Isabelle Villain

A pas de loup c'est l'histoire de Rosalie et Philippe et de leur fils de 6 mois Martin. Lassés de la ville et souhaitant vivre différemment depuis la naissance de leur fils, Rosalie et Philippe visitent par hasard La Barberie, un éco-hameau. Ils sont alors totalement sous le charme de cette vie nouvelle qui s'offre à eux : vivre en communion avec la nature et quitter le quotidien pesant qu'implique de vivre en ville. Les premières pages du roman vont alors nous raconter l'installation de la famille et nous présenter les différents habitants de ce hameau. Lorsque Martin est enlevé des années plus tard par son père qui semble ne plus habiter avec eux, l'intrigue est posée et on va rapidement comprendre que la vie idyllique au hameau n'est pas forcément ce qu'elle est.



A pas de loup est un roman que j'ai beaucoup aimé. Dès le départ, j'ai senti rapidement que quelque chose clochait à La Barberie, petit havre de paix tranquille. Après l'enlèvement de Martin, on commence à comprendre doucement ce qu'il s'est passé. Mais pour bien comprendre, il faut bien évidemment tourner les pages l'une après l'autre. Qui a raison ? Rosalie ? qui ne cesse d'avoir peur pour son fils alors qu'il est avec son père ? Philippe ? Qui veut mettre son fils à l'abri. Mais à l'abri de quoi ? Et puis doucement les ficelles se délient et on comprend tout.



A pas de loup aura été pour moi une très bonne lecture, avec un seul bémol : une grosse caricature du mode de vie de la campagne, et une vision écologique un peu bobo. Mais ce n'est que mon avis de femme qui a toujours vécu à la campagne. Pour le reste, j'ai aimé le style, et l'intrigue que j'ai trouvé bien menée et bien maîtrisée. Rosalie est une femme qu'on apprécie au départ mais qu'on va rapidement trouver détestable.



A pas de loup est un bon page-turner et je vous le conseille vivement.
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Isabelle Villain

A pas de loup...❤

La Barberie, un petit paradis sur terre pour quelques familles fiyant la société de consommation et la vie trépidante de la ville...mais le jour où Philippe décide de retrouver son fils Martin...le voile va se déchirer entre dérive sectaire et manipulation

l'auteur nous entraine "à pas de loup" vers l'horreur..

Un style fluide...et des chapitres courts donnent le rythme à ce livre...

5eme livre de cette auteur que je lis donc plus une découverte...une valeur sûre.. mon seul regret 2 en Ebook...ils me manquent dans ma bibliothèque avec mes chouchous.. merci Isabelle de ce moments de lecture...les yeux m'ont piqué à certains moments...

Merci Taurnada éditions pour ces belles sélections...

Une très bonne lecture, Isabelle Villain aborde une tendance et des sujets d'actualité dans une intrigue bien menée. On sent tout le travail de recherche de l'auteure. J'ai adoré mon séjour à la Barberie. Après plusieurs excellents polars, Isabelle signe une très belle incursion dans le thriller! Vivement le prochain.

Rosalie et son mari Philippe ont décidé de vivre à l'écart de la société trop éloignée de leurs valeurs. Il s'installent à la Barberie, un éco-hameau paisible à l'écart du monde où ils se rapprochent de l'essentiel, cultivent ce dont ils ont besoin et vivent en harmonie avec la nature.

Ils ont un fils, Martin, âgé de six mois.

Ils s'épanouissent pleinement dans ce choix de vie mais au bout de quelques années, leur couple s'essouffle et ils se séparent.

Lorsque Philippe kidnappe son fils, qu'il n'avait pas revu depuis deux ans, tout part à vau l'eau et le cauchemar commence.



Une lecture intense, originale, déroutante et inquiétante qui vous malmène jusqu'au bout.

J'ai bien aimé cette lecture qui nous propose d'entrer dans une sorte de société marginale qui peu à peu dévoile un visage sectaire très inquiétant.

