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Critiques de Jan-Philipp Sendker (223)
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Le langage de la solitude

Au moins 30 affaires d'empoisonnement aux métaux lourds, révélées depuis 2009 par la presse internationale, en Chine, que Pékin essaie d'étouffer...

60 000 personnes empoisonnées au mercure, à WUNSHAN ! Courrierinternational, le 16/09/09.





Paul Leibovitz est un journaliste, réfugié sur une île au large de Hong Kong, après le décès de son fils. En rencontrant Christine (une chinoise qui a fui, avec sa mère, le régime de Mao), il ne s'attendait pas à voir la mort resurgir dans son environnement...





Car, Christine va lui demander de l'accompagner revoir son frère Da Long, après 40 ans de silence, resté en Chine continentale.





En tant qu'ancien journaliste, Paul va enquêter sur cette curieuse maladie de Min Fang, la femme de Da Long...





" Aveugle et les traits déformés, la bouche à moitié ouverte, avec une grimace monstrueuse... elle avait les doigts raides et tordus, comme de grosses pattes de corbeau."

D'autres personnes du village présentaient les mêmes symptômes.





Un village infesté de rats, depuis que tous les chats sont morts. "La police et les autorités sanitaires disent que ce n'est pas de leur compétence..."





En tant qu'occidental, il ne comprend pas l'apathie et la résignation de ces paysans chinois, leur attachement à leur pays, la main mise du parti communiste et une certaine corruption...





Christine a assisté à la mort de son père, assassiné par les gardes rouges, lors de la Révolution culturelle de Mao...





La Chine se farde de rouge (la couleur du bonheur pour les chinois, mais aussi celle du sang et...du sacrifice) pour le Nouvel An lunaire, le 12/02/21. Ce sera l'année du Buffle qui succède à 2020, l'année du Rat (et le virus qui... naquit à WUHAN, en Chine?)





"Le monde a besoin de la Chine, pour assurer sa prospérité globale". Xi Jinping, président de la Chine.

Un président chinois à manipuler avec des...baguettes?
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L'art d'écouter les battements de coeur

Une histoire toute simple, comme il en existe des milliers.

Une fille, Julia, abandonnée par son père, décide de se lancer à sa recherche.

De ce périple Birman naîtra la vérité, et quelle vérité.

Celle d'un nourrisson, entubé par la vie mais qui, à force d'abnégation et de courage, aura su déjouer tous les pronostics alors qu'il était, après seulement 3 jours d'existence, déjà côté à 56/1 sur terrain gras. Précisons que le pari avait été engagé en pleine saison des pluies, ceci tendant à expliquer cela.



Que dire de ce livre dont je n'attendais absolument rien et qui, oserais-je même l'avouer, me causa initialement quelques suées avec son titre à rallonge me rappelant furieusement un certain fakir désormais honni.

Mais comparons ce qui est comparable, si le fakir m'a rapidement piqué les yeux, Julia le fit également, mais pour d'autres raisons .



Un récit emprunt d'humanité et de lyrisme, voilà ce à quoi Sendker vous convie. La table est belle, le repas fastueux.

Emotion à tous les étages, l'histoire déroule posément, se dévoile pudiquement tel un décor de théâtre au lever de rideau une fois délicatement frappé les trois coups.

Une Birmanie séculaire en toile de fond, un être déficient au destin exceptionnel dans le premier rôle, la pièce est belle, lumineuse, authentique et gorgée d'un optimisme farouche forçant l'admiration.

A tel point qu'au salut final des protagonistes, de battre mon cœur s'est arrêté.
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L'art d'écouter les battements de coeur

Un joli titre, une jolie couverture, un résumé appétissant, ce roman avait tout pour me plaire. La magie n’a malheureusement pas opéré.



C’est l’histoire de Julia, une jeune femme américaine qui n’a plus vu son père disparu dans la nature depuis plusieurs années. Elle se met en quête de le retrouver et se rend en Birmanie ou semble se terrer son père.

On va découvrir en filigrane l’histoire du père dés son plus jeune âge en Birmanie, sa cécité et son don d’écouter les battements de cœur. À côté, on retrouve les interrogations de Julia et son désir d’en savoir un peu plus auprès du moine qui a bien connu son père.



