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Critiques de Inger Frimansson (27)
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L'ombre dans l'eau

Inger Frimansson, un nom pas inconnu …

« Bonne nuit mon amour », un souvenir confus …

Une auteur conviée aux Boréales à Caen il y a déjà quelques années, rencontrée à ce moment là, le souvenir d’une femme discrète, tout en retenue, alignant juste quelques mots de français.

Son titre phare lu, pas enthousiaste mais une lecture pas déplaisante.

La médiathèque d’une commune voisine m’a donné l’occasion de replonger dans son univers une dizaine d’année après !

Les environs de Stockholm … Stockholm, une ville composée d’îles … d’un côté la mer baltique et son chapelet d’île … de l’autre le lac Mälar … un très grand lac avec plus de mille îles.

Les personnages, les filles Justine, Berit, Jill … les petites filles, copines d’école (!, ?), devenues femmes vieillissantes avec leurs souvenirs et leurs cauchemars.

On prend son temps pour s’installer dans une atmosphère plutôt plaisante qui doucement devient angoissante … c’est lent, très lent comme un poison qui petit à petit s’insinue dans l’histoire.

Le lac, personnage intrigant qui petit à petit nous livrera ces secrets.

Un roman auquel on s’accroche, mais qui laisse laissera un certain malaise .. pas très agréable !
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L'ombre dans l'eau

Je viens de terminer ce livre et je découvre dans les critiques que c'est la suite d'un autre roman. C'est un roman sombre, violent, avec une ambiance assez malsaine. J'ai trouvé assez artificielle l'accentuation de l'ambiance sombre avec l'oiseau curieux, la météo. Aucun personnage n'est vraiment sympathique. Ils souffrent tous de quelque chose, certains le supportent, d'autres se vengent, la vengeance prend des formes différentes. En fin de compte, je pense que je n'ai pas compris ce livre, j'ai l'impression qu'il ne mène nulle part. Mais ce n'était peut-être pas l'objectif ? Le seul motif que je trouve intéressant c'est l'imbrication de la vie des différents personnages qui est assez bien menée.
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Bonne nuit, mon amour

J’ai eu beaucoup de peine avec l’écriture. On ne sait pas qui parle à quel moment car tout est mélangé. On se retrouve parfois il y a 40 ans en arrière puis de nouveau dans le présent, c’est confus. Les cent dernières pages étaient intéressantes mais les 300 premières: quelle horreur. C’est lent ! Du coup très mitigé, mais je penche plutôt du côté pas bien.
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L'ombre dans l'eau

En sillonnant les routes des vacances, ces chers villages de notre France rurale, on tombe forcément un moment ou un autre sur un vide-greniers. Début août j'étais à Bruniquel, magnifique village médiéval avec son vieux château perché au-dessus de l'Aveyron, célèbre entre autres pour avoir accueilli le tournage du film Le Vieux Fusil. Certains de là-bas s'en rappellent encore...

Dans un vide-greniers, à part des meubles dévorés par les vers, des bibelots ringards, de la vaisselle inutilisable, des vieux vêtements poussiéreux couverts de naphtaline, qu'y a-t-il d'intéressant ? Des bouquins ! Enfin, j'exagère un peu, parfois on y découvre une perle rare, mais moi ce sont les livres qui m'amènent à aimer farfouiller dans ces endroits...

C'est donc là un dimanche matin, avant de me couler dans les eaux langoureuses de l'Aveyron, que j'ai acheté sur un étal, ce livre de poche qui a attiré mon attention : L'ombre dans l'eau, d'Inger Frimansson. C'est le premier livre que je lis de cette auteure suédoise.

C'est son second roman et d'ailleurs je me suis aperçu très vite qu'il était la suite de son premier roman, Bonne nuit, mon amour, mais ouf ! on peut lire les deux distinctement...

Ici on a affaire à un thriller psychologique. Amateur de sensations fortes, de meurtres toutes les deux pages, de rebondissement à chaque fin de chapitre, passez votre chemin ! ici on est un peu plus dans la nuance.

Pour autant, il y a du suspense.

Le départ est très lent, cela m'a sans doute décontenancé. Je m'étais dit, un thriller suédois, wouah ! Or ici, il s'agit d'un thriller psychologique. C'est-à-dire de l'humain en plus et du sang en moins.

