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Critiques de Jacques Mailhos (232)
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Nous le peuple

Je tiens à remercier Babelio ainsi que les Editions Gallmeister pour la découverte de ce livre, axé sur les trois textes fondateurs des Etats-Unis d'Amérique.

Traduit de l'américain par Jacques Mailhos et publié cette année dans la série Totem, ce court document d'une soixantaine de pages, relate la naissance d'une nation, qui deviendra par la suite la première puissance mondiale.

Y sont ainsi stipulées des sections internes aux articles qui posent question quant à leur application dans le contexte politique actuel des Etats-Unis.

p. 10 : " [...] droits inaliénables, la vie, la liberté et la poursuite du bonheur. "

Enrichie d'une chronologie indispensable en amont, la première partie est consacrée à la Déclaration d'indépendance. En effet, les premiers combats entre colons et soldats britanniques ont lieu à Lexington en avril. En juin 1776, alors que les colons américains sont en guerre contre les Britanniques, le Congrès continental , composé des délégués des treize colonies réunis à Philadelphie, décide de rédiger la Déclaration d'indépendance.

p. 14 : " [...] ces colonies unies sont, et ont tout droit d'être, des Etats libres et indépendants, qu'elles sont dégagées de toute allégeance à la Couronne britannique, et que tout lien politique entre elles et l'Etat de Grande-Bretagne est, et doit être, intégralement dissous ; et qu'en tant qu'Etats libres et indépendants, elles ont pleine autorité pour déclarer la guerre, conclure la paix, contracter des alliances, réglementer le commerce, et faire tous autres actes ou choses que des Etats indépendants sont en droit de faire. "

La seconde partie est constituée des sept articles de la Constitution des Etats-Unis d'Amérique, dont les piliers sont les suivants :



former une union plus parfaite

établir la justice

garantir la paix intérieure

pourvoir à la défense commune

promouvoir le bien-être général

assurer les bienfaits de la liberté.

La composition et le rôle du Congrès sont explicitement analysés, et la spécificité américaine de l'impeachment éclairée.

La dernière partie consacrée aux amendements démontre clairement l'évolution du contenu des textes.

La postface s'appuie sur des explications nettement plus factuelles du contexte mondial au moment de la rédaction de la Déclaration d'indépendance américaine, notamment des influences dont elle s'inspire ( ex : Les Lumières en France).

Bien qu'il s'agisse de textes juridiques, la lecture reste relativement abordable.

Passionnée par L Histoire américaine, j'ai parcouru ce document avec grand intérêt.

C'est un "document vivant" (Barack Obama), dont les amendements évoluent au cours du temps, influencés par le cours des événements.

C'est un support enrichissant d'aide à la compréhension du système politique américaine.
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Nous le peuple

Ce court document de soixante pages comporte la Déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique (de 1776), la Constitution des États-Unis d'Amérique et les amendements de la Déclaration des droits. Des textes qui peuvent paraître barbants mais qui sont intéressants à découvrir parce qu'ils régissent encore aujourd'hui.



Pour les personnes qui connaissent ou veulent découvrir l'Histoire de l'Amérique, ces textes fondateurs sont tout à fait pertinents. Leur lecture reste abordable, bien qu'elle ne soit pas amusante. De plus, une chronologie assez détaillée a été ajoutée au début du livre, ce qui permet de mieux situer les événements.



Malheureusement, j'ai regretté que la postface de Benjamin Guérif ne soit pas plus approfondie. Je dois dire que je m'attendais principalement à une analyse des textes, mais ce n'est pas le cas.



Comme je le disais, il y a principalement des textes de lois, peut-être pas ce qui est le plus intéressant... Je ne vais pas tout retenir, mais j'y jetterais bien un oeil de temps à autre. J'ai assez peu de connaissances historiques, et cela me permet d'étoffer ma culture générale.



Ainsi, je remercie les éditions Gallmeister et Babelio pour cet ouvrage, reçu grâce à la Masse Critique.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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Nous le peuple

J'avais sélectionné ce livre dans les choix de l'Opération Masse Critique de Babelio, car je pensais voir une interprétation ou une explication personnelle de l'auteur par rapport à ces deux textes fondateurs des Etats-Unis.



