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Citations de J. M. Darhower (42)


— Vous savez ce qu’on dit, déclaré-je. Ce qui ne me tue pas…
— Me rend plus fort, ajoute-t-elle pour terminer ma phrase.
— J’allais dire « n’a pas assez insisté », mais ça marche aussi.
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Savez-vous ce que c’est que d’être invisible ? Savez-vous ce que c’est quand le monde entier vous tourne le dos ? Quand tout le monde fait comme si vous n’existiez pas ? Savez-vous ce que c’est que de crier jusqu’à en perdre la voix et se rendre compte que tout le monde fait la sourde oreille ? Que personne ne vous écoute ?
Parce que moi, oui. Je sais.
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Qui a besoin de bonnes manières avec un visage comme le mien ? Quand ils me voient, les gens s’attendent au pire, et qu’est-ce que vous voulez ? Je n’aime pas décevoir.
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Elle scrute le vide sans croiser mon regard, ignorant ma présence. Je me penche et dépose un baiser sur sa joue, goûtant l’humidité salée, me délectant de sa chaleur. Au moment où mes lèvres rencontrent sa peau, ce bruit revient, l’inspiration vive du désespoir qui traverse mon corps et s’insinue jusque dans mes os rigides.
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Machiavel pensait qu’il valait mieux être craint qu’aimé, car l’attachement est facilement brisé alors que la terreur de la douleur est toujours présente. Je porte sa peur. Je le sais. Je le vois parfois quand elle me regarde. Mais ce que je ne sais pas, c’est comment conserver son amour alors qu’il semble sur le point de se dissoudre chaque fois que je lui parle. On dirait qu’elle démonte chacune de mes syllabes à la recherche de quelque chose à me reprocher, quelque chose pour se prouver que je suis bien le monstre qu’elle pense que je suis.
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Il y a quelque chose de fascinant dans la mort. C’est la paix qu’elle offre, je pense. Peu importe les douleurs dans la vie, les tortures, les luttes, tout finit par se terminer.
Nous sommes nés pour mourir. C’est comme ça.
Je mourrai un jour, d’une façon ou d’une autre, et je n’ai pas peur. La mort sera un soulagement pour moi. En attendant, je vis par procuration à travers les autres. Je les vois atteindre le moment de résignation, lutter pour un souffle supplémentaire.
La vie ne le leur accorde jamais, pas quand je suis là. Tout comme on ne lui a jamais donné d’autre chance, à elle.
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La première personne que j’ai tuée dans ma vie était un gars qui s’appelait Joseph Manchetti. C’était net et propre, un tir derrière le crâne. Mes mains ont tremblé ce jour-là quand j’ai pressé la détente et j’ai à peine dépassé un pâté de maisons avant de me plier en deux pour vider tout le contenu de mon estomac.
Ce n’était pas parce qu’il était mort, parce que j’avais pris la vie d’un homme marié, la vie d’un père, d’un homme grièvement endetté auprès d’une mafia qui ne voulait que sa mort comme paiement.
Cela n’avait aucun rapport avec lui. C’était l’adrénaline.
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Il faut beaucoup de confiance pour dormir avec une autre personne, partager une chambre, la laisser pénétrer vos endroits les plus privés, vous voir dans vos moments les plus vulnérables. Je suis fort et rapide, or même un abruti pourrait trancher la gorge de quelqu’un dans son sommeil, l’immobiliser avant même qu’il se réveille.
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Je veux plus. J’ai besoin de plus. Je suis affamé et je veux tout d’elle. Je veux l’aimer, la tenir dans mes bras, être en elle à nouveau.
Je veux la prendre sans pitié.
Je me rappelle à peine la dernière fois.
J’étais drogué et elle prévoyait de partir. Ça fait un mois… un mois long et pénible sans la toucher. J’ai envie de glisser ma main sous son tissu, la déshabiller et la tenir près de moi.
Mais si j’essaie, elle utilisera le mot. Rouge.
Je veux lui arracher sa satanée langue pour la punir de ce qu’elle m’inflige.
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Ton petit numéro d’innocente ne va pas marcher avec moi… plus maintenant. Tu sais ce que tu fais. Tu n’es pas idiote. Tu sais à quel point ça m’affecte, et pourtant, tu continues. Je te laisse faire, parce que tu as besoin de temps, de ma patience. L’ennui, c’est que tu n’as plus de temps maintenant Karissa, figure-toi que ma patience est à bout. Tu veux jouer à ce jeu ? Tu veux te foutre de moi jusqu’à obtenir une réaction ? Très bien.