L'humain est présent à chaque page, dans chaque personnage qui vient, qui déambule son histoire, son chemin. La richesse de la narration est que chacun des personnages n'a a priori rien à voir avec les autres qui entrent peu à peu dans l'histoire, au départ on a l'impression que chacun trace une sorte de sillon, quelque chose de rectiligne, brusquement, on s'aperçoit que les chemins ne sont pas parallèles et se rejoignent à des jonctions qui ne sont pas forcément

Tout débute par la disparition depuis sept ans de Berit, la compagne de Tor. Il semble ne jamais pouvoir s'en remettre. Jill l'amie de Berit le soutient dans cette épreuve. C'est cela l'intrigue du récit.

À partir de cela, l'auteure développe avec beaucoup de justesse des itinéraires que j'ai empruntés avec beaucoup de plaisir, permettant de venir à la rencontre des autres personnages du récit.

Au départ de la lecture, je me perdais un peu dans tout ce méli-mélo. Puis j'ai fait confiance au récit, je me suis laissé porter par les histoires des uns et des autres, heureuses, tristes, tragiques... On s'aperçoit peu à peu que tout ceci se construit comme une toile d'araignée, que les uns et les autres, à un moment ou à un autre, vont finir par se rencontrer ou entrer dans une logique commune...

Le personnage ambigu de Justine est fascinant. Au final, tout remonte à l'enfance. Elle était sans cesse le souffre-douleur de ses deux autres copines, Berit et Jill.

Aujourd'hui Justine vit dans une étrange maison au bord du lac, avec un étrange oiseau, j'ai cru deviné un corbeau mais je n'en suis pas sûr, qui tantôt vit dedans, tantôt vit dehors, s'envole brusquement, frôle les gens, les effraie, laisse derrière lui des fientes. Femme perturbée pour différentes raisons, ne serait-ce que par ses cauchemars incessants ; son compagnon Hans Peter apaise alors ses tourmentes.

J'ai adoré Hans, ce personnage qui est sans cesse dans l'empathie. Il l'est aussi avec sa collègue de travail Ariadne, victime des sévices de son mari, qui comme beaucoup de femmes battues, ne veut pas admettre. Hans Peter est le premier à comprendre... La trajectoire douloureuse d'Ariadne et celle aussi de sa fille Christa aveugle sont magnifiquement décrites.

D'autres trajectoires apparaissent, se poursuivent, des personnes moins bienveillantes, animées par la folie ou la haine, ou tout simplement la bêtise humaine...

Ici viennent alors l'abandon, la violence, la maltraitance, le harcèlement, la banalité qui fait parfois aussi mal que la violence brute avec ces petites doses quotidiennes qui coulent une à une dans les veines des corps et des cœurs, viennent aussi la bienveillance et la compassion...

Ce roman est troublant, perturbant au premier abord. On s'aperçoit que l'âme des personnages peut être parfois une eau claire ou d'autres fois une eau couverte d'ombres. Au fond, tout ceci ressemble à nos existences.

Le récit qui se construit comme un puzzle est servi par une très belle écriture, ciselant des portraits de personnage, entre folie et réalité, qui à certains moments m'ont sidéré ; le suspense ne réside-t-il pas finalement dans notre propre jugement : hésitant entre compassion ou suspicion ?

Une seule envie désormais : lire le premier roman cette auteure, Bonne nuit, mon amour.
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Bonne nuit, mon amour

Cet ouvrage a reçu le prix du meilleur roman noir suédois.



Heureusement qu’il est écrit « thriller » sur la couverture, car sinon je n’aurais pas du tout eu l’impression de lire un roman qui entre dans cette catégorie. Le livre est divisé en 3 parties. Les 260 premières pages (sur 410 au total) nous racontent la vie de Justine Dalvik, et dans cette première partie, on doute fortement de se trouver dans un thriller, on est plutôt dans un roman classique.



