Jacques Neirynck est coutumier des crimes se déroulant à la belle Epoque, sous la troisième République,.
J'avais déjà lu deux autres titres qui se situaient dans la même période avec des thèmes récurrents, l'affaire Dreyfus, les complots d'Etat et d'autres histoires de France. Dans celui-ci le personnage principal à savoir Raoul Thibaut de Mézières, va devoir donner du temps et de sa personne pour sauver la République d'un scandale et de manipulations d'une bourgeoise demi-mondaine qui fait trembler jusqu'au plus haut de l'Etat.
Des longueurs, un crime qui n'intervient qu'au milieu du récit et une deuxième moitié du livre qui se perd dans des redondances.
Un peu déçue, ce livre aurait pu tenir en 200 pages plutôt qu'en 330.
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Un polar mélant l'Histoire , la politique et ses secrets d'Etat, le spiritisme ( très en vogue), la noblesse et le clergé dans une France du début du XXème Siècle .
C'est sous la Troisième République et juste avant la loi de 1905 entérinant la séparation des eglises et de l'Etat que notre enquêteur va devoir louvoyer afin de résoudre ce suicide/crime qui fait trembler le plus haut personnage de la République à savoir le Président Loubet.
Raoul Thibaut de Mézières va tenter de résoudre l'énigme du décès, à son domicile et dans des circonstances à définir, de Gabriel Syveton, chef de la droite parlementaire.
Une peinture de la haute société de cette époque qui est , ici, largement documentée fait de ce récit une lecture plaisante.
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Comme dans le précédent livre de Jacques Neirynck "la faute du Président Loubet", l'auteur se sert de la mort d'une célébrité pour remettre en cause les faits et les indices policiers qui ont amenés au constat de décès.
Tout est prétexte pour revenir sur la lutte des classes, la lutte des partis politiques, au complotisme, à l'anti cléricalisme avec un parti pris qui fausse la lecture historique que nous pourrions attendre de ces faits remontant au début du 20ème Siècle.
Ce qui est plus intéressant, se sont les rencontres faites au fil des pages avec Marie Curie, Albert Eistein et d'autres grands Hommes qui nous font découvrir un pan de notre histoire .
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Dans ce roman, l'intrigue policière n'a qu'un rôle secondaire.
Le vrai sujet de ce livre est Marie Curie. De ses relations avec Pierre son mari, de son rapprochement avec Paul Langevin à la haine qu'elle suscitait auprès d'une partie de la France de cette époque. Au fil des pages on se rappelle qu'il était bien difficile d'être reconnue pour son génie lorsqu'on était femme, polonaise (donc étrangère) et peut-être pas catholique.
Un parcours semé d'embûches pour celle qui de nos jours fait quasiment l'unanimité.
Mais à bien y réfléchir, qu'en serait il si la nouvelle Marie Curie de notre époque était née en Afrique, peut-être musulmane? Les attaques et le dénigrement ne serait vraisemblablement pas aussi directs mais elle soulèrerait sans aucun doute la suspicion chez bon nombre de nos contemporains.
Pour en revenir au livre proprement dit, sans que ce soit le livre du siècle, je l'ai trouvé assez agréable à lire. Je m'interroge toutefois sur la part du possible, du probable et du certain dans l'énigme de la mort de Pierre Curie et de la thèse avancée ici.
Un seul bémol: la pointe de snobisme du héros, Raoul Thibault de Mézières m'a pas mal exaspéré.
Sinon on y croise toutes les personnalités scientifiques de haut rang de cette époque, des figures de la vie politique et intellectuelle sans pour autant que ça soit du simple "name dropping".
Je lirai les autres épisodes avec curiosité.
