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Citations de James A. McLaughlin (82)


Nous aimons penser que nous sommes exceptionnels, nantis d’une âme, des anges ou des fées, les enfants préférés de Dieu. Le tour de magie qui fait de nous de la matière animée ne nous suffit pas.
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L’une des rares leçons que le père de Rice avait réussi à lui inculquer avant de mourir, c’était que tergiverser revenait à choisir d’échouer, car on n’essayait pas de toutes ses forces. Il s’agissait, avait déclaré son père du choix rationnel de gens qui préféraient échouer exprès plutôt que risquer de découvrir qu’ils n’étaient pas assez bons ; quand on faisait ce choix, on devait au moins avoir l’honnêteté de le reconnaître.
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Il éclata de rire. Ce fut irrésistible. L’ironie, il le savait, était une force fondamentale à l’œuvre dans l’univers, comme la gravité et l’électromagnétisme.
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Quand on est chercheur à l’université, on t’installe dans cet endroit ; mais si t’es chasseur d’ours habitant un peu plus loin sur la route, t’es pas le bienvenu dans la vieille forêt.
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Apryl avait fini par lui apprendre que l’amour était la même chose que le courage. Il le comprit seulement lorsqu’il se trouva enfermé à Cereso. Il regretta d’avoir mis tant de temps à s’en apercevoir.
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Il tourna le dos au soleil et découvrit dans l’herbe son ombre grotesque, la silhouette d’un homme portant un casque en os. Un monstre à la tête massive surmonté de petites cornes trapues. Un Minotaure. Aie peur de ça, pensa-t-il. Son coeur battait dans poitrine selon son rythme habituel. Aie peur de moi. Un rugissement explosa dans les arbres de la montagne : le vent atteignit le pré quelques instants après, plus dur et froid qu’auparavant, marquant la fin de l’après-midi. Il attendit encore et sentit la lumière du soleil pénétrer lentement dans son corps. Il n’avait rien d’autre que ces vieux os ; il était constitué d’air et de lumière, d’eau et de terre. Il frissonna encore, il frissonna de tout son corps, tel un ours.
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La lune gibbeuse croisait très haut dans un ciel dégagé et jetait sur le sol de la forêt des taches de douce lumière blanche.
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La patience du prédateur n’est pas un acte volontaire où l’on se réfrène et bride son énergie, mais un acte de foi fondé sur l’absolue certitude que la proie va arriver.
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On leur avait enseigné les plantes et les animaux, on les avait encouragés à les rechercher, à les considérer en tant qu’êtres au même titre qu’eux-mêmes, à les nommer, à les dessiner, à en découvrir de nouveaux, à comprendre comment ils étaient liés à tout le reste.
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Les arbres géants évoquaient des dieux endormis, ils émettaient une vibration qu’il ne parvenait pas à identifier, pas tout à fait celle d’un être sensible, chacun différent des autres chacun racontant sa propre histoire séculaire.
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Aucune autre créature ne percevait son environnement par écho-localisation comme ces petites chauves-souris ; lorsqu’elles auraient disparu, leurs univers singulier serait à jamais perdu. Un monde de sensations uniques à jamais rayé de la carte.
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Depuis quelque temps il rêvait souvent de la mort. Il sentait parfois qu’il procédait à des répétitions, comme si son subconscient avait décidé qu’il lui fallait s’entraîner, comme si nous apprenions tous à mourir dans nos rêves.
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En fait, son contrat de travail stipulait qu’en tant que gardien de la réserve de Turk Mountain, Rice n’avait pas le droit de porter une arme sur la propriété, sans doute parce que les membres de la direction craignaient qu’un gardien armé d’un pistolet tire sur un intrus et qu’eux-mêmes se retrouvent inculpés. Mais les braconniers étaient des intrus par définition armés et Rice avait envisagé d’emporter la carabine de calibre .22 pour les traquer dans la montagne.
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Aucune autre créature ne percevait son environnement par echolocalisation comme ces petites chauve-souris ; lorsqu'elles auraient disparu, leur univers singulier serait à jamais perdu. Un monde de sensations à jamais rayé de la carte.
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Les arbres géants évoquaient des dieux endormis, ils émettaient une vibration qu’il ne parvenait pas à identifier, pas tout à fait celle d’un être sensible, chacun différent des autres chacun racontant sa propre histoire séculaire. Sur le sol de la forêt, des troncs de châtaigniers morts depuis l’épidémie s’étaient transformés en énormes talus putrescents couverts d’une épaisse couche de mousse qui chuchotait paisiblement. Quelque chose l’interpella, il se retourna face à un tulipier noueux et voûté comme un vieillard, excavé par la pourriture, les éclairs, d’anciens incendies. Il eût la chair de poule.
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Quelques chauves-souris dansaient et zigzaguaient devant les étoiles pour gober les insectes qu'elles écholocalisaient.
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Le jour où il avait quitté Tucson au volant de son pick-up, il était toujours traumatisé et le paysage lui-même avait pris des couleurs tragiques, un peu mélodramatiques, des dizaines de milliers de saguaros dressés là sur les pentes rocailleuses dominant la ville, d'un vert crépusculaire dans les dernières lueurs de cet après-midi d'hiver, grands, humanoïdes, résignés, levant les bras au ciel.
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La forêt était étrangement animée, une gigantesque bête verte en train de rêver, sa peau parcourue d'ondes frissonnantes.
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Au-dessus de la montagne, une poignée de cumulus humilis restaient accrochés en altitude, inertes et amorphes, comme la lessive de Dieu, refusant de dégénérer en orage ou même de fournir beaucoup d'ombre.
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Là-bas dans l'Ouest, c'était la guerre sainte des ranchers contre les prédateurs et leur vénération pour des animaux domestiques indo-européens qu'ils élevaient sur des terres trop sèches pour les nourrir. Ici, dans les Appalaches, on rencontrait de robustes travailleurs des champs qui refusaient de se promener en forêt durant tout l'été parce qu'ils avaient peur des serpents.
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