Cette histoire ne m’a pas séduite car le style est plat, il ne brille pas. On tangue entre roman léger, conte, voyage initiatique mais ne se dégage ici aucune poésie, aucune profondeur. Ça manque cruellement de figures de styles, de panache, de profondeur. Difficile de m’attacher à l’un ou à l’autre car les personnages évoluent sans grande émotivité. Il y a de beaux passages mais même eux, je les ai trouvés surfaits et insipides, un peu trop « développement personnel ». L’histoire aurait pu pétiller car le sujet était bien trouvé mais c’est le style qui m’a rebutée.



Je te remercie néanmoins Patricia pour ce cadeau, tes mots gravés sont bien plus précieux car ils témoignent derrière eux de deux très belles rencontres !
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L'art d'écouter les battements de coeur

" Les mots peuvent- ils avoir des ailes?" Peuvent - ils scintiller dans l'air comme des papillons? Peuvent- ils nous emporter ,captifs ,dans un autre monde? Peuvent - ils ouvrir les ultimes chambres de nos âmes?: Julia, une jeune avocate New-yorkaise, de mére américaine, de pére Birman va à la rencontre de son pére,disparu du jour au lendemain, depuis quatre ans ....Pourquoi ? Oú l'histoire fabuleuse, mystérieuse d'une quête d'identité, l'histoire exotique de Tin Win , un garçon hors du commun, abandonné par sa mére, à l'âge de six ans, devenu aveugle, amoureux de Mi Mi , une jeune birmane lumineuse , belle et incapable de marcher, Tin Win, le pére de Julia, capable de déchiffrer l'âme des gens en écoutant leurs battements de cœur...

Une histoire d'amour peu commune, une longue narration aux couleurs des légendes bengali, une fable, un conte oriental, dans cette Birmanie inconnue imprégnée des parfums du gingembre et des bougainvillées... Nous sommes transportés dans un univers sensoriel d'une grande richesse, où l'on entend les cloches des pagodes mêlées aux bruissements des longyis des moines..Oú l'on embarque pour un voyage en Inde oú les superstitions sont légion et oú chacun est influencé par les astrologues et les étoiles...trés loin des standards européens......

Julia ,aux côtés de Uba découvre l'incroyable histoire d'amour de son pére , son déracinement , le village où il a grandi mais aussi une culture, un pays, la Birmanie,des odeurs , des couleurs , des prémonitions , des croyances , des lenteurs , une philosophie de vie, un univers dont on ne soupçonnait pas la richesse....

Pour moi, un conte philosophique moderne, empreint d'orientalisme, de poésie vibrante où l'amour vrai , le dévouement , le désintéressement nous guident , loin des préoccupations quotidiennes ,ce livre nous touche au plus profond , il dégage une humanité vibrante et une belle leçon de vie .

L'aspect merveilleux du conte nous enchante et la fin est étonnante !

Un ouvrage surprenant qui peut ne pas plaire à tout le monde ! Mais il ne faut pas en dire trop! Le titre m'avait interpellée! Je ne connais pas l'auteur.
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L'art d'écouter les battements de coeur



Aurais-je lu ce livre si une partie de l’action ne se passait en Birmanie ? Pas sûr.

Le titre que je trouve un tantinet mièvre, m’aurais probablement fait passer mon chemin. Mais la couverture du livre présentant un pont de teck comme il y en a tant en Birmanie, ou le pécheur figurant sur l’édition poche eurent raisons de mes réticences.

Et je me suis laissée envouter par cette histoire d’un amour infini. Quatre ans après la disparition de son père, Tin Win, un avocat new-yorkais d'origine birmane, Julia, jeune avocate, découvre une lettre d'amour écrite par une certaine Mi Mi en Birmanie.

Elle décide de chercher les réponses à ses questions dans ce pays.

Arrivée là-bas elle rencontre U Ba dans une maison de thé, un personnage énigmatique qui semble tout savoir de sa famille.

Et jour après jour, U Ba raconte une histoire d'amour improbable entre deux êtres d'exception. Julia apprendra que son père avait le don de déchiffrer l'âme des gens en écoutant les battements de leur cœur.



Des mots qui enchantent, une atmosphère remplie de sentiments où s’entrecroisent rejet, peine, désespoir, mais aussi découvertes et force, ainsi qu’un immense amour.

L’écriture est simple mais réussit parfaitement à décrire la Birmanie, celle de la campagne, des gens pauvres, empreinte de rites anciens et spirituels.



J’ai eu le bonheur de visiter ce pays, trop brièvement, il y a une dizaine d’années et m’y retrouver avec ces personnages attachants a été un grand bonheur de lecture.





