure voulait mener son lecteur. La chûte n'en est alors que plus magistrale!



En conclusion, le Cabinet des curiosités est un OVNI littéraire magnifiquement écrit et illustré, une œuvre teintée de poésie mais étrange aussi. Pour qui aime les univers fantastiques ou gothiques, elle ferait un parfait cadeau.
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Maleficium

Si vous aimez les histoires de sorcellerie, c'est pour vous! Après le cabinet de curiosités, Hilda Alonso nous régale une fois de plus par de nouvelles histoires riches en rebondissements et magie noire et je ne peux qu'inciter les lecteurs à découvrir cet ouvrage ponctué de belles illustrations! cinq étoiles!
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Le cabinet de curiosités

Le Cabinet de Curiosités est un lieu étrange, magique, hors du temps. C’est un refuge pour tous les êtres qui en ont besoin. Yotika en est la gardienne. De son fil, elle répare et protège les miraculés qui renaissent doucement. Jusqu’au jour où une fissure bien plus grosse apparaît…



Après mon énorme coup de cœur pour le roman Ce dont rêvent les ombres, j’ai été enchantée de retrouver la plume d’Hilda Alonso. J’y ai découvert à nouveau son univers sombre et poétique, complexe, mais brillant. Les thèmes changent, mais le style obscur et rythmé que j’ai tant aimé dans son précédent roman est toujours bien présent. Des références culturelles se glissent entre les lignes, évoquant les artistes chers à l’auteure. Son prochain ouvrage sera un recueil de nouvelles appelé Perspectives du vide et j’ai eu l’impression parfois que quelques phrases faisaient écho à ce titre !



Les illustrations d’Alexandra V. Bach, à la fois sombres et féeriques et d’une rare finesse, accompagnent merveilleusement bien l’univers décrit par l’auteure. Les pages présentent à la fois des portraits de personnages, mais aussi des vues d’ensemble de l’intérieur du cabinet, qui donnent une aura mystique à l’ouvrage. Le ton steampunk est présent sans pour autant prendre le dessus sur la féerie et le fantastique qui habitent ces pages. Des illustrations qui font rêver !



Les portraits proposés sont très beaux, et les descriptions qui les accompagnent portent à la fois sur le physique, mais aussi sur le passé douloureux de chacun, sur ce qui fait que la créature est dans le cabinet. Les émotions passent et nous saisissent. Le personnage qui m’a le plus touchée est la gardienne-araignée. Elle pense aux autres avant de penser à elle-même, elle aime ses protégés plus que tout, mais est contente de les voir partir car cela veut dire qu’ils sont guéris. Elle va travailler ardemment pour tenter de sauver le cabinet alors qu’il est en danger. Le lecteur ressent toute l’ardeur qu’elle met dans sa tâche mais aussi son profond désespoir lorsque ces efforts semblent vains. Les personnages ne sont pas tous des créatures « vivantes ». On retrouve également des objets du quotidien, comme un haut-de-forme hautain, un livre craintif, etc., objets qui ont une âme et une parole.



Une seule chose m’a un peu dérangée : la mise en page du texte. Je trouve les pages un peu trop remplies pour un artbook. Je sais que, vu la quantité de texte, l’espacer voulait dire aussi devoir fournir plus d’illustrations et plus de pages et je me rend bien compte que ce n’est pas toujours possible, mais voilà, j’aurais aimé que le texte soit un peu plus aéré pour pouvoir profiter plus des illustrations en arrière-plan.



La fin du livre est très surprenante et ouvre une nouvelle perspective sur le livre. Des portes qui nous étaient fermées auparavant s’ouvrent et en relisant certains passages, on découvre des éléments qui étaient restés cachés. Petite interrogation de la fin : je serais curieuse de savoir si Hilda a écrit sur base des illustrations d’Alexandra ou inversement ! :)



Original et étrange, cet artbook est non seulement un très bel ornement pour votre bibliothèque, mais aussi un magnifique ouvrage, autant au niveau de la plume poétique d’Hilda Alonso qu’à celui des illustrations magiques d’Alexandra V. Bach. Un beau duo d’artistes qui, je l’espère, continuera sa collaboration ! :)
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Le cabinet de curiosités

Une roulotte bringuebalante escortée par un cheval-vapeur traverse les méandres d’un paysage étouffé, effrayant pour les frêles créatures cabossées qui se trouvent à l’intérieur. Le Cabinet des Curiosités s’amoncelle d’objets divers et variés, où la tristesse et la sombritude semblent avoir pris le pas sur la vie. Une menace extérieure rôde, Yotika la maîtresse et protectrice des lieux tente dans un dernier espoir de sauver ce qui peut l’être. Elle ne semble plus être soutenue par les autres membres du cabinet, ces derniers ayant sombré dans la fatalité d’une destruction inévitable.