Justine avait tout pour être heureuse, ses parents s’aiment et son père est un riche industriel suédois, ils vivent dans une belle maison au bord d’un lac. Mais sa mère meurt alors qu’elle a 3 ans et depuis ce moment là, sa vie devient un enfer: son père se remarie avec Flora, sa secrétaire, qui n’aime pas sa belle-fille. Il continue à gâter et à protéger Justine, mais il ne se rend pas compte que Flora maltraite la fillette dès qu’il a le dos tourné, Justine espère en vain qu’il finira par ouvrir les yeux. A l’école, elle est le souffre-douleur de sa classe et tout particulièrement de Jill et Bérit, qui ont l’imagination aussi perverse que Flora pour la faire souffrir. Au début de son adolescence, elle trouve du réconfort auprès d’un vieux bucheron, elle le séduit et tombe enceinte. Ses parents cachent sa grossesse, refusent de la conduire à l’hôpital et son bébé prématuré mourra au bout de quelques jours faute de soin.



Justine continue de vivre avec ses parents, son père meurt d’une crise cardiaque et les deux femmes s’enferment dans un huis clos marqué par la haine. Justine est complètement sous l’emprise de Flora et ne réussit rien dans sa vie. Flora a une attaque et restera à l’hôpital durant plusieurs années. Justine adopte un oiseau, vit seule dans sa maison et continue à rendre visite à sa belle-mère.



Un jour chez le dentiste, elle rencontre Nathan, il est le premier homme à s’intéresser à elle depuis le bucheron 30 ans auparavant. Elle en est éperdument amoureuse. Lorsque Nathan crée une entreprise de tourisme-aventure et part en Malaisie pour explorer la jungle avec un groupe de clients, elle veut absolument l’accompagner.



La deuxième partie commence justement au début de ce voyage, très difficile pour Justine. Elle finit par se rendre compte que Nathan a quelqu’un d’autre dans sa vie. Dès lors sa vengeance sera implacable avec tous ceux qui l’ont fait souffrir si longtemps.



J’ai aimé ce livre sans pour autant y voir un coup de coeur. Tout au long de la première partie, on attend qu’il se passe quelque chose qui n’arrive jamais et ce uniquement parce qu’ il est écrit thriller sur la couverture. J’ai plutôt eu l’impression d’un roman classique, il y a peu d’action, sauf à la fin. C’est le portrait d’une enfant humiliée et martyrisée qui deviendra une femme marginale et instable, qui vit solitaire avec un oiseau comme animal de compagnie. J’avoue avoir de la peine à comprendre comment ce livre a pu recevoir le prix du meilleur roman noir suédois. Et je suis aussi étonnée qu’il figure dans la sélection du prix des lecteurs du livre de poche dans la catégorie polar, je l’aurais plutôt mis dans la catégorie littérature générale.




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Bonne nuit, mon amour

Me suis un peu perdu dans la lecture à cause de la chronologie....
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L'ombre dans l'eau

« L'ombre dans l'eau » est la suite de « Bonne nuit, mon amour », un diptyque suédois dont les deux tomes ont chacun été largement reconnus par la critique. Déception pour ma part, je classe ce deuxième opus dans les « Flops de mes lectures 2016 »…



On retrouve donc dans cette suite les personnages de « Bonne nuit, mon amour », six ans après les faits. Justine Dalvik, l'héroïne, vit désormais avec Hans Peter et file le parfait amour avec le réceptionniste de nuit. Si ce n'est quelques remords qui la rongent, tout va très bien. En parallèle de leur histoire, nous retrouvons également les différentes victimes collatérales de notre chère Justine. Tout d'abord Tor, le mari de Berit, ancienne camarade de classe de Justine, qui a mystérieusement disparu sans laisser de traces. Son mari n'en est toujours pas remis et c'est Jill, la meilleure amie de Berit, qui tente de lui remonter le moral. Elle a d'ailleurs réussi à le convaincre de partir quelques jours en voyage à la découverte de la Norvège. Enfin, nous découvrons un peu plus Mikke, le fils de l'ancien compagnon de Justine, lui aussi rongé par la disparition de son père en Indonésie. Ce sont donc les histoires personnelles de ces différents personnages qui composent la trame du roman, avec un seul dénominateur commun : l'étrange et inquiétante Justine.



Je l'ai annoncée en introduction, cette lecture n'est pas l'une de mes meilleures, loin de là. Si le premier tome du diptyque, « Bonne nuit, mon amour », pouvait nous convaincre, il est en est toute autre chose pour la suite.



