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Critiques de James Edwin Gunn (14)
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L'Holocauste

l'histoire des Sorcières de Salem, et leurs persécutions (revisitée) .... suivi d'une quête du savoir dans ce voyage prophétique.

Deux parties bien distinctes. la première est bien prenante, la seconde est très métaphysique; voire un peu trop.

mais ce long voyage commence dès la première page.

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Le pont sur les étoiles

Au début, j’ai l’impression d’être dans un western : un désert, une mesa, un mercenaire format Clint Eastwood sur un poney : Horn, et même un Chinois blanchisseur tout droit sorti de Lucky Luke : Wu. Accompagné d’un drôle de perroquet : Lil, la vision est plutôt surréaliste. Je me demande où j’ai atterri.

Pas très vif, ce début.



Ça s’anime un peu lorsque lorsqu’on arrive sur le lieu de l’inauguration d’un nouveau Pont des étoiles. Une scène que j’ai beaucoup de mal à visualiser. Heureusement une couverture d’une édition anglo-saxonne m’aide bien (voir dans les commentaires). C’est ma co-lectrice Fifrildi qui l’a dénichée. Elle vous découvrirait une aiguille digitale dans une botte de foin numérique.

Et il se passe une action capitale. Drame !



Mais le soufflet retombe. C’est l’un des gros défauts de ce livre. De longs moments de fuite ou d’exploration, passés à pseudo-philosopher (est-ce bien le moment quand on fuit ?) ou à ouvrir avec inquiétude des portes sur des salles… vides (au bout d’un moment, ça va quoi !)



Mais petit à petit une esquisse de cet empire humain – dominé par la planète Eron d’où partent tous les tubes dorés dont l’intérieur échappe à la physique et permet un voyage interstellaire accéléré – se structure. Il faut bien avouer que c’est original, car pour une fois on voit plus que les « portes » et autres stargates : on voit les chemins dorés entre les portes, ou leur projection 3D filant dans l’espace. Ça claque !

Un empire impitoyable, contrôlé d’un main de fer par Dark Sid…, heu… par les Directeurs, qui anéantit toute opposition et impose ses tubes, son commerce et sa culture. Horn fait partie d’une de ses civilisation assujetties. Ressentiment et pragmatisme se mêlent en lui. Il pense beaucoup, rationnellement. Les auteurs ont privilégié ses réflexions qui tiennent à distance l’expression de ses émotions. On le voit évoluer d’un égoïsme survivaliste vers une acceptation de l’intérêt de l’entraide.

Le personnage le plus intéressant reste Wu accompagné du perroquet Lil. On a du mal à les cerner ; ils ont l’air hors sol. Ils « jouent » beaucoup, en fait. Faut les garder à l’œil.



Les méchants sont identifiés : les Directeurs bien sûr, le pire étant Duchane (un vrai échantillon de méchant standard celui-là). Les innocents qui souffrent, ce sont les peuples. Mais ce manichéisme n’est qu’une façade. Williamson et Gunn vont plus loin. Ils montrent qu’ils ont réfléchi leur récit comme des auteurs architectes.

Beaucoup d’action palpitante dans la deuxième partie. Certaines révélations ont de quoi surprendre. Si par moments l’idéal de la Liberté dépassant toutes les autres vertus (vive Captain America !) semble dominer, le message se nuance à l’avantage du roman.



La fin me bluffe.



Un roman intéressant lu en excellente compagnie. Fifrildi vous expliquera les arcanes de sa création. C’est peu commun.

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Le pont sur les étoiles

Un bouquin qui moisissait au fond de ma bibliothèque et sur lequel j'avais calé dans les premières pages il y a déjà bien longtemps. Nouvel essai ce jour, le pitch en 4ème de couverture, résumé dans le titre, étant très incitatif. À l'épreuve rien d'autre qu'un nanar de série Z. Arrêt (définitif, je pense) à la page 50, au moment où ça commence à devenir un tantinet délirant. Vraiment dommage...
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Le pont sur les étoiles

Ce livre traînait depuis un certain temps dans ma pàl quand BazaR m’a proposé de le lire avec lui. C’est un plaisir toujours renouvelé d’échanger autour d’une lecture indépendamment de la qualité dudit livre.



