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Citations de Hubert Aquin (75)


J’ai confiance aveuglément, même si je ne connais rien du chapitre suivant, sinon qu’il m’attend et m’emportera dans un tourbillon.
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Je peux me consacrer à écrire page sur page de mots abolis, agencés sans cesse selon des harmonies qu’il est toujours agréable d’expérimenter... [...] Rien n’empêche le déprimé politique de conférer une coloration esthétique à cette sécrétion verbeuse...
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Il n'y a rien de plus certain que ton nom secret, rien d'autre que ta bouche chaude et humide, et que ton corps merveilleux que je réinvente, à chaque instant, avec moins de précision et plus de fureur.
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Je ne veux plus rester ici. J'ai peur de m'habituer à cet espace rétréci ; j'ai peur de me retrouver différent à force de boire l'impossible à gueule ouverte et, en fin de compte, de n'être plus capable de marcher de mes deux pieds quand on me relâchera.
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Hubert Aquin
Tout désir, même celui de parler, est un désir de vivre.
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Aucune origine n'est belle; la beauté véritable est au terme. Seule la mort confère un peu de dignité à ce qui a commencé ...
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L’amour, si délibérément intrusif soit-il, se ramène à une approximation vélaire de l’autre, à une croisière désespérante sur le toit d’une mer qu’on ne peut jamais percer.
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Je suis le grand manipulateur de forme dans le style «pur baroque» qui me résume divinement.
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Joan, mon amour, je t’ai tuée ; je t’ai tuée, je t’ai tuée, je t’ai tuée…Je t’ai brûlée à ma façon comme un soleil occulte. Il a fallu que je t’effleure pour que tu rendes le souffle. Oui, je t’ai tuée. Je suis affreusement clair ; je terrifie et je me sens désolé. Ce n’est pas facile d’être astre et symbole, et d’être placé au centre de ta constellation, mon amour. Je brûle, j’encercle, je frôle, je ne possède jamais
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Les siècles défilent à longueur de nuit sous les fenêtres de notre amour. Mais je t’ai perdue mon amour ; et toute cette musique a cessé de me griser. J’ai besoin de te revoir. Sans toi, je meurs. Le paysage immense de notre amour s’assombrit. Je ne vois ni le piédestal ravagé des Hautes Alpes, ni les grandes coulées mortes des glaciers.
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La psychiatrie est la science du déséquilibre individuel encadré dans une société impeccable. Elle valorise le conformiste, celui que s'intègre et non celui qui refuse; elle glorifie tous les comportements d'obéissance civile et d'acceptation.
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Je n'ai plus rien à gagner en continuant d'écrire, pourtant je continue quand même, j'écris à perte. (...) Je farcis la page de hachis mental, j'en mets à faire craquer la syntaxe, je mitraille le papier nu, c'est tout juste si je n'écris pas des deux mains à la fois pour moins penser. Et soudain, je retombe sur mes pieds, sain et sauf, plus vide que jamais, fatigué comme un malade après sa crise.
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Si je regarde une fois de plus le soleil évanoui, je n'aurai plus la force de supporter le temps qui coule entre toi et moi, entre nos deux corps allongés sur le calendrier du printemps et de l'été, puis brisés soudains. Fermer les paupières, serrer les doigts sur le style, ne pas céder au mal, ne pas croire aux miracles, ni aux litanies que chaque nuit je profère sous le drap, ne pas invoquer ton nom, mon amour. Ne pas le dire tout haut, ne pas l'écrire sur ce papier, ne pas le chanter, ni le crier : le taire, et que mon coeur éclate !
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Tu as raison. Il n’y a pas de retraite dorée pour nous, ni même de vie paisible, tant que ce sera impossible de vivre normalement dans notre pays.
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Tu as raison. Il n’y a pas de retraite dorée pour nous, ni même de vie paisible, tant que ce sera impossible de vivre normalement dans notre pays.
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C’est la rupture implacable et l’impossibilité de communiquer autrement que sous forme de coups de feu.
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Tout un peuple réuni semblait fêter la descente irrésistible du sang dans nos veines. Tu étais belle mon amour.
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Ce qui attend H. de Heutz dans ce bois romantique qui entour le Château de Coppet me sera bientôt communiqué quand ma main, engagée dans un processus d’accélération de l’histoire, se lancera sur des mots qui me précèdent.
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Au fond, un seul problème me préoccupe vraiment, c’est le suivant : de quelle façon dois-je m’y prendre pour écrire un roman d’espionnage ?
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Cela ne fait aucun doute : je me suis fait avoir d’un bout à l’autre.
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