Le Silence des pélicans est le premier roman de Jean-Louis Blanchard, un auteur québécois qui signe avec ce livre la première enquête de Bonneau et Lamouche, un duo atypique de policiers bizarrement assortis mais complémentaires.
Je l’ai audio-lu chez Vues et Voix, lu par Alexandre Daneau.
Pour se débarrasser de l’inspecteur Bonneau, mal noté par ses supérieurs au vu de ces résultats médiocres, sa hiérarchie lui adjoint Lamouche, un jeune enquêteur stagiaire brillant mais irrévérencieux, tout juste sorti de l’école de police ; l’idée, c’est que la réunion des deux énergumènes va provoquer une série de catastrophes et régler définitivement le cas Bonneau et ils sont envoyés au casse-pipe sur une affaire « de routine », la découverte du corps d’ une étudiante qui s’est fait percuter par un chauffard en fuite.
Naturellement, rien ne va se passer comme prévu et les deux policiers sur la sellette vont se trouver confrontés à une enquête très complexe aux multiples ramifications dans l’espace et dans le temps.
Une écriture enlevée où l’humour frôle parfois le ridicule ou le burlesque, mais aussi une satire grinçante à la hauteur des meilleurs romans noirs.
Les personnages principaux forment le classique duo antagoniste mais avec une certaine originalité : Bonneau est exaspérant, imbu de lui-même et prétentieux, convaincu de sa pertinence tandis que Lamouche est vraiment très doué mais cache son jeu. On sort un peu du profil traditionnel du flic cabossé et dépressif… On retrouve chez Bonneau un petit côté Columbo, un faux air d’incompétence ingénue…
Certaines scènes sont très visuelles et le comique de situation côtoie les circonstances dramatiques
J’ai adoré la manière de traiter le sujet, l’ambiance, le style, les psychologies des personnage… La version audio, avec l’accent québécois du narrateur, est un régal !
Les Os de la méduse et La Constellation du chat sont dans ma liste d’envies.
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