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Critiques de J. L. Blanchard (63)
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Le silence des pélicans

Si j'ai une certitude, c'est que je n'aurais pas rencontré Bonneau et Lamouche sans Babelio, j'ai tout de suite "flashé" sur ces deux personnages.

Pour commencer, j'ai apprécié le dépaysement, car figurez vous que je ne connais quasiment pas la littérature canadienne, ma chance, c'est que l'auteur a su trouver le juste dosage pour utiliser à bon escient un nombre appréciable d'expressions, me rendant la lecture digeste et amusante, du coup je ne vais pas le "chicoter", c'est cool.

Bonneau et Lamouche, c'est la thématique du tandem bancal par excellence, d'un côté Bonneau, personnage caricatural au possible et pathétique comme rarement tant il est stupide et borné, c'est souvent "too much" et pourtant, pourtant... J'ai rencontré ce type de personnage de temps en temps, en version légère il est vrai, ils existent vraiment croyez moi, ils sont même carrément indestructibles.

De l'autre côté, il y a Lamouche, jeune enquêteur réfractaire à l'autorité et très intelligent, pour ceux qui connaissent, je le comparerais à un "Pendergast" en version light. Nos deux enquêteurs vont être associés pour une raison que je ne dévoilerai évidemment pas, sachez seulement que le supérieur du duo est Bonneau, ce qui nous vaudra quelques scènes d'anthologie.

Pour ce qui me concerne, la mayonnaise a bien pris, le dosage entre humour et sérieux m'a convaincu, car pour ce qui est de l'enquête et du contexte c'est plutôt sombre et meurtrier. Côté humour, je dois dire que je n'avais plus éclaté de rire comme ça en cours de lecture depuis "Pratchett" ou encore le "Bourbon Kid", je ne serais d'ailleurs pas étonné d'apprendre que J.L.Blanchard se soit laissé influencé par le génial anglais.

J'ai également aimé le style et le rythme du roman, en fait, j'ai adoré l'ensemble sans réserves.

Il me reste deux épisodes à lire ce qui me réjouit d'avance.

Pour finir, il me reste à te remercier chaleureusement Nico ;)
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Le silence des pélicans

Un nouveau plongeon dans mon pense-nouille m'a fait chuter sur ce polar jubilatoire qu'à ma grande honte, j'avais oublié.

Heureusement que mon ami Éric en a écrit un récent retour enthousiaste, lequel a fait remonter derechef les pélicans tout en haut de la tour.



Nous sommes à Montréal et l'inspecteur Bonneau ne sait pas encore qu'une grosse affaire va lui tomber sur les épaules.

Pour couronner le tout, on lui confie la lourde tâche de former un jeune assistant, tout frais émoulu de l'école de police, dans laquelle il s'est particulièrement distingué par son indiscipline.



Le duo de choc va faire des étincelles... pour le plus grand plaisir des lecteurs.



C'est le premier livre que je lis de cet auteur québecquois et honnêtement, trois heures après l'avoir refermé, j'en rigole encore.

Mais ne vous y trompez pas, si le duo d'enquiêteurs est désopilant, l'enquête par elle-même est très sérieuse et on la suit avec un grand intérêt.



La plume est fluide et agréable. Les expressions québecquoises ne m'ont pas déroutée parce que j'y suis habituée.

Elles sont néanmoins savoureuses et très compréhensibles.



J'ai hâte de suivre à nouveau les aventures de Bonneau et Lamouche (nom de famille Lamouche - Surnom La mouche, si, si.).



Amateurs de polars bourrés d'humour, ce bouquin est fait pour vous.



PS. : Je remercie ma Pamplemousse, ma Juju et mon Antonio, qui m'ont fait mettre ce bijou dans mon pense-nouille en premier lieu.

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Le silence des pélicans

Comment doit-on qualifier une personne qui ne comprend pas grand-chose à ce qu’elle fait, mais qui réussit quand même à obtenir des résultats, parfois même meilleurs que ceux de ses collègues bien plus futés ?

Un incompétent, un chanceux, un malin dans le genre de Columbo, qui se faisait toujours passer pour un idiot mal dégrossi afin de ne pas éveiller les soupçons des suspects ?