Ce roman (Star bridge, 1955) n’a pas été écrit à quatre mains de manière conventionnelle. « Williamson a d’abord écrit une cinquantaine de pages manuscrites pour le premier jet, et a rédigé environ 150 pages de notes pour l’achèvement du roman. Se trouvant ‘bloqué’ sur le projet, il a remis son matériel à Gunn, qui a terminé le livre. » Ce serait l’agent littéraire des deux auteurs (Frederik Pohl) qui aurait eu l’idée de demander la collaboration de Gunn.



Pour en terminer avec les anecdotes, le roman développe la nouvelle « Breakdown » (1942) qui raconte l’histoire de Roy Kellon aïeul légendaire du peuple doré et l’effondrement de la première civilisation interplanétaire en 2145.



Ce roman est considéré comme un des chefs-d’oeuvre du space opera, « une fable du futur, âpre et lumineuse » (Amalric & Ruaud). Mes 3 étoiles vous indiquent que c’est un avis que je ne partage pas.



La Terre n’est plus que l’ombre d’elle-même. C’est près des ruines de Denver que les dirigeants d’Eron (peuple doré) doivent se réunir pour inaugurer un nouveau tube. Les tubes relient toutes les planètes habitées par un mystérieux système de transport plus rapide que la lumière. Ils sont contrôlés par les Éroniens, cela fait partie de leurs privilèges et leur donne les pleins pouvoirs.



Alan Horn est un mercenaire qui a été engagé à cette occasion pour assassiner le directeur général d’Eron, Garth Kohlnar. Sur sa route, il va croiser Wu (un vieux chinois) et son perroquet Lil qui n’en est pas vraiment un. Une fois son méfait accomplit, Horn va devoir fuir. Je ne me souviens pas avoir lu de chasse à l’homme aussi ennuyeuse.



Il faut dire que l’histoire n’est pas très palpitante. Il y a des longs passages où Horn fait la conversation tout seul et ce qu’il disait n’avait pas beaucoup de sens.



Oui, on se demande qui a bien pu commanditer le meurtre et comment les tubes fonctionnent réellement mais les auteurs n’ont pas réussi à m’embarquer dans leur histoire.



Malgré une fin surprenante je reste sur un sentiment mitigé.











Challenge SFFF 2022

Challenge XXe siècle 2022

Challenge mauvais genres 2022

Challenge duo d’auteurs SFFF 2022
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Les immortels

Gunn aborde le problème éthique de la médecine qui soigne la maladie et non le malade dans cet ouvrage paru en 1962 et dont diverses parties furent publiées en magazine de 1955 à 1960 (4ème de couverture)
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Les immortels

Un recueil de 4 nouvelles qui se suivent concernant l'immortalité. Les nouvelles sont bien plus fantastiques et thriller que SF. À certains moments, surtout dans "L'interne", j'avais l'impression de lire une oeuvre de Philip K. Dick.



Personnellement, je ne sais pas quoi en pensais. Les nouvelles se laissent lire, mais sans plus.



Oh, et encore une fois, magnifique couverture de Le Masque Science-Fiction.
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Les immortels

Les immortels est livre qui m'avait fait une forte impression et donné a réfléchir (c'est le propre de la bonne S.F) car il exprime certaines de mes craintes : seuls les plus riches pourront se soigner et accéder à la vie éternelle. Il ne se passe pas un trimestre sans que la France s'interroge sur la sécurité sociale et l'assurance individuelle lisez ce livre vous y verrez plus clair sur cette question....

Que serions-nous prêt à accepter pour vivre plus longtemps?? Posez-vous celle-ci honnêtement et vous comprendrez pourquoi les médecins et l'industrie pharmaceutique seront demain les maîtres du monde. Les immortels est je pense le premier livre à développer le point de vue médical.



