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Citations de Hubert de Maximy (47)


Dieu est le fourre-tout de ce qu'on ne comprend pas, de ce qu'on n'explique pas. Les comportements des prêtres, chanoines et évêques se lisent si bien quand on les considère comme des hommes aussi intéressés, généreux ou pervers que n'importe qui.
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Des loups errants dans les sapins noirs par une nuit de décembre, sous la lumière froide d'une lune blême... il y avait de quoi inquiéter les plus braves.
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Il avait follement aimé l'Indochine, l'Annam surtout.
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Elle n’est pas là pour contrôler et sanctionner, mais pour observer et comprendre. Quelques jeux et beaucoup de conciliabules ponctués de rires, exutoire des adolescentes en mal-être. Elle y perçoit les climats, les non-dits, les secrets, les conflits éventuels. Elle en est émue, réjouie, choquée parfois.
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Cette Juliette a de la valeur, ses résultats le prouvent. Nous lui apporterons beaucoup plus que l’école primaire supérieure. Elle est gracile, avec un joli minois grave. Quelle est son histoire ? Qu’importe, au fond. Elle part dans la vie avec quelques atouts en main. Bon, mais si la greffe de cette sauvageonne ne prenait pas ? Elle prendra ! Une élève atypique est toujours intéressante.
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Les riches sont comme ça. Les filles, là, à côté, elles appartiennent à ce monde-là. Elles ont tout. Tout leur est permis. Tout leur est dû. Elles n’imaginent même pas une vie différente. Se sont-elles jamais mises dans la peau de leurs bonnes, ne serait-ce qu’un instant ?
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Quelle naïveté, que d’émoi pour une caresse furtive ! Des oies blanches…
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La guerre ? Elle est là comme une sale bête assoupie dont on ne parle pas, sauf quand elle donne un coup de griffe et tue un père comme celui de cette fille.
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Adulée par son père qu'elle émerveille mais élevée à la dure par Honorine, Alice est une jeune fille douée, tant pour le dessin que l'équitation ou la chasse qui suivra grâce à sa mère une formation complète aux métiers de la couture.
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Alice, en rentrant de l’école, faisait maintenant ses devoirs en s’appliquant de son mieux. C’était austère. Fernande, malgré toute sa bonne volonté, ne parvenait pas à l’aider. La pauvre regrettait plus que jamais de n’avoir jamais appris à lire. Mais il était écrit qu’Alice avait de la chance. De façon improbable, elle découvrit l’attrait de la perfection, qui transforma son pensum quotidien en occasions renouvelées de satisfaction.
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Pour pallier la pauvreté du domaine, il avait créé un élevage de volailles qui les avait sortis de la misère.
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Il serra sa ceinture pour couper sa faim et somnola la moitié de l’après-midi. De son observatoire élevé, il admira le moutonnement des montagnes douces, huma les odeurs de résine des pins chauffés par le soleil et celles de sous-bois des sapins. L’immensité du paysage reflétait son enivrant sentiment de liberté. Il était heureux. Dommage qu’il eût faim.
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Arsène chérissait ses deux tantes, leurs époux et leurs enfants. Il avait connu le bonheur chez eux lors des congés scolaires, jusqu’à ce qu’il déclare péremptoirement, à l’âge de sept ans, son ambition de devenir paysan. Le propos avait sonné le glas de ses vacances campagnardes pourtant économiques.
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Depuis sa plus tendre enfance, sa vie consistait en une lutte permanente entre le bien, ses parents, et le mal, lui. Pour son bonheur futur, voire éternel, le bien lui était inculqué sous forme de taloches, gifles, interdits et punitions. En fait, le mal était tout ce qu’il faisait, surtout s’il y prenait plaisir. Capable de dépenser en babioles dix sous qu’un naïf lui aurait donnés ou de faire le cochon pendu sur le portique du voisin malgré l’interdit maternel ou encore de préférer, par temps de canicule, un steak grillé à un poisson de l’avant-veille, ce garçon était toujours et en tout lieu présumé coupable.
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Leur prospérité était l’œuvre d’Honorine, de son opiniâtreté, de sa rouerie aussi. La fabrique, c’était elle ! Malgré une dizaine d’années de mariage, elle subjuguait encore son mari par son esprit aigu. Par sa beauté, aussi. Son visage avait gagné en sérénité ce qu’il avait perdu en fraîcheur. La maturité et les épreuves avaient tracé des petites rides aux coins de ses yeux. Dans son regard de femme, une gravité nouvelle s’était installée, qui se muait parfois en dureté ou en douleur. Pourtant elle n’avait que trente-deux ans…
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La fin d’une vie, c’est ça : un cataclysme qui bouleverse tout.
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Les gens n’ont pas abandonné tous les principes de 1789. Quand Charles X, le roi précédent, a voulu rétablir le pouvoir absolu, le peuple l’a chassé. Il a fait la Révolution.
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Tout d’abord, elle apprit à sentir les os, les muscles, les tendons, les organes par simple palpation. Puis il lui fallut comprendre toutes les liaisons mécaniques entre elles, reconnaître leurs normalités ou leurs dysfonctionnements. Elle dut aussi acquérir une grande force dans les doigts et la précision de ses mouvements. En somme, outre une intelligence de la dextérité, elle développa une extraordinaire mémoire des mains.
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Quand on rencontre quelqu’un, lui parler permet de comprendre ce qu’il veut et de faire comprendre ce qu’on veut.
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— Quand on s’occupe de l’un, l’autre fait des bêtises. Quand c’est pas le premier qui vient vous distraire pendant que l’autre monte sur un tabouret pour voler la peau du lait dans la marmite, au risque de la renverser et de s’ébouillanter !
— Ils sont turbulents, voilà tout, osa Alice.
— Oui… et ils sont assez grands pour apprendre leur alphabet !
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