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Imaginez qu'une découverte archéologique établisse définitivement la vérité sur la Passion du Christ. C'est précisément le sujet de ce roman ! Si cette question vous indiffère, n'insistez pas et n'ouvrez pas ce livre... Dans le cas contraire, vous serez certainement motivé pour lire ce "thriller théologique". Il y a trois personnages principaux: Théo, prix Nobel de physique, Emmanuel, qui est un "monsignore" et Colombe, médecin spécialiste des états de mort imminente. Ils s'intéressent tout d'abord au Saint-Suaire de Turin, dont l'étude scientifique conduit à des résultats très paradoxaux. Ensuite, des fouilles sont discrètement entreprises à Jérusalem, dans le voisinage immédiat de l'église du Saint-Sépulcre, pour repérer le véritable tombeau de Jésus (qui, en réalité, n'a jamais été identifié). Cette recherche aboutit finalement à un résultat surprenant, qui ébranle l'Eglise dans ses fondements. Le tombeau exhumé comporte deux sépultures: l'une est vide, l'autre est occupée par un squelette présentant des marques de crucifixion, qui sera finalement identifié comme celui de Jacques (le frère de Jésus). Mais la suite de l'enquête conduira à une conclusion encore plus stupéfiante ! .
En parallèle avec cette longue enquête, le lecteur suit avec intérêt les aventures des trois héros, s'initie aux arcanes compliquées du Vatican, réfléchit à la politique de l'Eglise, s'intéresse aux origines de la religion chrétienne, apprend à connaitre les polémiques théologiques anciennes ou actuelles, etc. Mais je le répète: si toutes ces (apparentes) digressions vous laissent de marbre, laissez tomber... Ce n'est ni du Dan Brown ("Da Vinci Code"), ni du Eliette Abecassis ("Qumran"). C'est un roman bien ancré dans notre époque, mais qui oblige le lecteur à plonger dans un passé obscur et pourtant essentiel pour notre civilisation (que l'on soit chrétien ou non). J'ai bien aimé….
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Quelle lecture fastidieuse et difficile !
Jacques Neirynck est un historien et un scientifique hors pair et cela s'en ressent dans chaque paragraphe... au risque de perdre parfois le côté romancé, palpitant et intrigant du livre.
C'est vrai, je n'y connaissais rien au passé géopolitique de la Belgique et de sa capitale. Et en ce sens, j'en ai appris beaucoup !
Mais en ouvrant ce livre, je ne cherchais pas un livre d'histoire mais un livre aux intrigues prenantes, au stratèges maîtrisés, aux personnages attachants. Or, le livre peine à commencer, tant l'auteur souhaite installer le contexte de manière précise et juste. L'action ensuite se déroule, plutôt lente. Les réflexions des personnages nous endorment. On aimerait plus de décision, d'action, de révolte...
Une fois de plus, je pense que je n'ai su apprécier ce roman à sa juste valeur, certainement parce que j'avais de hautes attentes.
J'avais beaucoup apprécié "Le manuscrit du Saint-Sépulcre" et j'espérais être aussi subjuguée.
A mon avis, mon état d'esprit du moment, mon besoin d'évasion et ma soif de vacances sont seuls responsables de ma faible appréciation de ce roman. Le talent de l'auteur est nullement remis en cause ici.
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L'étrange décès de Gabriel Syveton, leader de la droite anti-républicaine à la Chambre des députés, fragilise la République. Suicide? Meurtre politique? Crime passionnel? Raoul Thibault de Mézières, homme de l'ombre du pouvoir, devra découvrir ce qu'il en est afin d'offrir à l'opinion une version des faits qui ne mettra pas en danger les institutions.
Encore une fois, Jacques Neirynck se sert d'un fait divers réel pour nous livrer un tableau de cette soi-disant Belle Époque. Cette fiction nous dépeint avec habileté les tensions de cette 3ème République qui, bien que trentenaire, n'en reste pas moins fragile. Attaquée de l'intérieur comme de l'extérieur. Cherchant un nouveau mode de fonctionnement dans sa pratique (laïcité) et sa diplomatie (Entente Cordiale), tout en essayant de résister aux scandales qui la secoue.
Un livre intéressant pour une première approche de cette période par la fiction.