Rosalie est une femme forte qui a pris la direction de l'éco-hameau. Tous s'en accommodent mais une succession d'évènements révèle un tout autre visage de Rosalie. Lorsque Philippe refait surface, telle une louve, elle est prête à tout pour récupérer son fils. Rosalie devient distante, agressive, avec certains membres de la communauté, n'hésitant pas à user de son pouvoir d'alpha.

De son côté Philippe se pose des questions. Lui aussi prêt à tout.

Qui est réellement le personnage le plus sombre?

Ce que j'ai aimé dans cette lecture c'est qu'il y a un vrai basculement. Toutes nos certitudes s'ébranlent et peu à peu la lumière se fait implacable et cruelle.
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Maintenant, que dire ? C’est très mitigée que je ressors de cette lecture. Dans un premier temps, je suis ravie d’avoir de nouveau eu un moment avec la plume de l’autrice que je trouve fluide et sans accrocs, et c’est toujours le cas ici 😉

L’intrigue est bien ficelée, les personnages étudiés et la chute, bien que prévisible, est vraiment intéressante. Il faut dire que les thèmes abordés dans cet ouvrage sont vraiment de l’ordre du fait divers : intrigants, prenants et… ils mettent le doigt sur quelque chose qui nous paraît toujours à des années lumières alors que ça se passe juste sous nos yeux.



Du coup, il y a quand même quelque chose qui m’a dérangée dans cet écrit, et je tiens à souligner que c’est purement subjectif. Ici, la construction et le chemin montré au lecteur est un sans faute. Vous vous demandez donc où est mon problème ? Dans la longueur et la redondance : Là où la narration se veut être « mise en place » des personnages, des idées, des différents caractères… j’y ai vu des gens qui venaient rejoindre l’équipe pour les mêmes raisons, dans le même but et qui avaient les mêmes attentes. Quelque part, tant mieux, quand on parle de monter une micro société en dehors des clous et en auto-suffisance, il vaut mieux être d’accord 😉

Ceci dit, les chemins, les tranches de vie, les raisons me semblaient trop similaires, trop proches pour m’identifier aux différents couples qui au final me semblaient être un seul et même couple. La démonstration est faite avec intelligence et une belle narration, mais je suis du coup clairement passée à côté.

En gros, je me suis un peu ennuyée sur les deux tiers du bouquin, ce qui est dommage.



Sortie de ça, il y avait quand même une trame de fond qui ne me faisait pas lâcher, et tant mieux, c’est sans regret : on comprend assez vite que Philippe se fait exclure du hameau, qu’il est rejeté par les siens et qu’il sera privé de son fils pendant quasi deux ans. Ce qui me tenait en haleine ? C’était savoir le pourquoi. Comment une communauté serrée et aimante, respectueuse des uns et des autres avait pu mettre à la porte l’un d’entre eux.



C’est en voulant avoir le fin mot de cette histoire-là que j’entame le dernier tiers du livre que j’ai littéralement dévoré. Les explications fusent, les personnages deviennent touchants, l’intrigue se resserre et tout prend forme de façon assez subtile. Il faut dire que certains aspects se font ressentir assez vite (clairement dans la première moitié de l’écrit pour moi) mais sont creusés, petit à petit, à pas de loup, dans cette dernière partie. Une partie où les éléments et les événements s’enchaînent pour ne laisser aucune place au doute. C’est dès lors que j’ai été littéralement happée par les mots, par les situations décrites, par les sentiments dégagés de ce petit garçon qui n’avait rien demandé… Bref, au final, une belle histoire aux aventures quelque peu intrigantes.



Qu’est-ce que j’en retiendrai donc ? Que malgré des longueurs et des redondances qui m’ont gâché une partie de lecture, j’ai trouvé là un style à part, un sujet qui est encore trop peu dénoncé à mon goût, des destins brisés qu’il est bon de voir mis en avant et surtout… une chute troublante, voire effrayante.