L’ouvrage propose une balade onirique et magique au travers d’un endroit regorgeant d’objets tous plus magiques les uns que les autres. Ce lieu aux meubles baroques et aux objets steampunk est la demeure d’êtres épris de mélancolie, à l’image de ce roman à la couverture profondément éventrée, blessure qui à travers le temps ne s’est pas estompée, ou encore cette sirène desséchée vouer à disparaître un jour ou l’autre. Ces objets abîmés par la vie ou l’humanité nous emportent dans les songes creux du Cabinet des Curiosités.



« Le cabinet de Curiosités n’admettait en son ventre généreux que des infortunés, par la douleur laissées aux portes de la mort et sans autre choix que celui d’accorder leur confiance, proclamant de fait leur vulnérabilité. »



Yotika est celle qui les réunit tous dans un semblant d’unité ; tous ensemble sinon rien. Une femme arachnéique à la beauté certaine mais qui se perd peu à peu dans les déviances de ces congénères. Comment les protéger ? La femme-araignée est aussi maternelle que tenace dans son rôle de protectrice de ces terribles habitants blessés, déchirés, éventrés, cassés ou mourants. Un personnage touchant et profondément bienfaisant.



L’intervention d’êtres extérieures à cet univers magique et singulier viennent perturber la quiétude qui y règne. Yotika impuissante tente avec toute son énergie de tisser la toile de l’espoir, mais cela est impossible et semble perdu d’avance.



« Jusque dans son sommeil, Yotika percevait les tourments confinés, les sanglots avortés, les cauchemars sans fin. Toute entière tournée vers les siens, elle observait leurs tressaillements, écoutait leurs plaintes d’âmes affamées, chérissait leur faiblesse, les encourageait patiemment. »



Je commence à bien connaître le talent d’Alexandra V. Bach, ces illustrations sublimes souvent sombres avec une pointe lumineuse, elle n’a pas son pareil pour faire d’une image quelque chose d’unique, de transcendantale. L’imaginaire et l’originalité y ont toute leur place dans son art. Là, elle offre une vision de « son » Cabinet des Curiosités, des illustrations qui s’associent parfaitement au texte et aux descriptions magiques et poétiques de l’auteure, des illustrations qui reflètent aussi les goûts de celle qui les a créé. Par contre, je découvre la plume d’Hilda Alonso à travers cet ouvrage, une écriture posée et élégante, un peu intemporelle aussi, on est comme arrêté dans le temps, c’est très poétique voire même lyrique, l’auteure manie les mots étranges et anciens avec une aisance qui vous plonge dans un cocon de douceur, elle tisse sa toile verbale pour mieux nous happer, nous emprisonner dans son histoire. C’est assez magique, on est embarqué jusqu’à la fin, qui d’ailleurs nous réserve bien des surprises.



Le talent du maniement de l’image de l’une et la magie des mots de l’autre s’allient à merveille pour offrir un objet harmonieux et franchement sublime. J’avoue avoir été un peu perturbée au début par le choix de la taille des marges, qui me laissait dubitatif et n’être pas forcément un choix judicieux pour mettre en valeur le contenu de l’ouvrage, choix tout à fait personnel j’en conviens, mais je m’y suis fait au fur et à mesure de la lecture jusqu’à complètement l’occulter puisque je n’étais plus là mais voyageait au cœur du Cabinet des Curiosités.



En bref, un roman graphique sublime où les mots et les illustrations vous emportent dans un ailleurs gothique et sombre où les petits êtres qui le peuplent sont un reflet de la différence, de la souffrance mais aussi de l’entraide, la survie et la mort. Un très bel ouvrage et un très bon choix des éditions du Riez !
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Il était une plume...

Dans « Il était une plume », un collectif d’auteurs indépendants s’exprime et se rassemble autour d’un thème commun : la plume – Avouez que vous ne vous y attendiez pas ! Et ça vaut vraiment la peine d’être lu.

Il est toujours compliqué de donner son avis sur un recueil de nouvelles, d’autant plus lorsque ce dernier est composé de textes émanant d’auteurs différents. Mais aventurons-nous dans cette œuvre qui est, pour moi, une belle invitation au voyage !



Ce recueil de nouvelles met en lumière des styles et des univers bien distincts, très singuliers.



