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Critiques de J. L. Blanchard (63)
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Les os de la méduse

Les Os de la méduse de J-L Blanchard, Vues et Voix, 2023 (1ère édition : Fides, 2022



Les Os de la méduse est le second roman de Jean-Louis Blanchard, un auteur québécois qui signe avec ce livre la deuxième enquête de Bonneau et Lamouche, un duo atypique de policiers bizarrement assortis mais complémentaires.

Je l’ai audio-lu chez Vues et Voix, lu par Olivier Beauchemin.



Initialement réunis, dans le premier opus, dans le but de provoquer une série de catastrophes et de régler définitivement le cas de Bonneau, un policier maladroit, mal noté par sa hiérarchie, le duo Bonneau-Lamouche fonctionne toujours plutôt bien malgré l’apparente incompatibilité des deux personnages.

Les voilà chargé d’enquêter dans un milieu aristocratique pétri de traditions : un cadavre décharné est découvert dans la penderie d’un luxueux manoir de la métropole québécoise, chez le discret Comte de Clairvaux, qui se passerait bien de ce genre de publicité.

Peu d’indices : une silhouette fantomatique, captée en pleine nuit par des caméras de surveillance.

Des pistes originales menant à des ramifications complexes : un trésor inestimable, un célèbre tableau de maître (Le Radeau de la Méduse de Géricault), une sculpture moderne et une mystérieuse infirmière portée disparue depuis plusieurs années…



Une intrigue foisonnante mêlant histoire de l’art, aquariophilie et étude du mythe de Méduse, cette Gorgone dont le regard pouvait pétrifier celles et ceux qui la regardaient, le tout assaisonné à la sauce Bonneau-Lamouche, le premier désespérément empoté, lourd, évoluant à la manière d’un inspecteur Columbo particulièrement étourdi et le second, irrévérencieux mais débrouillard, toujours prêt à rattraper les bourdes de son binôme.

Un récit rythmé, très visuel, plein de détails percutants et pertinents.

Une ambiance parfois loufoque, un humour grinçant sur fond de grande érudition…

Difficile d’en dire plus sans divulgâcher…



La version audio est savoureuse, l’accent québécois du narrateur ajoutant au dépaysement.



J’ai adoré !


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Les os de la méduse

Vous souvenez-vous du surprenant duo d’enquêteurs Bonneau le benêt maladroit et Lamouche l'intrépide irrévérencieux ? C'est avec joie que je l'ai retrouvé face cette fois-ci à un squelette retrouvé au manoir du comte de Clairvaux. Cette luxueuse demeure est aussi belle que ses occupants semblent étranges. Ils ont tous quelque chose à se reprocher. Il va falloir beaucoup de perspicacité aux enquêteurs pour relier les maigres indices.



Cette enquête haute en couleur va mêler histoire et géographie, amour et fortune, catastrophes et coups de chance. Chacun peut y trouver son bonheur. Tout ceci avec la très bonne prestation de lecture d'Olivier Beauchemin, même si parfois son accent, plus prononcé que celui du lecteur du premier tome, ne m'a pas permis de comprendre certains mots. Heureusement c'est resté rare et pas du tout handicapant pour la bonne compréhension de cette savoureuse histoire, mêlant suspense et humour à la perfection. L'auteur nous mène en bateau et c'est pour notre plus grand plaisir. Attention, vous allez rire tout.e seul.e.



Autant vous dire que j'ai hâte de retrouver ce duo improbable dans leur prochaine enquête intitulée "La constellation du chat". Et vous, connaissez-vous les compères Bonneau et Lamouche ? Si ce n'est pas encore le cas, je vous encourage à corriger cela au plus vite. Il en va de votre bonne humeur !
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Les os de la méduse

J.L. Blanchard est un auteur québécois, donc pour moi aucun problème avec son écriture et son genre d'humour !

C'est son deuxième livre concernant les enquêtes de Bonneau, un inspecteur sans culture, maladroit et dont tous les collègues se moquent !

Son assistant Lamouche est plus déluré et fin renard, mais il essaie de passer ses bons coups sous silence et il en donne le crédit à son crétin de patron... Allez savoir pourquoi !

Leur enquête ici, tourne autour d'un manoir et d'un comte et surtout de la toile "Le radeau de la Méduse!"

On en apprend beaucoup sur ses origines et sur la famille du comte...
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Les os de la méduse

Après le Silence des pélicans qui nous a fait découvrir un nouvel auteur de polar à succès, Jean-Louis Blanchard persiste et signe en nous entraînant dans une aussi loufoque aventure en compagne de Bonneau, son lieutenant de police atypique « ... un casse-pied anachronique, grotesque et entêté, mais il y a dans cette mixture quelque chose d’indéfinissable qui lui confère du génie ». Une nouvelle enquête, cette fois dans le milieu des arts, inscrite dans une trame historique au cœur d’un quartier cossu de la métropole montréalaise.