Du coup, je recommande quand même ce moment de lecture sympathique. Un livre qui là encore, se lit vite (même si moins vite que les précédents pour ma part 😉 ), et arrive à vous accrocher au vol… vous vous laissez prendre au jeu au final, sans forcément vous y attendre, et ça, c’est un certain talent 😉

Une lecture que je suis fière de ne pas avoir abandonnée
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J'ai passé un bon moment à pas de loup pas tout à fait car les pages se tournaient très vite.

A la moitié du livre je me suis douté de ceux qui commettaient ces horreurs barbares mais je voulais les détails.

Au nom de l'écologie Rosalie prend des décisions terribles et le pouvoir lui tourne la tête au point de faire beaucoup de mal à son mari Philippe et surtout à son fils Martin ainsi qu'aux personnes qui faisaient parti de la communauté.

Elle avait un pouvoir énorme sur tout le monde et bien sur cela nous rappelle certaines affaires qui ont eu lieu à plusieurs endroits dans le monde.

Comme je l'ai déjà dit je ne suis pas une experte en policiers car cela ne fait pas très longtemps que j'en lis mais bien écrit ou mal écrit j'ai apprécié ma lecture et je la recommande .

Le suspense est là et monte crescendo.

Bienvenu au hameau de La Barberie dans les Alpes-de-Haute-Provence.

Des familles ont rejoint ce lieu pour une vie paisible et écologique. Un havre de paix.

Mais cet endroit idyllique va basculer dans l’horreur.

Que s’est-il vraiment passé ?

Une histoire machiavélique où la complexité et l’ingéniosité de l’intrigue est remarquable. Des rebondissements multiples.

Un thriller psychologique sombre et captivant nous plongeant dans la noirceur de l’être humain.

J’ai adoré.

Merci Isabelle pour ce super moment de lecture.

Je vous le conseille vivement.

Disponible ici : https://www.taurnada.fr/catalogue/thriller/apdliv/

Un bon bol d’air et de suspens !



Que dire, nous sommes transportés dans une histoire très « bobo », la recherche du bien être, une nouvelle vie, plus écolo, plus de partage, plus d’écoute, plus de produits Bio, plus de, plus de ... un retour à la nature dans un hameau perdu et à pas de loup s’installe un malaise, un père qui reprend son fils en le kidnappant et là, la tension monte et on ne plus lâcher son livre ...

C’est le cinquième roman que je lis d’Isabelle Villain, et pour moi, celui ci est le meilleur. Surprise et tension montent crescendo dans ce thriller Oxy-génant ... Sur ce, je reprendrais bien bien un peu de tisane !

La Barberie, un hameau qui semble idyllique. On y découvre la vie de famille en quasi autarcie.



Une première partie ou l’on ne sait pas bien ce qui nous attend.



Et puis tout s’accélère jusqu’à une fin que rien ne laisser envisager.

UN THRILLER SAISISSANT.



Je sort de ma zone de confort et je suis complètement convaincu par cet opus.

Isabelle Villain me l'a indiqué ce roman sort également de sa zone et contre tout attente avec toutes les peurs qu'elle pourrait avoir moi ce roman il me comble.



J'ai tous les ingrédients qui font que je passe un agréable moment et qui fait surtout que je le classe dans mes très bonnes lectures.

Aussi curieux que cela puissent paraître le résumé ne laisse rien paraître si ce n'est qu’un grain de sable vient bouleverser une famille.



Une famille si parfaite qui décide de changer de vie. Tout quitter pour vivre autrement. Vivre mieux. Loin des bouchons parisiens, des boulots surmenés et des moments de familles manqués.

Vivre à la Barberie c'est donner un second souffle à sa vie, son entourage : sa famille.

Cependant comme tout ne peux pas être parfait.. ça dégénère et moi j'adore ça !!