Bonneau est un policier dont sa hiérarchie ne sait pas quoi faire, il accumule les bourdes, il gêne tout le monde, il crée des problèmes partout où il passe, bref, s’il pouvait lui arriver un malheur, personne ne le regretterait.

Alors, pour le pousser à la faute, son chef lui confie un assistant, Lamouche, un jeune gars brillant mais insupportable, le but étant de pouvoir se débarrasser des deux si possible !

Cette enquête policière se passe au Québec, les expressions y sont donc savoureuses.

L’enquête en elle-même, qui commence par le décès d’une jeune étudiante, est intrigante et m’a tenu en haleine du début à la fin.

L’humour qui se dégage de ce roman m’a fait rire à de nombreuses reprises tant les scènes y sont cocasses, ridicules et vraiment excellentes.

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Le silence des pélicans

L’inspecteur Bonneau a une sacrée réputation ! Dans sa catégorie, il est imbattable ! Non seulement au sein de la police montréalaise, mais même dans toutes les forces de l’ordre du Québec, voire du Canada, il n’a pas son pareil ! Bonneau est con ! Extrêmement con ! Suprêmement con ! … Un vrai qui ne le fait même pas exprès ! Et il est apparemment le seul à ne pas s’en rendre compte ! Bien au contraire ! Il est convaincu d’être l’élite de la police ! Il est tellement « bon » que son syndicat a plus de litiges à défendre pour le seul Bonneau que pour tous les autres policiers réunis !

Saint-Pierre, non pas celui qui a les clés du paradis mais bien le supérieur de Bonneau, ne sait comment l’empêcher de nuire et de ridiculiser la police montréalaise. Pourquoi lui adjoint-il le jeune La Mouche, ce policier qui a signé un bien particulier contrat avec la splendide directrice des ressources humaines de la police sur laquelle La Mouche a des visées ?



Une jeune fille se fait écraser… Accident avec délit de fuite ? Pas d’après une trotteuse des rues qui affirme que la voiture l’a délibérément écrasée… Le « couple » Bonneau – La Mouche est chargé de l’enquête. Bonneau ne voit là qu’un banal accident… Son adjoint découvre très vite que la jeune victime avait des faux papiers et qu’elle n’existe dans aucun registre canadien…



Critique :



Mais que voilà un excellent polar québécois ! L’auteur, J. L. Blanchard, fait preuve de beaucoup d’humour grâce à ses deux héros atypiques. Le texte est plein d’expressions et de mots québécois qu’un non Canadien n’aura pas beaucoup de mal à comprendre. Ce vocabulaire contribue au dépaysement. Certaines expressions, très savoureuses, ne manqueront pas de vous faire sourire. Malgré les situations dramatiques, puisque victimes il y a, les occasions de rire ne manqueront pas grâce aux maladresses de Bonneau… Maladresses qui permettront à l’enquête de progresser… A l’insu de son plein-gré !

Un livre vraiment agréable à lire… Une fois que vous vous mettrez l’accent québécois dans la tête pour en profiter pleinement !

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Les os de la méduse

Deux inspecteurs en disgrâce sont amenés à travailler ensemble, le but de leur hiérarchie étant qu’ils se tapent mutuellement sur le système au point de les inciter à démissionner tous les deux.

Mais Bonneau et Lamouche sont de sacrés personnages, sont-ils réellement idiots, fainéants, malpolis et incompétents ou est-ce que ce sont des génies ignorés de tous, voilà la grande question.

Toujours est-il que dans ce second volet, totalement indépendant du premier, ils vont devoir résoudre un crime étrange dans un luxueux manoir et pénétrer le monde très fermé de l’art, car un célèbre tableau sera la clé de tout le mystère.

Les faits se déroulent au Québec, les expressions employées y sont donc savoureuses.

L'humour qui se dégage de ce roman m'a fait rire à de nombreuses reprises tant les scènes y sont cocasses, ridicules et vraiment excellentes.

L’enquête est originale et bien menée, mais le charme de ce roman réside surtout dans la personnalité atypique des deux inspecteurs, deux bras cassés qui réussissent envers et contre tout à résoudre des crimes tout en agaçant leur hiérarchie au plus haut point et en causant un maximum de dégâts partout où ils passent.