Une histoire qui s’étale sur quelques jours, truffée de rebondissements cocasses et mettant en valeur le « génie » de deux policiers mal-aimés de leurs collègues. Le jeune Lamouche pour qui les gaucheries de son binôme gaffeur ont le même effet que l’eau sur le dos d’un canard. Plutôt enclin, pour des raisons non avouées, à lui attribuer le mérite de la résolution de l’enquête et à lui attribuer des qualités de grand limier. Et le lieutenant Bonneau, aux prises cette fois avec un doigt qui ne lui fait pas honneur, dont l’estomac crie toujours famine au mauvais moment, maladroit, rustre et impertinent, toujours en retard sur les événements. Finalement le plus sympathique des deux protagonistes au point où on souhaite une autre récidive de l’auteur.



Formation oblige, j’ai particulièrement apprécié la portion historique entourant la fameuse méduse, conséquence d’une recherche bien documentée. Je me suis amusé à visualiser sur Internet des éléments figuratifs du roman et des détails géographiques sur Google Maps. Il est évident que l’auteur a parcouru le secteur où il a campé son récit dont il a réservé la conclusion dans une chute inattendue.



Tout est crédible dans ce roman à l’écriture dynamique et aux nombreuses chutes en fin de chapitres nous obligeant à en poursuivre la lecture : les dialogues naturels, les descriptions des lieux, les personnages secondaires, la courtepointe d’humour qui tapisse la narration (on sent que l’auteur a du plaisir à faire cheminer ses personnages) dont les rapports au style littéraire très personnel que Bonneau doit produire pour son supérieur.



La méduse m’a fait moins rire que les pélicans. Je me suis toutefois diverti de la première à la dernière page. Du bonbon pour amorcer mes lectures d’été.



Et pour conclure, d’ici à ce que vous vous procuriez votre exemplaire en format papier ou numérique, je vous laisse avec cet extrait d’un dialogue sorti de son contexte : « Vaut mieux avoir, une fois l’an, l’air ridicule que de porter en tout temps une tête de nul ! »





Originalité/Choix du sujet :

*****

Qualité littéraire :

*****

Intrigue :

*****

Psychologie des personnages :

*****

Intérêt/Émotion ressentie :

*****

Appréciation générale :

*****


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Le silence des pélicans

Wow ! coup de coeur pour ce livre. Très fière d’être québécoise quand je lis une histoire aussi intelligente. Une enquête policière rédigé avec brio, une intrigue captivante, des personnages attachants dans leur propre style et un humour bien dosé. J’ai adoré ces situations ou ces propos qui vous donne le sourire souvent en fin de chapitre.

Je recommande ce bouquin et j’espère que cet auteur nous reviendra avec d’autres histoires 👏
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Le silence des pélicans

Le commentaire de Martine : COUP DE COEUR!

Quel roman que nous offre Jean-Luc Blanchard, ce livre, je n’ai pas pu le laisser de côté, une intrigue qui m’a vraiment plu.

Le silence des pélicans est un bon policier qui est bien écrit, avec l'enquêteur Bonneau que je surnommais, au cours de ma lecture, de Gaston Lagaffe, il accumule les embrouilles, les gaffes et qui ressent toujours un creux. Avec lui, Lamouche qui lui est un jeune enquêteur rebelle, c’est un homme très intelligent qui sauve souvent la mise au sein de ce duo.

Ce récit, nous permet de suivre l’enquête d’un duo de policiers qui va se retrouver avec une affaire de crime qui les amène à côtoyer différents personnages intéressants et certains auront une importance tout au long de l’enquête. Le dénouement progresse tout au long des chapitres, on apprend de plus en plus des éléments qui sont importants pour mener à bien et trouver les coupables de ses crimes.

Un roman policier qui peut paraître dramatique, mais je tiens à vous souligner que l’auteur apporte un brin d’humour délicat, plaisant et parfait. C’est le premier roman de l’auteur, J. L. Blanchard, qui promet beaucoup. C’est une lecture agréable, qui m’a permis de passer un bon moment avec un véritable “page-turner” que je vous recommande.
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Les os de la méduse

Si vous avez envie de lire un polar québécois avec de l'humour et une vraie enquête policière, il ne faut pas passer à côté de cette série. C'est le tome 2, il vaut mieux lire la série dans l'ordre. Bonneau est toujours pareil à lui-même et l'on fait une jolie balade culturelle autour de la méduse (la bestiole !) et du radeau de la Méduse. On passe un bon moment avec toute l'équipe policière !
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Le silence des pélicans

J'ai beaucoup de plaisir à vous présenter cette pépite.

Dans son premier roman, l'auteur canadien francophone nous présente "une enquête de Bonneau et Lamouche". C'est un duo improbable mais qui fonctionne très bien contre toute attente. Le premier est un policier peu apprécié de ses collègues tant il est médiocre et attire les soucis. On peut le qualifier de vieux con pas très futé. Le second est un jeune bleu, aux méthodes bien à lui, très efficace mais avec un gros problème avec la hiérarchie et le respect des règles. Il donne l'impression d'être indolent et insolent. Le mélange est détonnant ! Aussi différents que l'huile et le vinaigre, ils se complètent finalement très bien pour former un duo improbable cherchant à faire respecter la loi. Leur première mission commune concerne la découverte d'un cadavre, rapidement suivie d'une disparition. Ne croyez pas que seul l'humour porte cette histoire ! L'intrigue est bien présente et de qualité. Le suspense n'est pas oublié et on est en droit de se demander si cet étrange duo arrivera finalement à surprendre tout le monde en résolvant l'enquête à temps.