Je suis complètement happé par ce roman qui nous embarque directement dans intrigue jusqu'au dénouement. Pas de besoin de niaiserie. Tout se lis très facilement sans embûche. J'ai adoré la plume d’Isabelle. Entraînante et dynamique. Tellement enjoué qu’on se prends au jeu et qu’on ne se doute absolument pas de ce qu’il se passe vraiment !



Dans cet opus et sans que je puisse vous en dire plus au risque de spoiler le roman ce qui je le rappelle n'est pas mon but : il fait alors effet d’un fait de société important et délicat.

Délicat soit mais tellement bien maitrisé. Sans jugement, sans vouloir démontrer. Juste écrire et faire passer un message dès plus assourdissant.

Bref je suis complètement conquise par ce livre. Si quelqu’un veut sortir de sa zone de confort, découvrir et veux combler une après-midi c'est vers ce bouquin qu’il faut se tourner..

Rosalie vit avec son fils Martin dans un hameau reculé dans le sud de la France, la Bergerie.

Quelques familles y vivent ensemble dans une paisible autarcie. Jusqu'au jour où Philippe, le père de Martin, kidnappe son fils qu'il n'a pas vu depuis 2 ans.

C'est le début d'une longue descente aux enfers pour les habitants de la Bergerie, Rosalie en tête.

Dans cette histoire, il n'y a pas d'enquête, mais des morts. Il y a des personnages forts et d'autres plus faibles, mais est-ce vraiment comme ça.

L'auteur nous distille une histoire qui s'assombrit doucement mais sûrement, où une forme d'horreur (le mot est un peu fort) se met en place pour aboutir au final.

Alors un conseil : avant de rentrer dans la Bergerie, assurez-vous que le loup n'y est pas.

Quel roman incroyable au début je me suis laissé emporter dans cette histoire de famille poignante, j'avais beaucoup de peine pour ce couple séparé et je me suis posé beaucoup de questions.



- Comment un père peut-il être séparé de son enfant et quelles sont les raisons?



Mais en continuant ma lecture, j'ai sombré dans l'angoisse et la vérité arrive à petit pas.



Ce roman est différent de ses autres thrillers, Isabelle Villain y aborde un sujet que je trouve terrifiant et je pense que vous serez de mon avis.



Manipulation, folie, violence jusqu'où peut-on aller lorsqu’une personne perverse n'a plus rien à perdre.



Les extrêmes sont très dangereux, des gens prêts à tout pour vivre hors de ce monde de surconsommation et c'est toujours pour des bonnes causes au départ puis après plusieurs dérapages incontrôlés, ils sombrent vers un point de non-retour.



On sombre dans une folie où la mort se frotte les mains quand elle voit arrivés ces pauvres âmes piégées par le loup.



Vraiment terrifiant ce roman et je ne m'attendais pas à une telle conclusion. Quelle horreur!!!



Un très gros coup de cœur pour moi avec ce roman qui ne m'a pas laissé indifférente, ça fait peur, c'est terrifiant et surprenant jusqu'où une âme humaine peut contrôler et prendre le pouvoir sur certaines personnes plus faibles. C'est incompréhensible, cette folie qui peut se propager et prendre le pouvoir sur ces gens faibles et perdus.



Merci beaucoup à l'auteur pour ce nouveau roman très réussi et aux éditions Taurnada pour leur confiance.



Je vous conseille vivement de lire ce livre qui parle d'écologie, de la nature mais aussi d'un autre sujet très grave et rarement abordé.
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Un roman d’ambiance bien noir. Une lente montée en puissance. Des personnages attachants. On se sent bien dans ce hameau. On a tellement envie d y croire.... et puis évidemment un petit grain de sable enraye la machine. Tout s’emballe et l’auteure nous emmène où elle le souhaite. Tout est maitrisé. Le suspens est au rendez vous. La thématique est très fouillée et documentée. Une vrai « plus ». J’aurais peut être apprécié en connaître un peu plus sur l héroïne, sur son passé mais c’est un détail. Je connaissais Isabelle Villain pour des polars haletants. Ce premier thriller est une réussite ! Je ne l’ai pas lâché.

