Jan Länden

Ce polar helvétique démarre d’un rythme paisible et suisse et se poursuit telle une mécanique parfaitement huilée, à l’image de l’industrie horlogère qui fait la réputation de la Confédération, en offrant au lecteur quelques helvétismes savoureux à l’image de « Ok, lui quittance-t-elle immédiatement ».



Leena, l’enquêtrice, est une héroïne qui ne boit pas, ne fume pas, ne drague pas mais est dotée d’une intuition qui, complétant son professionnalisme et sa rigueur, lui permet de garder la tête sur les épaules dans un contexte épouvantable où évoluent des truands serbes, experts en joaillerie, et des tueurs opérants pour la mafia, avec une créativité sensationnelle dans l’exposition des cadavres.



L’intrigue nous mène vers le Japon, les Pays Bas, la Serbie avant de s’achever dans la Tower Trump, cible finale des cambrioleurs, pour le plus grand déplaisir du locataire de la Maison Blanche.



Le narrateur, d’origine Finlandaise, est un policier suisse, spécialisé dans le grand banditisme international, et fin connaisseur d’Interpol. Il décrit les méthodes scientifiques utilisées actuellement pour tracer les communications électroniques, récupérer les ADN, suivre les flux financiers et dévoile parallèlement les processus des hackers mercenaires de la mafia.



Cet ouvrage, reçu à l’occasion d’une opération masse critique, est passionnant et addictif. Merci Babelio et Slatkine de m’avoir gâté avec ce premier titre d’un romancier prometteur.

Un auteur finlandais, plus précisément finno-suisse, francophone un éditeur suisse , un titre en langue corse... voilà de quoi intriguer!

Rapimentu, enlèvement en corse.. Effectivement Maxime, un enfant de 10 ans est kidnappé. Son père frappé de stupeur ne peut empêcher l'individu armé et cagoulé d'agir. le père, Henri Nader, est à la tête d'une importante banque privée d'investissements. Il en a repris le flambeau après le départ en retraite de son père Paul Nader, expurgé le fichier clients de certains comptes douteux potentiellement destinés à blanchir de l'argent sale...

C'est Leena Fournier , nouvellement promue chef de groupe à la brigade criminelle , qui est chargée de cette affaire d'enlèvement contre rançon . Mais plane toujours au-dessus de sa tête le spectre mortel de Pietro Calesi, un mafieux italien aussi sanguinaire que puissant qui a décidé d'avoir sa peau et confié le contrat à son meilleur tueur.

Tambour battant le roman démarre sur les chapeaux de roue. Tant pis pour le lecteur qui n'a pas lu le premier volet de la série, tant pis pour lui si il s'emmêle dans les affaires, les noms, les prénoms des intervenants. Pas le temps , l'auteur ne peut pas ralentir son récit. La vie d'un enfant est en jeu, la vie d'une policière ne tient qu'à un fil!.

C'est à prendre ou à laisser , donc j'ai pris plus pour savoir la fin de l'histoire que pour le plaisir de lecture. Des phrases courtes, sèches, sujet-verbe-complément, des dialogues à veux tu en voilà ,des personnages "creux" agissant en mode automatique, certes c'est efficace et addictif, de là à parler de littérature il y a un grand pas que je ne franchirais pas.

Je rassure les amateurs du genre, à priori il y aura une suite.

un grand merci à Delphine des éditions Slatkine pour ce partage;

Tout d’abord un grand merci à Delphine, des éditions Slatkine qui m’a envoyé ce nouveau polar romand en service de presse. Cette maison édite plusieurs auteurs connus dans ce domaine, dont Nicolas Feuz et Marc Voltenauer, à n’en pas douter, un nouvel écrivain plein de talent vient de s’ajouter à cette liste prestigieuse et non exhaustive.