Tantôt à une voix, tantôt à deux. Tantôt mélancoliques, tantôt sérieuses. Tantôt profondes, tantôt superficielles ; certaines de ces histoires m’ont touchées. Parfois, une seule phrase nous aide à comprendre et parfois, on s’interroge toujours sur le sens véritable du récit tout en étant déjà passé au suivant. L’envie de créer et de transmettre réunit pourtant ces auteurs. Et puis, c’est globalement bien écrit, bien ficelé et rondement mené.



Pour autant, comme dans toute histoire, certaines résonnent en nous, d’autres moins. De ce fait, je délivre, à la manière d’un festival, des mentions spéciales, des prix imaginaires. C’est juste mon humble avis de lectrice et d’être humain. Sans jugement de valeur, je vous spécifie celles qui, pour moi, sortent du lot.



Mention spéciale pour la première nouvelle, « La plume Rebelle » de Pierre Thiry. C’est confusant, poétique et la première partie de son histoire m’a étrangement replongé dans les fables de la Fontaine. Et comme il est difficile de passer le premier, c’est d’autant plus honorable lorsque c’est magistralement réussi. Chapon bas !



Mention spéciale à nouveau pour « La plume de la harpie » de Erika Boyer. Ce court récit mérite approfondissement ! Il est pour moi le préambule d’un roman oscillant merveilleusement entre onirisme et fantastique. En tous cas, le texte ainsi que le style de l’auteur m’ont embarqué dès les premières lignes.



Et enfin, « Echos » d’Antoine Delouhans, récit qui exploite à merveille le thème des souvenirs et de la nostalgie. Et puis, c’est bien écrit et c’est positif. Et ça, ça fait du bien ! On est conforté dans l’idée que ce sont les petits bonheurs passés qui nourrissent notre bien-être présent et sont la clé d’un futur bienveillant.



Vous aurez compris que j’ai été emballé, dans l’ensemble, par ce recueil que j’ai lu très rapidement. Il me donne envie d’aller explorer les atmosphères propres des écrivains, d’en lire d’autres et de me replonger dans ceux que j’ai aimé pour être sûre de n’avoir rien loupé ! Une petite pause légère entre deux romans.


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Le cabinet de curiosités

Ce roman graphique est une petite merveille de poésie et de beauté visuelle. En effet, les illustrations d’Alexandra V. Bach nous plonge immédiatement dans un univers sombre et étrange rempli tout autant de danger que de douceur. On découvre notamment certains des personnages de l’histoire prenant vie avec beaucoup d’élégance dans ces illustrations.



Ce visuel mystérieux est soutenu par un texte tout aussi étrange. Il s’agit plus d’une poésie de 64 pages car le choix des mots et leurs articulations m’a inspiré une sensation de flotter au-dessus de cet étrange cabinet des curiosités aux objets magiques abîmés. La chute est inattendue, pas hors de propos ni même indevinable, mais je me suis complètement laisser entraîner dans la magie sans penser à la suite et je n’avais donc pas du tout songer à une telle fin. Elle m’a fait sourire, je me suis dit que c’était d’ailleurs une excellente idée....https://pauseearlgreyblog.wordpress.com/2017/01/09/le-cabinet-de-curiosites-alexandra-v-bach-hilda-alonso/
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Il était une plume...

Tout d'abord, la jolie couverture est de Tia Wolff. Et je vous dévoile la petite dédicace qui commence ce livre que j'ai trouvée très belle :



À toutes les plumes : les douces, les poétiques, les atypiques, celles qui écrivent, celles qui caressent, celles qui sont libres...



Puis, ce recueil de nouvelles collectif a un thème commun, celui de la plume. Les quatorze auteurs que comprend cet ouvrage ont dû s'inspirer de ce sujet "la plume" afin de coucher sur le papier une histoire issue de leurs univers personnels.



Ainsi, ils ont su captiver le lecteur par l'originalité et la diversité de leur imagination. On retrouve de tout, du fantastique, du policier, de la poésie, de la romance etc... Il n'y a pas une histoire qui se ressemble. Pour ma part, j'ai eu le plaisir de retrouver le style de Pierre Thiry et de Loli Artésia.



Donc, ce recueil, qui éveille notre curiosité, nous fait passer un très bon moment de lecture en nous faisant voyager dans des mondes différents grâce à cette variété d'écrits et de genres. Je vous invite à découvrir les multiples facettes d'une plume !
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Il était une plume...

Il était une plume…, c’est un recueil composé de 14 nouvelles d’auteur(e)s différents, qui abordent tous une thématique commune : la plume. La plume va être écrite et présentée sous toutes ses formes : plume d’animal, de coq, plume d’auteur, plume d’indien… Chacun a donné sa propre définition du mot plume. Les nouvelles sont toutes très différentes les unes des autres, certaines plus poétiques que d’autres, d’autres plus émouvantes, plus noires, certaines plus abstraites, ou encore plus engagées… il y en a pour tous les goûts !



