AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Ivan Rioufol (10)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
De l'urgence d'être réactionnaire

Sélectionné et gagné dans le cadre du « jeu » Masse critique organisé par Babelio, « De l'urgence d'être réactionnaire » est un essai tout à fait insuffisant. Je ne l'ai guère apprécié et je regrette mon choix tant j'ai perdu mon temps et mes cheveux à la lecture de ce livre.



Il manque à cet essai une rigueur intellectuelle, nécessaire au débat d'idées. Ivan Rioufol surf sur la vague des stéréotypes et des préjugés, usant et abusant des concepts creux; tissant, sans étude sérieuse et minutieuse, des liens mécaniques entre des faits sociaux jugés problématiques. Son regard est pessimiste, craintif et peureux. Il est aussi méprisant et quelque peu haineux. Le discours est répétitif, insensé, lassant et exaspérant. Ignorant la complexité, Ivan Rioufol avance dans la médiocrité et fait dans la « masturbation intellectuelle ». Il fait partie de ces pseudos intellectuels qui font dans la jérémiade, dénonçant constamment la censure alors que leur discours est dominant, et qui estiment l'Islam et l'immigration responsables de tous les maux repérés au sein de la société. La vue est simpliste et, de ce fait, irrite car elle alimente un portrait (de la société) médiocre et erroné.



L'auteur- que je ne connaissais pas jusqu'alors- est loin de la clairvoyance. Il se prélasse dans l'ignorance. Sa plume, satisfaisante, est au service d'un discours creux et insensé et il m'est impossible de rédiger une critique sur le fond tant il y a beaucoup à dire et à contester. Les conneries -excusez du terme- sont légions, ils pullulent. J'en relève, sans exagération, plus d'une dizaine par page. Ma critique ne peut donc se contenter que d'un dessin général: cet essai ne mérite aucune éloge de ma part tant je le considère comme insatisfaisant.



Ivan Rioufol est libre de ses propos. Il peut penser, dire et écrire ce qu'il pense. Là n'est pas mon soucis. Ma seule exigence: l'intégrité, l'honnêteté et la rigueur intellectuelle. Eux seuls permettent en effet le débat d'idées puisqu'ils ne supportent pas préjugés et stéréotypes; imposent une argumentation; supposent une cohérence; demandent un effort; obligent à la transparence et permettent la compréhension.



L'essai d'Ivan Rioufol manque de ces quelques ingrédients et n'emporte pas mon adhésion. Je ne conseille pas la lecture de ce livre qui pollue l'esprit et qui ne mérite pas sa place dans ma bibliothèque.



Je remercie l'équipe de Babelio pour leurs travaux et leur cadeau. Merci également aux éditions PUF pour leur petit mot.
Commenter  J’apprécie          97
La guerre civile qui vient

Pour certains Ivan Rioufol est un horrible réactionnaire agitant le spectre de l'islam pour effrayer les Français de souche.



Pour d'autres il est un lanceur d'alertes lucide observant depuis des années les fissures qui lézardent la France et menacent désormais le pays d'un effondrement.



Dans cet ouvrage, Ivan Rioufol franchit une étape supplémentaire et parle désormais carrément de guerre civile. On pourrait s'en amuser et prendre cela de haut si de nombreux autres auteurs n'allaient pas dans le même sens. C'est le cas d'essayistes comme Caldwell, Zemmour, Baverez, Montbrial, Sorel mais aussi de romanciers comme Houellebecq, Rolin, Sansal, Poupart.



Les attentats de 2016 semblent avoir joué le rôle de véritable révélateur pour de nombreux auteurs. Partout les mêmes mots : suicide français, guerre civile, barbares, chaos, effondrement. Les signes de l'affrontement futurs sont soit identifiés comme dans "La guerre civile qui vient", soit carrément décrits avec une horreur post-apocalyptique à la Mad Max dans "Demain les barbares".



On se prend alors à espérer que ces alertes sauront détourner la France du chaos vers lequel elle vogue inconsciente et sourde aux Cassandre. Le livre d'Ivan Rioufol nous rappelle que la belle Cassandre, fille du roi de Troie Priam, ne put rien pour sauver les Troyens de l'anéantissement. Cassandre avait le don de voyance mais son peuple refusa de l'écouter.