Tout d'abord, premier écueil, l'auteur reprend les intrigues et les faits du premier tome pour que le lecteur comprenne bien cette suite. A quoi cela sert-il puisque l'on sait justement que nous sommes dans une suite et que par conséquent, il est préférable d'avoir lu le précédent ? Résultat : répétitions, répétitions, répétitions. Ennui, ennui, ennui. Inger Frimansson reprend même certains passages du premier volume mot pour mot. Facile ainsi de faire un roman de 400 pages…



Deuxième écueil : les personnages. Nous les connaissons déjà en partie et ils n'apportent guère de nouveauté dans cette suite, surtout Justine, navrante au possible. Mikke, le petit nouveau, n'est guère intéressant. Sa relation avec un couple de personnes âgées peut attendrir mais qu'elle en est le but ? Seul le personnage d'Ariadne, le plus fouillé, me touche (d'où mes deux étoiles) par son histoire conjugale et le drame que l'on sent venir.



Troisième écueil : la fin. Justine a tout de même trois morts (et même quatre avec sa belle-mère) sur la conscience. Et rien ne se passe à part ses hyperventilations et ses cauchemars. Même pas punie la méchante. On a un sursaut d'espoir lorsque le corps de Berit est découvert, et puis non, rien. Justine n'est jamais inquiétée et peut continuer tranquillement son existence au côté d'un compagnon qui ne sait rien d'elle.

Une héroïne juste pathétique et son histoire aussi.



Un conseil : contentez-vous de « Bonne nuit, mon amour », ce sera bien suffisant.

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Bonne nuit, mon amour

"Bonne nuit, mon amour"... J'avoue que le titre m'a tout d'abord fait penser à un roman de Mary Higgins Clark. Un peu trop kitch à mon goût. Et puis, une fois passé cet a priori, je me suis lancée dans ce livre d'Inger Frimansson - une inconnue pour ma part - qui a remporté le prix du meilleur roman noir suédois. Et j'ai bien fait !



Justine, la quarantaine, vit seule dans la maison où elle a grandi auprès de son père Sven Dalvik et de sa belle-mère Flora. Orpheline de mère très jeune, Justine a toujours été protégée par son père. Lorsque ce dernier décide de se remarier, les choses changent avec l'arrivée de Flora. Justine va devoir subir les sévices de sa jeune belle-mère qui compte bien l'éduquer à sa manière. Ses camarades d'école, de leur côté, déploient toute leur énergie à la maltraiter et à la torturer. Pauvre Justine, elle n'a vraiment pas de chance... Une fois arrivée à l'âge adulte, elle va également devoir subir la perte de son fiancé Nathan lors d'un voyage en Malaisie. le malheur semble vouloir s'acharner sur la jeune femme.



Roman noir ? Thriller ? L'histoire de Justine Dalvik est teintée des deux.

Divisé en trois parties, "Bonne nuit, mon amour" offre un bon moment de lecture pour les amateurs de littérature nordique où règne à chaque fois une atmosphère particulière. Si j'ai trouvé le début de l'intrigue un peu long à se mettre en place, avec des personnages au premier abord sans grand intérêt, la suite m'a réservé une bonne surprise. Une fois que l'on a compris le lien entre chacun, tout s'emboîte clairement. Une ambiance lourde et menaçante se développe en parallèle.

Les flashbacks sur le passé de Justine sont bien menés. On appréhende son enfance difficile et sa vie actuelle très facilement et on pressent, bien entendu, les événements qui vont suivre - ou qui ont déjà eu lieu. Entre manipulation psychologique et traumatisme, on ne sait guère quoi penser de Justine. Enfin, la fin, au contraire de nombreux thrillers, réserve quelques surprises.



La tension monte crescendo, le style est agréable. Bref, il n'y a plus qu'à vous laisser emporter.

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L'ombre dans l'eau

Encore un roman très sombre. Il s'agit bien de la suite de "Bonne nuit, mon amour", mais ne vous attendez pas à suivre essentiellement Justine. Six années ont passé, la plupart des protagonistes nous sont familiers mais d'autres sont mis en vedette : la meilleure amie de Berit, le fils de Nathan, et le mari d'Ariadne.



Quelques thématiques nouvelles : une fascination macabre pour la peine de mort, les violences conjugales, la maladie. Et toujours : le désir de vengeance. De qui ? Pour quoi ? je vous laisse le découvrir.