Leena est une inspectrice de la police criminelle genevoise, elle est valaisanne par son père et finlandaise par sa mère, polyglotte, sportive et très dégourdie. En rentrant de vacances, une femme de ménage retrouve son patron, propriétaire d’un magasin de cigares, mort dans son lit et très décomposé. Leena et ses collègues sont de garde et hérite du cas un vendredi soir, l’homme a été exécuté par un professionnel, vu l’absence de trace et le modus operandi. La brigade financière s’aperçoit que la victime a des activités louches en lien avec des entreprises agroalimentaires et détient des comptes dans un paradis fiscal, il est aussi client d’une banque connue pour des activités de blanchiment. Une journaliste suggère à Leena que l’homme était impliqué dans les activités de la mafia calabraise. L’enquête devient vite internationale.



Ce polar est plein de rebondissements et vraiment intéressant. L’auteur est aussi un officier de la police fédérale spécialisé dans le grand banditisme et on sent son expertise tout au long du livre, qui reflète vraiment le vécu. Il dévoile un pan méconnu de la Suisse, notre petit pays si tranquille est une plaque tournante des mafias européennes, en particulier calabraise et albano-kosovare, sans oublier le trafic de drogue alimenté par des migrants d’Afrique, souvent de l’ouest. Il s’agit le plus souvent de délinquance financière, nos rues ne ressemblent en rien à celles du Chicago de la grande époque, et c’est bien heureux pour les simples citoyens que nous sommes. Ces thèmes sont souvent abordés par les auteurs de polars professionnels de la justice et de la police (Feuz, Benoit), ils donnent une image de la face cachée de notre pays dont peu de gens sont conscients, même si le sujet de la mafia calabraise est souvent abordé dans la presse.



Leena est un personnage très dynamique, une meneuse d’hommes. C’est toujours intéressant de mettre en avant des femmes qui exercent un métier plutôt masculin et ça donne aussi une image très positive de notre société. Le livre se termine sur un rebondissement qui annonce une suite, que je suis déjà impatiente de découvrir. Toute l’équipe de la police genevoise est sympathique et attachante, on est à des années-lumières des flics alcooliques, antipathiques et bourrés de problèmes que l’on rencontre trop souvent dans les livres, même si cette bande aime la bonne nourriture bien arrosée… moi qui croyait que les policiers ne buvaient jamais en service. Je ne sais pas si l’aspect très convivial de cette brigade est réaliste ou non, mais je préfèrerais travailler dans ce climat que dans celui qui règne dans notre institution. On ne s’ennuie jamais dans ce roman, il n’y a aucun temps mort.



Je mets toutefois un bémol sur le style de l’auteur, qui n’est pas très littéraire. Nous sommes beaucoup dans des dialogues en langue parlée, les personnages utilisent les phrases de tous les jours, mais surtout avec de très nombreuses abréviations et du jargon policier qui est expliqué dans un lexique à la fin. Le but est sans doute de donner l’impression au lecteur qu’il fait partie de l’équipe et qu’il est aussi plongé dans cette enquête avec Leena. C’est réussi, mais trop c’est trop, je n’aime pas devoir suivre les dialogues grâce à un lexique. Je connais certaines de ses abréviations, lisant de nombreux auteurs romands, mais pas toutes et je ne me suis pas toujours donnée la peine d’aller voir de quelle procédure ou service on parlait. Le jargon professionnel est vite lassant et ce n’est pas indispensable pour que le lecteur se sente plongé dans l’action, du moins pas besoin qu’il y en ait autant. Un style plus littéraire ou journalistique aurait été un plus à mon goût, mais on sent vraiment que l’auteur sait de quoi il parle et qu’il n’a pas fait des recherches pour rendre ses personnages crédibles, il parle de lui-même et de ses collègues dans cette enquête passionnante et pleine de rebondissements sur les bas-fonds de notre beau pays, qui n’est pas seulement « propre en ordre » comme on dit.


Lien : https://patpolar48361071.wor..

