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Critiques de James Dickey (86)
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Délivrance

Lewis convainc trois potes de partir avec lui un week-end à l’aventure, descendre une rivière de Géorgie en canoë. Lewis est super entrainé, habitué à se frotter à la nature sauvage. Les trois autres dont Ed le narrateur sont des citadins peu ou pas sportifs. Confrontés à la rivière tumultueuse et surtout à la cruauté incompréhensible des hommes, le périple sera un vrai chemin de croix et révélera pour certains leur nature profonde…

Délivrance, adapté au cinéma par John Boorman, est un roman d’aventures et surtout de survie particulièrement éprouvant. L’auteur a l’art de décrire la nature indomptable, la vilénie des hommes et malgré tout, leur insoupçonnable envie de (sur)vivre. Un roman terrible, sans compromis.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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Délivrance

J'ai trouvé l'histoire originale mais avec des passages assez longs ainsi que certains dialogues. Je n'ai eu aucune attache avec les personnages et ce qu'ils pouvaient leur arriver m'importait guère. J'ai lu jusqu'au bout mais je regarderai probablement le film pour revivre l'intrigue filmé.
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Délivrance

ewis, Drew, Bobby et Ed le narrateur, tous travaillant en ville et épuisés par leur travail, décident à la demande de Lewis d’aller se payer une tranche de rigolade et de frissons par la descente en canoë d’une rivière avant qu’elle ne soit transformée en lac artificiel dans l’Etat de Georgie aux U.S.A., manière pour eux d’être en quelque sorte parmi les derniers humains à admirer cette splendide partie du globe avant qu’elle ne soit définitivement immergée sous des mètres d’eau, mais aussi de se farcir la tête de sensations comme on peut le faire lors d’une fête foraine. Des sensations, ils vont en connaître, mais peut-être pas de la forme qu’ils auraient escomptée, car cette virée va rapidement, mais alors très rapidement tourner au cauchemar absolu. Leur inexpérience de la navigation, certes, mais aussi une rencontre décisive et fatale vont faire d’eux des bêtes dont le seul but devient la survivance dans des gorges hostiles, spectaculaires et sordides. De loin, la nature est souvent vue comme magnifique et inoffensive par l’homme dit supérieur et sûr de lui, de sa toute puissance, de sa domination. Comme la rivière évoquée, ce bouquin secoue et domine le lecteur condamné à subir l’écriture rêche et brute de DICKEY. Pas de philosophie, juste la survie. Ce roman ne laisse pas de répit, les quatre comparses vont en chier, c’est tout, ils vont tout connaître et se forger une expérience en un week-end supérieure à ce qu’ils ont vécu jusqu’ici durant toute leur existence, ces américains moyens vont être victimes de leur assurance et vont en rester traumatisés… Pour ceux qui reviendront. Écrit en 1970 et plus du tout traduit en France depuis 1974 avant la présente traduction chez GALLMEISTER en 2013, « Délivrance » fut rapidement adapté magistralement au cinéma par John BOORMAN en 1972 sous forme de film catastrophe aux paysages sublimes. Aujourd’hui encore, les deux font remonter les tripes au niveau de la gorge et sont une superbe leçon d’humilité pour l’homme qui se verrait dompteur de nature. À redécouvrir d’urgence. Le style de DICKEY est direct, sans fioritures, et ne laisse pas place à la rêverie. Du brut de décoffrage.

https://deslivresrances.blogspot.fr
Lien : https://deslivresrances.blog..
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Délivrance

"Délivrance", James Dickey.

Quatre amis partent faire une randonnée en canoë, descendant le cours d'une rivière sauvage de Géorgie. Une mauvaise rencontre fera se révéler les caractères bien différents des quatres comparses. Nature vivante, la frontière entre monde sauvage et humanité s'estompe; on trouvera le thème classique dans le lequel le personnage principal se sent plus vivant à traverser les épreuves, à ressentir la dureté de la nature, tout en étant plus proche de la mort qu'il ne l'a jamais été. Donc roman initiatique avec un suspens bien construit, dans un cadre naturel magnifiquement décrit, d'une plume parfois lente, parfois rapide telle le flux de la rivière. Une belle immersion double dans la nature, celle (in)humaine des personnages et celle que ceux-ci tentent de traverser.
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Délivrance

Ce roman a été écrit en 1970, et a connu un grand succès. Un film mémorable, du même nom, a été tiré de cette histoire de quatre trentenaires fatigués de leur quotidien qui vont se ressourcer en descendant une rivière en canoë et qui vont vivre des sensations non prévues au programme. Le danger rôde, la mort guette, et ils vont devoir se battre non pour passer des rapides, mais pour survivre tout simplement.

