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Citations de James M. Cain (145)


Ce qu’on pourrait appeler l’attrait physique, qui ne se limite pas seulement à la beauté extérieure et à la jeunesse mais inclut aussi la présence, voire l’odeur, cette force qui transforme les aspirations floues des femmes et le densifie en un désir intense. Peut-être, songeai-je, Liz avait-elle raison quand elle disait qu’après des excuses la vie peut continuer et qu’il ne sert à rien de se faire un ulcère.
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Je n’avais jamais vu votre visage, vous comprenez, et je ne savais pas que c’était vous jusqu’à ce que je remarque vos jambes, quand je suis tombé par terre. Elles sont si belles que je vous ai reconnue. Les plus belles jambes du monde. Presque les plus belles jambes que j’aie jamais vues.
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Servir à boire à des gens torchés n’a rien de passionnant, même s’ils sont charmants quand ils sont sobres. Les filles devinrent de plus en plus bruyantes et les garçons de plus en plus familiers avec moi, se permettant de me dire des choses qu’on ne devrait jamais dire à aucune fille, où que ce soit. Tom, qui se trouvait le plus près de moi, ne se contentait pas de paroles.
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Il m’adressa un sourire plein de concupiscence, qui voulait à l’évidence accélérer mon rythme cardiaque. Comme c’était aussi un joli sourire, je m’aperçus, agacée, qu’il parvenait à ses fins. Ils commandèrent la même chose – un double bourbon-ginger ale, la pire combinaison pour les rendre non seulement encore plus soûls, mais aussi plus malades. Bianca me pria de ne pas faire d’histoires, de leur servir ce qu’ils demandaient.
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Sous les collants, je porte toujours une culotte – il y a deux façons de faire mais, selon moi, la décence et l’hygiène exigent qu’un voile de soie enveloppe les parties intimes. J’avais donc une culotte en soie sous un shorty en chambray – tous les deux assez amples – et je portais mon chemisier bouffant habituel.
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À l’académie de police, on vous apprend à travailler sur des meurtres, madame Medford. Quand on débute dans le métier et qu’on tombe sur une mort suspecte, on n’a jamais envie d’entendre qu’elle est accidentelle. Après quelques années, on est moins naïf – on se félicite quand une affaire peut être classée sans complications. Mais Church n’a pas encore cette expérience, et il rêve d’enquêter sur un meurtre.
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Après tout, je n’étais pas une chose mais un être vivant. Je pris un taxi pour aller chez Woodies, le grand magasin de la Plaza Prince George, et achetai un tricycle bleu pour Tad. C’était une folie mais je voulais qu’il ait le plus beau du magasin. Le lendemain, un taxi me déposa devant la maison d’Ethel et je sonnai à la porte avec un grand sourire.
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Mon garçon est une merveille, il est aussi sa chair et son sang, tout ce qui lui reste de son frère. Malgré tout, même avec des circonstances atténuantes, l’idée qu’elle le veut, qu’elle veut me le voler, me rend malade. Et je ne sais toujours pas quoi faire. Pour le moment, je suis bien obligée de le lui laisser puisque, sans argent, je ne peux pas le récupérer et que, si je le pouvais, je ne serais pas en mesure de le garder. Pas sans économies, surtout que, pour faire bonne mesure, mon charmant mari me laisse avec une hypothèque sur le dos. Pourtant… je continue d’être reconnaissante pour les petites choses.
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Voyez-vous, Joan, mon épouse a disparu il y a cinq ans, presque six, et je ne m’en suis pas encore remis. Mais le pire, ce n’est pas de l’avoir perdue, c’est de voir l’effet qu’a eu sa mort sur ses enfants, mes beaux-fils et ma belle-fille. Eux qui étaient si aimants sont devenus trois vautours qui ne pensent qu’à l’argent, l’argent, l’argent. Matin, midi et soir, ils me harcèlent sans relâche avec leurs avocats pour obtenir leur part de l’héritage. Ma femme a laissé un testament dans lequel toute sa fortune est répartie également entre nous quatre. Mais nous possédions tout en commun, et le diviser reviendrait à liquider mes affaires, ma maison, tous mes biens…
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Je suis la Joan Medford dont vous avez sans doute entendu parler dans les journaux, celle qui a mis son mari à la porte en pleine nuit et appris le lendemain qu’il était mort en percutant un pont – un ponceau, pour reprendre le terme précis – dans une voiture empruntée.
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Parler n’est pas toujours facile. Parle uniquement de ce dont tu es capable de parler.