Ce thriller commence comme un récit bucolique et la toile se tisse au fil des chapitres.

J’ai aimé le squelette du roman, qui permet de connaître le parcours de tous ses protagonistes. Les personnages sont particulièrement bien construits. J’ai eu l’impression d’en être proche, de visualiser chacun d’eux et c’est une des grandes forces d’Isabelle.

La mécanique du thriller est vraiment maîtrisée puisque la tension naît au fil des pages et qu’il m’a été impossible d’arrêter ma lecture avant de connaître le fin mot de l’histoire. J’ai aimé retrouver des lieux qui me sont chers et dans lesquels il m’a été très facile de me projeter.

C’est un passage du polar au thriller mené de main de maître et j’espère qu’Isabelle Vilain continuera à alterner les genres.

C’est un livre qui sort des sentiers battus, qui pousse à la réflexion avec les différentes thématiques explorées ou suggérées : l’écologie, le militantisme, la foi et la confiance à avoir en l’homme et en l’autre.

Dois-je le dire ? J’ai adoré !

Alpes de Haute Provence - Lassés de leur vie urbaine, Rosalie, Philippe et leur bébé de 6 mois, Martin, décident d'oublier le stress en faisant un retour aux sources.

Ils s'installent alors dans un hameau éco-responsable où les quelques habitants se suffisent à eux-mêmes en cultivant des légumes, les vendant , élevant des chèvres etc.....

Jusqu'au jour où un grain de sable vient enrayer la machine.



Je vous avoue avoir eu un mal de chien en écrivant cette chronique, ne voulant pas trop en dévoiler. Soyez donc indulgents.

Tout commence comme dans un épisode de "La petite maison dans la prairie". C'est tout mignon, tout beau. Une vie saine au grand air, peu d'obligations, le calme des grands espaces etc.

C'est sans compter sur le machiavélisme d'Isabelle Villain, son talent pour nous endormir et nous prendre par surprise.

Arrive alors le virage à 360°. Même si l'on se doute que le récit ne va pas rester aussi idyllique, on ne s'attend pas à un tel revirement, sans compter le dénouement.

J'ai pris le parti pris d'être succincte mais je ne peux que vous recommander ce roman très sombre.

Bonjour,

Aujourd’hui je vous parle de « A pas de loup »d’Isabelle Villain. L’écriture est maîtrisée, les chapitres sont courts. L’intrigue est prenante, très bien documentée et le rythme soutenu. J’ai apprécié la construction du livre, les belles descriptions de paysages et le caractère complexe des différents personnages, certains attachants d’autres détestables.

J’ai dévoré « À pas de loup » au pas de course.

Je referme le livre d’Isabelle Villain dans un état de plénitude complet. C’est pour cela que j’aime la lecture, quand je me sens en parfaite osmose avec l’auteure. Je ne lis plus, c’est elle qui me parle. Quel roman, quel style d’écriture et quelle ambiance ! Ces moments sont rares alors je me délecte et je savoure chaque chapitre. Oui elle parle d’écologie mais ce n’est pas un manifeste pour la fondation d’Ushuaïa. C’est vivre dans la société mais de façon plus rationnelle, plus sage en autosuffisance, en autarcie. Oui elle parle de loup et on ne les voit pas. Si vous attendiez que tout le village soit dévoré par des loups et bien non ! C’est beaucoup plus fin que ça. A pas de loup est une métaphore, expression issue du domaine littéraire, au trait de caractère de la bête qui est la sournoiserie, qui louvoie discrètement à seule fin de commettre des méfaits. C’est ce que le personnage principal va s’appliquer à mettre en place. L’auteur dresse petit à petit les changements d’attitude du personnage, sa déviance progressive vers une psychose paranoïaque avec ses conséquences excessives, dangereuses, abusives, mais surtout dénuée de tous remords et de sentiments. C’est là la force de l’auteure, cette façon de détourner notre attention pour nous emmener là où elle voulait. Elle pouvait aisément rester dans son univers, le polar. Mais non elle a voulu nous surprendre et bien pour moi pari gagné. Avec ce premier pas dans le monde du thriller elle conforte qu’elle est une grande dans le paysage littéraire Français. Tout est détaillé, documenté pour une mise en place là aussi « à pas de loup » dissimulé mais efficace. Pour moi ce début de roman, que certains ont trouvé trop long, pour installer les personnages et les situations (le hameau et ses règles de fonctionnement), est essentiel afin de comprendre l’élément déclencheur de ce cauchemar. Car le cauchemar aura bien lieu avec un final époustouflant, même ça elle ne nous épargne pas !

