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Critiques de Inger Frimansson (27)
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Bonne nuit, mon amour

Me suis un peu perdu dans la lecture à cause de la chronologie....
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Bonne nuit, mon amour

A quarante-cinq ans, Justine est rentière. Elle vit seule dans la maison de son enfance avec un grand oiseau noir en liberté (ceci pour la petite touche glauque du début).

Elle rend de temps en temps visite à Flora, sa belle-mère hospitalisée, paralysée et muette. Deuxième touche sombre : Flora fut digne d'un conte cruel pendant l'enfance de Justine - une marâtre, quoi...

Hans Peter, divorcé et solitaire, travaille de nuit dans un hôtel...

Berit est à un tournant de sa vie : la maison d'édition qui l'emploie doit être délocalisée, et ses deux fils viennent de quitter le nid.

Voilà pour les quatre personnages principaux ! On visite doucement leurs existences avant que les destins de Hans Peter et de Berit finissent par (re)croiser celui de Justine. En attendant, on se laisse porter plutôt agréablement par le récit, malgré un sentiment de malaise diffus. Et on s'interroge, puisqu'il n'y a ni mort, ni policier dans ce roman qualifié de thriller : est-ce qu'une araignée tisse sa toile ? une vengeance se prépare-t-elle ? A mesure que se dévoilent l'enfance et l'adolescence douloureuses de Justine, ainsi que le drame récent entrevu dans le premier chapitre, l'angoisse surgit, sporadiquement puis tenace et croissante...

Une histoire sombre de maltraitance sur enfant, de cruauté entre gamines, de solitude, de jalousie, de rancoeur... Un récit subtil, de plus en plus prenant et dérangeant à mesure qu'on avance en sombrant dans l'horreur.

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Bonne nuit, mon amour

le titre n'est pas du tout à la hauteur du livre ( ou bien mauvaise traduction) qui lui est très profond et tres fouillé dans l'étude des personnages ; c'est une histoire à part, on ne justifie pas l'attitude du personnage mais on la comprend enfin on compatie .....
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Bonne nuit, mon amour

J’ai eu beaucoup de peine avec l’écriture. On ne sait pas qui parle à quel moment car tout est mélangé. On se retrouve parfois il y a 40 ans en arrière puis de nouveau dans le présent, c’est confus. Les cent dernières pages étaient intéressantes mais les 300 premières: quelle horreur. C’est lent ! Du coup très mitigé, mais je penche plutôt du côté pas bien.
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Bonne nuit, mon amour

Ecriture assez novatrice, j'ai beaucoup aimé ce livre et j'en espérais beaucoup de la suite qui par contre m'a beaucoup déçue
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Bonne nuit, mon amour

Ne vous trompez pas. Malgré un titre qui fleure bon la collection Harlequin, Bonne nuit, mon amour est bien un roman noir. Pas vraiment un thriller comme peut le laisser supposer le nom de l'éditeur, mais plutôt un roman en trois actes, axé sur le psychologique. Justine Dalvik, est l'héritière de Dalvik, empire de la confiserie suédoise. Dans le premier acte, on fait connaissance du personnage. En alternant présent et passé, l'auteur instaure chez le lecteur un sentiment d'empathie vis-à-vis de Justine. On découvre que cette femme de quarante-cinq ans, d'apparence posée, a traversé son enfance dans la peau d'une souffre-douleur. Orpheline de mère à l'âge de trois ans, elle est cocoonée par son père. Lorsque celui-ci s'absente, de façon très régulière pour raisons professionnelles, Flora, sa belle-mère la maltraite en l'insultant ou en la plongeant dans une grande cuve d'eau pour lui "laver" son entêtement. Les sévices infligés par ses camarades d'école, Berit et Jill, ne sont guère plus réjouissants. Aujourd'hui, Flora est dans un état végétatif dans une maison de retraite, et Berit vit une passe difficile entre ses problèmes conjugaux et professionnels. On se demande où l'auteur veut aller et ce qu'il va bien pouvoir se passer. Ce qu'on découvre dans les deuxième et troisième parties. Bonne nuit, mon amour est un roman tout en longueur. Preuve en est la première partie, présentation de l'existant et des personnages, qui en monopolise les deux tiers. La structure construite par Inger Frimansson peut se montrer déroutante. L'auteur ayant choisi de nous raconter une histoire, sans réelle intrigue, un peu comme si elle nous dressait la biographie de l'héroïne. On ne s'ennuie pas, mais on ne s'enflamme pas non plus. Une lecture agréable pour un roman qui a été récompensé par le prix du meilleur roman noir suédois. Un prix qui peut laisser sceptique si l'on considère que ce livre se situe dans la moyenne.


