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Citations de Jacob et Wilhelm Grimm (154)


Si la tradition française affaiblit le caractère initiatique du conte au profit d'un érotisme mal déguisé et d'une morale le plus souvent conformiste, le conte allemand, manifestement moins «civilisé », lui conserve toute sa vigueur.
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Elle lui dit tendrement : « Celui qui se repent et qui avoue son péché, celui-là sera pardonné. » Elle lui tendit ses trois enfants, délia sa langue et lui donna du bonheur pour le restant de ses jours.
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Sous les affabulations les plus invraisemblables perce toujours un fait bien réel : la nécessité de passer d’un état à un autre, d’un âge à un autre, et de se former à travers des métamorphoses douloureuses, qui ne prennent fin qu’avec son accession à une vraie maturité.
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comment avoir le conte complet? Merci
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Knupper, knupper, Kneischen,
Wer knuppert an meinem Hauschen?
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– Tu plaisantes ! toi, avec tes jambes tordues ? dit le lièvre. Mais enfin, d’accord, si tu y tiens absolument. Que parions-nous ? 
– Un louis d’or et une bouteille de vin, dit le hérisson. 
– Accepté, répondit le lièvre. Topons là et on pourra y aller. 
– Non, ce n’est pas si pressé, dit le hérisson. je suis encore à jeun. Je vais d’abord aller à la maison pour prendre mon petit déjeuner. Dans une demi-heure, je serai de nouveau ici. 
Le lièvre accepta et le hérisson s’en alla. […] Quand il arriva chez lui, il dit à sa femme : 
– Femme, habille-toi vite, il faut que tu viennes aux champs avec moi ! […]
En cours de chemin, le hérisson dit à sa femme : 
– Écoute bien ce je vais te dire ; tu vois, c’est dans ce champ que nous allons faire la course. Le lièvre court dans ce sillon, moi dans cet autre. Nous partirons de là-bas. Tu n’as rien d’autre à faire qu’à te placer au bout de ce sillon et quand le lièvre arrivera, tu diras : « je suis déjà arrivé ».
Arrivé sur place, le hérisson laissa sa femme à un bout du champ et se rendit à l’autre extrémité. Le lièvre l’attendait. 
– On peut y aller ? demanda-t-il. 
– Bien sûr, répondit le hérisson. 
– Eh bien ! allons-y ! 
Et chacun de prendre place dans son sillon. Le lièvre compte :
– Un, deux, trois. Et il démarra avec la vitesse d’un vent d’orage. Le hérisson lui, ne fit que trois ou quatre pas, se coucha au fond du sillon et ne bougea plus. 
Lorsque le lièvre en plein élan arriva au bout du champ, la femme du hérisson lui cria : 
– Je suis déjà ici !
Le lièvre n’en revenait pas. Il croyait que c’était le hérisson lui-même qui lui parlait. Sa femme avait exactement la même apparence que lui. Mais le lièvre dit :
– Ce n’est pas naturel. Et il s’écria :
– Je vais recourir dans l’autre sens !
Et, de nouveau, il partit comme une tempête, et ses oreilles en volaient au-dessus de sa tête. La femme du hérisson resta tranquillement à sa place. Quand le lièvre arriva à l’autre extrémité du champ, le hérisson lui cria :
– Je suis déjà ici ! 
Le lièvre, que la passion mettait hors de lui, s’écria :
– On refait le même chemin ? 
– Ça m’est égal, dit le hérisson. Aussi longtemps que tu voudras. 
Et c’est ainsi que le lièvre courut encore soixante-treize fois et le hérisson gagnait toujours. Chaque fois que le lièvre arrivait en bas ou en haut du champ, le hérisson ou sa femme disaient : « je suis déjà ici ! » 
À la soixante-quatorzième fois, le lièvre n’arriva pas jusqu’au bout du parcours. Il tomba au milieu du champ, le sang lui sortant par la bouche. Il était mort. Le hérisson prit le louis d’or et la bouteille de vin qu’il avait gagnés, appela sa femme, et tous deux, bien contents, regagnèrent leur maison. […] Et depuis ce jour-là, dans ce pays, aucun lièvre ne s’est laissé prendre à parier pour une course avec un hérisson.


(le Lièvre et le Hérisson)
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Ah, belle princesse, qu'adviendra-t-il encore de toi ?
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Le baudet fit alors grimper le chien sur son dos et dit au chat de se hisser sur le chien. Enfin, il demanda au coq de se poser sur la tête du matou. Cela fait, l'âne se mit à braire, le chien à aboyer, le chat à miauler et le coq à chanter.
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- Que puis-je te ramener comme cadeau ? demanda-t-il à la Belle.
- Seulement une rose, lui répondit celle-ci.
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La vieille mère rentra chez elle en tremblant, et elle remercia Dieu à genoux de ce qu'il avait mieux fait pour elle qu'elle n'avait pu le comprendre. Au bout de trois jours, elle se mit au lit et mourut.
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Si tout s'est passé comme tu le racontes, je te permettrai de prendre autant de raiponces que tu voudras, mais à la condition que tu me donneras l'enfant que ta femme va mettre au monde. Il ne s'en trouvera pas mal, et je lui servirai de mère.
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