J’ai passé un excellent moment, c’est un gros coup de cœur et je regrette qu’une chose : il va falloir attendre avant de vous relire Isabelle.


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Aussitôt lu, aussitôt chroniqué. Rare sont les livres qui parviennent à me sortir de ma procrastination et me donne envie d’écrire de suite. Ce livre l’a fait. Ce livre est un coup de coeur. Le premier de l’année.



Je vous parle aujourd’hui de A pas de loup d’Isabelle Villain paru aux éditions Taurnada.



Le problème de terminer un coup de coeur à minuit est qu’il faut du temps pour pouvoir s’en remettre. Résultat, j’ai dû m’endormir vers deux heures du matin tant ça cogitait dans ma tête. Isabelle Villain m’a bouleversé à bien des égards et encore maintenant, à l’heure où j’écris ces lignes, je n’ai pas pu entamer de nouvelles lectures.



Je vais essayer d’être concise sans trop vous parler de l’intrigue. Je ne l’aborderais que légèrement vous laissant le plaisir de la découvrir à votre tour.



Déjà, je peux vous dire que c’est un condensé d’émotions qui m’a traversé de part en part. Oui rien que ça. La compassion tout d’abord, puis elle a laissé place à l’émerveillement. Peu à peu, le doute s’est installé jusqu’à ressentir de l’effroi.



C’est ce que j’ai principalement ressenti et pour le coup j’ai pleinement vécu ma lecture grâce à tout ce melting pot.



L’auteure prend quelques pages pour nous présenter les protagonistes de son histoire. Ces derniers vivent au sein de La Barberie, un village quelque peu isolé et qui se veut autonome. Les habitants privilégient le circuit court en cultivant eux-même leur nourriture et en les revendant par la suite à d’autres particuliers. Chacun a une raison de se retrouver dans ce village qui se situe loin de la pollution sonore et technologique. Chacun partage les mêmes convictions et espèrent rencontrer une certaine sérénité à La barberie pour promettre un meilleur avenir à leurs enfants.



Un projet beau sur le papier, mais qui possède tout de même sa part d’ombre.



Parfois, il suffit d’un grain de sable pour que la machine s’enraye et que le cauchemar commence.



Ce grain de sable, il va être décortiqué tout au long de l’intrigue. Tout d’abord en nous dévoilant les personnages à travers des chapitres courts et leur rôle à La Barberie. Ensuite, en nous montrant ce qu’il se passe également à l’extérieur du village qui pourrait avoir un lien direct ou non avec ce village.



Plus on avance, et plus on se pose des questions. Et les réponses ne vont pas forcément plaire.



J’ai clairement suivi un fil conducteur où les doutes ont commencé à s’immiscer en moi et les hypothèses ont peu à peu germé dans mon esprit.



C’est un véritable thriller psychologique que nous offre Isabelle Villain.



En effet, plus on avance dans l’intrigue et plus l’atmosphère s’alourdit, entraînant une véritable sensation d’oppression. D’autant plus que les faits se déroulement principalement sur un même lieu. Le temps s’assombrit au même rythme que le quotidien des protagonistes.