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Une bonne restitution de l'époque, finalement pas si connue (enfin par moi en tout cas), les débuts cahotiques de la 3è république, la séparation de l'église et de l'état, l'affaire Dreyffus, l'Entente Cordiale...on évolue dans ce début de siècle au milieu de personnages célèbres (Le président Loubet, Calmette, Zola, Curie, etc...) mais dans leur contexte. L'intrigue en elle même est bien aussi, car elle s'appuie sur un fait réel : le suicide "étrange" du représentant de l'opposition, Syveton. Un Grand Détective à rencontrer donc.
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Ce livre, qui prend aujourd'hui une résonnance particulière, raconte l'histoire d'un fonctionnaire bruxellois de la commission des monuments et sites aux prises avec les tourments de l'Histoire. Entre nationalistes flamands bornés, défilant en culottes courtes derrière des oriflammes martiaux au son des clairons et des tambours, politiciens bruxellois véreux, révant de vendre ce qui reste de la ville à la Commission européenne, eurocrate retors ayant créé une zone d'exclusion autour du Parlement et militaires wallons défendant une frontière improbable que le bon peuple de Bruxelles rêve de passer en douce à la faveur de la nuit, le héros se demande s'il est encore permis d'être heureux. Simplement.. Tout le grotesque de la situation belge projeté dans un futur proche avec humour et dépit.
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J'ai lu ce livre de politique-fiction lors d'une mission à Sarajevo en janvier 1997. Eh bien je peux vous dire que Sarajevo était idyllique en comparaison !
L'auteur imagine une partition de Bruxelles en 2007 entre la France, la Flandre, un district européen, un ghetto musulman et une zone libre.
A l'époque j'"habitais" dans le ghetto musulman; j'ai ensuite "déménagé" dans la zone Flandre.
C'est peut-être cela qu'on appelle tomber de Charybde en Scylla.
A prendre au second degré...
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Après Marie Curie, Jacques Neirynck dresse le portrait d'une autre femme de cette prétendue "Belle Époque".
Mais pour Marguerite Steinheil, la science réside plutôt dans le commerce du plaisir et son laboratoire se situe dans les alcôves et les chambres d'hôtel. Car Mme Steinheil est ce que l'on appelait une demie mondaine.
Si son nom est surtout associé à la mort du Président Edgar Faure "entre ses bras", on se souvient peu du fait divers dont elle fut la protagoniste, quelques années plus tard. En effet, son mari et sa mère trouvèrent la mort dans des circonstances étranges et elle fut suspectée d'avoir eu un rôle dans leur décès.
Voilà donc du travail pour Raoul Thibaut de Mézières, qui aura fort à faire pour protéger la République de scandales retentissants, et pour ne pas trop succomber aux charmes de cette femme.
Si l'on fait abstraction des quelques invraisemblances et des erreurs de dates, cette histoire se laisse lire avec un certain plaisir. Raoul y est toutefois un peu trop spectateur, mais il laisse le devant de la scène à une Meg particulièrement étonnante, troublante et parfois énervante.
Pour savourer le final, je vous conseille de ne pas lire les diverses notices biographiques de Marguerite Steinheil car elles vous mettront la puce à l'oreille. Même si je doute que les explications avancées par l'auteur soient fidèles à la réalité historique.
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Décidément on peut faire de l'intelligent avec les matériaux qui servent à tant de mauvaises fictions!
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Emmanuel de Tully, le pape Jean XXIV, 1er pape suisse de l'histoire aux idées nouvelles, s'enfuit du Vatican en catimini, après avoir suspecté un attentat contre lui.
Muni d'une mallette contenant certains document, il se retrouve dans la gare de Milan où il rencontre son soi-disant cousin Jean Batsi. dans cette gare, on va lui dérober son portefeuille et son ticket de train. Jean Batsi va l'entraîner dans une cavale où le pape va côtoyer des sans-abris, une religieuse et un religieux ayant décidé de vivre ensemble, des homosexuels, ... tout en étant poursuivi par le cardinal Tarcisio Bertini qui voudrait occuper le trône de Saint-Pierre.