Ce livre est découpé en nouvelles liées les unes aux autres et qui se déroulent sur plusieurs siècles. Nous assistons à la destruction de la morale et par la même de l'Humanité au fur et à mesure que s'accroît la puissance et la durée de vie des nouveaux maîtres du monde qui ne sont plus guère humains tant physiquement que moralement.

Ce livre est absolument génial et cela m'ennuie de trop vous en révéler, sachez que cela démarre comme un mad-max urbain et que cela termine comme un épisode de Dune... Ahlala j'en ai déjà trop dit...

Les Immortels vous marquera longtemps à mon avis.



http://sfsarthe.blog.free.fr



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Les magiciens

présenté par l’éditeur comme l’une des toutes premières œuvres de fantasy urbaine, c’est certainement l’une des plus ennuyeuses. Bourrée de cliché concernant les détectives privés, les sorciers blancs ou noirs, elle également d’un ton misogyne qui convenait peut-être à la fin du XIXe siècle/début XXe quand Déjah Thoris passait pour une égérie féministe, mais passe mal pour un texte écrit en 1976. Résultat ? Sur 191 pages de texte, je me suis arrêtée à la 105e et je ne sais quand je continuerai. Si je continue.
Lien : https://www.outrelivres.fr/r..
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Les magiciens

La réédition de ce petit livre initialement publié en 1976 est une petite surprise.

Tous les ingrédients d'un polar un peu particulier sont réunis : le jeune détective intrépide, fauché, un peu blasé, une belle sorcière, des méchants très méchants, une mystérieuse vieille dame...



Dans l'univers d'une magie extrême particulièrement bien rendue (faites le test de lire un soir en novembre dans une maison vide et venteuse), nos trois héros (ah oui il y a aussi un vieux magicien dans le camp des gentils) vont dominer le mal.



1000 dollars pour trouver un nom ? Trop simple peut être pour un détective privé sans client... Qui n'est pas en état de refuser.



Qui connaît ta véritable identité à un pouvoir sur toi : la métaphore est limpide. Qui connaît vraiment le fond de la nature de chaque homme ?



La recherche du véritable nom du diable est donc un défi immense.



Un bâton de craie en main, des formules mathématiques, et une volonté de fer pour toutes armes...

Le livre est aussi une aussi une véritable initiation à la magie (noire, blanche, familiers ou simulacres, toutes les figures de style défilent sous nos yeux un peu abasourdis)



La lecture est un enchantement (dans tous les sens du terme, évidemment) !
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Les magiciens

Sympathique mais pas renversant ; cas typique d'un court roman opérant le travail de défrichage d'un genre pas encore réellement codifié.

Il y a de réelles bonnes idées un peu perdues au milieu d'autres moins séduisantes, un rythme en souffrant forcément un peu, et un volume final frustrant ; soit par son manque de densité ou par ses détours pas nécessaires.

Du potentiel validé, et du potentiel gâché.
Lien : https://syndromequickson.com..
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Les magiciens

Dès les premières lignes de ce roman, j’ai été embarquée en pleine filature aux côtés de Casey. Ce détective privé a accepté une mission facile, voire même trop facile alors que la somme proposée est très élevée. Vous pouvez vous en douter, cela cache bien des difficultés.

En quelques pages, James E. Gunn nous pause le décor, celui d’un bel hôtel ; il en profite pour nous présenter les personnages principaux, à savoir Casey qui est un homme assez terre-à-terre et qui a récemment tout perdu, la belle Ariel qui est désespérée car Salomon est devenu depuis peu le mage d’une assemblée magique reconnue, et semble avoir des intentions peu louables. Il y a aussi la magnifique La Voisin, et ce pauvre Uriel, qui aimerait bien que les gens prennent la magie au sérieux, voient le bien que l’on peut faire grâce à elle, mais aussi comment on peut l’améliorer grâce aux sciences.

Le récit est à la première personne, et nous découvrons avec Casey un univers plein de magie et de corruption. L’ensemble est très sombre, mais puisque je vous parle de magie et de récit sombre, je n’en dirai pas plus à ce sujet pour ne pas en dévoiler trop.