De l’avis de beaucoup, ce roman est un coup de poing, tant par son écriture que par son scénario. Il est vrai que l’auteur sait remarquablement bien décrire la progression de l’angoisse, les situations dangereuses, ainsi que la communion avec la nature, la rivière, calme ou dangereuse, la forêt etc.

C’est une lecture agréable, même s’il y a parfois des longueurs pour qui n’a jamais fait de descente de rivière en canoë.

J’ai personnellement été plus marquée par le film que je ne le serai du roman, mais il est bon de connaître les deux œuvres racontant cette belle histoire d’hommes face à eux-mêmes.

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Délivrance

Paru en 1970, Delivrance de James Dickey est bien moins célèbre que son adaptation cinématographique signée John Boorman en 1972. Pourtant, le roman présente autant de qualités - quoi que différentes - que sa version sur grand écran, qualités qui lui valurent d'obtenir le Prix Medicis Etranger en 1971, et qui justifient amplement de le redécouvrir aujourd'hui.

On se souvient du point de départ : quatre américains de la classe moyenne, urbains, financièrement à l'aise et parfaitement bien intégrés dans leur siècle, décident de descendre en canoë une rivière située dans un coin isolé du sud des Etats-Unis et vouée à disparaitre à cause de la construction d'un barrage.

Le leader de ce petit groupe, aux personnalités et degrés de motivation diverses, est Lewis Medlock, prototype du compétiteur à l'américaine, perfectionniste, hyper musclé et très bien entraîné à toutes sortes de pratiques sportives : il est là pour vaincre la rivière, relever un défi physique, vivre des sensations fortes et retrouver, le temps d'un week-end, une forme de symbiose avec la nature. Ses trois comparses sont Ed Gentry, le narrateur, Drew Ballinger et Bobby Trippe, qui partagent avec Lewis, mais de manière plus dilettante, cette vision d'une nature paradis perdu, ce discours sur un mode de vie plus rude et plus sauvage, mais tellement plus authentique. Nostalgie superficielle évidemment, à laquelle on peut se laisser aller quand on sait que l'on retrouvera bien vite son pavillon de banlieue.

Rapidement, l'expédition vire au cauchemar, la rivière se révélant dangereuse et ses riverains très hostiles. N'en révélons pas plus à ceux qui ne connaissent pas l'histoire. Qu'ils sachent simplement que, à l'image des rapides auxquels sont confrontés nos randonneurs, ça secoue, et pas qu'un peu !

Le premier mérite de James Dickey est de tenir le suspense de bout en bout. Dès les premières pages, le malaise s'installe lorsque le narrateur se demande ce qu'il est venu faire dans cette galère. Puis, ce malaise laisse place à la tension et à la peur. Son second mérite est d'arriver à définir ses personnages en quelques lignes, sans aucune caricature.

Enfin, il nous rappelle mine de rien quelques vérités: la nature n'est ni accueillante ni idyllique. Elle est aussi féroce et barbare que peut l'être le monde civilisé. Et surtout, nous ne sommes plus capables d'y vivre ou d'y survivre. Rappelons que le roman a été écrit en 1971, époque de contestation de la société de consommation. Cette contestation s'accompagnait souvent du mythe du retour à la nature. James Dickey, puis John Boorman, choisirent le bon moment pour nous rappeler que nous ne tiendrions pas longtemps confrontés à cette nature, et que, à l'exemple du narrateur du roman, pour survivre dans un univers sauvage, il faut soit même être capable de sauvagerie.
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Délivrance

Livre très bien mené, on s'y croirait. La vie à quatre, le temps de descendre une rivière où les pièges s'accumulent, prenant la vie à des hommes et on se demande où se trouve la limite entre légitime défense et assassinat. Il vous tient en haleine jusqu'à la fin.
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Délivrance

Une aventure palpitante, remplie d’actions et de péripéties. Les quatre copains sont différents les uns des autres, et le personnage principal est vraiment attachant. J’ai vraiment apprécié ce livre, avec tellement de détails que cela permet bien d’imaginer les lieux, les scènes. Une belle histoire, avec une belle morale.
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Délivrance

super livre

a lire absolument

j'ai vu le film il y a très longtemps et je n'en avais qu'un vague souvenir

Cela faisait longtemps que je n'avais été absorbé par une lecture.

Unique observateur de cette descente vers nos sentiments les plus profond.J'ai traversé les rapides avec eux .

Quels ressources avons nous en nous pour vivre ou survivre ? .Vers quel état le plus sauvage pouvons nous tendre pour sauver notre peau ?