Une légère déception avec ce deuxième opus : beaucoup de longueurs autour de la peur de Justine, autour de personnages qui ne parviennent pas à faire leur deuil de proches disparus. Des rappels superflus de faits largement développés dans le précédent ouvrage. Pas vraiment d'intrigue, juste des menaces qui se précisent ou non pour les uns et les autres. Bref, le récit m'a semblé se traîner jusqu'aux cent dernières pages où tout s'accélère enfin... Un bon moment de lecture malgré tout.
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Bonne nuit, mon amour

A quarante-cinq ans, Justine est rentière. Elle vit seule dans la maison de son enfance avec un grand oiseau noir en liberté (ceci pour la petite touche glauque du début).

Elle rend de temps en temps visite à Flora, sa belle-mère hospitalisée, paralysée et muette. Deuxième touche sombre : Flora fut digne d'un conte cruel pendant l'enfance de Justine - une marâtre, quoi...

Hans Peter, divorcé et solitaire, travaille de nuit dans un hôtel...

Berit est à un tournant de sa vie : la maison d'édition qui l'emploie doit être délocalisée, et ses deux fils viennent de quitter le nid.

Voilà pour les quatre personnages principaux ! On visite doucement leurs existences avant que les destins de Hans Peter et de Berit finissent par (re)croiser celui de Justine. En attendant, on se laisse porter plutôt agréablement par le récit, malgré un sentiment de malaise diffus. Et on s'interroge, puisqu'il n'y a ni mort, ni policier dans ce roman qualifié de thriller : est-ce qu'une araignée tisse sa toile ? une vengeance se prépare-t-elle ? A mesure que se dévoilent l'enfance et l'adolescence douloureuses de Justine, ainsi que le drame récent entrevu dans le premier chapitre, l'angoisse surgit, sporadiquement puis tenace et croissante...

Une histoire sombre de maltraitance sur enfant, de cruauté entre gamines, de solitude, de jalousie, de rancoeur... Un récit subtil, de plus en plus prenant et dérangeant à mesure qu'on avance en sombrant dans l'horreur.

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Bonne nuit, mon amour

J'ai trouvé ce roman au détour d'une brocante, le résumé m'a convaincu, j'ai donc voulu découvrir qui était Justine et pourquoi elle vivait en hermite dans la maison de son enfance.



Malgré le fait que j'aie eu du mal à rentrer dans l'histoire, j'ai commencé à apprécier ma lecture au bout d'un peu plus de 50 pages, au moment où le récit se met en place et qu'on découvre les personnages qui entourent Justine. Mais voilà même si dans l'ensemble j'ai apprécié l'écriture de l'auteure il n'en reste pas moins qu'il est difficile de suivre l'intrigue puisque tout au long de l'histoire il y'a énormément de retour dans le passé et l'auteur revient dans le présent sans que le lecteur s'y attende vraiment. En conséquence la notion du temps est vite perdue et le fil de l'intrigue avec. C'est vraiment le gros défaut que je reproche à ce thriller qui au fond ressemble plus à un roman noir puisque les rebondissements sont quasi inexistants et que le résumé nous promet des choses qui tardent à arrivées et qui ne sont pas d'énormes révélations. C'est ce qui a sans doute finit par provoquer ma déception, cependant si l'écriture de l'auteure n'avait pas été aussi plaisante j'aurai surement abandonné l'histoire en cours de route, tout n'est donc pas négatif.



L'histoire de Justine est tout de même saisissante on ne peut qu'avoir de l'empathie pour ce personnage ayant eu une enfance maltraitée par une belle-mère jalouse et des camarades d'école la martyrisant. Un portrait très bien dressé qui nous fait comprendre pourquoi Justine choisit la solitude, ce qui ne peut qu'être compréhensible.



En faisant des recherches sur le net je me suis aperçue qu'il y'avait un 2 ème tome, mais je ne m'y pencherai pas, malgré l'écriture de qualité d'Inger Frimansson, je n'ai pas été assez emportée par cette histoire farfelue.
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Bonne nuit, mon amour

le titre n'est pas du tout à la hauteur du livre ( ou bien mauvaise traduction) qui lui est très profond et tres fouillé dans l'étude des personnages ; c'est une histoire à part, on ne justifie pas l'attitude du personnage mais on la comprend enfin on compatie .....
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Bonne nuit, mon amour

Ce roman est construit comme un puzzle dans lequel les pièces s'assemblent peu à peu, tandis que l'atmosphère se fait de plus en plus lourde et que tout se resserre autour du personnage principal, Justine.