Espérons que les Français liront et écouteront ce remarquable essai et que nous saurons éviter le pire.
Commenter  J’apprécie          82
De l'urgence d'être réactionnaire

Ce livre rompt avec le politiquement correct de l'époque. Ivan Rioufol met le doigt là où ça fait mal, et il appuie fort ! un livre que je recommande à tous...
Commenter  J’apprécie          50
De l'urgence d'être réactionnaire

« De l’urgence d’être réactionnaire », pamphlet d’Ivan Rioufol se veut un ouvrage qui pourrait pousser de nouvelles personnes dans la voie de la réaction. Publié chez les très sérieuses Presses Universitaires de France dans la certes moins universitaire collection « Perspectives Critiques », monsieur Rioufol tente de donner un aperçu le plus large possible des actuels problèmes de notre pays. En utilisant le point de vue dit réactionnaire, il s’attaque à quelques institutions et mentalités comme l’antiracisme et ses associations, l’État qu’il surnomme mamma, les lobbies communautaires, l’islam radical et revendicatif et en général la pensée unique transmise par les médias conformistes à travers les experts en plateau télé ou les philosophes des dîners en ville.



Le terme réactionnaire est important dans cet ouvrage car l’appel de Rioufol est à la population, aux français ; il faut réagir, s’opposer, s’exprimer. Cet ouvrage s’adresse au grand nombre et spécialement aux néophytes. Les personnes qui suivent l’actualité et les sites internet de « contre-actualité » sont déjà au courant de la quasi-totalité des faits énoncés. Ces gens-là peuvent cependant prendre plaisir à lire cet ouvrage correctement écrit sans transcender non plus le genre du pamphlet politique.

Les néophytes y découvriront certains faits marquants voire scandaleux, comme le silence médiatique sur les profanations de tombes chrétiennes alors qu’elles représentent 85% des profanations ou encore les nouveaux programmes scolaires balayant d’un revers de la main Louis XIV ou Henri IV pour laisser place à des civilisations lointaines, disparues et sans relation avec notre pays, afin de faire disparaitre toute identité et surtout de créer une rupture dans la connaissance de l’Histoire pour démontrer qu’aucune continuité n’existe.

Ivan Rioufol utilise certaines sources qui sont les mêmes que ses collègues réactionnaires comme les travaux de la très sérieuse démographe Michèle Tribalat. L’éditorialiste du Figaro ne le cache pas, tout comme son utilisation de l’Internet pour s’informer – seul média réellement libre, d’après lui.



Cependant, que l’on ne s’y méprenne pas, les réactionnaires de la télé et des journaux ne sont pas homogènes. Monsieur Rioufol est profondément optimiste quand Eric Zemmour est « mélancolique » et né à la mauvaise époque comme il le confesse lui-même.

La réaction n’est pas homogène et je ne saurais dire, après avoir lu ce livre, si monsieur Rioufol en est totalement conscient ou non. La compréhension de l’hétérogénéité de la réaction permettrait au lecteur de pardonner le manque de propositions. Cela permet de fédérer plus de monde, sans doute, et autorise l’inclusion de phrases de Georges Marchais. Mais la définition du réactionnaire est restrictive. Ivan Rioufol, dès son avant-propos exclut une partie des réactionnaires en excluant les contre-révolutionnaires dans la « tradition du XVIIIe siècle », car il considère que « le » réactionnaire du XXIe siècle est un démocrate, un républicain, un pro-laïcité, un héritier des Lumières. Ainsi voit-on balayer les plus grands pamphlétaires français, réactionnaires revendiqués, comme Charles Maurras ou Léon Daudet. On les enterre et finalement, le réactionnaire devient un « moderne », finalement un progressiste et il est à craindre qu’il rejoigne les rangs d’un autre « camp du bien. »



En lisant cet ouvrage, j’ai eu l’impression d’un regret des grands penseurs de la IIIe république, de certaines politiques menées avant le Cartel des Gauches voire du Bloc des Gauches. Il y a une pensée libérale chez Ivan Rioufol qui est intéressante mais peut-être trop superficiellement exprimée et parfois contredite. Il y a un réel désir de s’opposer à « l’État mamma », et de défendre les principes de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 en se prononçant pour la liberté d’expression contre la censure des lois mémorielles et antiracistes, ou en souhaitant balayer l’égalitarisme pour défendre l’égalité.