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Bonne nuit, mon amour

La mort est omniprésente tout au long du roman et dans la vie de Justine. Contrairement au titre qui est rose bonbon on est ici dans le noir, très noir. L'oiseau noir, protecteur de Justine renforce l'atmosphère inquiétante du roman et la Suède et son climat rude glacent encore un peu plus l'ensemble. On suit la jeunesse de Justine puis sa vie d'adulte, on est spectateur de ses souffrances, de ses blessures psychologiques et de son basculement. J'ai éprouvé différents sentiments à l'égard de Justine : incompréhension, compassion, pitié ou encore empathie. Alors, Justine est-elle victime ou bourreau ? Cette accumulation de morts ou de disparitions résulte t-elle vraiment du hasard ?



Je ne répondrai évidemment pas à cette question...



Ce roman est particulier. Pas de rebondissements à toutes les pages mais un vrai suspense et une fin qui n'en est pas vraiment une, et pour cause ! Inger Frimansson a écrit une suite à l'histoire de Justine à paraître en février: L'ombre dans l'eau, que je lirai sans hésitation.



Un excellent moment de lecture


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Bonne nuit, mon amour

Un très bon roman empreint de manipulation psychologique et de ses conséquences sur un parcours de vie. Si la lecture est fluide, l'histoire peut parfois être éprouvante tant on parvient à se mettre à la place des différents personnages. Bien qu'on comprenne rapidement où l'auteur veut nous emmener, on peine à arrêter la lecture, tant et si bien que la fin du livre arrive un peu trop rapidement...
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Bonne nuit, mon amour

Roman tout en longueur, l’intrigue est présentée par les événements de la vie quotidienne. Avec un sentiment de malaise diffus, on s’interroge, puisqu’il n’y a ni mort violente, ni enquête effrénée dans ce thriller. A mesure que se dévoile le personnage de Justine, l’angoisse surgit sporadiquement. Pour venir à bout de la première partie on doit s’armer de patience et ces efforts ne seront que faiblement récompensés. S’il y a bien une accélération du récit vers la fin, cela n’a pas suffi à compenser l’ennui que j’ai éprouvé pendant la majeure partie de cette lecture. Je n’ai pas vraiment été tenaillé par l’angoisse qui aurait dû découler des faits décrits. Plus encore, la fin laisse la situation en suspens car ce roman est le premier volet d’un diptyque dont la suite s’intitule L’ombre dans l’eau. J’ai été déçue par ce thriller psychologique et ne lirai assurément pas la suite.
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Bonne nuit, mon amour

Un roman noir suédois. A partir de cette accroche, je ne pouvais que m'intéresser à ce livre. Et bien sans dire qu'il soit mauvais, je n'ai pas trouvé de suspense particulier. On suit sans difficulté cette héroïne qui avec toutes les détresses rencontrées depuis sa tendre enfance, ne pouvait que finir comme psychopathe avec une volonté de se venger de toutes les personnes qui l'ont faite souffrir. Elle avance dans la vie, elle cherche l'amour (comme beaucoup de personnes à travers le monde). Elle a comme ami un oiseau qui n'est jamais nommé (avec le cri, on doit deviner que c'est une corneille). Bon moi j'ai trouvé que ça devenait intéressant vers la fin lorsque le livre se termine. Donc dire que c'est un roman noir est pour moi un peu abusif. Ce n'est pas un livre qui m'a touché et emporté dans les limbes humaines et les douleurs de de la vie.
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Bonne nuit, mon amour

J'ai trouvé ce roman au détour d'une brocante, le résumé m'a convaincu, j'ai donc voulu découvrir qui était Justine et pourquoi elle vivait en hermite dans la maison de son enfance.