Très gai à lire, c'est un livre plein de rebondissements, pleins d'intrigues.
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Passionnante de bout en bout, cette histoire m'a beaucoup plu et m'a fait prendre conscience que je connais très mal l’Histoire de France contemporaine. En effet, des trois présidents dont il est question ici, seul Félix Faure m’est connu. Je n’avais jamais entendu parler de ses successeurs.
Ce roman raconte l’histoire vraie de Marguerite Steinheil, entrée dans l’Histoire pour avoir été la maîtresse de Félix Faure et la dernière à l’avoir vu vivant. Neuf ans plus tard, elle sera à nouveau au centre d’une affaire qui défraya la chronique : le meurtre, jamais élucidé, de son mari et de sa mère, dans leur villa de l’impasse Ronsin à Paris.
Jacques Neirynck imagine ici qui pourrait être le meurtrier et pour quelles raisons cela n’a jamais été révélé. Prenant peu de liberté avec l’Histoire, il nous livre une enquête de belle facture, agréable à lire et très intéressante sur le plan historique. La vie et les mœurs de la République de l’époque nous sont révélées tout au long du récit de même que les nombreuses manœuvres politiques auxquelles se livrent les puissants sous prétexte de préserver la paix et l’unicité de la nation. Ce n’est pas toujours reluisant.
J’ai particulièrement goûté le passage expliquant les dessous de l’Affaire Dreyfus et les raisons ayant poussé le président Faure à refuser la révision de son procès. Cela m’a toujours édifiée de voir comment, sans remord, on pouvait sacrifier la vie d’un homme à la raison d’Etat.
Moins roman policier que roman historique, le récit se lit vite car on a envie de savoir par quel tour de passe-passe Marguerite Steinheil va bien pouvoir s’en sortir et comment elle justifiera l’ampleur donnée à cette malheureuse affaire.
Né à Uccle en 1931, Jacques Neirynck est diplômé de l’Université Catholique de Louvain où il a obtenu son diplôme d’ingénieur en électricité puis son doctorat en sciences appliquées. Ayant travaillé dans un charbonnage puis enseigné à Kinshasa avant de revenir à Bruxelles, chez Philips entre autre, il part s’installé à Lausanne où il enseigne à l’Ecole polytechnique fédérale. Naturalisé Suisse aujourd’hui, il a publié outre de nombreux ouvrages techniques, trois polars historiques et de nombreux romans entre 1994 et 2008.
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Ce livre a pour trame de fond la mort de Pierre Curie écrasé par un chariot en 1906, un conseiller du président est chargé par celui-ci de mener une enquête officieuse sur la mort du grand chercheur. On se replonge dans les années 1910 juste avant la première guerre mondiale. Dans ce livre, on parle de Paris de la séparation de l'église et de l'état sur la condition des femmes à l'époque, la grande différence entre les riches et les pauvres déjà flagrante. Un bon moment de lecture à noter le marjordome du héros un dénommé Champigny qui est le roi des contrepéteries qui sont pour certaines savoureuses
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Depuis l'invention du bulldozer, il n'est plus besoin de foi qui, en théorie, déplacerait les montagnes...
N'empêche, la question même d'une conscience, d'un extérieur à l'Homme qui le dépasserait et qui serait, pourquoi pas la preuve de l'existence de Dieu, demande une énergie folle en arguties, commentaires et recherche tous azimuts. Et qui peut se targuer d'avoir apporté à ces questions une réponse définitive?
C'est donc sans attente métaphysique extrême que je suis rentré, avec plaisir, dans ce roman. Sans prétention, il brasse une série de questions, de réflexions, de doutes et de certitudes qui sont loin de faire l'unanimité. Et c’est probablement bien ainsi. Chacun ayant, finalement, la responsabilité des réponses qu'il fait siennes.