Nous sommes naturellement transportés d’un univers à un autre, avec comme seul fil conducteur la plume. Certaines nouvelles m’ont plus plût que d’autres, aussi, je ne parlerais dans cette chronique uniquement des nouvelles qui m’ont le plus marquées (positivement ou non).



Tout d’abord, j’ai beaucoup aimé les auteurs de nouvelles engagées, qui prennent position et défendent leur opinion sur la thématique donnée. C’est le cas pour Tia Wolff dans La légèreté du non-être, qui raconte un épisode tragique de la vie d’un animal : la chasse. Loli Artésia aussi, dans La plume manquante, raconte l’histoire d’un oiseau, jadis blanc, qui ne peut maintenant plus voler, tant son plumage est lesté de plomb et de mazout. Deux histoires totalement différentes, qui donnent à réfléchir sur des thématiques contemporaines, beaucoup débattues dans notre société actuelle.



J’ai également particulièrement apprécié la nouvelle de Audrey Martinez, Plume solitaire, qui raconte l’histoire d’un homme-écrivain qui rencontre sa muse, éditrice, mais la perd, à cause d’un orgueil et d’une soif d’argent démesuré. Pendant près de 10 ans, il se mure dans le silence et plonge dans un gouffre dépressif qui l’isole de tous et de tout. Jusqu’au jour où le déclic arrive : il doit écrire un roman sur sa muse Marie, et lui envoyer. Une histoire douce et touchante, que j’ai beaucoup apprécié.



En revanche, j’ai eu beaucoup plus de mal à entrer dans l’univers de G !, avec sa nouvelle Quand le destin frappe à la porte, que je n’ai pas totalement comprise. Elle est très courte, un peu abstraite, sans véritable suite logique entre les phrases… J’en suis ressortie déstabilisée et interrogative.



Chacun est libre d’interpréter comme bon lui semble chacune de ces nouvelles, notamment celles plus abstraites, à la thématique plus suggérée, plus sensorielle et métaphorique.



Les autres nouvelles n’en restent pas moins belles et agréables à découvrir. Bien que je ne garderai pas un souvenir impérissable de ces nouvelles, j’ai apprécié plonger, le temps de quelques instants, dans l’univers imaginaire et littéraire de chacun de ces écrivains. De belles découvertes, qui permettent de découvrir la stylistique maîtrisée et captivante de plusieurs auteurs peu connus, qui augurent de jolies histoires pour l’avenir.



Il était une plume… est un recueil de 14 nouvelles d’écrivains indépendants aux styles d’écriture différents, qui vous transportera au coeur d’histoires originales et captivantes. Grâce à ce recueil, vous ne verrez plus les plumes de la même manière…
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Il était une plume...

Ce recueil de nouvelles publié par l'association LES PLUMES INDÉPENDANTES réunit 14 auteurs et 14 nouvelles sur le thème de la plume…



Je l'ai lu avec beaucoup de curiosité, d'intérêt, de surprise, de passion même. Certaines de ces nouvelles sont de véritables coups de coeur. J'ai apprécié l'ensemble, je le dirai à travers les impressions que ces lectures ont suscitées en moi.



J'ai lu avec enthousiasme la nouvelle « PLUME MANQUANTE » de Loli Artésia, c'est même un de mes coups de coeur. Entre mystère et merveilleux, Loli Artésia a réussit à créer un univers poétique, onirique, mêlé de lumières et d'ombres, qui est aussi et surtout une admirable métaphore de la réalité… Ce texte pourrait sans doute figurer dans un album illustré pour enfant : un conte qui donne à penser, à rêver, un conte autant pour adultes que pour enfants. J'y ai retrouvé quelque chose de l'univers du Petit prince de Saint Exupéry.



J'ai été infiniment touché par la nouvelle « PLUME SOLITAIRE » de Audrey Martinez, peut-être parce-que j'ai trouvé de multiples raisons de m'identifier au héros de cette nouvelle infiniment touchante. Je me suis autorisé à lire avec une petite larme (de nostalgie ou de bonheur) au coin de l'oeil (celles et ceux qui me connaissent bien comprendront pourquoi). L'émotion amoureuse fait partie intégrante de la vie d'un écrivain.