Malgré le fait que j'aie eu du mal à rentrer dans l'histoire, j'ai commencé à apprécier ma lecture au bout d'un peu plus de 50 pages, au moment où le récit se met en place et qu'on découvre les personnages qui entourent Justine. Mais voilà même si dans l'ensemble j'ai apprécié l'écriture de l'auteure il n'en reste pas moins qu'il est difficile de suivre l'intrigue puisque tout au long de l'histoire il y'a énormément de retour dans le passé et l'auteur revient dans le présent sans que le lecteur s'y attende vraiment. En conséquence la notion du temps est vite perdue et le fil de l'intrigue avec. C'est vraiment le gros défaut que je reproche à ce thriller qui au fond ressemble plus à un roman noir puisque les rebondissements sont quasi inexistants et que le résumé nous promet des choses qui tardent à arrivées et qui ne sont pas d'énormes révélations. C'est ce qui a sans doute finit par provoquer ma déception, cependant si l'écriture de l'auteure n'avait pas été aussi plaisante j'aurai surement abandonné l'histoire en cours de route, tout n'est donc pas négatif.



L'histoire de Justine est tout de même saisissante on ne peut qu'avoir de l'empathie pour ce personnage ayant eu une enfance maltraitée par une belle-mère jalouse et des camarades d'école la martyrisant. Un portrait très bien dressé qui nous fait comprendre pourquoi Justine choisit la solitude, ce qui ne peut qu'être compréhensible.



En faisant des recherches sur le net je me suis aperçue qu'il y'avait un 2 ème tome, mais je ne m'y pencherai pas, malgré l'écriture de qualité d'Inger Frimansson, je n'ai pas été assez emportée par cette histoire farfelue.
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Bonne nuit, mon amour

Ce roman est construit comme un puzzle dans lequel les pièces s'assemblent peu à peu, tandis que l'atmosphère se fait de plus en plus lourde et que tout se resserre autour du personnage principal, Justine.



Les va-et-vient dans les différentes époques de sa vie, les personnes qui la côtoient tout au long du roman contribuent à dévoiler cette personnalité complexe, enfant maltraitée, femme mal dans sa peau...



Certaines scènes sont très dures et il se dégage de cette lecture un sentiment de malaise, parfois, tant les sentiments éprouvés par les personnages sont subtilement décrits : l'amour mais aussi la jalousie, la culpabilité, la rancœur...



La présence de l'oiseau qui vit avec Justine contribue à cette atmosphère parfois oppressante. Il n'est pas vraiment captif mais ne pourrait sortir sans courir le risque d'être massacré par les oiseaux de l'extérieur. De même, Justine est « prisonnière » de son enfance, de ce qu'elle a subi qui l'empêche, comme son oiseau, de mener une vie « normale ».



Un récit déroutant au début, mais de plus en plus prenant et dérangeant à mesure qu'on avance en sombrant dans l'horreur.
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Bonne nuit, mon amour

"Bonne nuit, mon amour"... J'avoue que le titre m'a tout d'abord fait penser à un roman de Mary Higgins Clark. Un peu trop kitch à mon goût. Et puis, une fois passé cet a priori, je me suis lancée dans ce livre d'Inger Frimansson - une inconnue pour ma part - qui a remporté le prix du meilleur roman noir suédois. Et j'ai bien fait !



Justine, la quarantaine, vit seule dans la maison où elle a grandi auprès de son père Sven Dalvik et de sa belle-mère Flora. Orpheline de mère très jeune, Justine a toujours été protégée par son père. Lorsque ce dernier décide de se remarier, les choses changent avec l'arrivée de Flora. Justine va devoir subir les sévices de sa jeune belle-mère qui compte bien l'éduquer à sa manière. Ses camarades d'école, de leur côté, déploient toute leur énergie à la maltraiter et à la torturer. Pauvre Justine, elle n'a vraiment pas de chance... Une fois arrivée à l'âge adulte, elle va également devoir subir la perte de son fiancé Nathan lors d'un voyage en Malaisie. le malheur semble vouloir s'acharner sur la jeune femme.



Roman noir ? Thriller ? L'histoire de Justine Dalvik est teintée des deux.

Divisé en trois parties, "Bonne nuit, mon amour" offre un bon moment de lecture pour les amateurs de littérature nordique où règne à chaque fois une atmosphère particulière. Si j'ai trouvé le début de l'intrigue un peu long à se mettre en place, avec des personnages au premier abord sans grand intérêt, la suite m'a réservé une bonne surprise. Une fois que l'on a compris le lien entre chacun, tout s'emboîte clairement. Une ambiance lourde et menaçante se développe en parallèle.