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Chaque rire, chaque sourire, chaque syllabe qui atteint mes oreilles depuis le petit salon est comme un bouton de réinitialisation et mon ressentiment s’intensifie.
Elle a vraiment du culot.
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Inviter quelqu’un ici, c’est comme l’autoriser à toucher ce que je mange ou ce que je bois : pour moi, la confiance est presque impossible à trouver. On a déjà installé des micros, mes téléphones sont mis sur écoute et il est bien trop facile de laisser échapper quelque chose. Je ne laisse pas les gens entrer dans ma vie, et voilà qu’elle ouvre mon sanctuaire à quelqu’un que je connais à peine.
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La patience a toujours été mon point fort, j’ai passé presque deux décennies à traquer Carmela, j’ai attendu des années pour me venger de Johnny, cependant dans cette maudite ville, j’approche de mon seuil de tolérance.
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Comploter, conspirer, parler, tisser des liens… c’est la partie du boulot que je déteste. Ce n’est pas que je hais les gens en général. Non. Pas vraiment. Disons que je suis plus heureux quand ils ne sont pas là.
Sauf avec elle.
Satanée Karissa.
Toujours mon exception, ces temps-ci. Elle n’aurait jamais dû l’être.
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Les soldats de la rue, les brutes qui mentent, trompent, tuent et volent, gardent leurs distances, alors que la petite Karissa, qui mesure la moitié de ma taille et n’a presque pas de muscles, n’hésite jamais à me regarder droit dans les yeux comme si elle lisait dans mon âme par un simple regard. Je pensais au début qu’elle ne le voyait pas, qu’elle ne percevait pas ce que j’étais, mais après un moment, je me suis rendu compte que si. Seulement, elle s’en fiche.
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C’est moi. Je fais ce que je veux, je prends ce que je veux et je ne m’en excuse pas. Après tout, je ne suis pas né comme ça. Le monde m’a fait ainsi, et le monde paie pour cette erreur chaque jour. Il n’y a jamais eu qu’une seule chose pour se dérober à moi, une seule personne pour m’échapper, assez intelligente pour avoir de l’avance sur moi pendant toutes ces années.
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J’ai toujours été bon pour orchestrer des complots, dénicher la meilleure façon d’obtenir telle ou telle chose, faire de l’argent, pourtant c’est en commençant à travailler pour Ray que j’ai vraiment perfectionné mon talent. J’ai des connexions dans le monde entier à présent. Si quelqu’un veut quelque chose, je connais quelqu’un, ou je connais quelqu’un qui connaît quelqu’un capable de l’obtenir. Cela va de pair avec l’art d’appréhender les gens, en fin de compte. S’ils sont terrifiés par ce que vous êtes, ou ce dont vous êtes capable, ils ne vous trahissent pas et ne vous repoussent pas.
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Elle m’offre rarement l’honneur de sa parole, ces derniers jours. Elle a déversé tout un tas d’insultes avant qu’elles ne se tarissent et que nous entrions dans une phase de sécheresse.
Je patienterai jusqu’à la fin, mais son silence est assourdissant. Frustrant.
De la pure torture certains jours.
Elle se balade avec ses écouteurs dans les oreilles. Je perçois la musique qui braille comme si elle bloquait le reste du monde. Si elle ne peut pas m’entendre, elle peut faire semblant que je ne suis pas là.
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Je vais vous dire un secret.
Un secret que je n’ai jamais dit à personne.
Moi, Ignazio Vitale, j’ai toujours eu peur du noir. Si vous le répétez à quelqu’un, je vous tuerai.
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Je suis paralysé. Seulement une seconde. Une seconde de retard jusqu’à ce que ma vision s’accoutume enfin. Je découvre le visage familier, un visage qui m’a souri quelques heures plus tôt, comme s’il n’y avait rien d’autre que de l’amour entre nous. Un visage d’homme, je le comprends, qui a des secrets. Un homme que je ne connaissais pas vraiment.
Le visage de mon meilleur ami.
Ce n’est qu’une seconde, mais c’est une seconde de trop.
Une seconde d’hésitation qui me vole tout ce que j’aime.
Pan !
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