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Citations de James A. McLaughlin (82)


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CURRICULUM


Il comprenait ce qu’on avait prévu pour lui. Il avait été bien formé. Tout avait commencé comme une petite distraction, pour Fernandez d’abord, puis plusieurs autres sicarios mourant d’ennui, qui tous durent reconnaître quelque chose chez Rice.

Une puissante volonté de survivre à toutes les épreuves, une aptitude latente à la violence, le désir de tuer.
D’indéniables capacités physiques.
Sans nul doute une bonne mémoire, même s’il aurait préféré oublier la plupart de ses souvenirs.
Sa certitude concernant ce qu’il avait toujours cru être le bien et le mal avait vacillé, avant de se déformer pour épouser les contours du monde nouveau qu’il habitait.
Il avait aussi appris à reconnaître la déprimante banalité de la violence professionnelle.

Les sicarios étaient des types très bien entraînés qui brûlaient d’infliger leur violence à d’autres êtres humains, mais à maints égards c’étaient des hommes ordinaires.

Cette formation donna à Rice non seulement une stratégie de survie, mais aussi une histoire à laquelle s’accrocher, un récit de vengeance qui l’anima, assura la cohésion des atomes de son corps.




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être le témoin de l’ultime ascension spasmodique d’Homo Sapiens, depuis l’inadaptation écologique jusqu’à la catastrophe globale, l’anthropocène à nouveau, un singe comiquement imbu de lui -même qui avait donné son propre nom à une époque géologique, celle où il avait finalement défait le monde qui l’avait engendré.
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Les personnes, les organisations riches et puissantes, les entreprises, les gouvernements – tous étaient lucides et savaient aussi bien que n’importe qui ce qui allait se passer. Avec le désastre climatique comme accélérateur, ils allaient se déchainer de manière préventive, déployant leurs richesses, leurs technologies, leurs troupes, leurs armements, exploitant tous ceux qu’ils auraient besoin d’exploiter, détruisant tout ce qu’ils auraient besoin de détruire, afin de prolonger leur confort, leurs avantages et, au bout du compte, leur existence.
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(...) être le témoin de l’ultime ascension spasmodique d’Homo Sapiens, depuis l’inadaptation écologique jusqu’à la catastrophe globale, l’anthropocène à nouveau, un singe comiquement imbu de lui -même qui avait donné son propre nom à une époque géologique, celle où il avait finalement défait le monde qui l’avait engendré.
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Il quitta en esprit la grange froide et s’allongea à plat ventre dans la prairie, dans la brise, le bourdonnement des insectes et la chaleur de grand soleil, regardant les bisons se déplacer dans les hautes herbes avec la lenteur d’anciens dieux
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Après avoir lu les trois premiers chapitres (38 pages), j'ai commencé à m'ennuyer.
J'ai donc parcouru des extraits ici et là, au hasard. Et j'ai compris facilement l'intrigue perdue dans un texte touffu et désorganisé.
En fait, l'intrigue pourrait probablement tenir dans la moitié des pages
Cela dit, j'ai trouvé dommage pour l'auteur de n'avoir pas su "organiser" son texte sous une forme épurée afin de permettre au lecteur de ... suivre.
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Quand on prend du recul, l'ensemble de l'histoire humaine ressemble à la chute inexorable d'un fleuve vers la mar.
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Summer aima les musées. elle dit qu'ils étaient comme des entonnoirs qui concentraient les efforts et les connaissances humaines en un seul endroit, ce qui permettait d'en absorber une grande quantité à la fois. Bowman se montra dédaigneux, disant que ces "entonnoirs" servaient principalement à concentrer les anciens êtres vivants ainsi que les artefacts créés par les peuples indigènes, tous commodément retirés de leur contexte afin que les humains occidentaux à l'esprit étroit puissent en faire l'expérience de manière isolée et élaborer des analyses réductrices faisant des Autres* et de l'humanité indigène des objets qu'ils s'autorisaient à dominer.

*Pour Bowman et sa soeur Summer les Autres représente l'ensemble des êtres vivants autres que les êtres humains.
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Les membres de ma famille ont veillé sur ce dernier-né peu prometteur et m'ont très tôt donné de bons livres à lire.
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Quelques chauves-souris dansaient et zigzaguaient devant les étoiles pour gober les insectes qu'elles écholocalisaient.
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Les versants abrupts et sombres qui se dressaient au nord et au sud de la rivière encadraient la Voie lactée, lui conférant une lumière étrange, brillante et surnaturelle, comme une photographie prise par le télescope Hubble, ou ce qu'il voyait à travers le hublot d'un vaisseau spatial.
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Une douce pluie froide tombait presque toutes les nuits et au matin un épais brouillard recouvrait la montagne comme des balles de coton géantes.
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Le soleil éclairait la montagne. Le jour commençait : l'herbe verte détrempée ployait sous le poids de l'eau; les feuilles jaunes, rouges, orange, viraient à des teintes en cores plus vives; les derniers coups de vent de la tempête en provenance du sud-ouest déclenchaient de bruyantes cascades d'eau de pluie dans la forêt. Une matinée fraîche et paisible, l'atmosphère lavée, limpide.
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Il aurait accueilli avec joie un peu de ce pouvoir qu'il avait ressenti ces jours-ci dans la forêt, qu'il provienne de quelque mystérieuse entité sylvaine ou de sa propre psyché dérangée.
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Les herbes sifflaient sous les rideaux de cette chaude pluie tropicale, qui sentait le sel marin et les marécages côtiers, des odeurs que l'ouragan Julia transportait sans doute depuis la lointaine Floride.
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Il secoua sa queue deux fois, vivement, comme s'il ne voulait pas qu'on puisse croire qu'il se branlait.
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La patience du prédateur n'est pas un acte volontaire où l'on se réfrène et bride son énergie, mais un acte de foi fondé sur l'absolue certitude que la proie va arriver.
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Roulant au sud de Wanless, il bifurqua dans Cougar Lane en se demandant comment on attribuait un nom à une rue et quelle psychologie compliquée, contradictoire, avait bien pu pousser les gens du coin à choisir le nom d'un prédateur chassé jusqu'à son extinction définitive, voilà cent trente ans.
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Dehors, des nuages sombres s'accumulaient au sud, lançaient des tentacules sinueux et des bras épais vers le nord, comme si la tempête annoncée envoyait des patrouilles de reconnaissance.
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Depuis son arrivée en Virginie, Rice s'était soumis à une pratique quasi religieuse de la solitude, adoptant aussi les stratégies de comportement de certaines espèces menacées par leurs prédateurs : couleurs ternes,habitudes paisibles, ne jamais s'aventurer à découvert, éviter les conflits. Un changement de stratégie serait risqué à maints égards, et il courait surtout le danger de céder à sa tendance consistant à pousser le bouchon plus loin que nécessaire.
Il ne ferait pas appel aux forces de l'ordre -leur intervention l'obligerait à sortir de son anonymat-,mais il savait aussi qu'il ne pouvait pas rester les bras ballants à attendre d'autres intrusions. Le comté de Turpin abritait une communauté active et loquace de chasseurs d'ours, et les rares membres qu'il avait rencontré n'avaient rien fait pour lui dissimuler leur hostilité. Malheureusement, il ne voyait pas par où commencer, sinon eux.
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