Les flashbacks sur le passé de Justine sont bien menés. On appréhende son enfance difficile et sa vie actuelle très facilement et on pressent, bien entendu, les événements qui vont suivre - ou qui ont déjà eu lieu. Entre manipulation psychologique et traumatisme, on ne sait guère quoi penser de Justine. Enfin, la fin, au contraire de nombreux thrillers, réserve quelques surprises.



La tension monte crescendo, le style est agréable. Bref, il n'y a plus qu'à vous laisser emporter.

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Bonne nuit, mon amour

Cet ouvrage a reçu le prix du meilleur roman noir suédois.



Heureusement qu’il est écrit « thriller » sur la couverture, car sinon je n’aurais pas du tout eu l’impression de lire un roman qui entre dans cette catégorie. Le livre est divisé en 3 parties. Les 260 premières pages (sur 410 au total) nous racontent la vie de Justine Dalvik, et dans cette première partie, on doute fortement de se trouver dans un thriller, on est plutôt dans un roman classique.



Justine avait tout pour être heureuse, ses parents s’aiment et son père est un riche industriel suédois, ils vivent dans une belle maison au bord d’un lac. Mais sa mère meurt alors qu’elle a 3 ans et depuis ce moment là, sa vie devient un enfer: son père se remarie avec Flora, sa secrétaire, qui n’aime pas sa belle-fille. Il continue à gâter et à protéger Justine, mais il ne se rend pas compte que Flora maltraite la fillette dès qu’il a le dos tourné, Justine espère en vain qu’il finira par ouvrir les yeux. A l’école, elle est le souffre-douleur de sa classe et tout particulièrement de Jill et Bérit, qui ont l’imagination aussi perverse que Flora pour la faire souffrir. Au début de son adolescence, elle trouve du réconfort auprès d’un vieux bucheron, elle le séduit et tombe enceinte. Ses parents cachent sa grossesse, refusent de la conduire à l’hôpital et son bébé prématuré mourra au bout de quelques jours faute de soin.



Justine continue de vivre avec ses parents, son père meurt d’une crise cardiaque et les deux femmes s’enferment dans un huis clos marqué par la haine. Justine est complètement sous l’emprise de Flora et ne réussit rien dans sa vie. Flora a une attaque et restera à l’hôpital durant plusieurs années. Justine adopte un oiseau, vit seule dans sa maison et continue à rendre visite à sa belle-mère.



Un jour chez le dentiste, elle rencontre Nathan, il est le premier homme à s’intéresser à elle depuis le bucheron 30 ans auparavant. Elle en est éperdument amoureuse. Lorsque Nathan crée une entreprise de tourisme-aventure et part en Malaisie pour explorer la jungle avec un groupe de clients, elle veut absolument l’accompagner.



La deuxième partie commence justement au début de ce voyage, très difficile pour Justine. Elle finit par se rendre compte que Nathan a quelqu’un d’autre dans sa vie. Dès lors sa vengeance sera implacable avec tous ceux qui l’ont fait souffrir si longtemps.



J’ai aimé ce livre sans pour autant y voir un coup de coeur. Tout au long de la première partie, on attend qu’il se passe quelque chose qui n’arrive jamais et ce uniquement parce qu’ il est écrit thriller sur la couverture. J’ai plutôt eu l’impression d’un roman classique, il y a peu d’action, sauf à la fin. C’est le portrait d’une enfant humiliée et martyrisée qui deviendra une femme marginale et instable, qui vit solitaire avec un oiseau comme animal de compagnie. J’avoue avoir de la peine à comprendre comment ce livre a pu recevoir le prix du meilleur roman noir suédois. Et je suis aussi étonnée qu’il figure dans la sélection du prix des lecteurs du livre de poche dans la catégorie polar, je l’aurais plutôt mis dans la catégorie littérature générale.




Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Bonne nuit, mon amour

Ne vous fiez pas au titre qui pourrait laisser penser à une histoire d’amour. Il s’agit là d’un vrai roman noir !