Par contre, je suis resté perplexe devant quelques utilisations de concepts et de termes inappropriés. Page 19, droite comme gauche sont accusées d’abandonner le peuple français ce qui aurait été aggravé par « un laisser-fairisme économique ayant dénaturé le libéralisme et son éthique. » Il me semble difficile d’opposer le Laissez-faire, laissez-passer de Turgot au libéralisme. Turgot a écrit et mis en application certaines des plus grandes et efficientes mesures libérales de l’histoire et il faudra aussi m’expliquer en quoi un pays comme la France, qui compte plus de 100'000 décrets et lois dont beaucoup s’opposent à la liberté d’entreprendre, peut être taxé de « laisser-fairisme. »

Je trouve aussi fort dommage que monsieur Rioufol utilise la même rhétorique et le même vocabulaire que ses ennemis. Quand, page 131, il est dit que les mouvements anti-racistes « n’ont rien à envier aux comportements des petits fachos quand ils n’ont plus pour objectif que de traquer les dissidences », il tombe dans le même excès qu’eux lorsqu’ils affirment que les réactionnaires sont fascistes. De même que rappeler les événements de la seconde guerre mondiale à travers la prise de position et la participation à l’extermination des juifs par la division SS du Grand Mufti de Jérusalem n’est pas forcément l’exemple le plus heureux pour un débat sain, bien que tout ce qui est dit soit vrai. On retrouve aussi le terme « totalitaire » qui est utilisé de manière peu rigoureuse ainsi que l’absurde mot « ultralibéralisme » qui a autant de définition qu’il y a de journalistes pour l’employer.



Cet excès verbal vient du fait qu’Ivan Rioufol écrit avec « ses tripes ». Le but de l’ouvrage me semble être plus l’exaltation du lecteur que l’analyse poussée. En somme, il nous livre bel et bien un pamphlet qui a des imperfections, parfois un vocabulaire ou des analogies peu heureuses, un style littéraire pas assez travaillé, peut-être même un manque de maturation avant publication, mais un pamphlet qui reste efficace, qui dévoile au grand public des faits cachés par les médias, qui défend une idée de la France, des valeurs. Ivan Rioufol montre parfaitement bien le processus de déculturation, l’abrutissement de la population pour mieux la maîtriser, l’essor réactionnaire dans la jeunesse de plus en plus traditionnelle (et cela se voit notamment avec un très grand nombre de jeunes rejoignant la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X quand les églises modernistes se vident). L’auteur nous offre aussi un vibrant éloge de ses ancêtres et par extension de nos ancêtres ; peut-être aurait-il dû insister sur la généalogie en génral, cette passion bien française, pratiquée par des centaines de milliers d’adeptes partant à la quête de leurs racines, de ces villages, de ces villes où vécurent nos aïeux. Car cette aventure est aussi une forme de réaction à la modernité, au déracinement, à l’implosion de la famille.



« De l’urgence d’être réactionnaire » est en somme un pamphlet qui a le mérite d’exister, qui explore sans détours la pensée de l’auteur. On peut ne pas être d’accord sur tout, mais il est toujours appréciable d’entendre un autre son de cloche, des opinions à contre-courant de ce que les médias veulent insuffler. C’est un ouvrage grand public et que je conseille aux indécis comme aux convaincus de l’autre côté pour montrer que les réactionnaires comme monsieur Rioufol sont des personnes qui ont des valeurs à défendre. Peut-être même – qui sait ! que derrière ce terrible mot de « réactionnaire » vous finirez pas vous y reconnaitre.



Je remercie l’équipe Babelio pour ce livre reçu dans le cadre de l’opération Masse Critique, ainsi que les éditions PUF et madame Boëtsch pour la gentille note accompagnant l’ouvrage.
Commenter  J’apprécie          52
La fracture identitaire

Dans la veine des ouvrages récents de Jean Sévillia ou du vibrant « Fier d’être français » de Max Gallo, Rioufol nous propose un appel argumenté à l’existence de l’identité française qui risque – selon lui – d’exploser sous les coups de boutoir d’une immigration non maîtrisée, d’un communautarisme croissant et d’un islamisme qui se renforce chaque jour.



Il est clair que le sujet dérange les tenants d’un « politiquement correct » pour lesquels intégration et métissage sont des évidences qui doivent s’imposer au détriment de la nation et de la patrie française. Ivan Rioufol analyse la situation dans laquelle nous sommes, ses causes, ses conséquences déjà visibles et à venir et propose une série de solutions.



Il est clair qu’il s’agit un ouvrage polémique qui pose, parfois rudement, des questions de fond auxquelles on ne peut se dérober aujourd’hui et dans les années à venir.