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La femme papillon

Deux inspecteurs québécois en disgrâce sont amenés à travailler ensemble, le but de leur hiérarchie étant qu'ils se tapent mutuellement sur le système au point de les inciter à démissionner tous les deux.

Mais Bonneau et Lamouche sont de sacrés personnages, sont-ils réellement idiots, fainéants, malpolis et incompétents ou est-ce que ce sont des génies ignorés de tous, voilà la grande question.

Dans ce quatrième volume, les voilà à Paris, car Bonneau y a été invité par le Président de la République, mais dès son arrivée à l'aéroport, il se fait enlever et son chauffeur est tué.

Son collègue Lamouche est donc envoyé sur place pour donner un coup de main à la police française.

J'ai bien aimé cette enquête même si cette fois-ci, il n'y a pas d'expressions québécoises savoureuses.

L'intrigue nous emmènera dans le milieu des sectes et bien entendu nos deux inspecteurs seront fidèles à eux-mêmes, un mélange d'incompétence, d'humour et de fulgurance.
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La constellation du chat

Deux inspecteurs mal vus par leur hiérarchie sont amenés à travailler ensemble, l'un étant vieux, incompétent et prétentieux, l'autre étant un jeune gars brillant mais insupportable.

Mais Bonneau et Lamouche sont de sacrés personnages, sont-ils réellement idiots, fainéants, malpolis et incapables ou est-ce que ce sont des génies ignorés de tous, voilà la grande question.

Toujours est-il que leur duo fonctionne à merveille.

Dans cette troisième enquête, totalement indépendante des deux précédentes, ils vont devoir enquêter sur le décès d'un homme politique.

L'histoire se passe au Québec et les expressions employées sont savoureuses, de même que les dialogues, qui sont souvent aussi drôles que complètement idiots.

A noter que les rapports rédigés par Bonneau sont à se tordre de rire.
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Le silence des pélicans

Pas parce que c'est local que c'est pas bon comme dirait Infoman. On peut dire que Le silence des pélicans de J.L. Blanchard est plus que bon, même excellent un polar très drôle, l'inspecteur Clouseau est un génie comparé a Bonneau de notre roman. Tous les ingrédients sont là pour faire de cette histoire un bon film d'été. Heureusement que son collègue Lamouche un jeune stagiaire qui est rebelle a l'autorité sauve l'enquête malgré les gaffes de Bonneau. Un roman que j'espère sera récompensé, le premier roman de cet auteur qui fait mouche.
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Le silence des pélicans

Il n'y a pas plus boétien que l'inspecteur Bonneau ! Une espèce d'incompétent -l'inspecteur Bonneau- depuis plus de 25 ans dans les services de police qui rencontre l'intelligence, la classe, la compétence, la sophistication en la personne de son jeune stagiaire -l'inspecteur Lamouche-.

Et bien cette rencontre deviendra cocasse, bouffonne, parfois burlesque mais jamais ennuyeuse.

Cette collaboration se manifeste sur l'enquête de ce qui semble un accident. Une jeune fille se fait frapper par une voiture qui détale. Mort et délit de fuite.

Mais ça ira beaucoup plus loin que cela et le récit nous donnera l'occasion de suivre les bêtises de Bonneau, ses prouesses impayables, mais aussi racontera une sordide histoire d'abus , de trafic, de commerce bien sur illégal mais surtout immoral.

Et c'est là que vous comprendrez ce qu'est réellement le Silence des Pélicans.

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La constellation du chat

J'ai découvert ce duo d'enquêteurs avec ce troisième volume. Le point de départ de l'intrigue est une série d'explosions. La police commence à s'y intéresser vraiment quand un politicien, sa secrétaire et son chauffeur passent de vie à trépas dans le véhicule du premier, alors qu'ils venaient de fuir un rassemblement houleux. Attentats terroristes ? Vengeance liée au passé de ce politicien d'extrême-droite ? Beaucoup de pistes sont possibles mais les preuves manquent cruellement.