Les va-et-vient dans les différentes époques de sa vie, les personnes qui la côtoient tout au long du roman contribuent à dévoiler cette personnalité complexe, enfant maltraitée, femme mal dans sa peau...



Certaines scènes sont très dures et il se dégage de cette lecture un sentiment de malaise, parfois, tant les sentiments éprouvés par les personnages sont subtilement décrits : l'amour mais aussi la jalousie, la culpabilité, la rancœur...



La présence de l'oiseau qui vit avec Justine contribue à cette atmosphère parfois oppressante. Il n'est pas vraiment captif mais ne pourrait sortir sans courir le risque d'être massacré par les oiseaux de l'extérieur. De même, Justine est « prisonnière » de son enfance, de ce qu'elle a subi qui l'empêche, comme son oiseau, de mener une vie « normale ».



Un récit déroutant au début, mais de plus en plus prenant et dérangeant à mesure qu'on avance en sombrant dans l'horreur.
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Bonne nuit, mon amour

Un très bon roman empreint de manipulation psychologique et de ses conséquences sur un parcours de vie. Si la lecture est fluide, l'histoire peut parfois être éprouvante tant on parvient à se mettre à la place des différents personnages. Bien qu'on comprenne rapidement où l'auteur veut nous emmener, on peine à arrêter la lecture, tant et si bien que la fin du livre arrive un peu trop rapidement...
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Bonne nuit, mon amour

Livre où l'on s'ennuie beaucoup. Le passé et le présent s'y mêlent d'une manière inextricable et incompréhensible. Le point de vue des différents personnages fait perdre encore plus l'éventuel fil conducteur du roman. Que vient faire cette longue description d'un trek dans la jungle?

En outre les marges, les interlignes, les entêtes et pieds de pages sont bien grands : il faut bien donner de l'épaisseur au roman.

A éviter.
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Bonne nuit, mon amour

Roman tout en longueur, l’intrigue est présentée par les événements de la vie quotidienne. Avec un sentiment de malaise diffus, on s’interroge, puisqu’il n’y a ni mort violente, ni enquête effrénée dans ce thriller. A mesure que se dévoile le personnage de Justine, l’angoisse surgit sporadiquement. Pour venir à bout de la première partie on doit s’armer de patience et ces efforts ne seront que faiblement récompensés. S’il y a bien une accélération du récit vers la fin, cela n’a pas suffi à compenser l’ennui que j’ai éprouvé pendant la majeure partie de cette lecture. Je n’ai pas vraiment été tenaillé par l’angoisse qui aurait dû découler des faits décrits. Plus encore, la fin laisse la situation en suspens car ce roman est le premier volet d’un diptyque dont la suite s’intitule L’ombre dans l’eau. J’ai été déçue par ce thriller psychologique et ne lirai assurément pas la suite.
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Bonne nuit, mon amour

Après moult billets enthousiastes, je me suis lancée dans la lecture de ce thriller, où le policier n'apparaît qu'à la fin.

Première partie : plantage de décor, un peu long.

Deuxième partie : Juliette

Troisième partie : les personnages de la première partie rencontrent Juliette (quoique deuxième et troisième partie se mélangent quelque peu).



Mais les personnes tombent-elles comme des mouches à cause de Juliette ? Qui lui en veut ? Une connaissance du passé ? Du présent ? Des jaloux ? Ou y est-elle pour quelque chose ? On devine la fin, largement avant. Mais pourquoi ? Mais en est-on sûr ? Et comment les personnages rencontrés au début Hans Peter, Berit, Flora... On poursuit la lecture pour savoir !



Le passé remonte à la surface et s'insinue dans le présent. Comme le dit si bien Paul Arre, du roman noir à suspense scandinave pur sucre, cela va lentement, avec des doutes.



Pas un coup de coeur pour moi, mais un bon thriller, on est pris dans l'histoire, voulant savoir si ce que l'on pense est vrai ou s'il y a autre chose...