Mais cette interprétation n'occupe que deux pages sur l'entièreté du livre qui ne consiste qu'en une nouvelle traduction des textes en question.



Donc, de deux choses l'une : ou vous vous intéressez aux textes en eux-mêmes et ce livre est fait pour vous ou vous vous attendiez, comme moi, à une explication plus personnelle des textes et je vous conseillerais de trouver un autre livre.
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Sauvage

Un livre merveilleusement écrit, mais si dur !!!



Cette soif de sang de Tracy…. son unique moyen d'approcher les autres, de connaitre leurs pensées, leur histoire.



Personnage si dérangeant…

je suis resté mal à l'aise tout au long de ma lecture
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Sauvage

Tracy est une adolescente particulière. Lorsqu'elle boit le sang d'une créature elle en éprouve des fragments de vie. Ces expériences extrasensorielles, elle ne peut plus les partager avec personne. Seule sa mère, aujourd'hui décédée, pouvait la comprendre car elle était comme elle. Dans cette forêt de l'Alaska, où elle vit avec son père et son frère, Tracy tente de se frayer un passage vers l'âge adulte entre les souvenirs de sa mère, la passion pour le mushing qu'elle tient avec son père, et les irruptions inopinées de deux étrangers.

Le postulat de base est intéressant et la trame bien menée.

J'ai un peu plus de réticences sur la forme. L'emploi de la première personne est à mes yeux incontournable. Il permet de faire un parallèle entre ce que vit Tracy lorsqu'elle boit du sang et ce que le lecteur éprouve en se mettant dans les pas d'un personnage. Le pendant négatif de ce choix, c'est que malheureusement les personnages secondaires ont un peu de mal à déployer leur plein potentiel.

Le style littéraire est assez simple, sans être simpliste. Il convient parfaitement à l'âge et à la personnalité de sa protagoniste. Certes, il est alourdi par des retranscriptions indirectes de dialogues, mais globalement c'est de l'expression écrite plus que correcte et cohérente d'une jeune femme qui s'exprime bien et aime la lecture. Aussi, je ne sais pas si c'est par choix ou pour coller à des subtilités du style de l'autrice, mais je dois dire que voir se balader là-dedans des "malgré que" et des "des fois" m'a un peu fait grincer des dents.

Pour ce qui est de l'histoire en elle-même, nous sommes face à une construction d'intrigue classique. Le début est accrocheur mais on se traîne un peu dans les premiers chapitres. Puis progressivement tout prend de l'ampleur, et l'autrice nous convoque inéluctablement vers un climax efficace, avant de doucement nous laisser baigner dans la nostalgie de ce petit bout de monde que l'on s'apprête à laisser derrière nous. J'ai adoré cette fin, cette manière de quitter le livre avec un petit pincement au cœur et ces fragments de souvenirs qui me revenaient après avoir tourné la dernière page. Comme si l'encre était le sang que je venais de boire et que désormais je portais un peu de ces personnages en moi. Le lecteur est un vampire comme les autres.

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Sauvage

Je suis mitigé. Je ne saurais pas dire si j'aime vraiment ou pas ce roman.

J'ai aimé le lieu, l'Alaska, magnifique pays, ses forêts, ses étendues de neige ...

J'ai aimé aussi cette passion pour les chiens de traineaux.

J'ai aimé cette famille qui essaye de se remettre de la disparition d'une épouse et une mère.

J'ai aimé cette adolescente sauvage de 17 ans qui aime les excursions seule en forêt ou juste avec ses chiens.

J'ai trouvé que le mystère sur cet étranger qui voulait se venger d'avoir été blessé par Tracy était bien trouvé.



Et ça aurait dû s’arrêter là, l'auteur n'aurais pas dû donner un don à Tracy. Surtout celui là. Je ne vois pas ce qu'il fait là et je ne comprends pas ce qu'il a avoir avec le reste de l'histoire. Et pour moi cela gâche tout.



Ma conclusion à moi, sans ce petit quelque chose en plus, j'ai adoré l'histoire. Je le conseil tout de même car chacun doit se faire sa propre opinion.
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Sauvage

***AVIS AUX HEMATOHOBES, passez votre chemin. Il est question d'une bonne quantité sang dans ce livre***



Pour commencer, on ne s'attend pas du tout à ce genre d'histoire. Pourtant ce livre promettait du rêve: des paysages sauvages, de la neige, des chiens de traîneaux, et une adolescente tourmentée par le décès de sa maman.