Bonneau, un inspecteur bougon en fin de carrière, et son assistant Lamouche, un brin original, vont hériter de cette affaire brûlante car très politique. Bonneau va littéralement traîner la patte pendant toute cette enquête car il a été réquisitionné alors qu'il était hospitalisé et pas tout à fait guéri.



Je me suis laissé prendre par le rythme lent et bien mené de ce polar. J'ai apprécié son intrigue maligne. Le fait de n'avoir pas lu les deux premiers n'a pas été un obstacle. On peut raisonnablement ajouter ce livre à sa liste de lecture sans risquer de décrocher.

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Le silence des pélicans

Bonneau, un inspecteur limite stupide, mais qui se croit le meilleur des enquêteurs, se voit contraint de travailler avec Lamouche, un contractuel intelligent et réactif, mais peu en phase avec le respect de la hiérarchie.

Ce duo inimaginable se retrouve avec une affaire compliquée, au cours de laquelle ils devront apprendre à se supporter, et éventuellement, à travailler ensemble.

Un polar irrésistiblement drôle, qui mixe les comiques de situations et de personnages: les déplacements en voiture m'ont fait rire aux larmes... en plus de ça, le français du Québec enclenche des incompréhensions... c'est trop sympa.

J'ai passé un très bon moment!
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Les os de la méduse

Après son premier roman Le silence des Pélicans que j'ai trouvé excellent et drôle, J. L.Blanchard nous offre Les os de la méduse. Un magnifique polar et c'est peu dire. Quelque part en haut dans son Panthéon, la reine de ce genre, Agatha Christie, doit regarder cet auteur avec admiration, car toutes les règles du roman à énigme sont respectés et en plus, il y a de l'humour. Bonneau est toujours le cancre, l'imbécile, l'idiot qui laisse sur son passage malaise et catastrophe. Lamouche est une sorte de génie du détail grâce à un sens de l'observation hors du commun. Ici, dans une demeure huppée de l'ouest de Montréal, la bonne Berthe trouve un cadavre dans un placard. Le maitre des lieux, le comte de Clairvaux et son chauffeur Henri, doivent répondre aux questions de ce duo d'inspecteur improbable. Dans le salon de ce comte, il y a une copie du tableau de Géricault, Le radeau de la Méduse. Quand une histoire est racontée par un érudit, alors le plaisir d'apprendre des faits historique n'en est que plus grand. La Méduse est un prédateur composé presque entièrement d'eau d'une patience inouïe qui peut manger dix fois son poids par jour. Une histoire époustouflante et brillante à tous les égards. Je me pose la question qu'était Bonneau avant Lamouche?
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La constellation du chat

La constellation du chat de Jean-Louis Blanchard est un délicieux polar ou la tragédie et l'humour se côtoie. La troisième histoire de ce duo improbable qu'est Bonneau et Lamouche nous amène cette fois-ci dans une gamme d'émotion où nous voyons Bonneau laissé ses préjugés de côté pour venir en aide à un travesti lors d'une attaque sauvage, cela m'a fait penser à Michael Connelly qui fait dire à son personnage Harry Bosch que tout le monde comptait. Bref, un très bon roman, une pépite dans ce merveilleux monde du polar québécois.
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La constellation du chat

Que de plaisir pendant cette lecture! J'ai rarement autant souri en lisant un récit policier. Je ne savais pas que ce roman était le 3e, je n'ai donc pas lu avant "Le silence des pélicans" ni "Les os de la méduse", ce à quoi je vais m'empresser de remédier. Cela n'a rien changé à ma compréhension du récit puisqu'il s'agit d'une enquête indépendante des deux premiers tomes. J'ai adoré le duo improbable d'enquêteurs de Bonneau (près de la retraire, réputation d'incompétent notoire) et de Lamouche (jeune enquêteur arrogant et peu apprécié également). C'est surtout cette chimie entre les deux personnages, ainsi que leur relation aux autres, qui rend l'histoire si intéressante (et si drôle). L'enquête est intéressante également et le suspense est vite présent. Toutefois, le dénouement est rapidement deviné par le lecteur (seul bémol) mais n'enlève en rien le plaisir de la lecture.