Je me suis réellement angoissée à certains moments, me trouvant dans l’obligation de fermer le livre quelques instants, histoire de reprendre mon souffle. Chose à souligner car assez rare dans mes lectures.



Il m’a littéralement pris aux tripes et la fin est juste magistrale.



En bref,



C’est un thriller court mais efficace. L’intrigue s’installe tranquillement mais elle vous happe une fois le grain de sable coincé dans le rouage. J’ai aimé les mots de l’auteure et j’ai apprécié chacun des personnages présents qui ont tous quelque chose à apporter dans l’histoire de La barberie.



Ils vont me hanter quelques jours encore mais je suis bien contente d’avoir découvert A pas de loup.
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Je referme ce roman après être passée par bien des émotions !!! Isabelle Villain m’a ici menée par le bout du nez au fur et à mesure de rebondissements, et jusqu’à une fin de dingue, que je n’attendais pas !



« La Barberie est une sorte de carapace contre une société qui est toxique. » C’est aussi le lieu où Philippe et Rosalie ont décidé de s’installer, dans le but de fuir leur vie de citadins stressés et malades de la pollution. Charmés par le discours de Michel, qui a créé ce qui est devenu une communauté qui vit en totale autonomie. Avec leur fils, Martin, ils vivent en parfaite harmonie avec la nature. Mais un matin, voilà qu’un problème est mis sur le tapis : les loups menacent d’attaquer le troupeau de chèvres qui tient un rôle essentiel dans les ressources du hameau. Le lecteur est alors entraîné dans des réunions d’activistes vegan, sans en comprendre, dans un premier temps, les raisons. Et puis un drame survient au sein de la Barberie. Isabelle Villain va alors détricoter les événements antérieurs dans un jeu de passé – présent ponctué par les chapitres. Brusquement, les révélations et les retournements de situation vont brouiller toutes les cartes du départ !



Au final, un thriller brillant, qui commence doucement, en multipliant les pistes, en instillant le doute sur la moralité de certains personnages, et puis, d’un coup, le récit s’accélère, les cartes tombent et les vrais visages, démoniaques, se montrent. Je ne suis pas un loup mais j’en ai eu des frissons le long de l’échine !!! D’ailleurs, ne cherchez pas l’explication du titre dans les premières pages, patience, ce ne sera que meilleur !

Ce roman étiqueté Thriller est selon moi plus que cela. Je n’ai effectivement pas trop ressenti l’effet thriller, si ce n’est à la fin, et encore. Je trouve que l’on est plus dans un drame sociétal sur fond d’écologie et de sectarisme. Mais au final c’est ce qui fait que ce roman est bon et que l’on ne le lâche pas.



Car oui, ce roman est un véritable page turner, je n’ai pas pu le lâcher et c’était presque un déchirement quand je devais le fermer pour aller travailler. L’écriture d’Isabelle Villain est complètement addictive. Elle nous embarque dans ce petit hameau perdu au milieu des montagnes, avec ses personnages dont l’idéal de vie est compréhensible et doit parler à tout le monde. Du coup, tout se passe bien, on se demande même où nous emmène l’autrice, il n’y a pas vraiment de tension, cela en est même un peu perturbant. Et puis, doucement et très intelligemment Isabelle Villain instille quelque chose de dérangeant, il se passe quelque chose de malsain. Nous voilà embarqués dans le dernier tiers du roman qui montre toute la puissance de celui-ci et toute son originalité.



La grande force de ce roman est pour moi l’intelligence de sa construction, j’ai adoré me faire promener et complètement aspirer par cette fin. J’avais besoin de savoir et de tourner les pages coûte que coûte. J’ai apprécié les thèmes abordés, l’écologie et le sectarisme, c’est original dans ce type de roman. De plus la fin vient apporter une conclusion parfaite.



Encore un très bon moment de lecture passé grâce à Taurnada.
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