J’ai retrouvé notre super womam genevoise avec grand plaisir. Leena est devenue cheffe de groupe et elle va avoir fort à faire pour retrouver le petit Maxime, dix ans qui a été enlevé. Son père vient de reprendre la banque familiale à la suite de son propre père qui est parti à la retraite. Henri et Fabienne Nader sont sous le choc et le père se sent coupable de ne pas avoir su défendre son fils. Le grand père, Paul, n’était pas très regardant sur l’origine des fonds qu’il acceptait dans sa banque, mais Henri a décidé de se mettre en règle avec les nouvelles normes financières et plusieurs clients ont été renvoyés. L’enquête se dirige rapidement vers le grand banditisme corse dont Henri refuse désormais de blanchir l’argent, sans compter qu’il a dénoncé une de leurs entreprises aux autorités fédérales



D’autre part, Pietro Calesi, le numéro un de la mafia italienne a un compte à régler avec Leena depuis sa première enquête (Cf. Leena). Il s’est senti humilier par son interrogatoire et il est bien décidé à la faire éliminer par son nouveau tueur à gages. Leena est devra se battre sur ces deux fronts avec son équipe de choc et des policiers des régions voisines, Italie et France.



Il s’agit d’un polar haletant, l’action ne s’arrête pas un instant. Leena est une sorte de super woman qui prend des risques incroyables en se fiant à un instinct hors du commun. A ces qualités, elle ajoute un esprit de déduction digne de Sherlock Holmes, ce qui nous donne une inspectrice vraiment pas banale. Les personnages auraient gagné à avoir un peu plus d’épaisseur psychologique, mais on est avant tout dans un roman d’action que je verrais bien adapté au cinéma. Maxime va développer un joli syndrome de Stockholm qui est très bien décrit. Un de ses ravisseurs lui inspire confiance et il finira même par lui sauver la vie sans le savoir.



L’auteur est un policier fédéral et on remarque tout de suite que ce polar est très bien documenté et très réaliste. On lit souvent dans la presse que la Suisse est une plaque tournante des différentes mafias européennes et ce roman nous en offre une brillante illustration. Les lois sur le blanchiment se sont développées sous la pression internationale, mais nos banques sont encore loin d’être parfaites. Il n’est pas indispensable d’avoir lu le premier tome de la série, même si c’est plus confortable. La fin laisse présager une nouvelle enquête de notre héroïne, que je découvrirai avec plaisir.



Je ne lui donne que quatre étoiles et demi car j’ai trouvé que la psychologie des personnages n’est pas assez développées, mais surtout j’ai été dérangée par l’utilisation du jargon policier et autres abréviations. Certes, il y a des notes en bas de pages pour expliquer ces mots et acronymes, mais les amateurs de polars ne sont pas forcément des policiers. Cette terminologie est sans doute destinée à rendre le récit plus immersif, mais c’est inutile, autant employer un langage clair et compréhensible. Malgré ces points faibles, j’ai beaucoup aimé cette plongé dans le crime organisé et ses ramifications en Suisse, on sent que l’auteur maîtrise vraiment le sujet.



Un grand merci aux Editions Slatkine pour leur confiance. J’adore leurs polars, en particuliers ceux des auteurs suisses.
Lien : https://patpolar48361071.wor..

Leena, une policière genevoise hautement compétente, se voit confier l'affaire de kidnapping d'un petit garçon. Les parents, à la tête d'une riche banque suisse, doivent verser une rançon importante pour récupérer l'enfant. Leena et toute son équipe de la brigade criminelle vont tout mettre en oeuvre pour sauver le garçon, même si le passé de Leena peut être un frein. Elle a affronté il y a peu de temps un mafieux italien qui veut sa tête....

Je n'avais pas vu au départ que ce livre était un second tome des aventures de Leena, et j'avoue qu'au début j'ai eu un peu peur car on comprenait qu'elle avait eu des ennuis, sans réellement saisir lesquels...Et puis au final, on se laisse bien prendre dans l'enquête du kidnapping. Il y a beaucoup de rythme, de rebondissement, Leena est un personnage qui force le respect. Je pense peut être juste un peu passé à côté de l'intrigue parallèle sur le passé de Leena. En tout cas ça me donne envie de lire le premier volet !

Merci à Slatkine et Babelio pour ce livre gagné dans le cadre d'une masse critique.

Ce roman est une suite... mais Jan Länden écrit de telle manière que le fait de ne pas avoir lu (ce qui est mon cas) le premier roman n'est pas un réel souci. Le lecteur est plongé dans le vécu de la brigade criminelle de Genève. Plus spécifiquement, Leena Fournier, cheffe de gorupe, est au centre de l'action.