L'écoute de ce livre a été une grande source de plaisir. Le personnage de Bonneau est truculent. L'humour est fréquent malgré une histoire assez sordide. Ça fonctionne vraiment très bien. Il faut bien dire que Alexandre Daneau qui a enregistré cette lecture a fait un travail remarquable. Ajoutez à cela son accent et vous êtes vraiment à Montréal au cœur de l'intrigue. Tout est là pour apprécier pleinement l'écoute de ce livre audio brillant. Avec un premier roman pareil, j'en demande d'autres ! Le second tome, "les os de la méduse", vient de sortir avec les éditions Fides et la version audio avec Vues et voix. Je l'ai bien entendu déjà acheté, toujours en format audio. Il me tarde de le commencer !
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Le silence des pélicans

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Le silence des pélicans

Un roman policier humoristique



L'inspecteur Bonneau , la version québécoise de l'inspecteur Clouseau que je connais de réputation plus que d'expérience, me rend mal à l'aise au départ. Ce genre d'humour ne me plait pas particulièrement.

Puis je me laisse prendre par l'intrigue.



J'aime les courts paragraphes , les personnages colorés, l'ambiance « comme si on marche sur des oeufs »

J'ai parfois l'impression de lire une bande dessinée tant l'histoire est imagée.

L'abondance de rebondissements imprévisibles mais toujours réalistes m'ont tenue en haleine jusqu'à la fin qui m'a ravie et qui j'espère n'en est pas une.

Finalement l'humour à plusieurs niveaux m'a plu.

Un premier roman de Jean-Luc Blanchard, ça promet…

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Le silence des pélicans

Une lecture « hasard », une rencontre improbable, et pourtant, quel moment délicieux ! J’ai pris grand plaisir à cette lecture durant laquelle les fous rires furent nombreux.



« Le silence des pelicans » est un polar québécois, avec beaucoup d’expressions très typiques. On y fait la connaissance de l’inspecteur Bonneau, un sacré bonhomme : un idiot, véritable idiot, mais un idiot qui s’ignore. Un idiot « dangereux», « nuisible »auquel le chef de brigade, un Monsieur Saint-Pierre, se voit contraint d’affecter un coéquipier : La Mouche ! Ce jeune homme est l’opposé de Bonneau.



Ce duo atypique enquête sur la mort d’une jeune qui s’est faite écrasée. Un accident qui en fait cache bien des secrets …

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La constellation du chat

Après avoir savouré « le silence des pélicans » et « Les os de la méduse », j'attendais avec fébrilité la suite des aventures du binôme policier imaginé par Jean-Louis Blanchard : le lieutenant-enquêteur Bonneau, gaffeur et pas si incompétent qu'il n'en paraît et Lamouche, son jeune assistant « stagiaire », une fine mouche excellant dans son domaine grâce à sa grande habileté professionnelle.



Et, d'entrée de jeu, je n'ai pas été déçu. En fait, ma seule déception, comme ce fut le cas avec les deux premiers titres de cette trilogie « animale » : refermer déjà ce livre lu en rafale et regretter de ne pouvoir attaquer une éventuelle suite, il faut le souhaiter, après des mois de patience.



Avec « La constellation du chat », Jean-Louis Blanchard nous propose une enquête bien ficelée ne laissant en plan aucun détail même si en cours de lecture on en doute. Tous les morceaux du puzzle sont assemblés en 63 courts chapitres qui entretiennent le rythme d'un récit bien documenté.



Cette troisième enquête de Bonneau qui, soit dit en passant, déteste les chats et Lamouche est moins burlesque que les précédentes, mais toujours aussi drôle. Certaines scènes que je vous laisserai découvrir m'ont fait pouffer. Bonneau rédige encore ses rapports dignes d'une anthologie bureaucratique à l'indicatif du passé simple. Estropié, une conséquence de ses prouesses pour résoudre l'énigme de la méduse, il brille par ses distorsions phonétiques :



tai chi quan / taille-Chicoine ;

Netflix / Nexflic ;

une IPA / une nippée-A ;

vérité de la Palice / vérité de la police ;

Raymond Burr / Raymond Beurre ;

Liechtenstein / Liche-Einstein…



pour ne mentionner que celles-là.