Au début j’ai été un peu déroutée.. Plusieurs courts chapitres s’enchainent selon des points de vues différents: Justine est une femme d’une quarantaine d’année qui a connu une enfance particulièrement difficile: sa belle mère n’a jamais été tendre avec elle, elle était le souffre douleur de ses camarades de classe (…) Tout au long du roman on a des bribes de son enfance mis en parallèle avec sa vie présente: c’est une femme d’âge mûre, célibataire et qui a pour animal de compagnie, un effrayant oiseau noir (de mauvais augure ?). Le malheur semble la poursuivre car différentes personnes qu’elle a connu meurent mystérieusement ou disparaissent dans la nature. D’autres chapitres sont du point de vue de Flora, l’affreuse belle mère, qui est maintenant dans une maison de retraite, paralysée et incapable de s’exprimer. Elle se remémore son passé et sa constante mésentente avec la fille de son nouvel époux. Et enfin le point de vue de Hans Peter qui va croiser le chemin de Justine.



Il s’agit bel et bien d’un roman noir surtout psychologique, mais je dirais que la première partie (il y en 3) m’a semblé un peu longue et je ne voyais pas où l’auteur voulait en venir.. je m’attendais à un suspense plus important, encore plus omniprésent et je trouve que la quatrième de couverture en dit un peu trop et met le lecteur dans un situation d’attente. Il m’a fallu attendre la deuxieme et la troisième partie pour entrer tout à fait dans le livre.



J’ai aimé cette histoire, j’ai du mal à exprimer mes sentiments quant au personnage de Justine.. elle a beaucoup souffert dans sa vie mais elle n’est pas que victime.. Il y a de l’ambiguïté dans ce personnage et c’est ça qui fait froid dans le dos! Après certains aspects du texte m’ont moins convaincue mais dans l’ensemble je trouve que ce livre est une réussite !



Merci à Babelio dans le cadre de Masse critique et aux éditions FIRST thriller de m’avoir donné l’opportunité de découvrir cet ouvrage !
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Bonne nuit, mon amour

Justine Dalvik est de retour en Suède dans la maison de son enfance. Elle revient de Malaisie où son compagnon a été tué en pleine jungle par une flèche empoisonnée. En Suède, tandis qu’elle se remémore son enfance difficile, d’autres décès suspects surviennent dans son entourage…



La première longue partie de ce roman étrange est d’une lenteur incomparable. Les 250 premières pages ne servent en effet qu’à exposer la situation et présenter les différents personnages dans leur vie quotidienne. Tandis que Justine s’installe dans la maison, reprend la course à pied et adopte un oiseau, des souvenirs d’enfance l’assaillent : sa mère disparue trop tôt, son père qui se remarie, sa belle-mère qui la maltraite, ses camarades de classe qui font d’elle leur souffre-douleur… D’un chapitre à l’autre du roman, on passe du point de vue de Justine à ceux des membres de son entourage. Sa belle-mère Flora vit maintenant dans une clinique, paralysée et emmurée dans son silence suite à une attaque cérébrale. Berit, une ancienne « camarade » de classe qui travaille dans l’édition, est sur le point de perdre son travail. Enfin, un certain Hans Peter récemment divorcé partage sa vie entre son travail de veilleur de nuit et ses parents pour toujours endeuillés par la mort de leur fille dans un accident. Quel est le lien entre toutes ces histoires ? Où l’auteur veut-elle en venir ?



Le lecteur à qui la couverture avait promis un thriller devra s’armer de patience pour venir à bout de cette première partie. Mais je préfère prévenir tout de suite ce lecteur méritant, que ses efforts ne seront ensuite que faiblement récompensés au cours des deux parties suivantes. En ce qui me concerne, j’ai en tous cas été assez déçue par ce thriller psychologique. S’il y a bien bien une accélération du récit à la fin du roman, cela n’a pas suffi à compenser l’ennui que j’ai éprouvé pendant la majeure partie de sa lecture. D’autant plus que la fin laisse la situation en suspens. Bonne nuit, mon amour n’est en effet que le premier volet d’un diptyque dont le second volet s’intitule L’ombre dans l’eau. Le plus étrange pour moi est que ces deux romans ont été couronnés par le Prix du meilleur roman noir suédois. A croire qu’il n’y avait pas grande concurrence ces années-là !
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Bonne nuit, mon amour

Ce livre est bien construit, c’est sa qualité principale. Ne vous attendez toutefois pas à des assassins cruels ou à des scènes de violence débridée, car vous y trouverez plutôt un savant dosage de suspicion, de doute, de folie, de cruauté et de remords.