Familier de l'école polytechnique de Lausanne, Jacques NEIRYNCK y a situé son roman "L'ange dans le placard". Demander à des ingénieurs d'une école polytechnique de prouver l'existence d'une conscience... c'est pas rien! On imagine la réaction des 'gens de métier sérieux'. Que ce soient les ingénieurs, qui ne peuvent que récuser, ou les psychologues et autres chercheurs des Sciences Humaines, ils ne peuvent que condamner! L'histoire tient donc, sur le fil de la raison questionnée...
Mais quand, de plus, l'auteur ne manque pas d'humour, voire même d'autodérision sur la Suisse et ses habitants, c'est un bonheur de lire, çà et là quelques perles sur la mentalité de la région, sur le management des hautes écoles, de l'Église, des financiers et autres détenteurs du pouvoir.
Cerise sur le gâteau, une partie du récit se passe dans le valais, dans le val d'Hérens, Evolène, les Haudères, La Sage, lieu précisément où j'ai passé un mois de mon enfance et qui m'a laissé de magnifiques souvenirs!
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Un policier qui manque de corps et qui compense par un intéressant portrait d'époque et des critiques violentes qui entourent Marie Curie.
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Très bon scénario de politique fiction d'entrée de jeu (notre "modèle démocratique" est en effet vulnérable, même au coeur de l'Europe), mais la suite de l'intrigue perd progressivement son tonus.
Un roman interpellant en ce qu'il permet de visualiser comment un pays peut être pris en otage par une poignée d'extrémistes bien organisés. Le récit s'incarne de façon tellement concrète dans la capitale belge, son cadre institutionnel, géographique et culturel, qu'il en devient très plausible. Le livre a d'ailleurs suscité à sa sortie un certain émoi dans les médias et les milieux politiques.
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Ce livre nous fait partir à la rencontre d’une fratrie originaire de Suisse, les de Fully, fratrie composée de deux frères et d’une sœur. Colombe, la sœur, vit aux Etats-Unis et est psychiatre spécialisée en fin de vie. Emmanuel, prélat au Vatican et Théo, prix Nobel de physique vivant en Suisse, complètent le trio.
L’histoire débute lorsque Théo est mandaté par le Vatican pour effectuer une datation au carbone 14 du linceul de Turin. De recherches en recherches, il est amené à une découverte qui pourrait, si elle est avérée et révélée, ébranler les fondations de l’Eglise telle qu’elle a traversé les siècles. Avec son frère et sa sœur, nous suivons le cheminement de ce « grand jeu ».
Jacques Neirynck nous propose ici une histoire vraiment très documentée (il est lui-même scientifique, et cela se sent dans la façon dont il a écrit son roman), dans laquelle se confrontent les points de vue de la science et de l’Eglise, dans ses plus hauts sommets. Nous en apprenons plus sur les premiers moments de la religion chrétienne, sur les dogmes qui fondent le catholicisme, sur des découvertes antérieures qui ont pu être tues car auraient remis en question certaines vérités établies, sur les contradictions au sommet de l’Eglise quant aux fondements de la foi… En même temps, les relations entre ces frères et sœur adultes apportent leur touche d’humanité et rendent le récit vraisemblable.
J’ai été emportée par ce roman et les réflexions qu’il a suscitées en moi : lorsqu’on voit où en est l’Eglise à ce jour, que veut-elle ? Fonder la foi de ses croyants sur des mots uniquement ou intégrer l’Histoire par le biais de la science, quitte à ce que certains dogmes soient remis en question ? Faire preuve d’un peu d’ouverture à la science ne serait-il pas plus bénéfique que s’enfermer dans des discours tenus depuis plusieurs siècles et dont on sait, pour certains, qu’ils ne tiennent plus debout ? J’apprécie être sollicitée dans mes lectures. J’aime apprendre, j’aime rencontrer, et j’aime réfléchir et être remise en question. Ici, j’ai été gâtée !
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