LA PLUME DE LA HARPIE de Erika Boyer évoque ces histoires que les enfants se racontent le soir, dans le noir pour frissonner après une longue promenade en forêt. À lire ce conte j'ai éprouvé sentiment que j'éprouve face à un romantisme à la George Sand et quelque chose qui évoque aussi ce style auroral des auteurs du début de XXe siècle (Le Grand Meaulnes d'Alain Fournier par exemple).



PLUME NOIRE de Lou B Simone raconte la fragile construction d'un jeune homme africain, écartelé entre sa culture, peule, et ses désirs d'ailleurs et d'autrement. Ce récit, dont la fin pourra paraître sombre, est l'une de mes très belles découvertes.. Il conduit à se penser et approfondir les relations entre Afrique et Europe, entre valeurs et cultures différentes, entre clôture et ouverture, la fin tragique amènera chacun à penser son rapport à autrui, à prendre le temps d'écouter et de comprendre.



La nouvelle « LETTRES EN HÉRITAGE » d'Agnès de Cize mérite qu'on s'y arrête. Je l'ai lue avec l'impression de lire un immense roman, c'est un récit court par la taille, relatant une longue histoire familiale faite de zones d'ombres de mémoire et d'oublis…



À LA PORTE… est signé par l'auteur le plus discret du livre (juste une initiale et un signe de ponctuation : G !). Ce conte original et poétique est une belle invitation à réécouter la musique d'un certain L. V.B.



« À HUE ET ABYSSE » d'Attila Valpinson nous fait entrer dans un univers d'une immense originalité qui peut susciter une lecture poétique où on se laisse porter par les mots, par leurs rythmes encore plus que par leur sens : mais cette nouvelle aura plus d'une significations à qui prendra le temps de s'y attarder…



ÉCHOS signé Antoine Delouhans est un récit de type autobiographique, est-il réel ? Est-il romancé ? On ne se pose pas la question car on est entraîné par sa sincérité, sa simplicité, sa belle humanité. Peut-être que ce court récit se transformera-t-il un jour en un long roman ?



MA PREMIÈRE PLUME de Chris Red saura certainement plaire à de nombreux lecteurs par le thème choisi : les amérindiens, le rapport à la nature…



Dans LA LÉGÈRETÉ DU NON-ÊTRE, Tia Wolff suggère plus qu'elle ne souligne. L'imagination du lecteur s'y glisse pour y brosser sa propre histoire.



Frany Jane Cavalier dans COMMENT LE CHIEN APPRIVOISE UNE PETITE PLUME nous offre une belle illustration du fait que le chien est l'un des meilleurs amis des enfants.



Le recueil se termine sur les nouvelles de Flore Avelin (PLUME) et Hilda Alonso (VORTEX) qui nous entraînent dans le monde de la nuit et de la danse avec des points de vue bien différents mais dans un univers où flirtent ensemble le féminin, le mystère et le fantastique.



Je ne dirai rien de PLUME REBELLE qui ouvre le recueil, chacun comprendra pourquoi (il est signé Pierre Thiry) vous voudrez bien m'en excuser…



Chacune de ces nouvelles augure certainement chez chacun de ces auteurs, de nombreux autres écrits, plus amples, plus développés : de nouveaux livres à venir. Nous les attendons avec impatience.

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Le cabinet de curiosités

Une curiosité onirique que ce cabinet de curiosités empreint de steampunk, de poésie et de mélancolie.



" Pour certains, le temps est compté.

Pour d'autres, l'heure est venue."



Le texte est bien écrit, assez abscons comme un poème macabre.

Le seul bémol de ce livre-objet c'est la typographie choisie, trop banale et discordante du coup, pas raccord avec la beauté de l'ensemble.



Les photographies sont magnifiques avec une atmosphère soufrée, brumeuse et glaciale et qui figent les personnages dans une pose hallucinatoire.



"De la lumière tu ne devines que les ombres

et ta parole est un piège où trébuche ton instinct."





L'avancée dans le texte d'abord obscur, nous amène progressivement de l'onirisme à la réalité, à la lumière crue de la vérité des faits.







Ce mélange inédit est comme une métaphore filée, une métamorphose permanente.

C'est esthétiquement intrigant et littéralement envoûtant : une belle découverte !



"C'était un silence plus compact que l'oubli."




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Perspectives du vide

Après avoir enchaîné les coups de cœur avec Ce dont rêvent les ombres et Le Cabinet de Curiosités, je me suis laissée tenter par ce recueil de nouvelles d’Hilda Alonso. Ce livre est paru en auto-édition, un choix que je ne comprenais pas au départ, mais que l’auteure explique ici. Le recueil comprend 13 nouvelles. Les genres varient entre le réalisme et le fantastique. C’est l’aspect qui m’a un peu moins plu de ce recueil. Hilda Alonso m’avait habituée à des voyages magiques, à la rencontre de créatures fantastiques et je n’ai pas retrouvé cette féerie sombre dans ce recueil.



