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Citations de Ilaria Tuti (259)


La vie faisait peur, quand on regardait en face de ce qu'elle pouvait être vraiment, mais elle demeurait sacrée, inviolable, une aventure extraordinaire qu'il convenait d'affronter avec le coeur battant à tout rompre et un sentiment d'émerveillement qui ne pouvait s'éteindre, même devant la douleur la plus déchirante
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Ce ne serait désormais plus jamais un simple pâturage misérable, mais un sanctuaire béni.
Les débris glissèrent avec le terreau entre ses doigts.
Elle reconnut dans le murmure du vent l'appel de la vallée.
Et le souvenir de ce qui avait été revint couler dans ses veines.
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Renoncer c'est toujours un peu mourir. Page 68
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Elle se souvenait des hivers de son enfance, des maisons recouvertes presque jusqu'aux toits par des monticules moelleux modelés en forme de vagues par le vent, des descentes de la colline sur sa luge, des batailles de boules de neige et du poids tendre des cristaux qui se posaient sur son visage levé vers le ciel.
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N’oubliez pas. Nous marchons en ce monde sur le toit de l’enfer en regardant les fleurs.

Kobayashi Issa.
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Les cimes enneigées dominaient une forêt millénaire, surgissant comme des lames opaques d'un épais tapis d'arbres. Elles faisaient penser aux géants de la mythologie, elles vous obligeaient à lever la tête, avec une sensation de vertige dans l'âme. Au fond des sous-bois, entre les pins des Alpes et les ronciers de myrtilles, jaillissaient des torrents aux eaux transparentes qui s'écoulaient avec agilité entre les rochers, les stalactites et une mousse odorante...
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Parfois , elle se sentait comme un vieux cerf qui défait les plus jeunes à coups de cornes à seul fin de conserver son territoire et la tête de la harde . A ceci près qu’elle était née femme et qu’elle n’avait pas une si grande envie que cela d’encorner les autres .
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La forêt se réveillait chaque jour un peu plus, s'étirait, accompagnée des premiers chants des oiseaux qui remontaient de la plaine.
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Un rayon de soleil perçait la verdure et incendiait le sous-bois d'une lumière d'or. La cascade qui alimentait le torrent se jetait dans une chute vertigineuse, pulvérisant de minuscules gouttelettes qui, l'été, lorsque la lumière réussissait à atteindre le fond, chatoyaient de couleurs d'arc-en-ciel.
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Son grand-père lui avait enseigné que l'arbre qui sent arriver la fin produit plus de fruits au dernier état de sa vie, dans un effort extrême pour faire avancer l'espèce : elle était prête elle aussi à se donner toute entière à ses jeunes gens avant de disparaître [...]
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Lire des comptes rendus d'actes de torture ne permettait pas ne serait-ce que d'approcher l'antichambre du trouble que l'on éprouvait en les voyant imprimer dans la chair. (p. 177).
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Elle était différente de toutes les autres poupées du monde. Quelqu'un l'avait cousue avec de la ficelle, des points grossiers bien visibles dans la toile de jute. Les cheveux étaient tissés avec du crin de cheval et ils dégageaient l'odeur que l'inconnu avait laissée le long de la maison : celle d'un animal, âcre mais pas répugnante. c'était l'odeur de la nature et de ses cycles de vie et de mort. Sauvage, chaude.
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La solitude était une colocataire, qui jamais n'envahissait les espaces et qui laissait tout tel quel. Elle n'avait ni odeur, ni couleur. C'était une absence, une entité qui se définissait par opposition, comme le vide, mais qui existait: c'était elle qui faisait trembler la tasse d'infusion entre les mains de Teresa, certains soirs, quand le sommeil ne voulait rien savoir et refusait de lui procurer le moindre soulagement.
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Jamais elle ne s'était sentie responsable d'une vie aussi jeune et elle se surprit à remarquer combien le caractère précieux d'une existence semblait inversement proportionnel au temps qu'elle avait vécu sur cette terre.
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Elle ne comprenait pas pourquoi les gens craignaient la mort et non la vie .Vivre était un acte féroce, une lutte fratricide qui laissait toujours quelques victimes sur le champ de bataille.
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Un jour ou l’autre , il faudra que quelqu’un m’explique ce qu’est un monstre , fit-elle.
Nous les appelons ainsi , mais en attendant, nous sommes incapables de changer de chaîne quand on parle de tueurs semblables aux informations. Car nous savons qu’ils sont en réalité comme nous : des êtres humains. C’est ce qui nous captive , de reconnaître une part d’eux en nous- mêmes .
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Parfois, il est difficile de faire ce qui est juste, effrayés que nous sommes de percevoir qu'il faut pour cela aller à l'encontre de ce qui est naturel. L'homme peut-il être plein de compassion dans ce monde qui veut nous dresser les uns contre les autres, qui arrache et soustrait sans cesse et nous pousse à nous servir de nos dents et de nos ongles comme des bêtes pour défendre ce qui subsiste ?
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[Di Leonardo]
Nous endormons nos morts et les berçont au moment du trépas. La mort n'est qu'un passage.
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C'est ce que vous êtes. Des fleurs agrippées avec ténacité à cette montagne. Agrippées au besoin, je le croix, de vous maintenir en vie.
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La main d'Ismar serre la mienne, comme en ce jour tant d'années auparavant.
Il attend de connaître le que j'ai choisi.
Je n'ai pas dû me.donner trop de peine pour le trouver : c'est lui qui m'a trouvée.
"Humanité ".
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