Au centre, à double titre. D'une part, parce que son unité va traiter le kidnapping de Maxime Nader, 10 ans, fils et petit-fils de riches banquiers suisses (ce qui est presque un pléonasme...). Et d'autre part, parce que le passé récent de Leena la rattrape... Pietro Calesi est un mafieux notoire. Il a subi un revers (raconté dans le premier tome) et entend bien se venger en faisant exécuter Leena. Dans cette lutte, Leena Fournier va recevoir le soutien inespéré de hackers serbes qui souhaitent en finir avec Calesi.



Pour ce qui est de l'enlèvement de Maxime, Leena va devoir pactiser avec un parrain corse, dont tout indique qu'il est à l'origine du kidnapping. Mais la mort rôde, et Leena est une cible de choix. D'autant qu'elle aime faire face à ses ennemis.



Personnage éminemment charismatique et fascinant, Leena est une femme forte, déterminée, "qui en a" selon l'expression consacrée.



Le tout forme un polar nerveux, dynamique, très documenté et impitoyable. C'est plaisant à lire. Cela ne révolutionne rien, mais comme on dit: à défaut d'inventer la poudre, il faut savoir la faire exploser. Et à ce niveau, Jan Länden sait faire exploser la poudre. Personnellement, je regrette le volet romance (assez peu développé) et l'aspect un peu trop "moral(isant)" du roman. Mais ce n'est pas désagréable non plus. Ce qui est très chouette, c'est que Länden semble, dans les dernières lignes du roman, préparer le troisième tome...



Une chouette découverte, et un grand merci à Masse Critique Mars 2023, et aux éditions Slatkine pour ce roman.

Leena est son double : intuitive, sportive, active. L’auteur, ex superflic, cultive la nostalgie. Il nous inflige d’interminables scènes de camaraderie entre enquêteurs sur la trace de très méchants dont nous saurons très peu. Le style est scolaire, élémentaire, répétitif, à peine relevé dans un final correct. Les descriptions sont réduites à la portion congrue. La psychologie de personnages concentre une avalanche de clichés, pas la moindre profondeur. Bref, j’ai lu un des polars les moins écrits de l’histoire de l’ enquête policière. Le pire, c’est que la fin laisse présager une suite. Je ne suivrai pas.
Lien : https://cinemoitheque.eklabl..

Merci à Babelio et aux Editions Slatkine pour ce roman policier.



J'ai passé un très bon moment en compagnie de Leena et son équipe.

Un habile mélange de culture puisque l'action se déroule entre la Suisse, Marseille et la Corse.



L'auteur est lui-même Finlandais de souche.



J'ai mis un peu de temps à comprendre le rôle de Calesi, les soucis de Leena. J'ai fini par comprendre qu'il nous manquait un bout de l'histoire. Précédent roman.



Il n'est toutefois pas nécessaire de l'avoir lu pour dévorer celui-ci.

Le cadre est super bien posé. Peut-être beaucoup de termes techniques à retenir au début mais ça permet de plonger dans l'enquête.



Apparemment, il est mieux de les lire dans l'ordre si vous en avez l'occasion, dont Leena avant celui-ci, Rapimentu.



Mais lisez-les!



À couper le souffle!

Waouh, quel roman je referme là, complètement bluffée par l'intrigue !

Se déroulant au sein de la police genevoise, écrit sous pseudonyme par un membre de la fedpol spécialisé dans le grand banditisme international, autant vous dire que l'enquête tient la route et nous tient en haleine!



Leena est moitié valaisanne, moitié finlandaise, tout comme l'auteur. Douée d'un sixième sens, elle est inspectrice à la brigade criminelle genevoise et respectée dans le milieu. L'assassinat d'un riche propriétaire va la conduire à enquêter dans le milieu de la mafia et l'amener à Turin, Belgrade, La Haye ou encore New York.



Un roman porté par une femme, un personnage fort et respecté par ses collègues masculins. Une enquête détaillée, où les réseaux ont leur importance. Une histoire qui démarre à Genève mais qui devient internationale.