Ce livre est beaucoup plus intimiste, plus personnel et surtout plus réel. J’apprécie toujours autant la plume de l’auteure, noire et poétique ! Elle se permet aussi des petites folies, jouant avec la langue et les mots, pour un résultat détonnant et original. Comme vous pouvez vous en douter avec le titre, ce recueil parle de la sensation de vide. Dans les 13 textes, c’est 13 différentes façons de percevoir ce vide qui sont abordées. Les récits sont assez courts, souvent entre 3 et 10 pages. Un avis plus détaillé sur chaque nouvelle est donné sur la page du blog.



J’ai passé un bon moment de lecture avec ce recueil qui aborde plusieurs conceptions et ressentis du vide. Les textes sont courts, variés, et on y retrouve toujours cette poésie sombre qui caractérise la belle plume d’Hilda Alonso. Une jolie lecture. :)




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Le cabinet de curiosités

Il s'agit d'un univers original, merveilleux et sombre à la fois, porté par l'illustratrice Alexandra v Bach et Hilda Alonso. On se plaît à se perdre dans ce monde peuplé de mystérieuses créatures, dont Yotika, la femme-araignée mais aussi Cirin et Alkonost. La narration est bien ficelée et les illustrations sont exquises!
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Le cabinet de curiosités

voici un livre bien étrange. Un livre objet que l'on manipule avec soin.

Nous plongeons dans un univers gothique, féérique, farfelu mais au combien enchanteur.

de jolies illustrations donne vie au texte.

Vous y rencontrerez toute sortes de curiosités, de personnages singuliers, à se demander où l'auteure a t-elle été les chercher.

je n'en dirai pas plus je préfère vous laisser la surprise de cet OVNI littéraire



J'avais pré-commander ce livre. j'ai donc reçu en plus 3 magnifiques dessins donc un dédicacé à mon nom ainsi qu'un badge et un marque page, ce qui m'a beaucoup touché, on se sent vraiment privilégié.



j'aime l'univers et les illustrations

Je dois dire que je n'ai pas toujours compris le texte aussi poétique soit-il, peut-être une re lecture pourrai corriger cela, mais j'ai passé un agréable moment tout de même.



petit point négatif pour moi c'est l'écriture en gros format du texte qui "gâche" un peu la beauté des pages avec les illustrations.

Cela dit c'est un beau livre que je ne regrette pas d'avoir acheté

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Le cabinet de curiosités

L'intrigue est assez surprenante. Il y a certains enchaînements que j'ai eu du mal à suivre. Mais je pense que c'est certainement dû au fait que j'étais malade comme un chien le jour où j'ai lu ce magnifique livre. Il me tarde donc de le relire afin d'en comprendre toutes les subtilités !

A part, ça, c'est un roman qui, comme Ce dont rêvent les Ombres, vous restent en tête pendant un bon bout de temps et qu'il faut laisser poser pour le comprendre vraiment.



Les personnages sont... je n'ai pas de mots ! J'ai noté très originaux dans mon journal de lecture, mais je crois que ce n'est pas assez fort pour décrire l'impression générale que m'ont laissé les personnages d'Hilda Alonso. Je les ai adorés ! En très peu de mots — car, finalement, le récit n'est pas très long — les personnages sont très bien cernés et assez particuliers.

Mes préférences vont à Yotika qui, par sa gentillesse et sa douceur, m'a profondément touchée et à Grégoire qui est tout simplement magistral.



L'univers développé par Hilda Alonso est encore une fois singulier. J'ai adoré l'ambiance qui régnait dans ce cabinet peuplé de curiosités. Il est phantasmagorique et cauchemardesque à la fois. Il est l'illustration parfaite que chaque lumière a sa part d'ombre et que les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être.



Qu'on se le dise une bonne fois pour toute : le style d'Hilda Alonso n'a rien de commun ! Il est poétique, doux, cruel, léger et complexe à la fois mais il est surtout unique. On y accroche ou pas, mais dans tous les cas, il mérite le détour, et ce, au moins une fois !



Les illustrations d'Alexandra V. Bach sont une merveille et collent parfaitement à l'univers d'Hilda Alonso : sombre et poétique, gothique, en somme. Elles servent aussi bien l'ambiance que le récit. La rencontre est belle et a donné lieu à un magnifique travail.

Je regrette un petit peu le travail éditorial fait sur la police d'écriture qui aurait pu être plus fin et moins blanche. A part ça, l'ouvrage est absolument sublime !



