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Citations de Hubert Monteilhet (102)


Nous allons partager les dix billets de cent dollars que j’ai par hasard dans mon sac. Si votre “crime parfait” est au-dessus de tout soupçon, vous pourrez recoller les morceaux à votre profit. Si je trouve à faire la plus minime critique pertinente, je les recollerai moi-même avec votre permission. Je ne mettrai pas dans cette affaire douteuse un dollar de plus, car vous devinez bien que je me passe une fantaisie.
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« Les mathématiciens ignorent le fait. Quand vous les en informez, ils avancent que le phénomène n’est point de leur sort théorique, qu’il doit s’expliquer par des considérations de frottements, d’hygrométrie ou de courants d’air...
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« En pratique, les séries de neuf rouges sont ainsi moins nombreuses que les séries de huit et cœtera… Les séries de deux sont très fréquentes, mais sous le Second Empire, on a noté un beau jour une série de 57 noirs, qui est demeurée justement célèbre.
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On ne trucide pas un boucher comme on estourbirait un chanoine ou un contrôleur des contributions… 
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On ne peut pas tout avoir…
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Contrairement à ce qu’on imagine, le “crime parfait”, pour un auteur, est un déchet de fabrication. Il est rare qu’il soit spectaculaire, et l’on ne donne pas une recette pareille au premier venu pour quelques dollars.
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« Les spécialistes ont déduit à juste titre de ces comportements divers que l’instinct s’efface, dans l’échelle de la création, au fur et à mesure que l’intelligence apparaît. Dès le mâle chimpanzé, l’instinct s’est évanoui et l’acte sexuel est affaire d’éducation. Ce n’est plus la nature qui parle, c’est la société qui interprète la nature et qui l’oriente, au profit de sujets qui ont la liberté d’être mauvais élèves. L’esprit prend son essor sur les ruines de l’instinct.
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L’habitude est une seconde nature, qui se passe bien de remonter au déluge.
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La liberté, madame, est certes une belle chose. Je suis moi-même porté à la voir un peu partout, chaque fois que fait défaut la preuve irréfutable de son absence. Mais ne pensez-vous pas qu’il existerait chez quelques individus une sorte d’instinct criminel inné, analogue à cet instinct homosexuel qui semble s’affirmer à l’occasion ?
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« J’irai même plus loin que vous : ce sont les lacunes de l’éducation, sans doute, qui engendrent le crime, mais comme la mer suscite les bateaux. Je n’y vois point de fatalité. L’homme ne se fait marin que par vocation. C’est de la liberté que découle le crime, la liberté de s’embarquer sur l’océan des préjugés sans crainte du naufrage, faisant le pari impavide que si la police ne vous prend pas, Dieu ne sera pas fichu de vous attraper non plus. Le criminel consciencieux est un pascalien qui joue contre la Providence. Nous sommes là aux antipodes du déterminisme. »
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Oralement, les lecteurs me gâtent toujours. Lorsqu’ils m’écrivent, ce serait plutôt pour me traiter de lubrique impénitent, de styliste artificieux, de conservateur sans entrailles ou d’anarchiste sournois. Il n’y a que mes domestiques pour me bien connaître.
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C’est la destruction de la famille, le défaut d’une éducation solide, qui enfantent le crime, que la famille se désagrège à tous vents ou qu’elle pourrisse sur place.
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Dans un pays où l’on dîne quand les Suédois se couchent avec leurs contraceptifs, les soirées sont faites pour la vie de société. Les Espagnols qui tiennent absolument à dormir font la sieste après déjeuner.
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Nous autres romanciers, qu’on traite un peu vite de paresseux, sommes au contraire perpétuellement au travail, à la recherche d’éléments, et notre rédaction n’est jamais que la fin provisoire de nos peines.
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Cet être, qui avait tout pour plaire, se rongeait les sangs. La chevelure châtaine, abondante mais soignée, style « chien-lit de luxe », restait inclinée sur le potage andalou, mais de temps à autre, un regard noisette et furtif glissait vers la robe de dentelle noire, comme pour chercher au travers des ajours la solution d’une énigme.
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L’aisance des attitudes était parfaite. Suivant les goûts que l’on pouvait caresser, le spectacle était à tomber à la renverse ou à se mettre à genoux.
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Un tel mari allait à la femme comme une poule à un couteau.
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Dame d’une remarquable beauté. Il était difficile de lui donner un âge, la beauté semblant toujours éternelle. Mais des yeux immenses, d’un bleu tirant sur le violet, mangeaient un visage impassible et reflétaient un monde indifférent : les yeux, du moins, avaient vécu. J’ai observé une maîtrise analogue, un égoïsme aussi évident et quasi sacré, chez des actrices sur le retour, qui avaient subi en un quart de siècle plus d’expériences stériles qu’il n’est bienséant d’imaginer.
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Admirons ces jeunes gens qui prétendent tout bouleverser avec intransigeance et apporter aux foules de hautes vérités, que leurs Voix résonnent sur un champ de bataille ou dans une cellule de bordel, qu’ils se fassent voir en harnois clos par des soudards ou dans la nudité du Jugement dernier par des vicieux. La terre a besoin de héros, dont la généreuse détermination nous réchauffera le cœur avant de faire honte à notre impuissance.
Du moins aurais-je essayé de bien faire, et cette pauvre gloire me restera en ce monde aux yeux de quelques-uns avant de me valoir peut-être l’indulgence du Dieu qui aura guidé ma progression dans les ténèbres. J’ai dû éteindre par mégarde la plupart des torches que ses anges m’avaient présentées. Mais le sentier du Paradis est si étroit qu’une petite lumière suffit à l’éclairer.
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Le projet gagnait en vraisemblance et la pensée de Marcia se dessinait plus nettement. Déçue par deux maris, elle était à la recherche d'un barbon qui aurait les plus estimables motifs de ne pas l'importuner et qu'elle pourrait cocufier à son aise et à toutes fins utiles. Le toupet de la donzelle était effarant. Voilà ce qu'était devenue la femme romaine depuis la fin de la République!
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