L'auteur entoure encore une fois ses deux protagonistes d'une brochette de personnages dont nous avons fait la connaissance dans les enquêtes précédentes :

le directeur Edmond St-Pierre confronté aux exigences du comité exécutif de la ville ;

l'efficace lieutenant Pierre Lacoste ;

les sergents Pierre Houle et Bob « Arnold » Hétu dont les gros bras de ce dernier, prêt à tout pour ridiculiser Bonneau, l'emportent sur ses capacités cérébrales ;

Fred Weber, pathologiste en chef à la morgue, qui pète les plombs chaque fois qu'il entre en communication avec le lieutenant-enquêteur ;

l'informaticien de génie Luc Noël ;

Gérald DaSylva, technicien en audiovisuel

et, bien sûr Anabelle April, la directrice des ressources humaines qui ne laisse pas Lamouche indifférent.



À noter, entre autres, le choix judicieux du prénom du tueur recherché et de la raison sociale d'une des scènes de crime, le bar le Pinardier. Encore une fois la magnifique couverture de première de Bruno Lamoureux. Sans oublier le clin d'oeil à Hergé avec le bistrot Ad Hoc où Bonneau est confronté à choisir entre les « cigares du Pharaon » et les « bijoux de la Castafiore » qu'on y sert. Et la qualité d'écriture de l'auteur comme en témoignent ces deux extraits notés au passage :



« … l'ordi sortait de son sommeil cybernétique ».



« … il laissa Bonneau marcher devant, sous le crépitement des flashs et l'oeil des caméras de télévision. le lieutenant avançait d'un pas lent, tenant sa canne d'une main et se couvrant les yeux de l'autre. On aurait dit Winston Churchill après la victoire des Alliés ».



Et ce paragraphe d'un réalisme troublant (je pourrais en témoigner après une quarantaine d'années à titre de consultant en gestion documentaire) :



« C'était une tâche terriblement fastidieuse, car plusieurs de ces archives n'avaient jamais été mises à jour, ou alors étaient classées selon des critères qui semblaient échapper à toute forme de logique. Sans compter les multiples changements de nomenclature apportés sous chaque nouvelle administration, soucieuse de laisser une marque indélébile au processus d'archivage municipal. »



Quel spécimen de la faune inspirera Jean-Louis Blanchard dans une prochaine aventure de nos deux inséparables ? Vivement une quatrième enquête qui devrait, entre autres, nous transporter à la table du président de la République où Bonneau, ayant fini par accepter l'invitation répétée de l'Ambassade de France à Ottawa pour services rendus dans l'affaire des os de la Méduse, sera égal à lui-même.



Avant de terminer, j'aimerais citer un extrait qui laisse peut-être entrevoir la thématique d'une nouvelle série ou, à tout le moins, d'un recueil de nouvelles :



« L'oncle Archibald était tout un personnage ! Un peu énigmatique, certes, mais néanmoins chaleureux et fascinant. Il avait connu une longue et prolifique carrière de détective privé, et ses incroyables récits d'enquête subjuguaient le jeune Lamouche. Encore aujourd'hui, il ne doutait pas un seul instant que ce vieil oncle un peu bizarre avait influencé son parcours de façon déterminante. »



Un défi à relever pour notre grand plaisir, nous divertir tout en se creusant les méninges.



Merci aux éditions Fides pour le service de presse.





Originalité/Choix du sujet : *****



Qualité littéraire : *****



Intrigue : *****



Psychologie des personnages : *****



Intérêt/Émotion ressentie : *****



Appréciation générale : *****
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Zipolaris, tome 2 : Le sentier de la peur

Le commentaire de Martine :

Encore une fois, on repart à l'aventure avec Nat, après s'être échappé sain et sauf de Zipolaris lors de la découverte des terribles Morloups, le monde de Nat n'est plus comme avant. Nous sommes la nuit de l'Halloween et la vie de Zipoïdes, ces petites créatures si attachantes, est menacée. Le défi que devra relever Nat, c'est de sauver la future reine, donc il devra retourner sur l'île de Zipolaris. C'est certain que l'aventure sera remplie d'embûches et d'obstacles, une belle histoire d'halloween, avec des créatures monstrueuses ainsi que des moments de suspense insoutenable.

Un autre volet de l'histoire de Nat, au cœur Zipolaris, captivante et surprenante, J.L. Blanchard a une plume qui captive le lecteur du début jusqu'à la fin. Une aventure qui est intéressante, que Nat soit appelé à sauver la future reine, lui fera vivre une aventure qu'il se rappellera longtemps et le lecteur aussi. Bien hâte de lire d'autres aventures de Nat sur l'île de Zipolaris.
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Le silence des pélicans

Ce livre est un vrai petit bijou, pas tant pour l'enquête policière qu'en raison des caractères magiques des personnages.



D'un côté, nous avons le lieutenant enquêteur Bonneau, le flic le plus désagréable, crétin, misogyne, poissard , bourré de préjugés et en manque de talent que la Terre ait pu porter.

Ce dernier se voit attribuer un bleu, l'assistant Lamouche, jeune policier tout juste sorti de l'école. Et le jeune Lamouche est l'exact opposé de son "mentor" : brillant, malin, débrouillard, réfractaire à l'autorité, totalement irrévérencieux et chantant, avec un cynisme irrésistible, les louanges de son nouveau chef.