Pour terminer, j'ai aimé le style de l'auteur, il y a plusieurs références (intertextualité) qui amusent le lecteur cultivé, beaucoup de jeux de mots (à cause de Bonneau, un inculte très drôle malgré lui) et un rythme rapide qui implique le lecteur dans l'urgence de l'enquête. Je recommande vivement ce roman.
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Le silence des pélicans

Une jeune étudiante est retrouvée morte, tout porte à croire qu'elle a été renversée par une voiture. On met sur cette affaire de routine l'inspecteur Bonneau, incompétent notoire, et Lamouche, jeune recrue aux méthodes non conventionnelles. Ils vont vite découvrir que cette mort apparemment accidentelle cache une réalité plus complexe.



Si l'intrigue n'a, somme toute, rien de particulier, le Silence des Pélicans tire sont épingle du jeu grâce à son humour cocasse et à ses personnages truculents. Les réflexions et les maladresses de l'inspecteur Bonneau m'ont fait sourire et même rire à de nombreuses reprises! Mention spéciale à l'édition audio, l'accent québécois du narrateur, plus ou moins marqué selon les personnages, permet une immersion plus vraie que nature dans ce polar outre-atlantique!
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Le silence des pélicans

Un polar « positif », intelligent, sans éclaboussures d'hémoglobine à outrance ni relations malsaines et scènes dégradantes, à des années lumières d'un certain courant de littérature noire aux relents nauséeux qui font frissonner un certain lectorat. Et oubliez le prototype d'enquêteur alcoolique ou accroc aux produits illicites, aux prises avec ses problèmes personnels découlant de son enfance, de ses relations tordues avec ses ex… Car on a affaire, ici, à un polar drôle, très drôle, à en perdre parfois le souffle.



J'ai adoré ce premier roman de Jean-Louis Blanchard, une enquête des inspecteurs Bonneau et Lamouche que j'ai dévorée en quelques heures. J'ai particulièrement apprécié le style alerte de l'auteur, l'humour et le sarcasme dans le comique de situation et dans certaines répliques savoureuses (je résiste à appuyer mes commentaires de citations pour vous laisser les découvrir).



Le silence des pélicans dont la couverture de première est très « parlante » et attirante est définitivement un tourne page qui repose sur une intrigue bien ficelée où évoluent une brochette de personnages principaux et secondaires truculents, tant chez les forces de l' « ordre » que chez les malfrats.



Avec ses travers et sa propension à la bêtise qui l'oppose – et même le rapproche de Lamouche, son jeune assistant brillant et rebelle –, l'inspecteur Bonneau – toujours affamé – nous est très sympathique. Un Clouseau québécois fascinant et naïf, prêt à foncer avec enthousiasme là où le devoir l'appelle, « avec l'intime conviction que la vérité et la justice finiraient toujours par l'emporter », quitte à « subir plus de coups et avaler plus d'insultes que tout le corps de police réuni ».



Tout en tentant de résoudre cette énigme policière et à en imaginer la chute finale, vous vous amuserez en visualisant mentalement de nombreuses scènes dignes d'une production cinématographique – pas surprenant puisque l'auteur a un parcours professionnel en lien avec l'industrie du spectacle, de la télévision et du cinéma – et en lisant les rapports que transmet Bonneau à St-Pierre, son directeur avec qui on ne peut que compatir.



Bref, un petit bijou de la littérature du crime québécoise et vivement une autre aventure du duo Bonneau-Lamouche !





Originalité/Choix du sujet :

*****

Qualité littéraire :

*****

Intrigue :

*****

Psychologie des personnages :

*****

Intérêt/Émotion ressentie :

*****

Appréciation générale :

*****

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Les os de la méduse

Un 2e tome aussi savoureux que les deux autres (j'ai lu le 3e tome en premier sans savoir qu'il s'agissait d'une trilogie): on finit la lecture le sourire aux lèvres et avec l'agréable impression d'avoir bien utilisé notre temps de lecture! Voilà un roman (et une trilogie) bien original. Non seulement l'enquête est intrigante, mais les personnages sont à la fois attachants, hilarants et irrésistibles. On adore rire de l’inénarrable Bonneau: un triple idiot aussi surprenant que grotesque et on adore encore plus se sentir de connivence avec Lamouche, un génie arrogant non dépourvu d'un humour mordant.