Ce que je regrette toutefois est le manichéisme de certains personnages. Cela dit, ce n’est pas le point essentiel du roman, et notre attention se retrouve plus attirée par les épreuves endurées par Casey et par la résolution du problème.

La plume de James E. Gunn est efficace, et son récit évoque quelque polar à l’humour presque sarcastique.



J’ai passé un très bon moment, moi qui ne savais pas trop quoi attendre du récit – non pas que je n’avais pas lu le résumé, mais parce que je ne connaissais pas du tout l’auteur, et que le récit date des années 1970 (ce qui en fait l’un des premiers récits de fantasy urbaine, ou urban fantasy!). Avouons-le, parfois les histoires vieillissent mal. Mais pas Les Magiciens : j’avais l’impression d’être dans un hôtel similaire au Grand Budapest Hotel, mais avec de la magie noire en toile de fond. Autant vous dire que j’ai apprécié !

Je vous conseille donc cette lecture, à condition que les sciences occultes ne soient pas rédhibitoires pour vous.



Merci Babelio et les éditions Moutons électriques pour ce service presse gagné grâce à une Masse Critique Babelio.
Lien : https://malecturotheque.word..
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Les magiciens

Tout d'abord, je voudrais remercier Babelio et Les Moutons électriques puisque j'ai reçu ce court roman dans le cadre de l'opération Masse Critique Imaginaire.

Ce livre m'a beaucoup plu: un peu de polar, de la magie et pas mal d'humour. On ne s'ennuie pas un instant.

Comme je suis la première à mettre une critique, je mets un petit résumé...

Casey était prof jusqu'à ce que sa fiancée et son meilleur ami le convainquent de monter une agence d'enquêtes privées. Sa fiancée et son meilleur ami se sont ensuite évaporés avec la caisse.

L'histoire commence alors que Casey touche le fond dans ses locaux déserts. Un vieille dame "apparaît" dans son bureau et lui propose 1000$ pour découvrir le véritable nom d'un type qui se fait appeler Salomon.

Fastoche! Ou pas...

Le premier contact avec sa cible le conduit dans un hôtel où se tient une convention de magiciens. Après quelques rencontres, il réalise qu'il n'a pas affaire à de simples prestidigitateurs, mais bien à des sorciers. Et la mission devient dangereuse puisqu'il se prépare une bataille entre bien et mal, magie noire et magie blanche, Salomon visant l'obtention du pouvoir absolu. Du côté du bien: Casey, Ariel et son oncle, de l'autre: tous les magiciens, présents pour la convention et entièrement dévoués à Salomon.



Ayant une formation scientifique, j'ai adoré l'idée de la Magie (l'Art, comme l'appelle l'oncle d'Ariel) en tant qu'utilisation avisée des sciences et mathématiques. J'ai beaucoup aimé aussi, les citations en début de chapitres.

Le livre se lit tout seul et j'ai appris pas mal de choses. Je pense que même pour quelqu'un qui n'est pas attiré par les genres de l'imaginaire (au dos du livre, il est renseigné comme étant une des toutes premières oeuvres d'urban fantasy) ce livre peut être une lecture bien plaisante et amusante.

Bon je vous laisse, je vais pratiquer mes intégrales et mes équations différentielles ;-)





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Les magiciens

Repêché au fin fond de ma liseuse, voilà un roman assez original dans lequel nous faisons la connaissance de Casey, détective privé un peu raté qui accepte une mission donnée par une vieille dame : Découvrir le véritable nom d’une personne qui se trouve présente dans un hôtel pour assister à une conférence.

C’est un petit peu étrange mais certainement moins que lorsque Casey se rend compte qu’il s’agit d’une conférence regroupant des adeptes de la magie et qu’il s’aperçoit que certains la pratiquent devant ses yeux.



La première partie de ce livre m’a beaucoup plu. J’ai beaucoup aimé la conférence et la suivre par les yeux de quelqu’un qui n’y connait rien et qui découvre tout un univers dont il ignorait tout.

J’ai aussi trouvé intéressant ce parallèle entre la magie et les mathématiques et j’aurai beaucoup aimé que le récit tende encore plus dans cette direction.

