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Citations de James Joyce (829)


Il faut de l'humilité pour apprendre.
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A-t-il quelquefois la pensée qu’un trou l’attend lui aussi? On dit que c’est une idée qui vient quand on frissonne au soleil. C’est que quelqu’un a marché sur votre tombe.
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Chaque vie, c'est beaucoup de jours, jour après jour. Nous marchons à travers nous-mêmes, rencontrant voleurs, fantômes, géants, vieillards, jeunes gens, épouses, veuves, frères d'amour. Mais toujours nous rencontrant nous-mêmes.
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Est-ce que je suis comme ça ? Se voir comme les autres nous voient.
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J'étais plus heureux dans ce temps-là. Mais était-ce bien moi ? Ou bien est-ce maintenant que je suis moi.
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Sortent du restaurant végétarien. Rien que de la légumixture et des fruits. Ça mange pas un steak. Sinon, les yeux de cette vache vous poursuivront pour l'éternité entière. Ils disent que c'est meilleur pour la santé. Que des gaz et de l'eau oui. J'ai essayé. Vous êtes obligé d'y aller toute la journée. Mauvais comme du hareng saur. Des cauchemars toute la nuit. Pourquoi appelaient-ils cette chose qu'ils m'ont servie steak de noix ? Noixariens. Fruitariens. Pour vous donner l'illusion que vous mangez du rumsteack. N'importe quoi.
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Lèvres, fièvres. Les lèvres peuvent-elles avoir la fièvre ? La fièvre a-t-elle des lèvres ? Ça doit l'être un peu. Fièvre, fier, hier, lierre, lièvre.
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[…] tous ils ont que ça en tête rentrer par où ils. sont sortis on a l’impression que ça va jamais assez loin pour eux et puis ils en ont fini avec toi jusqu’à la prochaine fois oui parce que c’est une sensation géniale là tout le temps c’est si sensible […]
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—Si seulement on pouvait se nourrir sainement comme ça, lui dit-il à voix assez haute, le pays ne serait pas plein de dents pourries et de tripes pourries. À vivre dans un marécage, à manger de la cochonnerie, et les rues pavées de poussière, de crottin de cheval et de crachats de tuberculeux.
—Êtes-vous étudiant en médecine, monsieur? demanda la vieille femme.
—C’est cela même, m’dame, répondit Buck Mulligan.
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 Quelles affinités particulières lui paraissaient exister entre la lune et la femme ?
Son antiquité qui précède les générations telluriennes successives et qui leur survit : sa prédominance nocturne : sa dépendance satellitique : sa réflexion lumineuse : sa constance dans toutes ses phases, se levant et se couchant aux moments désignés, croissant et décroissant : l’invariabilité contrainte de son aspect : sa réponse indéterminée à l’interrogation inaffirmative : son pouvoir sur les eaux effluentes et refluentes : sa capacité à énamourer, à mortifier, à investir de beauté, à rendre fou, à inciter et à favoriser la délinquance : l’inscrutabilité tranquille de son visage : la terribilité de sa propinquité isolée dominante implacable resplendissante : ses présages de tempête et de calme : la stimulation de sa lumière, de son mouvement et de sa présence : l’admonition de ses cratères, de ses mers arides, de son silence : sa splendeur, quand elle est visible : son attraction, quand elle est invisible. 
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Les gens pouvaient se faire à l’idée d’être mordus par un loup mais ce qui les agaçait profondément était la morsure de l’agneau. 
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[…] l’homme ou les hommes au pluriel étaient toujours sur une liste d’attente à tourner autour d’une dame, même à supposer qu’elle soit la meilleure épouse du monde et que ça marche plutôt bien entre eux admettons, lorsque, négligeant ses devoirs, elle décidait d’être lasse de la vie maritale, et c’était parti pour le petit frisson de la débauche bon chic bon genre pour l’accabler de leurs attentions avec plein d’arrière-pensées indécentes, le bilan des courses étant que son affection à elle était reportée sur un autre, la cause de beaucoup de liaisons entre des femmes mariées encore attirantes se dirigeant vers une belle quarantaine et des hommes plus jeunes, indubitablement comme de nombreux exemples d’attachement féminin le démontrent jusqu’à la garde. 
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Ça me dépasse, confia M. Bloom à Stephen, médicalement parlant, comment une pauvre loque comme celle-ci sortie du Lock Hospital, infectée jusqu’au trognon, peut avoir l’audace de racoler ou comment un homme ayant toute sa tête, s’il attache un tant soit peu de valeur à sa santé. Infortunée créature ! Bien sûr, je suppose que c’est un homme qui en définitive est responsable de son état. Tout de même peu importe où est la cause de…
Stephen ne l’avait point remarquée et il haussa les épaules, observant seulement :
— Dans cette contrée les gens vendent bien plus qu’elle n’a jamais eu et font des affaires du tonnerre. Ne crains pas ceux qui vendent le corps mais qui n’ont pas le pouvoir d’acheter l’âme. Elle est mauvaise commerçante. Elle achète cher et cède bon marché. »
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Soyez juste avant que généreux. 
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Il est des péchés ou (appelons-les comme le monde les appelle) de coupables souvenirs qui sont cachés par l’homme dans les recoins les plus sombres de son cœur mais qui demeurent là et attendent. Il peut laisser s’estomper ces souvenirs, faire qu’ils soient comme s’ils n’avaient jamais été, se persuader presque qu’ils ne furent point ou tout au moins qu’ils furent autres. Mais le hasard d’un mot les évoquera soudain et ils se dresseront en face de lui dans les circonstances les plus diverses, vision ou rêve, ou pendant que le tambour de basque et la harpe charment ses sens ou dans la paix fraîche et argentée du soir ou au milieu du banquet, à minuit, alors qu’il est alourdi de vin. Non qu’elle vienne pour le couvrir d’opprobre, cette vision, comme s’il avait encouru sa colère, non pour se venger en le retranchant du nombre des vivants, mais sous le linceul du passé, vêtement pitoyable, en silence, lointaine, vivant reproche.
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L’homme de science doit comme le commun des mortels affronter les faits prosaïques avec lesquels il est impossible de tricher, et les expliquer du mieux qu’il peut.
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Malin le père qui connaît son propre fils.
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 Le sentimental est celui qui voudrait le profit sans assumer la dette accablante de la reconnaissance. 
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[…] en quelque manière et mesure avec leur commencement et origine, cette même concordance multiple qui fait partir de la naissance l’accroissement successif, accomplit par une métamorphose régressive cette diminution et ablation tendant au terme final selon le désir de la nature, ainsi en est-il de notre être sublunaire. Les trois sœurs nous poussent dans la vie ; nous gémissons, grossissons, jouons, embrassons, étreignons, lâchons, rabougrissons, mourons ; sur nous, morts, elles se penchent.
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[…] qui que tu sois, ô homme, considère ta fin qui est la mort, laquelle a prise sur tout homme né de femme, car de même qu’il sort nu du ventre de sa mère ainsi s’en retournera-t-il nu à son heure dernière afin de partir comme il est venu. 
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