Citations de Jacques Mazeau (61)
De nos jours, les comportements amoureux ne sont plus ce qu’ils étaient.
On ne voit pas la montagne de la même manière selon que l’on se trouve sur un sommet ou dans la vallée…
Il y a suffisamment de dingues en tous genres pour qu’on ne vienne pas s’inquiéter quand on a affaire à des gens normaux.
C’est déjà difficile quand on habite à deux pas l’un de l’autre, alors quand un océan vous sépare…
Dans les situations difficiles, en l’espèce, assumer un enfant pour moitié, ce qui semble normal après une vie de couple, ce sont souvent les hommes qui se tirent et les femmes qui assurent.
C’est souvent facile pour vous, les femmes, de vous défausser de vos responsabilités en chargeant les hommes… Il y a d’ailleurs quelque chose de fascinant à vous entendre. Ce sont toujours les hommes qui sont égoïstes comme si vous étiez des modèles de désintéressement et de générosité…
On ne change pas un égoïste congénital.
C’est toujours comme ça dans les coins reculés de montagne. À force de vivre seuls et éloignés de tout, les gens deviennent un peu curieux…
C’est très délicat d’assumer à la fois la charge de père et de mère, comme si on avait une double personnalité. Il faut toujours réfléchir sur deux registres.
Il ne s’agirait pas d’un trésor classique, genre pièces en or, bijoux ou autres, mais plutôt de documents portant sur la connaissance. Une sorte de bibliothèque du savoir…
Rien ne servait de prolonger ce genre de conversation qui risquait de se conclure par des pleurs.
C’était une simple grotte, comme il en existait des centaines dans le coin de Sainte-Engrâce. Mais celle-ci allait enfin leur offrir l’occasion de percer l’un des plus grands mystères de l’humanité.
Il voulut appeler au secours, mais les mots ne faisaient que raisonner à l'intérieur de sa tête.
Soudain, il perçut un bruit étouffé provenant du caveau.ça ressemblait à un choc sourd, mêlé de cris aigus et de halètements...
La foule pénétra dans le cimetière et entoura la fosse. Il ne manquait plus que la dernière lecture du curé pour qu'on la comblât, mais il tardait. Agacée par ce contretemps Julia se tourna vers l'entrée. Elle crut être victime d'une hallucination : Jean refermait le portail !
Il s'avançait dans l'allée, sur la pointe des pieds, pour ne pas faire crisser le gravier et attirer l'attention. Elle éprouva une irrésistible envie de rire en voyant ses efforts puis elle éclata en pleurs. Marcelline, qui n'avait rien vu, expliqua à Odette que le chagrin venait toujours avec un temps de retard !
Julia bouscula les quelques personnes qui la séparaient de Jean et se jeta dans ses bras. La foule décontenancée hésita entre le spectacle de la mort et celui de la vie. Finalement elle préféra s'intéresser à ces deux-là qui osaient se bécoter en un pareil moment.
A l'invitation du docteur, Isabelle évoqua la thèse d'un vampire. Le maire éclata de rire avant même qu'elle eût terminé son exposé.
- Quelle idée saugrenue ! s'exclama-t-il. Pourquoi pas une licorne, un dahu, un dragon ?
Lambert se tourna vers Laurencin. N'avait-il pas une hypothèse plus sérieuse à suggérer ? Le docteur avoua piteusement qu'il n'en avait aucune, puis il proposa à boire. (p.41)
Madame Royal a perdu dans des proportions inédites. Ce n'est ni la faute des fameux éléphants ni du manque d'enthousiasme de la part des militants, ni parce qu'il pleuvait ou ventait ce jour là, mais bel et bien parce qu'elle fut la plus mauvaise candidate que le Parti Socialiste pouvait présenter.