En bon thriller nordique, le rythme est posé, il suit le fil des jours mais distille savamment les informations pour que l’histoire avance sans que le lecteur dispose de toutes les informations.

D’ailleurs, le jugement dernier appartient entièrement au lecteur. L’auteur le laisse juge de ce qu’il faut penser de son personnage. Que Judith soit folle, c’est une chose, mais il reste à savoir si c’est de sa faute ou non, si la responsabilité des évènements peut lui être imputée ou non. Et là, c‘est au lecteur d’accepter cette responsabilité.



J’ai passé un très bon moment en lisant ce livre. Je pense que le fait de connaître les personnages a beaucoup joué. Ce premier tome est focalisé sur Judith, mais d’autres personnages apparaissent brièvement. Comme leur place est beaucoup plus importante par la suite, dans le deuxième tome, je connaissais déjà leur vie et je n’ai pas été frustrée de les voir si peu.

J’ai aussi beaucoup apprécié de pouvoir mieux comprendre cette Judith si bizarre. Quand on découvre son passé, on voit un peu mieux comment elle a pu en arriver là.

Et je vous le dis tout net, moi j’ai choisi mon camp et je la trouve quand même bien attachante (là, ceux d’entre vous qui ont lu ce livre doivent me prendre pour une psychopathe).


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Bonne nuit, mon amour

Après moult billets enthousiastes, je me suis lancée dans la lecture de ce thriller, où le policier n'apparaît qu'à la fin.

Première partie : plantage de décor, un peu long.

Deuxième partie : Juliette

Troisième partie : les personnages de la première partie rencontrent Juliette (quoique deuxième et troisième partie se mélangent quelque peu).



Mais les personnes tombent-elles comme des mouches à cause de Juliette ? Qui lui en veut ? Une connaissance du passé ? Du présent ? Des jaloux ? Ou y est-elle pour quelque chose ? On devine la fin, largement avant. Mais pourquoi ? Mais en est-on sûr ? Et comment les personnages rencontrés au début Hans Peter, Berit, Flora... On poursuit la lecture pour savoir !



Le passé remonte à la surface et s'insinue dans le présent. Comme le dit si bien Paul Arre, du roman noir à suspense scandinave pur sucre, cela va lentement, avec des doutes.



Pas un coup de coeur pour moi, mais un bon thriller, on est pris dans l'histoire, voulant savoir si ce que l'on pense est vrai ou s'il y a autre chose...




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Bonne nuit, mon amour

Ce roman a obtenu le prix du Meilleur roman noir suédois, et c'est bien d'un roman noir qu'il s'agit. Qui s'attendrait à un polar en bonne et dû forme ou à un suspense allant crescendo serait incontestablement déçu. On devine en effet très rapidement le pourquoi du comment, et le sel de la lecture est ailleurs, dans la construction qui présente au début du roman un écheveau bien embrouillé dont on tire des fils peu à peu. Justine est un personnage complexe, sans presque de vie sociale, petite fille un peu en marge moquée par ses camarades, devenue adulte un peu à part aussi. Elle a pourtant toujours été à l'abri du besoin, a vécu un moment en couple, mais elle est toujours rattrapée par des drames affreux.

Voilà, c'est très bien construit et écrit, cela se lit d'une traite, mais je n'ai pas vraiment été tenaillée par l'angoisse qui pourtant aurait dû découler des faits décrits. Ce roman me laissera simplement un bon souvenir, et surtout ne détrônera pas mes auteurs suédois préférés, j'ai nommé Henning Mankell, Johan Theorin et Mons Kallentoft.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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Bonne nuit, mon amour

Livre où l'on s'ennuie beaucoup. Le passé et le présent s'y mêlent d'une manière inextricable et incompréhensible. Le point de vue des différents personnages fait perdre encore plus l'éventuel fil conducteur du roman. Que vient faire cette longue description d'un trek dans la jungle?

En outre les marges, les interlignes, les entêtes et pieds de pages sont bien grands : il faut bien donner de l'épaisseur au roman.

A éviter.
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