Les Os de la Méduse se déroule à Montréal, dans un quartier riche de l'ouest de l'île, dont le cœur de l'intrigue se déroule chez un comte français aux mœurs ultra conservatrices. Par le décor et les personnages secondaires en ce lieu, on se retrouve presque dans une enquête à la manière de Sherlock Holmes ou d'Hercule Poirot, ce qui n'est pas pour déplaire aux amateurs de classiques policiers. Mêlant à cela histoire de l'art, burlesque et imbroglio contemporain, on retrouve une recette gagnante pour des heures de plaisir!

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Le silence des pélicans

Voilà un roman coup de cœur que j'ai eu un très grand plaisir à lire! J'ai commencé la lecture de cette série par le 3e tome (sans le vouloir): "La constellation du chat" que j'avais énormément apprécié et grâce auquel je me devais absolument de lire les deux premiers tomes. Je n'ai pas été déçue par le premier. C'est une bonne enquête policière, mais surtout des personnages hilarants: l'incompétent extrême (Bonneau, aussi ignare et naïf que lent), l'arrogant emmerdeur (Lamouche pour lequel j'ai énormément de sympathie! Vif, intelligent, téméraire) et tous les collègues qui trouvent Bonneau insupportable et qui le maltraitent chacun à leur manière. La lecture est intrigante et se fait toujours avec un sourire aux lèvres. Vivement le deuxième tome, car c'est le roman que j'ai eu le plus de plaisir à lire cette année (avec La constellation du chat!)
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Le silence des pélicans

Le Silence des pélicans est le premier roman de Jean-Louis Blanchard, un auteur québécois qui signe avec ce livre la première enquête de Bonneau et Lamouche, un duo atypique de policiers bizarrement assortis mais complémentaires.

Je l’ai audio-lu chez Vues et Voix, lu par Alexandre Daneau.



Pour se débarrasser de l’inspecteur Bonneau, mal noté par ses supérieurs au vu de ces résultats médiocres, sa hiérarchie lui adjoint Lamouche, un jeune enquêteur stagiaire brillant mais irrévérencieux, tout juste sorti de l’école de police ; l’idée, c’est que la réunion des deux énergumènes va provoquer une série de catastrophes et régler définitivement le cas Bonneau et ils sont envoyés au casse-pipe sur une affaire « de routine », la découverte du corps d’ une étudiante qui s’est fait percuter par un chauffard en fuite.

Naturellement, rien ne va se passer comme prévu et les deux policiers sur la sellette vont se trouver confrontés à une enquête très complexe aux multiples ramifications dans l’espace et dans le temps.



Une écriture enlevée où l’humour frôle parfois le ridicule ou le burlesque, mais aussi une satire grinçante à la hauteur des meilleurs romans noirs.

Les personnages principaux forment le classique duo antagoniste mais avec une certaine originalité : Bonneau est exaspérant, imbu de lui-même et prétentieux, convaincu de sa pertinence tandis que Lamouche est vraiment très doué mais cache son jeu. On sort un peu du profil traditionnel du flic cabossé et dépressif… On retrouve chez Bonneau un petit côté Columbo, un faux air d’incompétence ingénue…

Certaines scènes sont très visuelles et le comique de situation côtoie les circonstances dramatiques



J’ai adoré la manière de traiter le sujet, l’ambiance, le style, les psychologies des personnage… La version audio, avec l’accent québécois du narrateur, est un régal !

Les Os de la méduse et La Constellation du chat sont dans ma liste d’envies.


Lien : https://www.facebook.com/pir..
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Les os de la méduse

J’avais un peu peur d’être déçue par ce deuxième livre, mais non toujours aussi divertissant et excellent. On éclate souvent de rire dans ce policier dépourvu d’hémoglobine, de sadisme,d’alcoolisme,de sexe, d’enfance malheureuse, d’enquêteurs divorcés ou en mal d’amour. Mais pourquoi c’est si bon, tout simplement parce que c’est bien écrit, c’est vraiment drôle, c’est bien documenté, c’est plausible et l’histoire se tient. J’ai passé un très bon moment de lecture, vivement le troisième M. Blanchard
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