En bref, un roman phantasmagorique peuplé de curieux personnages dans un univers poétique plein d'une douceur cruelle. Cet ouvrage fera un merveilleux cadeau sous le sapin !

Et vous ? Aurez-vous la curiosité de visiter ce cabinet ?
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Maleficium



Comme toujours on retrouve l’écriture poétique et précise de Hilda, c’est un met délicat qui explose sur les papilles pour proposer des saveurs envoûtantes.

Sa plume est un bateau, ses histoires sont un voyage, son recueil sont des contrées lointaines et mystérieuses, il n’y a qu’à se laisser guider…



Bien sûr, il faut aimer l’univers fantastique, aimer les sorcières et les créatures imaginaires, aimer les clairs-obscurs et se faire surprendre par la brume…



Les passionnés de sorcellerie seront particulièrement à la fête avec ce recueil, après tout il est né pour le mois de la sorcière… La structure du recueil a été construit sur des phases lunaires, on appréciera le soucis du détail et le jusqu’au-boutisme de l’auteure.



Chaque nouvelle présente un univers différent si ce n’est la première partie qui est une suite. Le rythme varie en fonction des thématiques, toujours juste, calculé au millimètre, cadencé, il entonne toujours un hymne hypnotique se mariant parfaitement au récit.



Hilda Alonso nous livre encore une fois un ouvrage de prose poétique ou de poésie en prose, c’est beau, c’est gouteux, ça fait frétiller mes neurones, j’aime follement son écriture et ses univers. Rien n’est gratuit dans les mots qu’elle couche sur le papier, à chaque lecture, je suis toujours autant émerveillée, il ne s’agit pas là que de contes fantastiques, il s’agit là de nourrir les amoureux du beau verbe et d’abreuver les affamés d’univers imagés.
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Aenigma

J’ai découvert Hilda Alonso lors d’un collectif éphémère de créatrices We All are witches auquel j’ai participé en avril, ce recueil est le fruit de ce collectif, il est constitué de nouvelles fantastiques dont certaines étaient inédites à la publication du recueil.

C’est donc avec grand plaisir que j’ai pu lire sur format papier les nouvelles que j’ai découvert lors du collectif ainsi que les inédites que j’avais hâte de découvrir.

Encore une fois Hilda Alonso confirme qu’elle sait manier le verbe à merveille, son style imagé, recherché et très poétique donne le rythme à chaque nouvelle.

C’est une écriture millimétrée, cadencée qui parle au subconscient tout autant que ses mots parlent à notre intellect.

Les amoureux du beau verbe y trouveront de quoi se rassasier, les amoureux de sorcières et autres créatures féériques y trouveront de quoi rêver… Je ne peux que vous dire de nouveau que je suis une grande fan de cette romancière et que j’ai hâte d’avoir un budget livre tout neuf pour continuer à dévorer ses romans avec autant de voracité que de délectation…
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Le cabinet de curiosités

Même si je ne suis pas habitué au genre du roman graphique, j’avoue que le côté graphique est extrêmement bien réussi ! Les dessins sont vraiment magnifiques, et une réelle ambiance se dégage d’eux et du livre de manière générale. Je regrette juste une police d’écriture un peu trop classique, pas à la hauteur de l’aspect graphique.



L’histoire est pleine de poésie. Courte, difficile à appréhender, elle garde néanmoins un côté poétique indéniable. C’est pas évident d’en parler, car, en toute honnêteté, je n’ai pas tout compris. Lisant les différents avis sur Internet, je suis loin d’être le seul. Mais, même sans avoir saisi toutes les subtilités de l’histoire, j’ai été transporté par certaines pages (un peu moins par d’autres) et par les différents personnages notamment à la fin. La plume de l’auteure est d’ailleurs tout aussi étrange que son histoire, et a comme arrêté le temps pendant ma lecture. On se retrouve vraiment dans un lieu unique, et le voyage a été agréable !



Le Cabinet de Curiosités est un magnifique objet, porté par des dessins somptueux dans une ambiance gothique. Il s’agit d’un très étrange OVNI littéraire, qui plaira certainement aux férus du genre !





Retrouvez la critique complète sur Le plaisir de lire : http://www.leplaisirdelire.fr/chronocritique-3-cabinet-de-curiosites-alexandra-v-bach-hilda-alonso/
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Ce dont rêvent les ombres

Grosse déception pour ma part. Comment dire ? J'ai lu certaines critiques qui parlaient de sa poésie, de son onirisme. Mais il me semble que l'auteur a voulu dire tellement que l'ensemble ne signifie plus grand chose finalement. J'avais l'impression de lire un exercice d'expansions du nom ; on sentait, en quelque sorte, la recherche dans le dictionnaire. L'ensemble n'est pas naturel : c'est comme si plus aucun effet n'était saillant, que tout était noyé dans l'affluence. Je me suis rapidement ennuyée et j'ai fini par lire en diagonale ; c'est dire.



