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Citations de Ingo Schulze (12)


De livre en livre grandit en Norbert Paulini la conviction que les écrivains se réjouissaient d'avoir enfin trouvé en lui leur lecteur ...
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«  La plupart des lecteurs confondent dans un délire enfantin les livres et les œufs et croient qu’il faut toujours les consommer quand ils sont frais » .
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«  Les rayonnages de la librairie ne cessaient de se remplir, bien que ce Don Pedro appelait «  : chiffre d’affaires » augmentait chaque trimestre.

Comme Norbert Paulini avait toute la journée des livres en main, il arrivait souvent qu’au soir il avait lu la moitié ou la totalité d’un livre dont le matin même le titre , parfois même l’auteur lui étaient encore inconnus .

C’était son orgueil de lecteur et de libraire d’ancien de ne pas être pris en défaut devant ses clients » .
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«  L’amour use de patience et de bonté, l’amour n’est pas envieux , l’amour ne se vante pas, il ne pense pas le mal, il ne se réjouit pas de l’injustice , mais il se réjouit de la vérité , l’amour supporte tout , croit tout, espère tout, endure tout , l’amour ne cesse jamais » .
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« J’ai toujours été étonné de voir combien il est facile d’abolir la réalité » poursuit l’orateur, que son propre discours semble amuser. « Lorsque les objectifs du Plan n’étaient pas atteints on modifiait le Plan, lorsque les élections ne correspondaient pas aux attentes, on modifiait les bulletins, et quand on malmenait quelqu’un en détention préventive ou en prison, on lui faisait signer un papier où il était écrit que tout cela n’avait pas eu lieu »
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Où Peter va au restaurant sans un pfennig en poche en expliquant pourquoi il trouve cela juste. Réflexions sur le rôle de l’argent dans le socialisme.
En ce samedi de juillet 1974, huit jours avant mes douze ans, j’ignore encore tout de mon bonheur. Assis à la terrasse d’une auberge près de Waldau, j’attends que quelqu’un convainque la serveuse de la justesse de mes arguments ou bien règle mon addition qui s’élève à quatre marks et cinquante pfennigs. Je lui ai déjà expliqué à plusieurs reprises que je ne disposais d’aucun argent, ni dans les poches de mon pantalon ni chez moi, au foyer d’enfants Käthe-Kollwitz à Gradow-sur-l’Elbe.

« Mais enfin, ce n’est pas important, l’argent ! », dis-je, en ajoutant aussitôt : « Tant que je suis un enfant, notre société doit s’occuper de moi, que ce soit au foyer ou pendant un voyage à la mer Baltique. »

Je propose à nouveau à la serveuse de me confier un travail correspondant à la valeur de ce que j’ai mangé : une portion de jambonneau accompagnée de pommes de terre, de choucroute et de moutarde, ainsi qu’un verre de limonade, elle n’a qu’à me dire ce que je dois faire. Tout en ajoutant que je ne veux pas lui causer des problèmes pour avoir fait travailler un enfant. À l’évidence, elle ne devrait donc pas me facturer le repas. « Pourquoi notre société devrait-elle me remettre d’abord l’argent », lui dis-je, « si de toute façon cet argent aboutit tôt ou tard chez elle ? »

« Il aboutit où ça, l’argent ? » s’écrie la serveuse, haussant le ton à chaque mot prononcé.

« Dans la société », je lui réponds.

« Ça va pas, la tête ? » dit la serveuse en se tapotant la tempe. « Tu débloques complètement ! ». Elle saisit la grosse natte noire qui pend en travers de son décolleté pour l’expédier par-dessus son épaule. Tandis qu’elle s’éloigne, la natte se balance entre ses deux omoplates avant de s’immobiliser lorsqu’elle s’apprête à monter les trois marches menant à la porte du restaurant.
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Ma mère dit, sous Hitler au moins on savait pourquoi on vous enfermait, ou bien on était communiste ou juif ou quelqu'un qui résistait. Mais, sous Staline, c'était n'importe qui et à n'importe quel moment, y compris ceux qui étaient pour, et surtout eux! (P. 142)
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Soudain elles étaient là, les femmes.Elles surgissaient du néant, vêtues de ses robes, pantalons, jupes, corsages et manteaux.
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La plupart des lecteurs confondent dans un délire enfantin les livres et les œufs et croient qu'il faut toujours les consommer quand ils sont frais. ( p 39 )
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« Ma mère dit, sous Hitler au moins on savait pourquoi on vous enfermait, ou bien on était communiste ou juif ou quelqu’un qui résistait. Mais, sous Staline, c’était n’importe qui et à n’importe quel moment, y compris ceux qui étaient pour, et surtout eux ! »

Je me tourne vers Petra : » Qu’est-ce que tu racontes ? Hitler serait mieux que Staline ? »

« Pas mieux, seulement plus prévisible. »
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Norbert Paulini remarqua étonné comme il était agréable de s'immerger ligne après ligne dans un livre, comme s'il se frayait lui-même un chemin dans un monde inconnu, même s'il restait allongé. ( p 32 )
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Lorsque les objectifs du Plan n'étaient pas atteints on modifiait le Plan, lorsque les élections ne correspondaient pas aux attentes, on modifiait les bulletins, et quand on malmenait quelqu'un en détention préventive ou en prison, on lui faisait signer un papier où il était écrit que tout cela n'avait pas eu lieu. (P. 203-4)
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