Nous ,pauvres mammifères devenus esclave pour manger, travailler, urbaniser, consommer,rire, parler ...

super livre

a lire absolument

au fait une dernière chose : il faut écouter la musique du film délivrance



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Délivrance

J’ai vu le film dans ma jeunesse, il m’a marqué. Je me rappelais seulement la violence en pleine nature, mais pas l’histoire. J’ai dévoré le livre en deux jours. Un peu de mal au début à rentrer dedans, dans la tête étroite de cet américain pur jus racontant une virée entre copains qui tourne mal. Mais j’admire le talent de l’écrivain qui en fait des tonnes pour raconter une escalade ou un embarquement, alimentant le suspens par ses descriptions minutieuses et un peu allumées. On voit cependant assez bien comment le narrateur tire sa ficelle : au début il se décrit comme un type de la ville pas attiré par la nature et le risque, qui aurait préféré son canapé à son canoë, mais qui finit en héros aux gestes justes et adéquats aux circonstances : c’est lui qui sauve l’expédition. Il ne se la ramène pourtant pas, se contentant de dérouler les faits avec de plus en plus de maîtrise et donc le lecteur participe de plus en plus au fil du récit. Après, la confrontation à l’américaine entre urbains et ruraux est assez manichéenne, comme s’il suffisait d’aller faire une virée en campagne pour rencontrer le grand méchant loup. Au début, ce type a peur de rencontrer des ours et … des sangliers ! Sûr que dans ce cas là, mieux vaut rester chez soi. Il rencontre des humains assassins bien pire que tout ce qu’il a pu imaginer et on sent que ça va pas rapprocher les deux camps. Eux y sont allés pour le loisir, alors que ceux qui sont sur place doivent y survivre et donc s’accaparent le territoire en y faisant régner un droit de cuissage à la vie à la mort. La confrontation est cinglante. Rien à voir avec des cow-boys rencontrant des indiens. Là c’est Amérique développée contre Amérique archaïque, les cow-boys qui ont été à l’école et ceux qui n’y sont pas allés. C’est toujours pareil : les gens de la ville qui veulent s’installer à la campagne parce que tout le monde a droit à son petit coin de paradis oublient toujours que la plupart du temps c’est déjà plein, qu’il y a du monde partout, même dans les endroits les plus isolés, et que partout, on peut toujours tomber sur un givré. Quand on est jeunes, on croit pouvoir aller librement où on veut, mais la terre se rétrécit en même temps que croit la population et les problèmes de territoires ne font que s’aggraver. « Délivrance » nous avertit contre la naïveté de sortir de son ghetto boulot-dodo-métro et du prix à payer pour le moindre écart et la moindre tentation d’évasion. En 68, on commençait tout juste à se sentir un peu serré dans son carcan. Depuis, ça s’est aggravé et ça va pas s'arranger.
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Délivrance

Un livre incroyable qui ne vous quitte pas
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Délivrance

Soyons clairs....!



J'ai commencé ce bouquin en le trouvant un poil chiant et "daté" : les atermoiements d'Ed, cadre dynamique dans le média visuel, ses hésitations, ses fausses questions genre "dans quelle étagère ?" ont failli me faire abandonner le bouquin avant les 50 premières pages...



Et tout à coup ! ça déglingue !

Le rythme s'accélère, emporte tout (oh ! la scène sauvage de la sodomie au fond des bois!), et rien ne m'a plus empêché de tourner les pages !

Rien, absolument rien ! même pas la vague image de John Voight (oui, oui, le père d'Angelina Jolie !) ou de Burt Reynolds (sérieux ? le mec des westerns spaghettis ?) repérées sur la bande-annonce du film...



J'ai été happée, scotchée, un brin étourdie par la sauvagerie de l'ensemble, par l'instinct de survie - puisqu'il s'agissait de ça bien avant que quiconque ne monte dans un de ces foutus canoës - par l'implacable destin ! Waouh !



Quand je pense que j'ai cru tomber sur un nanar et que j'en suis sortie estomaquée !

Pas loin d'un coup de cœur !!



Nature writing sans pêche à la mouche (et avec la Cahulawassee river qui se fracasse dans les rochers, il devait y avoir quelques truites !) mais avec une narration qui restitue à la perfection chaque bruissement de fougère, et thriller en embuscade !
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Délivrance

Nous suivons les aventures d'un groupe de bras cassés qui, pour certains d'entre eux, se la jouent amoureux de la nature sauvage, de la vie sauvage, et adeptes de la survie. Malheureusement pour eux, ils vont vivre ce qu'ils ne faisaient que fantasmer. La première moitié du livre est passionnante, avec un passage progressif d'une vie routinière et factice, à un contact vrai et brut avec la nature. Mais la seconde partie s'enlise dans des descriptions interminables de l'action, et le livre devient ennuyeux pendant des dizaines de pages. À mes yeux, pour cette raison, c'est un presque chef-d’œuvre.
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Délivrance

Le livre de Dickey James a été adapté au cinéma par John Boorman en 1972.

Une très bonne adaptation avec :

Burt Reynolds : Lewis

Jon Voight : Ed

Ned Beatty : Bobby

Bill Mckinney : L'Homme De La Montagne​



Durée : 1h 49mn
Lien : http://adaptationdelivres.we..
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Délivrance

Un thriller nature bien écrit. Une belle tension maintenue tout au long du livre, mais pas vraiment de surprise.