Il y a beaucoup de descriptions et pourtant je n'ai pas réussi à me faire une carte mentale. Les lieux traversés sont rapidement oubliés. Cela est aussi favorisé par l'enchaînement décousu des chapitres. On se désintéresse rapidement des personnages, tout juste esquissés, silhouettes qui pourtant avaient de quoi faire réellement exploser l’œuvre.



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Ce dont rêvent les ombres

Ce roman d'Hilda Alonso raconte l'histoire d'Eponine et de Menehould. Cette dernière alors qu'elle vient en aide à une fée se voit gravement blesser. Soignée par la rebouteuse du village, Eponine, Menehould revient le ventre plein, propageant ici et là les médisances et les rumeurs néfastes sur cet état de fait. L'enfant naît et porte une intelligence certaine et une maturité désarmante, pourtant le malheur quête Ménéhould et son enfant, la petite Deirdre. Eponine, certaine du lien l'unissant à la mère et la fille se lance dans une quête ; conduite par un cheval, tractant un cercueil peu conventionnel et son ami Tanguy pour l'accompagner, Eponine cherche à aider Ménéhould, une quête qui la mènera aux confins de la féerie mais aussi au pays des esprits et des dieux.



L'auteure nous invite à un voyage entre mysticisme et légende celtique où il est question de magie, d'êtres aux pouvoirs bénéfiques, d'ensorceleurs, où les créatures tel que les loups, les goupils, les elfes et les esprits viennent se greffer à une marche presque funéraire, la mort survolant les personnages pour les frapper le moment opportun ou se garder une réserve observatrice et vile, elle rôde en silence, invisible, prête apporter son trépas. Une marche difficile où Eponine affrontera bien des malheurs et difficultés, les épreuves s'accumulent, la souffrance aussi. Dans sa marche, Eponine rencontre Bledri, un ancien croyant vivant reclus de la société et attaché à une meute de loup, et aura le soutien indéfectible de Tanguy, un homme sourd et bossu.



Un roman a ne pas mettre entre toutes les mains, la plume très imagée, très poétique et pleine de métaphores que l'auteur sait parfaitement aligner de manière bluffante peuvent apporter une certaine "lourdeur" au récit, d'autant plus que l'histoire est assez lente, et évolue étape par étape. Si vous n'aimez pas l'art de manier les mots pour obtenir une description à la fois poétique, complexe qui demande une certaine concentration pour bien comprendre les choses alors passez votre chemin, ce roman ne sera pas pour vous. Si c'est tout le contraire, alors je vous invite à découvrir l'écriture d'Hilda Alonso qui est une véritable conteuse enchanteresse, elle manie aussi bien les mots pour décrire les choses qu'elle use d'un vocabulaire riche et complexe, parfois même ancien, et a souvent recours à de magnifiques mots oubliés dans la littérature contemporaine.



"Le corps et l’esprit ne sont qu’un. Les Dieux nous ont donné la capacité de disjoindre, de disperser et de rassembler les fibres qui les composent selon notre bon vouloir. Pour vivre en harmonie avec tout ce qui nous entoure, il faut le comprendre, l’observer, l’écouter puis se fondre en lui. Sa mémoire devient alors la nôtre. C’est ainsi que nous déjouons l’ennemi, éloignons secrets et mensonges. Nous ressentons d’un cœur commun, partageons tout, apprenons mutuellement. Nous regardons la couleur et sommes la couleur, nous respirons la fleur et sommes l’effluve, nous écoutons le son et sommes le chant mais notre présence n’a pas plus d’influence sur ce monde que notre absence. "



Ce qui est également intéressant, c'est que l'auteur apporte un regard et une réflexion sur les pertes des rites païens au profit d'une religion chrétienne en plein essor à ce moment là. Par ailleurs, il faut souligner l'illustration de couverture magnifique qui reflète très justement une des plus belles scènes du roman.



En bref, un roman original, à la limite de l'onirisme, du fantasmagorique et même du transcendantal, c'est fort, empreint d'une aura ancienne où les païens revivent sous la plume de l'auteur et où les créatures anciennes foisonnantes ici et là, subjuguent. Une écriture riche et pleine de poésie qui ne sera pas forcément accessible à tous.



Je remercie Babelio et les éditions du Chat Noir pour cet envoi.
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