Oui mais voila, malgré l'ecriture très agréable de l'auteure, sa façon de nous décrire les forêts enneigées et de nous garder en haleine, je n'ai pas accrochée.



Pour plusieurs raisons notamment: depuis le début, j'ai eu une profonde repulsion pour l'héroïne, notamment à cause de ses actions et sa façon de penser. Je n'ai vu en elle rien de sauvage (au sens "noble" ) mais plutôt une psychopathe complètement déconnectée de sa famille malgré qu'elle puisse voir leurs pensées.



Le passé et la mort de sa maman est aussi dérangeant car je n'ai pas trouvé de réponses concrètes(où je n'ai pas su les voir). Sont elles des vampires ? Comment sa mère a t'elle réussi à se domestiquer ? Comment est elle réellement morte ? ~~Je suis preneuse d'explications si certains lecteurs ont bien compris ce qui s'était réellement passé ~~



Je suis mitigée sur le dénouement de l'hisoire, on se doute dès le début du livre que l'héroïne finira pas rester vivre seule en forêt.

Malheureusement cette fin me semble trop simple par rapport à la tension que les précédents chapitres nous imposaient avec le personnage de Jesse, qui omnubile l' héroïne.



Bref j'aurai aimé plus de courses de traîneaux et d'aurores boréales que de sang leché sur des cadavres. Ça reste ma faute, ce livre m'a attrapé et impossible de le lâcher sans l'avoir terminé. J'ai tout de même hâte de retrouver l'auteure dans un prochain roman, surtout s'il se passe en Alaska.
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Sauvage

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec cette lecture ; en partie à ça : de grandes étendues sauvages, des courses de traîneaux sur neige, les préparatifs de ces échappées… mais y a toute un pan inattendu de l’histoire.



Tracy a perdu sa mère quelque chose comme deux ans auparavant. Elle vit avec son père qui est un ancien musher et son petit frère Scott. Elle est plutôt sauvage, s’absente dans la forêt pour installer et relever ses pièges, et part se balader en traîneau. Sauf que son caractère la rend asociale et lui cause des soucis à l’école. Son père la punit de tout, mais elle n’en fait qu’à sa tête et s’enfuit : elle est alors attaquée par un homme et se défend comme elle peut en le poignardant. Elle cache l’événement, mais lorsque l’homme blessé surgit dans la cour, le père de Tracy l’emmène se faire soigner au dispensaire. Tout au long du récit, l’adolescente n’a qu’une crainte : qu’il revienne se venger.

Bon, c’est beaucoup plus compliqué que ça, et l’arrivée de Jesse change beaucoup de choses.



Tout du long, j’ai eu du mal avec le personnage de Tracy. Elle est franche et ne cache rien de ses pensées ou de ses actes : certains diront que c’est une sauvageonne, personnellement je pencherais pour psychopathe – un avis que je m’étais fait bien avant la moitié du roman, et même si je redoutais la fin, elle ne m’a pas étonnée.

En grandissant, elle apprend les codes de la société, pourtant elle ne les respecte pas, ce qui ne me dérangerait pas si elle ne mettait pas la vie d’autrui en danger sans aucun scrupule. Elle piège des animaux quand elle va dans la forêt, les tue pour le plaisir ; j’ai encore la scène de l’écureuil qu’elle préfère vider lentement de son sang pour le sentir tout mou ou les passages où elle s’abreuve du sang des bêtes, mais pas que. Attention, ce n’est pas un vampire, et au fil des pages, elle justifie son besoin de boire, mais ça ne me l’a pas rendue plus sympathique pour autant. Même si ça s’améliore avec la présence de Jesse qui l’apaise.



Par contre, j’ai adoré les passages où Tracy passe du temps avec sa mère : elle comprend sa fille et nous aide d’une certaine manière à appréhender le côté sauvage de l’héroïne. Ce sont des moments empreints de nostalgie et c’était plaisant à lire.

La plume de l’autrice est plaisante et j’ai pris plaisir à découvrir les étendues d’Alaska. Par contre, pour les dialogues, il n’y a ni guillemets, ni cadratins. Le récit est suffisamment bien fait pour qu’on comprenne que ce sont des conversations, mais c’est aussi surprenant que déroutant.