Les descriptions de paysage, de sensations sur la rivière ou sur la roche nous font vraiment entrer dans ce monde particulier et le sentir.

Mais les personnages ne sont pas très développés, à peine effleurés.

Finalement, les personnages principaux sont la rivière, l'eau, les berges et cette tension permanente.

Et cela, c'est très réussi.

L'intrigue en soi, ne m'a pas intéressée, je trouve qu'elle n'apportait pas grand chose au texte, qu'elle aurait pu être plus fine, à la hauteur des paysages.

Mais bon, ça se lit bien.

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Délivrance

Ce livre est sublime déjà part la description des paysages, des lieux on s'y croit, on descend la rivière, on avance avec les personnages et l'intrigue est une folie pure. On aimerait que ça dure et qu'elle dommage de le terminer.
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Délivrance

Quatre citadins pris en chasse par deux cinglés tentent d'oublier tout réflexe civilisé pour sauver leur peau.

Quarante huit heures de folie dont ils ne sortiront pas indemnes.

L'auteur parvient à faire de la nature un septième personnage implacable, impitoyable, magnifique. Le leader de l'histoire devient minéral, aquatique, dépassant ses propres limites pour apprivoiser ces éléments dont il doit se faire des alliés. Des passages sous haute tension mais pas mal de longueurs aussi, qui raviront néanmoins les randonneurs et afficionados de la montagne.

Un récit bien construit même si pour ma part je n'ai pas accroché plus que ça.
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Délivrance

Ce livre est un régal!

Nous voici en compagnie de Lewis, Bobby, Drew, et Ed. Ce dernier nous raconte son périple, et petit à petit, nous nous immergeons dans l'histoire qu'il nous narre. Les quatre amis veulent se faire plaisir et tester un peu leurs limites en descendant une rivière en canoë, entre hommes, car leur vie de citadins les enferme dans une monotonie qui commence à les déranger.



Lewis est le meneur du groupe. Il veut être prêt à survivre à une destruction de la société et vivre en symbiose avec la nature. Au début, les autres suivent bon gré mal gré ses décisions.

Au cours de la descente qui commence sans trop de difficultés, nous allons voir ces personnages évoluer et se dévoiler jusqu'à découvrir des pans de leur personnalité méconnus et même connaître des sensations qu'ils ne pensaient jamais éprouver.

[...]

Lire la suite sur:
Lien : http://www.aupresdeslivres.f..
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Délivrance

J’ai lu ce roman dans le cadre du Challenge Gallmeister pour le thème 1 mot = 1 titre.



On m’avait dit beaucoup de bien de ce roman, alors malgré une première tentative l’année dernière de lire, j’ai profité du Challenge pour lui redonner une chance. Mais voilà, cela ne l’a pas fait. Cette fois je suis allé au bout en revanche.



J’ai bien aimé le sujet, une virée en canoë avec une bande de copain, dit comme ça, c’est plutôt tentant. Après, on sait dès le départ que cela va mal tourner, donc on peut s’attendre à une certaine tension. Mais non, je n’ai rien ressenti avec cette lecture. Déjà, je n’ai pas été touché par les personnages ce qui tout de suite crée une certaine distance. Ensuite, je ne sais pas tout m’a semblé assez télescopé, c’est un peu gros je trouve.



Bon, ok il y a la nature, de beaux paysages, cela vient rattraper le truc, mais parfois cela ne suffit pas. Ce ne fut vraiment pas une lecture agréable. Cela arrive, ce n’est pas grave, il y en a tellement d’autres. Cependant si vous aimez les virées en canoë, je ne peux que vous conseiller Le lac de nulle part de Pete Fromm qui pour le coup fut un coup de cœur.
Lien : https://readlookhear.blog/20..
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Délivrance

sans surprise ni suspense lorsque, comme moi, on a vu le film, il y a longtemps déjà, avant de lire le livre. Je pense que je garderai plus longtemps les images du film en tête que les phrases du livre. Celui-ci ne m’a pas déplu mais j’ai trouvé une grande lourdeur à la narration, certainement volontaire, pour ajouter au caractère cauchemardesque du récit. C’est efficace, mais ça rend la lecture parfois fastidieuse. Comme les personnages, on avance sans choisir sa direction sur cette maudite rivière, on ne peut se détacher de ce courant mauvais qui nous entraîne, et si perturbant que cela devienne, on continue sa lecture jusqu’au bout, jusque à ce que la rivière choisisse de nous libérer. C’est bien mené, les personnages sont bien creusés et les sujets approfondis, et les moments de tension, malgré cette narration qui a un peu vieilli, demeurent incomparablement palpitants.
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