Pour ne rien gâcher, j'ai découvert ce livre québécois en version audio, et je me suis régalée d'un accent canadien qui n'a pu que favoriser mon immersion dans cette histoire rocambolesque !!!
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Le silence des pélicans

Je ne suis pas une aficionado des romans policiers. Mais je dois reconnaître que le ton léger m’a alpaguée. Le contraste entre les deux personnages principaux, un étant aussi imbu de lui-même et réactionnaire que grotesque et l’autre aussi allergique à toute forme de hiérarchie que manipulateur et brillant capte l’attention.



Je regrette que ce dit contraste soit aussi appuyé rendant le 1er personnage simplement improbable….



L’intrigue quant à elle est bien ficelée, je n’ai perçu ni hareng rouge, ni fil blanc….

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Le silence des pélicans

L'inspecteur Bonneau est la plaie de la police de Montreal. Le boulet. Pour se débarrasser de lui, son patron lui colle un assistant pire que pénible, jeune inspecteur presque viré de l'école de police, insubordonné mais génial.

Grâce à l'intuition et l'intelligence du jeune Lamouche, ils vont réussir à résoudre une affaire compliquée mettant en scène des meurtres de jeunes filles sourdes, liés à un trafic de drogue et d'armes.

S'en allouant tous les honneurs et sensible à la basse flatterie de Lamouche, Bonneau reste convaincu d'être la gloire de son poste de police.

Une histoire plutôt amusante, à contre courant des inspecteurs badasses et hyper brillants que l'on croise habituellement dans les romans policiers. L'enquête n'en est pas moins réaliste et pleines de rebondissements, et de meurtres.
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La constellation du chat

Le commentaire de Martine : ♥ Coup de coeur ♥

Dans cette enquête, on se retrouve avec un tueur en série qui marque ses meurtres avec un chat en rouge. Ce qui va les amener à enquêter sur le meurtre d'un politicien, tout au long des chapitres, on ramasse des indices, petit à petit, un bon casse-tête qui permet au lecteur de rester branché sur le récit. Le duo d'enquêteurs que forme Bonneau et Lamouche est invraisemblablement opposé l'un de l'autre, aucun intérêt commun, des goûts divers, mais ensemble il fonctionne très bien pour le travail qu'ils ont à faire. Leur première victime l'homme de la politique, se retrouve à avoir un bon nombre d'ennemis. Ils étaient reconnus comme la personne qui défend des idées à contre-courant du gouvernement en place, ce qui ne plaît pas à certaines personnes. L'enquête est ardue, l'assassin se faufile dans tous les coins rapidement, en restant insaisissable.

La complexité de l'enquête de ce politicien était une stratégie digne de Bonneau et Lamouche. Plus que l'on avance dans notre lecture, plus l'intrigue se corse et le suspense prennent une place d'honneur, que ce soit la disparition d'un gérant de caisse populaire nous apportera une couche de plus de questionnement, d'incertitude et d'énigme.

Encore une fois, Jean-Luc Blanchard a réussi avec ce polar à me faire avoir un coup de cœur. J'aime tellement ce duo disparate de Bonneau et Lamouche. Ses romans sont bien écrits, se lit bien et captive le lecteur dès le début, l'intrigue est menée de main de maître. Bien hâte de retrouver nos acolytes dans une prochaine enquête, je meurs d'impatience.
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Le silence des pélicans

À Montréal, un inspecteur incompétent et content de lui – Bonneau - est associé à un adjoint excellent, à la fois irrévérencieux et flatteur -Lamouche. Cet attelage explosif ne devrait donner que des étincelles stériles ; pourtant l’enquête aux cent rebondissements nous mène ’joyeusement’, malgré les cadavres, vers un succès magistral qu’une gaffe de l’inspecteur permet. Pourquoi les victimes sont-elles sourdes et (éventuellement) muettes ? … et plutôt jolies !

L’intrigue est bien construite, le rythme est soutenu, les personnages sont attachants. Mais surtout le ton léger est intelligent, savoureux d’humour.

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Zipolaris, tome 1 : La nuit des Morloups

Le commentaire de Martine :

Quelle belle histoire, je viens de terminer et j'ai déjà hâte de retrouver les personnages dans d'autres volets de Zipolaris. Un récit qui nous amène à suivre Nat ce jeune qui se retrouve avec trois créatures étranges venues d'un autre monde, ce sont les Zippoïdes, les trois donnent beaucoup de petites misères à Nat, car elles sont obnubilées par la nourriture. Les Zipoïdes mangent tout ce qui leur tombe sous la main. En plus de faire le désordre partout !

Elles fuient les Morloups qui sont à leurs trousses, mais les créatures méchantes vont les trouver et les enlever, c'est alors que Nat va partir à l'aventure en essayant du mieux qu'il peut venir en aide et sauver ses trois nouveaux amis. Cette poursuite va l'amener dans un nouveau monde celui du royaume des morts.

Un roman très intéressant, captivant qui offre un bon suspense. Une aventure qui apporte son lot d'embûches, de mésaventures, mais Nat ne changera pas l'idée de venir à la rescousse de ces trois zipoïdes, coûte que coûte.