Il y a du bon et du moins bon dans ce roman. Je crois que j’ai aimé parce qu’au bout d’un moment, j’ai été incapable d’arrêter ma lecture, même si Tracy m’a déplu.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
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Sauvage

Cher M. Bradbury,



Je ne peux le cacher : la couverture de votre roman m’a beaucoup séduite. À la lecture de ce résumé, je m’imaginais plein de choses. Je pensais que votre intrigue serait basée sur l’amour. Autant familial qu’envers les animaux. Je comptais également en découvrir davantage sur le mushing. Je pensais à de la cruauté, c’est vrai. Après tout, le titre de votre roman est sauvage … Mais je voyais des personnages bourrus qui étaient malgré tout remplis d’amour. C’est ce que votre couverture m’a laissé imaginer grâce à ses couleurs chatoyantes. Et votre couverture m’a littéralement trompée.



Elle s’est jouée de moi, car dans votre roman, jamais je n’ai ressenti d’amour. De vrai amour. Ni entre les personnages, ni envers les animaux. Toutefois, de la cruauté il y en a eu au-delà de ce que j’imaginais. Et je dois vous le dire, envisager ses pauvres petites bêtes chassées puis dépecées pour être ensuite mangées crues, c’est quelque chose qui m’a été insupportable. Votre roman, disons-le, ne dorera pas le blason des chasseurs. Grâce à vous, ils passeront encore plus pour des bêtes sanguinaires assoiffées de sang chaud.



Vous nous avez construit une héroïne bien atypique. C’est le personnage le plus inhumain qui soit. Elle est complètement déshumanisée. C’est un animal sauvage. Que dis-je, elle est pire qu’un animal sauvage … Elle a tué, dépecé et mangé son propre chat. Un animal auquel elle devait tenir un minimum. Je vous l’avoue, après ce passage, il m’a été impossible de l’apprécier. Dommage, car ce passage était situé au début du roman. Trace n’aimait personne. Elle les tolérait simplement près d’elle, ce qui a forcément engendré quelques accidents.



Je suis désolée de vous le dire ainsi, mais j’ai trouvé que vous n’alliez pas vraiment au bout de vos pensées et de vos convictions. Vous nous dîtes, presqu’à la fin du roman, que Jesse ne serait pas un garçon. Puis qu’en réalité, si « c’en était un ». Qu’en est-il ? Jamais la clarté ne sera faite sur ce point. On termine votre roman et on ne sait toujours pas qui était Jesse et quelle était son histoire. Sa vraie histoire, pas celle imaginée par Trace à partir de fragments de souvenirs. Tout est à demi-mots.



Vous savez, j’aime les romans éducatifs. J’estime que toutes les histoires peuvent s’y prêter. Votre intrigue aurait pu nous apprendre ce qu’était le mushing. Finalement, vous n’avez fait que l’effleurer, à mon grand regret. Pourtant, vous auriez pu. Votre œuvre m’a paru très lourde. Non pas à cause de l’ambiance instaurée, mais à cause de longs passages de narration qui n’étayaient pas spécialement l’histoire. Raccourcir ces passages et allonger ceux où l’on traite du mushing aurait pu alléger votre roman … et le rendre plus digeste.



J’adore les intrigues réalistes où sont mêlées des pointes de fantaisie. J’espérais beaucoup de votre roman, mais j’ai malheureusement été déçue. J’ai eu l’impression de me perdre dans une forêt d’incohérences. Oui, la couverture de votre roman ne correspond pas à ce qu’on y trouve. Votre écriture non plus, elle est trop douce et trop consensuelle. Cette histoire aurait du nous stresser, nous oppresser. Il n’en était rien. C’était un long (très long) fleuve tranquille. Et je le regrette.

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Sauvage

Tracy Petrikoff est une jeune fille de 17 ans vivant avec son père, son frère et ses chiens de traîneau, à l’écart du reste du monde en Alaska. Ce personnage bien singulier est pourvu de facultés hors du commun, dont je préfère d’emblée taire la nature afin de ne pas vous gâcher une potentielle future lecture. C’est finalement une narratrice très peu fiable qui nous est présentée dans ce roman puisque ses souvenirs de certains évènements sont flous et elle cache à ses proches un lourd secret qui va hanter ses pensées jour et nuit, allant jusqu’à altérer son discernement à bien des reprises.