Bluffant ! Passionnant !

Et une fin qui laisse présager une suite, je me réjouis d'avance de retrouver Leena.



Un auteur à suivre assurément que je ne peux que vous inviter à découvrir à votre tour ! Édité par une maison genevoise, vous pouvez commander le roman chez votre libraire !

La semaine dernière, j'ai retrouvé avec bonheur la plume de Jan Länden et son équipe de choc de policiers genevois de la crim avec à leur tête l'incroyable Leena !

J'avais eu un coup de coeur pour le scénario du premier tome intitulé tout simplement "Leena". Ici j'ai tout autant aimé l'histoire mais j'ai en plus trouvé plus de profondeur dans l'écriture et des personnages plus aboutis. Jolie évolution M. Länden !





Un enfant est enlevé contre une très grosse rançon. Son père est un banquier suisse qui vient de reprendre la direction et veut faire place net. Leena est sur l'affaire avec son équipe. Une fois de plus, l'enquête ne va pas rester entre les frontières suisses mais les conduire à Marseille, en Corse et en Italie. Dans le tome précédent, Leena avait résolu une affaire liée à la mafia mais était menacée par le grand capo. Ici, elle va devoir jongler entre son enquête et l'envie de vengeance du mafieux sanguinaire.



J'ai été totalement emportée dans cette nouvelle enquête qui mêle mafia calabrese et grand banditisme corse et qui place Genève comme plaque tournante du blanchiment d'argent... L'auteur helvetico-finnois sait de quoi il parle puisqu'il est lui-même membre de la fedpol, spécialisé dans le grand banditisme international, et écrit donc sous pseudonyme. On peut aisément imaginer que derrière son roman se cachent quelques sombres vérités.



Bien qu'il s'agisse d'un deuxième tome, je pense qu'il peut être lu indépendamment sans nuire à la compréhension de l'histoire. Surtout, même si une partie de l'histoire se déroule à Genève et même juste à côté de chez (ce qui est assez jubilatoire), elle peut vraiment être lue et intéresser les amateurs de polars francophones en général !

Et puis je suis ravie, la dernière phrase laisse penser qu'il y aura une troisième enquête !

Incroyable enquête de la police Suisse.

On suit les aventures de Leena, policière genevoise et pour moi qui habite cette ville, c'est un plaisir de pouvoir visualiser les lieux.

On est très vite embarqué dans l'histoire par la description précise la police genevoise que l'on découvre de l'intérieur avec leurs procédures.

Mais on voyage aussi en Italie et à NY également.

Un vrai plaisir !

Écriture fluide et captivante.

Merci !

72 Chapitres, un Compte à rebours mortel, une course contre la montre . Leena le retour, en force . Toujours aussi rigoureuse et meneuse d’hommes . Les sens encore plus affûtés !. Entre l’enlèvement de Maxime, 10 ans, fils d’un riche banquier Genevois et le retour de tous les démons qui la hantent, Leena désormais cheffe de groupe de la brigade criminelle, est au cœur d’une vengeance mafieuse, comme une cible à abattre . Une histoire à deux opérations : une pour sauver l’enfant et une où elle va tout faire pour sauver sa peau, sa vie . C’est du sérieux !.



✖

Les tensions . Les trahisons . Avec aplomb . Les actions . Les échanges . En colère . La frustration . La provocation . Avec intuition . Les cibles . La puissance . Avec instinct . Les péchés . Avec cruauté . Les pulsions . Sous tension . Les épreuves . Les angoisses . Sous contrôle . Le mal . En puissance . Sans limite .

✖



Un polar noir et sombre au cœur de la mafia Calabre et du grand banditisme Corse . Comme en embuscade . Comme une tempête déchaînée , effrénée . Avec @jan_landen , pas le temps de regarder le paysage . On est à l’affût , aux aguets , on enquête , on se tend , on retient son souffle , on réfléchit , on sombre . Aïe aïe aïe , Lenna , quelle femme !.

Affaire à suivre , évidemment .

✖



Pour les poursuivants fan de Leena : Foncez . Pour les intéressés et les nouveaux arrivants : Lisez Leena avant Rapimentu c’est mieux .