J.L. Blanchard a une plume très colorée, directe et addictive. On ne se lasse pas dans ce récit, on veut toujours poursuivre la lecture afin de ne rien rater de cette aventure assez dangereuse. Pour une première œuvre dans la littérature jeunesse, on doit avouer que c'est bien réussi, espérons une longue vie à la saga de Zipolaris.
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La femme papillon

Est-ce un signe des temps ? Il semble que certains auteurs québécois innovent en déplaçant en Europe l’action de leurs thrillers et de leurs polars et, par le fait même, les aventures de leurs personnages. C’est le cas de Jean-Louis Blanchard qui fait voyager son inspecteur Bonneau et son adjoint Lamouche à Paris ainsi qu’au bord du lac Léman à Genève, à Montreux et dans l’abbaye moyenâgeuse du domaine fictif de Montrailles.



« La femme papillon » est le quatrième tome mettant en vedette le binôme du service de police de Montréal aux personnalités aux antipodes l’une de l’autre. Contrairement aux opus précédents, l’enquête « plus classique » est menée à part entière par le jeune Lamouche, « impertinent, un peu rebelle, mais plutôt futé » alors que son collègue gaffeur se retrouve isolé dans un lieu qu’il peine à identifier.



L’humour qui a caractérisé jusqu’à présent cette série y est moins burlesque.



Le récit s’inscrit dans une suite logique de l’affaire entourant le Le radeau de la Méduse, « un tableau signé Delacroix avait été au cœur d’une enquête importante que Bonneau et lui avaient menée quelques mois plus tôt » habilement rappelée dans une scène au Jardin du Luxembourg : Lamouche et son interlocutrice s’arrêtant devant une des nombreuses sculptures : « … un buste représentant Eugène Delacroix ». Aussi en lien avec celle du trésor des Chouans et, par la bande, de celle des Pélicans.



On y retrouve un Bonneau dont l’accent laisse croire qu’il est Belge, toujours aussi bougonneur qui, en arrivant à l’aéroport Charles-de-Gaulle regrette de s’être laissé convaincre de traverser l’Atlantique…



« …écrasé de fatigue. Il venait de passer plus de sept heures, assis bien droit dans un avion, à souffrir de terribles démangeaisons. À ruminer des pensées terrifiantes. À se demander si le pilote saurait faire comme le commandant Piché en cas d'urgence. À se convaincre que, pour le retour, valait mieux prendre le bateau. »



… et



« … pourquoi avait-il fini par accepter cette stupide invitation ? Venir à Paris juste pour faire plaisir au président de la République ! Pire encore : pour un dîner où on lui servirait certainement des plats immangeables aux noms farfelus ! D'ailleurs, quelle sorte de conversation pourrait-il même entretenir avec ce politicien dont il ne savait rien ? Non ! Il se doutait depuis le début que c'était une très mauvaise idée. La petite voix dans sa tête lui avait répété maintes fois : N'y va pas, Bonneau ! Tu vas te retrouver là comme un pauvre clown ! Comme le phoque dans la chanson de Beau Dommage. Il avait donc repoussé cette visite pendant des mois, et regrettait amèrement aujourd'hui d'avoir abdiqué. »



Lui qui a laissé derrière lui sa « chaise vide, [son] vieux bureau encombré de papiers, [son] antique dactylo Remington que plus personne n’utilisait depuis des décennies » sauf lui-même, sans oublier « le canapé qui […] servait de lieu de travail » à Lamouche.



Pour celles et ceux qui découvrent l’univers des personnages imaginés par Jean-Louis Blanchard, l’auteur a également inséré un court paragraphe permettant de contextualiser la présence de de ce dernier appelé à « jouer les James Bond » et qui, « comme à son habitude, choisit [toujours] de monter par l’escalier plutôt que par l’ascenseur » :



« Ce jeune blanc-bec n'avait pas encore franchi la moitié du contrat de douze mois qu'on lui avait accordé, et pourtant, il prenait ses aises comme si les lieux lui appartenaient. Ou comme s'il voulait rappeler à son directeur qu'il n'avait jamais été dupe de la situation : on lui avait offert ce contrat précisément en raison de sa réputation de casse-pieds, parce que [le directeur] St-Pierre espérait ainsi qu'il pousse l'incompétent Bonneau à la retraite. Et c'est pourquoi Lamouche s'évertuait depuis à faire passer ce même Bonneau pour un génie, allant jusqu'à lui attribuer tous les mérites du succès de leurs enquêtes. »



Parmi la panoplie de personnages qui interagissent dans cette histoire plutôt abracadabrante, celui du président de la République qui souhaiterait réussir « un nœud de cravate aussi impeccable que ceux du roi Charles III » est définitivement haut en couleur. À commencer par le mouvement conséquent de ses sourcils selon la gravité de la situation faisant « des vagues au milieu de son front » ou s’activant « de bas en haut. »



Au cœur de l’enquête, l’Ordre des Monarques dont le leitmotiv se résume à cette question existentielle : « Pourquoi vous contenter de rester chenille ? » adressée à ceux qui souhaitaient « faire partie d’une certaine élite. Ceux qui se croyaient imbus de sagesse et de clairvoyance, et qui partageaient la vision d’un monde gouverné par la crème de l’humanité. » Une organisation secrète dont les activités se rapprochent de celles de l’Église de scientologie, l’Ordre du Temple solaire (OTS), l’Ordre de Rose-Croix, voire la franc-maçonnerie (la cérémonie initiatique à Montrailles s’inspirant d’ailleurs de cette dernière).