Ce premier roman de l’auteure est, selon moi, un savant mélange de plusieurs genres littéraires, dont la recette comprend une bonne base de nature writing, agrémentée de fantastique, sur lequel on saupoudre un soupçon de thriller. En effet, l’immersion dans le grand froid et les paysages enneigés de l’Alaska est totale, dès les premières lignes, sans toutefois proposer des descriptions à outrance. En complément, le suspense plane en permanence au-dessus de toutes ces pages sans que cela ne devienne pesant pour autant. J’ai également apprécié ne pas deviner la direction prise par l’auteure pour l’intrigue de son histoire, avec en fin de compte très peu d’éléments attendus.



En bonus, ces vacances de Noël étaient pour moi la période vraiment idéale pour découvrir ce livre, toutes les conditions étant réunies pour se mettre dans l’ambiance appropriée à cette lecture. Je termine donc mon année 2021 avec un ultime coup de coeur pour une lecture que j’ai énormément appréciée.
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Sauvage

Coup de cœur pour ce personnage tellement humain avec cette touche de folie et d étrangeté qui nous fait basculer doucement dans sa logique et l on comprend et on accepte tous ses gestes toutes ses peurs.

L’Alaska est aussi un des personnages centraux. Tout tourne autour de la nature, forte, impitoyable, Trace est l’ange de cette faune.

Les chiens, l amour d’une famille, l amour tout court, la peur de les perdre et de se perdre.

Un livre qui touche au cœur.
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Sauvage

Grand coup de coeur pour ce premier roman de Jamey Bradbury ! Je suis clairement ans le public cible étant donné que j'adore le nature writing et le côté thriller qu'on peut intégrer dans un roman dans la nature. Ici, c'est l'Alaska et ses grands espaces, sa neige et son climat rude. J'ai adoré suivre Tracy, sa personnalité si particulière, et sa famille.

Vraiment difficile de catégoriser ce roman mais j'ai adoré l'approche et la sensibilité mise en avant par Jamey.

Je recommande chaudement pour sortir clairement des sentiers battus !
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Sauvage

Soyons honnête : j’ai lu peut-être 40 % de ce livre vraiment, et j’ai parcouru le reste. Je me suis lancée dans cette lecture dans le cadre d’une lecture commune, et j’ai essayé de jouer le jeu, même si au vue du résumé du livre, c’est plutôt le type d’ouvrage que j’évite. Mais j’ai très vite décroché, et mon avis n’est sans doute pas très motivé, ni vraiment équitable pour un livre qui semble avoir trouvé son public. Ce n’est juste pas pour moi.



J’ai tout de suite été rebutée par l’écriture, très simple, très plate. Elle est censée être la voix d’une jeune fille de 17 ans qui n’a pas beaucoup fréquenté l’école, et toujours sous la contrainte, et donc de suivre sa façon de parler, très simple et familière, sans mots compliqués, des phrases courtes et descriptives. Tout cela m’a donné le sentiment d’être devant un ouvrage tourné vers les adolescentes, et m’a vraiment gênée, parce que recherche en littérature avant tout un style, une écriture.



Les personnages ne m’ont pas réellement intéressés et les péripéties du roman m’ont paru un peu artificielles. C’est comme si l’auteur avait décidé de cocher un certain nombre de cases dans les thèmes à la mode : la nature, les animaux (ici les chiens de traîneau ), une adolescente « rebelle », une pincée de fantastique, des attirances lesbiennes, un adolescent transgenre…. Sans vraiment fouiller aucun des thèmes à mon sens, ni en dire quelque chose d’essentiel.



C’est très négatif comme avis, sans doute aussi parce que je me suis un peu forcée à lire quelque chose qui ne m’attirait pas et ne me convenait pas. Je vais éviter à l’avenir l’auteur, et revenir vers des choses qui correspondent plus à mon idée de la littérature.
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Sauvage

Jamey Bradbury écrit là son premier roman et il est assez incroyable à lire.



