Il y a plus d'idées dans deux têtes que dans une.
Il faut mépriser les hauts et repriser les bas.
[Locution lui venant d'une de ses grand-mères]
Je m'en tape le coquillard avec une patte d'alligator femelle.
C'est à se les prendre et à se les mordre.
[Chirac, à propos d'un député qui lui devait tout et qui hésitait à le soutenir lors de la campagne présidentielle de 1995]
Tu as bonne mine .comment va ton crayon ?
Néanmoins, par le nombre des nations concernées, leur caractère hétérogène et le retard économique vis-à-vis des États membres, la perspective de cette union élargie constitue un défi d'une ampleur inédite que le fonctionnement actuel de ses institutions ne permet pas de relever. Le Conseil européen n'a plus l'efficacité nécessaire pour conduire des coordonner une telle entreprise. La Commission n'assure plus, de son côté, le rôle d'impulsion et d'initiative qui doit être le sien. Comment, dans ces conditions, poursuivre l'ambition d'une Europe forte et dynamique, tout en conservant des acquis indispensables à sa cohésion ? Comment concilier l'intégration d'une quantité importante de nouveaux membres, qui présente un risque évident de dilution de l'autorité, avec le maintien d'un centre de pouvoir et de décision efficace ? Autrement dit, comment faire l'élargissement sans défaire l'Europe ?
Toute présidence nouvelle est porteuse d'un espoir et d'une légitime volonté de changement. Mais son devoir est aussi de veiller à la sauvegarde d'une nécessaire continuité, d'assurer la permanence des valeurs, des principes et les traditions de notre peuple et restent les meilleurs garants de son unité. C'est ce qui confère à la fonction présidentielle, telle que l'a conçue et incarnée le général De Gaulle, Son caractère sacré et inaliénable.
Trop souvent ceux qui parlent de crise y voient, pour s'en épouvanter ou s'en réjouir, une sorte de cataclysme qui détruirait à jamais l'ordre économique mondial et précipiterait les sociétés occidentales dans les convulsions. C'est absurde. La crise n'est pas un effondrement. Elle est un réajustement. Elle peut aboutir à une redistribution nouvelle des ressources, sur le plan mondial, et donc à de nouvelles relations entre les divers pays des divers continents. Elle n'est pas la fin de notre monde. Mais l'origine d'un système international nouveau.
Valéry Giscard d'Estaing sera le premier à officialiser une autre interprétation possible de la Constitution, d'après laquelle le président de la République, cessant de lier son sort à la majorité qui le soutient, se place en position d'arbitre et devient essentiellement le garant des institutions dont le suffrage universel lui a confié la charge.