Pour concocter l’intrigue de « La femme papillon », l’auteur s’est appuyé sur une recherche fouillée sur le phénomène des sectes. On y trouve des références sur :



• les enquêtes réalisées par le Parlement européen ;

• MIVILUDES, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires mise en place en France au début des années 2000 pour contrer l’influence des organisations pseudoreligieuses sur les partis politiques ;

• l’influence de certains groupes religieux sur la présidence américaine : « … une image lui revint à l'esprit : celle d'une dizaine d'évangélistes charismatiques entourant le président Trump dans le bureau ovale de la Maison-Blanche, au début de son mandat en 2017. Il avait souri en les voyant ainsi célébrer l'arrivée de leur nouveau messie. »



Alors que les autorités sont à la recherche des auteurs de la disparition de Bonneau, Jean-Louis Blanchard a glissé parmi les hypothèses certaines réalités politiques françaises. Un complot …



… des Maliens ?



« Le Mali ! La question qui hantait tout le cabinet depuis des mois! L'épine dans le pied du président de la République depuis des années! Que de nuits il avait passées à se poser la question: est-ce que je retire mes troupes de ce foutu pays, oui ou non? Sommes-nous vraiment en train d'aider, ou plutôt d'envenimer la situation? Au final, même les groupes que l'armée française était censée défendre étaient devenus hostiles à sa présence là-bas. Le Mali... À n'en pas douter, cette hypothèse était non seulement une piste sérieuse, mais elle semblait la plus logique. »



… des Saoudiens ?



« … l’assassinat à Istanbul du journaliste Jamal Khashoggi, que les forces spéciales saoudiennes avaient torturé avant de le démembrer et de transporter ses morceaux dans une valise. »



… des Afghans ?



Eux qui contrôlaient « la jungle de Calais » … « la zone du port de Calais où s’entassaient des milliers de migrants qui espéraient rejoindre le Royaume-Uni » … « Une véritable mafia ».



… des Barjols ?



Un groupuscule terroriste d'extrême droite identitaire actif de 2017 à 2018 en France dont le président « gardait un souvenir douloureux de ces tristes sires qui avaient fomenté son assassinat deux ans plus tôt ».



Le tout faisant en sorte que le scénario imaginé s’inscrit dans un contexte des plus réalistes. Incluant certaines descriptions de lieux fréquentés par les personnages qui, après vérification sur Google Street, démontrent à quel point l’auteur est rigoureux. Comme ce lieu de rendez-vous, le Café Pavane, rue de Vaugirard où Lamouche « prit le temps de s’asseoir sur le petit banc de bois, juste à côté de la porte, à l’extérieur. »



Vous apprécierez la narration de certaines mises en situation plutôt amusantes tel que le long monologue au téléphone de Louisette, la « petite amie » de Bonneau.



La séquence où Bonneau se croit mort ou qu’il se retrouve « dans un endroit de la Turquie où l’on parlait français », contraint d’utiliser des « toilettes turques » dont il ignore les caractéristiques :



« On aurait dit un enclos sans porte, ou mieux: un box à chevaux, limité d'un côté par le mur de pierre, et de l'autre par le panneau latéral en bois. Près du mur du fond se trouvait une pompe manuelle qui servait vraisemblablement à tirer l'eau d'un puits souterrain. Par terre, un trou d'à peine quinze centimètres de diamètre, duquel émanait une odeur nauséabonde. »



Ou encore quand il utilise des livres et une bibliothèque pour tenter de s’évader en s’inspirant d’un de ses héros du septième art :



« … il ne cessait de fixer la fenêtre en ogive, quatre mètres plus haut. S'il pouvait grimper jusque-là, il arriverait peut-être à s'échapper de cette manière? Mais comment faire pour briser la vitre sans faire de bruit? Il se rappela que dans un film qu'il avait vu à la télé des années auparavant, Sean Connery réussissait à tordre une pièce de monnaie entre ses dents pour en faire un coupe-verre. Mais voilà: on ne lui avait rien laissé, pas même un dix cents! Et il n'était pas certain non plus que sa dentition soit aussi solide que celle de Sean Connery. »



Une mention spéciale pour le masque vénitien que Lamouche porte dans une réception au manoir de Montrailles : « celui de Scaramouche, popularisé par la commedia dell arte » et la scène avec les deux gendarmes.