Nous sommes quasiment en permanence dans la tête de Tracy, une jeune fille de 17 ans, au don très particulier. Elle vit avec sa famille en Alaska, en bordure de forêt. Elle aime ses chiens, rêve de participer à l'Iditarod, longue course en traîneau, quand elle aura 18 ans.



Un enchaînement d'événements dramatiques va d’entraîner Tracy vers un point de non retour. Son don particulier lui permet de ressentir, et même de de mettre à la place de tout être vivant qu'elle "goûte" ou qu'elle "boit". Cette part de sauvagerie héritée de sa mère , Tracy ne la maîtrise pas vraiment mais ne peut s'empêcher d'y succomber.



Jamey Bradbury nous donne à voir à travers le comportement de Tracy, un monde étrange, brut, dangereux, le monde sauvage des grandes étendues de forêts d'Alaska où ne peuvent survivre que les êtres, humains ou non qui sont au plus proche de la nature, qui peuvent même se fondre en elle, comme cette jeune femme qui court vers un destin qu'elle a finalement accepté.



Beaucoup de scènes dans ce livre sont choquantes, difficilement compréhensibles et à la fois exaltantes. La puissante qui monte en Tracy depuis son plus jeune âge. Son besoin impérieux, avide, de ressenti qui lui fera commettre des actes terribles. Sa communion avec les animaux et la nature. Son franchissement de limites, irréversible.

tout cela est à la fois effrayant et beau. Des mots simples, dépouillés, pour coller au plus prés de ce que Tracy vit . De ce qu'implique son comportement. De ce qui fera d'elle ce qu'elle deviendra à la fin de ce récit. Froid comme la neige et la glace d'Alaska, chaud comme le sang qui bouillonne en chaque être vivant.



Une lecture qui marque, à plus d'un titre. L'émergence d'une auteure à suivre. Et les éditions Gallmeister qui publient toujours de superbes romans américains.

Ici un nature writing très noir, trés sauvage.
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Sauvage

Tracy a deux passions : la chasse et le mushing (course de traîneaux tirés par des chiens). Vivant avec sa famille au cœur de l’Alaska, elle aime s’échapper pour de longues promenades solitaires dans la forêt. Mais dans sa famille, personne ne semble comprendre cette urgence de se remplir de la nature, cette sauvagerie qui l’habite, ce don secret hérité de sa mère...



Tracy se concentre alors toute entière sur son objectif : participer à l’Iditarod, course réputée pour les mushers.

Puis Jesse débarque, un jeune garçon qui va bientôt se rendre indispensable dans la famille. Pour Tracy, il est source de découverte, mais aussi de mystère, un mystère épais qui lui fera tout remettre en cause...



Un roman qui se dévore, surtout vers la fin, une histoire glaçante et étrange, violente, mais porteuse de sens.

Des éléments qui peuvent surprendre, peut-être rebuter... De mon côté, j’ai vraiment apprécié cette connexion avec la nature, les paysages d’Alaska, et la détermination de l’héroïne. C’est aussi une quête d’identité, une réflexion sur la relation avec les autres...
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Sauvage

Cruel et bouleversant, Sauvage m’a frappée de sa puissance – puissance à évoquer la nature nourricière et impitoyable, puissance dans les contours de ses personnages, d’une justesse et d’une beauté absolue. Tracy rejoint le chœur intime des héroïnes qui m’obsèdent et me façonnent : de cette jeune fille si particulière, je retiendrai l’immense courage et la peau dure, le deuil silencieux et la tête haute. C’est un premier roman comme seul Gallmeister sait en dénicher : un talent fou, une intensité incroyable, à boire encore et encore, jusqu’à l’étourdissement. Grand amour.
Lien : https://horizondesmots.wordp..
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Sauvage

Les nombreuses critiques très positives voire dithyrambiques m'ont donné l'envie de lire ce livre mais hélas, il n'a pas fonctionné pour moi.

Je reconnais que l'histoire est originale même si elle m'a fait beaucoup pensé au livre de Jean Hengland "Dans la forêt".

Le résumé de l'histoire : Tracy Petrikoff, 17 ans, habite près de la forêt avec ses parents. Elle est très douée pour la chasse et les pièges. Elle est comme en dit le titre "Sauvage". Elle s'est fait virée de l'école et vit avec son frère et son père, sa mère est décédée brutalement. Elle a une certaine violence en elle qu'elle assouvie en courant très vite et en chassant d'une manière particulière.