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Bonne nuit, mon amour

Un roman noir suédois. A partir de cette accroche, je ne pouvais que m'intéresser à ce livre. Et bien sans dire qu'il soit mauvais, je n'ai pas trouvé de suspense particulier. On suit sans difficulté cette héroïne qui avec toutes les détresses rencontrées depuis sa tendre enfance, ne pouvait que finir comme psychopathe avec une volonté de se venger de toutes les personnes qui l'ont faite souffrir. Elle avance dans la vie, elle cherche l'amour (comme beaucoup de personnes à travers le monde). Elle a comme ami un oiseau qui n'est jamais nommé (avec le cri, on doit deviner que c'est une corneille). Bon moi j'ai trouvé que ça devenait intéressant vers la fin lorsque le livre se termine. Donc dire que c'est un roman noir est pour moi un peu abusif. Ce n'est pas un livre qui m'a touché et emporté dans les limbes humaines et les douleurs de de la vie.
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Bonne nuit, mon amour

Ce roman a obtenu le prix du Meilleur roman noir suédois, et c'est bien d'un roman noir qu'il s'agit. Qui s'attendrait à un polar en bonne et dû forme ou à un suspense allant crescendo serait incontestablement déçu. On devine en effet très rapidement le pourquoi du comment, et le sel de la lecture est ailleurs, dans la construction qui présente au début du roman un écheveau bien embrouillé dont on tire des fils peu à peu. Justine est un personnage complexe, sans presque de vie sociale, petite fille un peu en marge moquée par ses camarades, devenue adulte un peu à part aussi. Elle a pourtant toujours été à l'abri du besoin, a vécu un moment en couple, mais elle est toujours rattrapée par des drames affreux.

Voilà, c'est très bien construit et écrit, cela se lit d'une traite, mais je n'ai pas vraiment été tenaillée par l'angoisse qui pourtant aurait dû découler des faits décrits. Ce roman me laissera simplement un bon souvenir, et surtout ne détrônera pas mes auteurs suédois préférés, j'ai nommé Henning Mankell, Johan Theorin et Mons Kallentoft.
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Bonne nuit, mon amour

Justine Dalvik est de retour en Suède dans la maison de son enfance. Elle revient de Malaisie où son compagnon a été tué en pleine jungle par une flèche empoisonnée. En Suède, tandis qu’elle se remémore son enfance difficile, d’autres décès suspects surviennent dans son entourage…



La première longue partie de ce roman étrange est d’une lenteur incomparable. Les 250 premières pages ne servent en effet qu’à exposer la situation et présenter les différents personnages dans leur vie quotidienne. Tandis que Justine s’installe dans la maison, reprend la course à pied et adopte un oiseau, des souvenirs d’enfance l’assaillent : sa mère disparue trop tôt, son père qui se remarie, sa belle-mère qui la maltraite, ses camarades de classe qui font d’elle leur souffre-douleur… D’un chapitre à l’autre du roman, on passe du point de vue de Justine à ceux des membres de son entourage. Sa belle-mère Flora vit maintenant dans une clinique, paralysée et emmurée dans son silence suite à une attaque cérébrale. Berit, une ancienne « camarade » de classe qui travaille dans l’édition, est sur le point de perdre son travail. Enfin, un certain Hans Peter récemment divorcé partage sa vie entre son travail de veilleur de nuit et ses parents pour toujours endeuillés par la mort de leur fille dans un accident. Quel est le lien entre toutes ces histoires ? Où l’auteur veut-elle en venir ?



Le lecteur à qui la couverture avait promis un thriller devra s’armer de patience pour venir à bout de cette première partie. Mais je préfère prévenir tout de suite ce lecteur méritant, que ses efforts ne seront ensuite que faiblement récompensés au cours des deux parties suivantes. En ce qui me concerne, j’ai en tous cas été assez déçue par ce thriller psychologique. S’il y a bien bien une accélération du récit à la fin du roman, cela n’a pas suffi à compenser l’ennui que j’ai éprouvé pendant la majeure partie de sa lecture. D’autant plus que la fin laisse la situation en suspens. Bonne nuit, mon amour n’est en effet que le premier volet d’un diptyque dont le second volet s’intitule L’ombre dans l’eau. Le plus étrange pour moi est que ces deux romans ont été couronnés par le Prix du meilleur roman noir suédois. A croire qu’il n’y avait pas grande concurrence ces années-là !
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