Évidemment, le dîner à l’Élysée, dans le Salon d’argent, amusant lui-aussi, à l’occasion duquel le président fait des confidences croustillantes alors qu’on leur sert un « Pol Roger 1988 […] cuvée Sir Winston Churchill », leur « dernière bouteille » pour accompagner le plat préféré de Bonneau qui « porte son nom » (à vous de le découvrir), garni « des cornichons, des radis forts, pis un peu de fèves au lard pour donner un p’tit goût canadien. »



Impossible de ne pas citer cette réplique du président : « il me tardait de vous rencontrer ! Il est rare que j'aie le privilège de partager ma table avec quelqu'un qui ait autant de panache que vous ! » qui amène Bonneau à se rembrunir : « Cette comparaison avec un orignal ne lui disait rien de bon. »



D’autant plus que « dans le salon où on l'avait conduit, Bonneau [avait attendu] sans bouger d'un poil. Le smoking qu'on lui avait suggéré de porter s'avérait aussi contraignant qu'une camisole de force. Au milieu de ce décor grandiloquent, il se sentait plus que jamais comme le phoque de la chanson, bien loin de sa banquise. »



On se régale aussi de certaines descriptions, comme dans ces exemples :



L’ambassadeur du Canada à Paris qui « s’exprimait avec un niveau d’articulation qui frisait la caricature ». « Une fois son boniment terminé, sa tête hochait toujours, comme s’il réécoutait en écho les paroles qu’il venait de prononcer et voulait s’assurer qu’il avait su y insuffler le niveau d’émotion désiré » … « ce qui était toujours pour [le président] un exercice long et pénible ».



Ou, selon Lamouche, « … les Parisiens ont vraiment des goûts étranges. Et c’est justement à Paris qu’on en trouve le plus. »



« Qu’ils soient de gauche ou de droite, rappela le premier ministre, les extrémistes ne réfléchissent pas toujours au moment où ils commettent leurs méfaits. »



« … il ouvrit la fenêtre toute grande et admira un moment le tableau qui s’offrait à lui sous ce soleil matinal. Le Louvre majestueux, les ponts de Paris et bien sûr la Seine, dont l’eau miroitante semblait danser sur un air de java. »



Un incontournable pour une enquête sur le territoire de l’Hexagone : des clins d’œil à l’usage d’expressions anglaises, ici dans le milieu hôtelier : « C’est pour un check in ? » … « C’est pour un check out ? » Et lorsque

Bonneau qui baragouine l’anglais se retrouve face à un Carrefour Market : « Ceci l’embêta considérablement. Carrefour était un mot indubitablement français, mais Market, ça sonnait pas mal anglais… »



J’ai aussi souri chaque fois que dans le but de se conforter, le président se référait à des citations de certains de ses prédécesseurs :

• Sarkozy « Pour être président de la République, il faut être calme ».

• Mitterand : « Ma patience est faite de mille patiences » et « Il y a un avenir pour ceux qui pensent à l’avenir »

• Chirac : « Il y a, dans le peuple français, des trésors d’intelligence, de combativité et de vertu ».

• De Gaulle « La gloire se donne seulement à ceux qui l’ont rêvée ».



Quant aux réflexions de l’oncle Archibald, le frère du père de Lamouche dont le fantôme hante aussi les trois autres romans, qui inspirent ce dernier…



• « … la convoitise fait commettre bien des crimes et croire bien des sottises ! »

• « Quand le chacal se croit en danger, il lève les yeux et en oublie momentanément sa proie. »

• « Vous aurez beau couper le ver et en faire disparaître une partie, l’autre bout finira tout de même par bouffer la pomme ».



… elles alimentent le désir qu’un jour Jean-Louis Blanchard nous fasse découvrir ce personnage dans des aventures tout aussi insolites que sa série Bonneau/Lamouche.



Vous adorerez « La femme papillon » (je vous défie de découvrir la véritable identité avant Lamouche) dont le scénario repose sur une « … légende concernant des tableaux qui auraient été cachés par les moines cisterciens pendant la guerre afin qu’ils ne tombent pas entre les mains des nazis ». Et vous en connaîtrez le sort au moment où Bonneau, toujours égal à lui-même, se retrouvera dans un capharnaüm indescriptible :



« Il devait se contorsionner pour contourner ces obstacles, ou pour passer par-dessus des rouleaux empilés au sol. Il s’arrêta devant une toile encadrée, appuyée contre la paroi rocheuse, sur laquelle était peint un simple vase contenant des fleurs de tournesol. Des dessins d’enfants, décréta-t-il en soupirant profondément. »



Les polars de Jean-Louis Blanchard sont incontournables pour qui s’intéresse aux littératures du crime au Québec. « La femme papillon », n’y échappe pas. L’imagination débordante de l’auteur nous laisse espérer de futures lectures à la fois enrichissantes et divertissantes pour nous faire oublier les véritables histoires d’horreur qui alimentent au quotidien les médias.



Merci aux éditions Fides pour le service de presse.





Originalité/Choix du sujet : *****



Qualité littéraire : *****



Intrigue : *****



Psychologie des personnages : *****



Intérêt/Émotion ressentie : *****



Appréciation générale : *****


Lien : https://avisdelecturepolarsr..
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