✖



Vous l’avez lu ? Envie de le lire ?…

❤️ Jan Länden se définit lui-même comme un finno-valaisan, un valaisan aux lointaines origines nordiques, un mythe bien ancré dans cette haute vallée du Rhône.

Mais peut-être n'est-ce que pour donner corps à son pseudo derrière lequel se dissimule un vrai flic helvétique encore en activité.

Son héroïne Leena (une cousine de Lara Croft dans la police helvétique !) fait partie de la brigade criminelle genevoise chargée de l'enquête après le meurtre d'un riche homme d'affaires, d'affaires louches sans doute car tout cela ressemble bien à un règlement de comptes commandé par la mafia calabraise, la 'Ndrangheta.

Cela nous vaudra bien sûr quelques détours en Italie du Nord mais également jusqu'en Serbie où l'on ira réveiller quelques fantômes du passé, lorsque les Tigres d'Arkan terrorisaient la région.

Le bouquin est ainsi truffé de références comme celles au gang des Pink Panthers traqués par Interpol pour les braquages de nombre de bijouteries de Tokyo à Londres en passant par Barcelone [clic]. Tout cela est bien instructif.

❤️ Un policier qui nous évite les sempiternels serial-killer affamés de jeune chair fraiche et qui préfère nous emmener jeter un œil du côté obscur du grand banditisme européen et du crime organisé.

La première partie du bouquin est très instructive et réussit à placer décors et personnages, tandis que la seconde moitié nous propulse à New York au cœur d'un thriller haletant digne d'un film Hollywoodien.

Un polar helvétique plus classique, où l'auteur-flic détaille les difficiles investigations de la brigade, mais aussi plus intéressant que celui de Joseph Incardona qui avait beaucoup fait parler de lui l'an passé.

On a hâte de découvrir l'épisode suivant (Rapimentu) et peut-être d'épingler un coup de cœur pour la série de cet auteur.

Au détour d'une petite phrase, l'auteur-flic qui se cache derrière Jan Länden nous a mis sur la piste d'un de ses collègues de Lausanne : Fabio Benoit, dont on ne manquera pas de reparler ici ...

Pour celles et ceux qui aiment les nettoyeurs façon Léon.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.com/..

Je remercie Babelio et les éditions Slatkine pour m’avoir permis de lire ce roman dans le cadre d’une masse critique.



J’ai eu un peu de mal à entrer dans cette histoire ayant pour toile de fond le crime organisé car ce n’est pas un sujet que j’affectionne particulièrement, mais il est parfois bon de sortir de ses lectures habituelles.



L’histoire prend un peu de temps à s’installer et puis une fois tous les rouages mis en place, tout fonctionne et la lecture devient addictive.



Cependant, j’ai trouvé le personnage de Leena trop parfait. Elle réussit là où d’autres enquêteurs se sont cassé le nez depuis des années, et cela avec une facilité et une rapidité déconcertantes. De plus, le “mafieux” ne lui met pas beaucoup de bâtons dans les roues, j’aurais pensé trouver plus de dommages collatéraux.



J’ai préféré le personnage du Fantôme, cet exécuteur qui devient une cible. Il est d’une froideur et d’une insensibilité incroyables pour ses victimes.



J’ai trouvé intéressant de découvrir les liens entre les différents services qui luttent contre le crime organisé, les moyens mis en place… C’est quelque chose qui m’était complètement inconnu et j’imagine sans peine tout le travail que doit représenter cette lutte.



J’ai eu, par ailleurs, beaucoup de mal avec les différentes abréviations qui renvoient en fin d’ouvrage pour en connaitre la signification. Il y en a beaucoup trop et j’ai fini par ne plus m’y reporter. Il y a aussi des tournures de phrases et des expressions qui sont vraisemblablement propres à la Suisse et cela m’a perturbée.



Le roman s’achève sur un rebondissement qui annonce une suite à venir. Reste à savoir si je serai au rendez-vous…
Lien : http://www.unevietoutesimple..

On retrouve Leena, cheffe de groupe de la crim, dans un affaire de kidnapping d’enfant tout en s’évertuant à échapper à la vengeance du mafieu Calesi.