Malheureusement je l'ai abandonné, car quand "je me force à finir" ce n'est pas bon signe. J'ai quand même été assez loin dans le roman (j'en ai lu les trois-quarts), à certains moments j'ai éprouvé beaucoup d'intérêt et à d'autres moments (plus nombreux) je trouvais qu'il y avait beaucoup de longueurs et de répétitions.



Ce qui m'a plu : l'histoire est originale avec un mélange de roman d'aventures, une pointe de fantastique (même si je ne suis pas fan).



Ce qui m'a moins plu : L'écriture n'est pas très élaborée ce qui donne une certaine lourdeur au récit, beaucoup de longueurs et de répétitions qui m'ont fait ressentir cette pénibilité de lecture. La cruauté envers certains animaux m'ont pesé également.

Voilà mon ressenti sur cette lecture pas comme les autres.



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Sauvage

Je voulais retourner, à travers une lecture, dans le froid et la neige, « Sauvage » correspondait parfaitement à cette envie.

Ce roman semble de prime abord être très réaliste, on y découvre une famille endeuillée, à travers les yeux de Tracy qui ne souhaite que chasser s’entraîner et participer à des courses de chiens de traîneau.

Mais très rapidement on comprend que cette jeune fille est un peu spéciale. En plus de se battre avec la perte, elle doit vivre avec sa particularité qui se révèle bien complexe à gérer tant physiquement que psychologiquement.

L’autrice réussit à faire peu à peu monter la tension au fil du récit, les mensonges mènent fatalement à un point de non-retour… Ce roman, jusqu'à ce point de bascule, a été pour moi très intense et prenant.

Hélas je n’ai pas du tout aimé ce point culminant et les actes que Tracy est obligé de faire ensuite pour le cacher. Ce passage m’a totalement sortie du récit et je me suis même demandé si je n’allais pas abandonner là ma lecture.

J’ai tout de même souhaité savoir comment la jeune femme allait bien pouvoir s’en sortir.

J’ai beaucoup aimé le dérouler de la révélation finale, que je n’avais pas du tout vue venir. Celle-ci montre bien tout ce qui peut découler de non-dits et de mensonges.
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Sauvage

Ce roman était dans ma pal depuis quelques années, et il me faisait peur autant qu’il me faisait envie. Je m’attendais à un récit porté sur la nature, et j’avais un peu peur de m’ennuyer.



Finalement j’ai passé un très bon moment avec ce roman assez atypique. Entre nature writing, contemporain, roman fantastique avec un petit côté suspense.



J’ai eu du mal avec le personnage principal, Tracy, cette jeune femme de 17-18 ans solitaire, assoiffée de chasse et d’expéditions en forêt avec son attelage (chiens de traîneau). Il lui arrive tout un tas de choses, qui nous permettent de la cerner au fur et à mesure du récit, mais je ne l’ai jamais vraiment comprise.



Ce qui m’a dérangée et qui a ralenti ma lecture, ce sont d’une part les dialogues inclus dans le récit sans être vraiment visibles à l’œil, et les changements de point de vue (entre autres, les retours dans le passé). J’ai parfois eu besoin de relire certaines parties pour être sure de bien savoir où et avec qui j’étais.



C’était néanmoins une belle découverte, un joli voyage à traîneau au milieu des montagnes et forêts alaskiennes.
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Sauvage

C'est un roman très étrange...

J'y ai retrouvé le thème de la vie proche de la forêt et de la survie comme dans le roman de Jean Hegland ou "My absolute Darling" mais l'héroïne, Tracey, a une relation fusionnelle avec la forêt et les animaux qui la peuplent et qu'elle chasse depuis toujours. Un lien de sang...

Il m'est difficile d'en dire plus sans trop en révéler.

J'ai aimé aussi le personnage de Jesse qui fuit un amoureux trop pressant et tous ces personnages bienveillants qui aiment aider et apprennent en regardant les autres faire comme Jesse avec le père de Tracey mais aussi Helen.

Et puis le personnage du petit frère, Scott, sensible, qui aime dessiner les oiseaux....

Cela en fait un livre complexe qu'on n'oublie pas de sitôt.
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