Parce que la deuxième partie part dans quelque chose de bien moins original même si j’ai apprécié qu’on reste confiné dans cet hôtel sans en sortir.

Casey se met à séduire Ariel, une des participantes, et on se rend compte que le roman date de quelques années parce que le regard masculin est fortement appuyé, avec des remarques sexistes assez lourdes. Mais surtout, j’ai fini par m’ennuyer et ne plus vraiment comprendre ce que les personnages cherchaient à faire, la résolution arrivant heureusement assez rapidement.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
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Les magiciens

J’avais déjà lu par le passé un bouquin nommé « Les Magiciens ». Si vous souhaitez partager ma peine, n’hésitez pas à aller découvrir ma critique sternutatoire du roman de Lev Grosman : cela m’avait tellement marqué que le roman critiqué ce jour trainait sur ma PAL sans que je n’ose y toucher. Bon, on est quand même sur un ouvrage d’une autre facture.





Ici, rien à avoir avec une école de margie. Dans « Les Magiciens », vous suivrez Casey, un détective privé qui n’est pas au meilleur de sa forme puisque sa femme vient de se tirer avec son associé et qu’il ne croûle pas sous les demandes de clients. Néanmoins, une gentille dame lui demande une enquête très particulière : découvrir le nom d’un individu. Bien qu’un peu dubitatif, mais très motivé par la coquette somme qui lui est promise, Casey va donc aller dans l’hôtel où réside l’individu. Evidemment, vous vous en doutez, rien n’est si simple : la réunion d’un « convent » va projeter notre privé dans un univers de magie et de sorcellerie où ses alliés seront rares et les pièges dramatiques. Quant à trouver le nom du mystérieux mage en question ? C’était sans savoir que le nom d’un individu est la chose la plus importante en magie, et donc la plus protégée…

James Gunn nous livre ici un récit qui est honnêtement jouissif. C’est tout d’abord très court et donc nécessairement mené tambour battant. Ici, pas le temps de douter ou de se pignoler sur « Comment cet individu fait-il pour faire léviter cette table ? ». Notre brave Casey va bien vite accepter le collapsus de son monde et va même s’intéresser de très près à la magie. La découverte de cet art est juste miraculeuse et novatrice : Gunn nous fait ici un savant mélange de science et d’ésotérisme rendant le tout passionnant. Vous assisterez par exemple à des sorts lancés via des équations, puisque vous savez comme moi qu’une bonne différentielle est vraiment source de magie. Mais vous aurez aussi des passages (surtout un passage) comlètement ahurissants où l’on assiste à des messes noirs, des orgies de sorcières avec un Satan pas content et décidément très joueur. Tout cela donne finalement au récit une épaisseur conséquente et une diversité de tons adorable.

La contrepartie, vous vous en doutez, c’est que malgré la joie de ne pas s’emmerder avec des tas de questionnements sur le pourquoi du comment, on a parfois des trucs qui tombent un peu comme un cheveu sur la soupe. Vous passerez mon pessimisme naturel : je trouve plus probable de croire à la magie en une heure de lecture qu’à un amour passionnel et réciproque en une heure de rencontre. On aura donc un peu de mal à gober cet amour irrésistible qui va joindre deux de nos protagonistes. Il y a donc, hélas, un peu de manque de cohérence.

Néanmoins, j’en reviens toujours à la même doctrine : qu’attendre d’une œuvre, dans les conditions où on la lit ? Sortant d’examens massifs (les derniers) m’ayant globalement fait l’effet d’un avada kedavra sur l’encéphale, je n’avais sérieusement pas l’envie de me lire une histoire tortueuse. Un bon divertissement, court et haletant : ça c’était ce que je voulais. Et de ce point de vue là, « Les Magiciens » a carrément rempli sa part du contrat.





Ma conclusion s’orientera donc ainsi : si vous voulez vous faire un petit plaisir, à condition d’avoir dans votre sac à dos une bonne dose de suspension d’incrédulité, foncez car c’est décidément un bouquin marrant.

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