Phrases courtes, percutantes, on est pris dans ces rebondissements, j’ai adoré.



Je conseille de lire son premier livre (Leena - 2021) avant de lire celui-ci, car bcp de choses sont liées ;-).



Je recommande sans modération et me réjouis déjà de découvrir le prochain livre !

J'aime vraiment l'écriture M. Landen.

C'est une vraie plongée dans une enquête de kidnapping d'enfants tout en retrouvant les anciens adversaires de Leena.

J'aime ce personnage sauvage intuitive et intelligente.

Elle nous montre une police genevoise comme une grande famille et on se prend à espérer que c'est vraiment ainsi dans la réalité.

Hâte de prochainement vous rencontrer M. Landen pour en discuter !

Je remercie infiniment Babelio et les éditions Slatkine pour l'envoi de ce livre. C'est avec une grande curiosité que je l'ai lu et j'ai beaucoup apprécié ma lecture.



ℓ'нιѕтσιяє єт ѕєѕ ρєяѕσииαgєѕ : L'auteur nous plonge dans les locaux de la brigade criminelle genevoise et son équipe. Un crime a été commis mais ce ne sera que le début de cette enquête complexe et qui ouvrira nombre de tiroirs. Plus les pages défilent, plus on s'enfonce dans les méandres de la mafia italienne.

L'auteur nous offre plusieurs points de vue et j'ai beaucoup aimé cette construction bien que ça fasse en quelque sorte « retomber le soufflet », ça n'offre malheureusement pas beaucoup de suspense puisqu'on nous avons également les points de vue des criminels. Cependant, c'est la vision de Leena qui prendra le dessus, inspectrice ayant le « lead » de cette enquête. J'ai tout à la fois aimé et détesté son personnage. Je l'ai autant trouvée forte que terriblement exaspérante ; à mes yeux bien trop parfaite pour être vraie. Mais c'est un ressenti tout à fait personnel, j'admire les femmes sportives, intelligentes et qui ne se laissent pas faire. Ses collègues, par ailleurs, sont très protecteurs envers elle même si elle peut très bien se débrouiller seule comme elle l'a prouvé.



яєѕѕєитι géиéяαℓ : J'ai beaucoup aimé le thème choisi par l'auteur et d'autant plus d'y lire des références à l'Italie, mon pays. J'ai rarement eu l'occasion de lire des livres qui abordent le sujet de la mafia et encore moins d'auteurs suisses. J'ai beaucoup aimé. L'auteur choisit de nous faire voyager à travers quelques destinations, j'ai aimé le fait de ne pas rester au même endroit et plus encore de suivre cette enquête dès ses débuts. Il a été enrichissant de voir l'évolution de l'enquête, de lire combien certaines personnes restent insensibles et inhumaines mais qu'elles ne restent pas à l'abris de perdre leurs moyens malgré tout.

C'est bien ficelé, bien écrit et malgré le caractère très sérieux de l'affaire, l'humour est constant. Je me suis surprise à sourire à plusieurs reprises.

J'ai été plutôt déstabilisée par la complicité entre les enquêteurs, ce n'est pas une chose que j'ai souvent lue lors des thrillers/policiers que j'ai lus.

Je n'ai pas vraiment été surprise par la tournure de l'affaire et pourtant, j'ai adoré la fin que l'auteur lui a donnée ! Ça promet une suite des plus intéressantes.

En conclusion, un très agréable moment de lecture et je recommande à tous les férus de romans policiers ! Le fait qu'il soit écrit par un flic spécialisé dans le grand banditisme apporte une dimension différente à l'histoire.

L'auteur, le livre (448 pages, 2022) :

Après un premier épisode avec Leena, on avait hâte, avec ce Rapimentu, de retrouver le petit suisse Jan Länden dont le pseudo cache un vrai flic helvétique encore en activité.



On aime :

❤️ L'exotisme helvétique, les expressions colorées et le gentil chauvinisme de nos voisins.

❤️ Un épisode digne du précédent, tout aussi rythmé, haletant et bien construit.

❤️ La visite guidée des ramifications européennes du banditisme et des collaborations inter-polices.