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Je ne voyais pas ce qui, dans sa posture ou ses manières, pouvait lui paraître indigne d’une dame alors que je semblais mériter, à ses yeux, ce qualificatif. Peut-être avait-il apprécié que je l’appelle « monsieur » ? Liz et moi portions la même tenue, après tout, avec le même nombre de boutons de chemisier ouverts et la même absence de tissu pour cacher ce qu’il y avait en dessous.
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Elle était de taille moyenne avec des traits un peu vulgaires, je dois l’avouer, et pourtant d’une beauté à couper le souffle. Son regard bleu pâle était empreint de sagesse, pas de dureté. Et ses jambes étaient différentes des miennes : non pas courbes et douces mais bien dessinées, musclées, avec une démarche gracieuse.
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Jusque-là, je n’avais jamais pensé à être serveuse – et je n’avais pas le temps de me demander si j’étais trop orgueilleuse pour accepter des pourboires, ni même d’y penser. Le plus important, c’était qu’il y avait de l’argent, et vite.
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J’ai une taille juste au-dessous de la moyenne, suis plutôt mince avec, comme on dit, une poitrine généreuse. Mes jambes sont mon atout principal, on me l’a d’ailleurs souvent fait remarquer. Elles sont droites, douces, avec des courbes gracieuses. Mon visage est épais et mes traits massifs, mais l’ombre sous mes yeux me donne un charme particulier. Je ne suis pas trop laide. J’ai des cheveux d’un blond plutôt foncé, couleur feuille de maïs, avec les mèches grises dont j’ai déjà parlé. Mes yeux verts sont assez grands et, soulignés par les ombres, me donnent, je l’avoue, un regard de chat.
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Tout ce que je sais faire, c’est raconter mon histoire et la raconter entièrement, sans omettre certains détails qu’aucune femme n’aurait envie de partager. Je n’éprouve aucune impatience à me livrer mais si c’est ainsi que ça doit se passer, c’est ainsi que ça se passera.
Quoi que j’aie pu faire, c’est bien Tom qui m’a envoyé un baiser, avant de repartir en voiture.
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Mon père, Charles Woods, est avocat, c’est une autorité morale dans la communauté, et je ne lui connais qu’un seul défaut : il obéit à ma mère. Toujours. À dix-sept ans, je suis entrée à l’université de Pittsburgh, mais une occasion n’a pas tardé à s’offrir à moi : le fils d’une famille qui avait fait fortune dans l’acier est tombé amoureux et m’a demandée en mariage. Ma mère était tout excitée et mon père l’a entièrement suivie. Mais Fred était ennuyeux à périr, et ma situation est devenue compliquée. Pour y mettre un terme, je suis partie à Washington où une fille que je connaissais avait trouvé un travail dans un quartier chic. Elle pensait que je pouvais moi aussi tenter ma chance. Après m’avoir accueillie dans son appartement, elle m’a dit d’attendre son appel. J’ai attendu toute la journée, ce qui, non content d’être très fatigant, a aggravé mon impression de solitude. Lorsqu’un jeune homme a frappé à la porte, je l’ai laissé entrer et, de fil en aiguille… Bref, je me suis retrouvée enceinte. Mais j’ignorais tout de ce qu’on pouvait faire dans ces circonstances.
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Elle a maquillé son visage pour qu’il soit blanc comme de la craie, avec des cercles noirs sous les yeux et du rouge sur les lèvres et sur les joues. Elle porte ce truc rouge. C’est affreux à voir. Ce n’est qu’un grand carré de soie rouge dans lequel elle s’enveloppe, mais il n’a pas d’emmanchures, et en dessous ses mains font penser à des moignons quand elle les bouge. Elle ressemble à la femme qui monte à bord du navire pour jouer les âmes aux dés dans “La Complainte du vieux marin”.
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JE ne sais pas si vous avez déjà été sous éther. On en émerge petit bout par petit bout. D’abord une sorte de lueur grise brille sur une partie de votre cerveau, rien qu’une faible lueur grise, puis elle grossit, mais lentement. Pendant tout le temps qu’elle grossit, vous vous efforcez de recracher ce truc de vos poumons. On dirait un grognement épouvantable, comme si vous aviez mal, mais ce n’est pas ça. Vous essayez de le recracher de vos poumons, et vous faites ces bruits pour essayer de l’expulser. Mais quelque part loin à l’intérieur votre tête fonctionne en continu. Vous savez où vous êtes, et même si toutes sortes d’idées absurdes traversent cette lueur grise, l’essentiel de vous est là, et vous pouvez réfléchir, peut-être pas très bien, mais un petit peu.
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Aucun juge, aucun policier ni personne ne pourra m’en empêcher. Je la forcerai à parler quand bien même je devrais grimper à la barre et l’étrangler pour que ça sorte. Je la forcerai à parler ! On ne m’en empêchera pas !
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