La fracture identitaire par Ivan Rioufol aux éditions Fayard (2007).
Lien : http://www.bir-hacheim.com/l..
Commenter  J’apprécie          50
De l'urgence d'être réactionnaire

De l'urgence d'être réactionnaire est paru chez PUF.... Editions très connues s'il en est, qui se réclament de publications universitaires donc savantes.

Je ne sais si c'est à cause de son éditeur ou bien s'il s'agit de son style d'écriture habituel mais j'ai trouvé qu'Ivan Rioufol en faisait des tonnes.

Si son pamphlet se veut abordable, il ne l'est pas. Ses phrases sont alambiquées, difficiles d'accès. Il est compliqué de rentrer dans le texte et de saisir où l'auteur veut nous emmener.... Cela donne une impression de confusion. Ivan Rioufol avance certaines idées très "réac", très extrême droite mais se reprend vite en essayant de se démarquer de ce parti et des idées qu'il véhicule. Pourtant tout le ton du texte est le même : la France va mal à cause de l'Islam qui s'insinue dans toutes les strates de la société au détriment de la "culture nationale".

Ivan Rioufol a effectué un bon travail de recherches, on ne peut le nier : recherche de textes ou de discours mais les phrases sont sorties de leur contexte et il est difficile de s'y retrouver.

D'autre part, il n'hésite pas à "lapider sur la place publique" des collègues qui n'ont pas le même point de vue que lui et qui prônent l'intégration et le multiculutralisme. Lui qui n'apprécie pas d'être mis dans le même panier que l'extrême droite n'hésite pas faire des amalgames quand il s'agit de ses détracteurs. Et là, nous avons une belle brochette de noms aussi bien de droite que de gauche comme si tout le monde disait la même chose !

Bref, pour moi, il s'agit d'un essai écrit à la va-vite afin d'être publié avant les élections. Son but : essayer de faire réagir une tranche de la population, indécise. Ses exemples, un peu tirés par les cheveux peuvent faire mouche car chacun peut se reconnaître dans ce racisme quotidien qu'il soit "anti-blanc" ou non.
Commenter  J’apprécie          40
Journal d'un paria

Cet ouvrage regroupe les chroniques dites "bloc notes" d'Ivan Rioufol durant les années 2020-2021.



Sans surprise notre réac en chef mitraille à tout vas sus ses thèmes de prédilections. Il y est évidemment beaucoup question du covid mais aussi l'Immigration, L'Islam, identité, écologisme, démocratie, gilet jaune, populisme.

Les fans du chroniqueurs seront conquis les autres auront du mal à être convaincu n'ayant pas achetés le livre....

Commenter  J’apprécie          20
La guerre civile qui vient

Un petit livre, très bien ficelé, qui montre bien les erreurs des politiques des quarante dernières années. Pour comprendre les enjeux, de la France d'aujourd'hui. A mettre entre toutes les mains, de gauche, comme de droite. A lire absolument!
Commenter  J’apprécie          20
Les traîtres

Un petit livre rouge sur les gilets jaunes car c'est principalement de ce mouvement de révolte dont il s'agit dans cet essai. Ivan Rioufol en fait l'éloge tout en fustigeant les dites élites qui selon lui on trahis le peuples depuis trente ans.

Parallèlement à cela, il y est beaucoup question d'entrisme Islamiste dans la société, une marotte pour le journaliste connu pour ne pas lâcher le morceau lorsqu'il s'attaque à un sujet.

Les analyses sont claires et bien argumentées, seulement on regrette que certains autres thèmes certaines autres trahisons ne soit pas mentionnées. Comme les questions d'éducations, d'immigration légal facteur de dumping social ou autres. Autre reproche, plus terre à terre celui là le prix 18 euros pour un livre de poches de moins de 200 pages ! Pas sur que beaucoup de gilets jaunes le liront
Commenter  J’apprécie          10
De l'urgence d'être réactionnaire

Ivan Rioufol mêle exercice de déploration et appel au soulèvement de ceux qu'il persiste à nommer les "Français de souche".
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Ivan Rioufol (53)Voir plus

Quiz Voir plus

Antéchrista (Amélie Nothomb)

Quel âge ont Blanche et Christa quand elles se rencontrent ?

14 ans
16 ans
18 ans
20 ans

22 questions
13 lecteurs ont répondu
Thème : Antéchrista de Amélie NothombCréer un quiz sur cet auteur

{* *}