Le contexte :

La Suisse au cœur des trafics internationaux et la police criminelle de Genève en première ligne de la lutte contre le grand banditisme.



L'intrigue :

Un Rapimentu, un kidnapping corse, un épisode qui fait suite au précédent qu'il faut donc avoir lu auparavant.

L'héroïne Leena a pris du galon dans la brigade criminelle genevoise et en fait des tonnes façon Lara Croft ou autres héroïnes invincibles.

D'autant qu'elle se retrouve chargée de l'enquête après le kidnapping de l'enfant d'un banquier suisse que l'on soupçonne rapidement d'avoir blanchi l'argent de la mafia corse.

C'est pas fréquent en Suisse les rapts d'enfants .

Dans le même temps pour faire bonne mesure, un mafieux italien (décidément la Suisse est au cœur de tous les trafics ...), celui du premier bouquin, cherche toujours à se venger de Leena à qui il a envoyé son meilleur "nettoyeur".

Bref, autant dire que ça démarre sur les chapeaux de roue de grosses berlines et vues comme ça, les Alpes Suisses sont loin d'être aussi calmes qu'on le croyait.

Pour celles et ceux qui aiment les parrains.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.com/..

Leena est de retour dans ma belle ville de Genève. Et dès le début, le suspense est au rendez-vous. Pas le temps de s’ennuyer. Un enlèvement pas loin de chez moi et me voilà dans le bain. (C’est fou ce que j’apprécie de me repérer géographiquement dans les lieux où se déroule l’action!)
Parallèlement, le passé de Leena refait surface. Calesi, le mafieux italien qui veut sa peau se rappelle à son bon souvenir (voir le roman « Leena » ) . La Brigade criminelle - le groupe que dirige Leena - est donc doublement sous -pression. L’enlèvement du gamin et la menace qui pèse sur le groupe et sur Leena en particulier.
Et si les deux affaires étaient liées? A première vue, ce n’est pas le cas.
Au programme : la mafia, le grand banditisme international, la guerre des gangs ( le milieu Corse, le milieu Marseillais, l’Espagne…) , le trafic de drogue, les ressentiments personnels, la lutte pour le pouvoir sur des territoires, les relations entre police, finance et Mafia, la collaboration trans-frontalière des services de police (Suisse, Italie, France voisine de la Suisse, Sud de la France), la guerre des polices (certains petits fonctionnaires planqués, certaine flics de l’IGS qui se croient tout permis)… C’est rythmé, factuel, mené tambour battant. Peut-être au début il y a des abréviations et des noms de services qui se mélangent un peu malgré les informations en bas de page, mais cela cesse vite d’être un petit souci. Et le parcours professionnel de l’auteur permet de rendre l’intrigue totalement vraisemblable et documentée. On est entrainés dans le tourbillon de l’action et c’est extrêmement réaliste, même si on se dit parfois que c’est sacrément complexe… mais si cela ne l’était pas, les flics n’auraient pas besoin d’être en infiltration… 
Leena est un personnage doté d’une capacité analytique hors du commun, elle a le sens de la stratégie, n’a pas peur de prendre des risques et des contacts privilégiés avec les membres des autres polices. Elle a de plus un instinct très développé, un sixième sens, une intuition… on appelle cela comme on veut, mais c’est un atout indéniable. Un personnage extrêmement attachant, avec des fragilités mais une capacité de survie et d’implication hors du commun.


Un grand merci aux Editions Slatkine pour leur confiance. Je dois dire que j’apprécie énormément leurs choix d’auteurs et la mise en avant des auteurs suisses. Et j’attends avec impatience la troisième enquête de Leena.


Lien : https://www.cathjack.ch/word..

Une très bon polar justement dosé, le moment le plus désagréable était de me voir arriver à la fin. J'ai envie de lire leena qui est le premier de cet auteur, mais rapimentu se lit très bien sans obligation de lire le premier opus. Il est important de mettre en avant des auteurs qui ne bénéficient pas de la même couverture médiatique que d'autres. Merci au canton du valais et à son offre grâce à qui j'ai découvert cet auteur brillant.