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L'art d'écouter les battements de coeur

Je viens de passer un excellent moment grâce à Jan Philipp Sendker. C’est un vrai , un beau et un grand coup de cœur que j’ai eu avec « l’art d’écouter les battements de cœur ». Quel plaisir de commencer la journée ou de rentrer le soir après une journée de travail et de se plonger dans ce conte merveilleux ! Je regrette seulement d’en être sortie aussi vite. Je serais bien restée encore un peu à écouter U Ba qui nous raconte une histoire d’une grande beauté.

C’est un livre d’une grande sensibilité et d’une grande sagesse. J’y ai rencontré des gens merveilleux dont principalement Tin-Win et Mi-Mi. Nous faisons connaissance de ces deux personnages par l’intermédiaire de Julia qui part en Birmanie à la recherche de son père Tin-Win . Elle rencontre U Ba qui va lui raconter l’histoire de son père.

Les paysages, les vêtements ou encore la nourriture nous emportent en Birmanie mais ce que l’on retient surtout c’est le comportement des Birmans, leur sensibilité, leur philosophie de vie. J’ai eu l’occasion il y a peu d’échanger avec un proche qui revenait de Birmanie et qui avait particulièrement été touché par la gentillesse des Birmans, ce que j’ai retrouvé dans ce livre.

L’histoire de la rencontre de Tin Win et Mi-Mi est d’une grande tendresse et d’une vraie beauté. Ce sont vraiment deux belles âmes qui s’aiment d’un véritable Amour. C’est un livre qui se lit avec délicatesse et qui donne envie d’être lu dans la nature au pied d’un arbre entouré des murmures du vent. On a envie de se laisser bercer par toute cette poésie que nous offre avec beaucoup de générosité Jan Philipp Sendker. Comme j'ai envie de rester imprégnée par l'atmosphère qui se dégage de ce roman, je vais poursuivre avec "un coeur bien accordé".
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Un coeur bien accordé

Julia Win vient de recevoir une lettre de son demi-frère U Ba qui vit toujours en Birmanie, dont elle n’a plus de nouvelles depuis dix ans. Avocate brillante à Manhattan, elle mène une vie, certes très active mais qui ne la satisfait pas vraiment. Cette lettre va la perturber et l’obliger à vraiment se poser des questions sur sa vie.



Un jour, alors qu’elle doit prendre la parole lors d’une réunion importante au travail, elle entend une voix qui la questionne : « Qui es-tu ? », « Pourquoi vis-tu seule ? », « qu’attends-tu de la vie ? ». Comme cette voix insiste, Julia finit par en parler à son amie, Amy Lee, bouddhiste adepte de la méditation. Elle consulte un psychiatre qui lui prescrit des neuroleptiques. Burn-out ? Schizophrénie ?





Julia est une jeune femme de trente huit ans, qui s’est séparée de son dernier compagnon, et n’a pas d’enfant. Elle investit toute son énergie dans son travail d’avocate, où elle est brillante et n’a pas vraiment conscience qu’un pan de sa vie lui échappe. Elle est seule à Manhattan, sa mère et son frère habitent à l’autre bout des USA et ils ne m’aiment guère, donc ils se voient très peu.



Son père, qui possède le don d’écouter les battements de cœur et de les harmoniser (cf. le précédent ouvrage de l’auteur) est retourné en Birmanie pour y mourir auprès de son premier amour, la mère d’U Ba. J’aime beaucoup cette expression : « harmoniser » les battements du cœur », c’est une invitation au voyage dans le pays de symboles.



On comprend que la vie occidentale a perdu son âme, en se plongeant dans le matérialisme, la consommation à tout prix, le toujours plus pour être satisfait car le plaisir ne peut venir que de l’extérieur. Nous ne savons plus être à l’écoute de notre corps, communiquer avec notre âme, la vie spirituelle quand elle existe part à la dérive, se délite, devient sujet de moquerie.



A l’opposé, en Birmanie, les gens, du moins ceux qui ne possèdent rien ou alors si peu qu’ils ne sont pas constamment dans le désir, n’ont pas peur de tout perdre, peuvent partager le peu qu’ils ont, ont du plaisir à se rendre service. Payer un service rendu est un affront.



On fait ainsi la connaissance de l’histoire de Nu Nu, son mariage, ses enfants Ko Gyi et Thar Thar, la dureté de leur mode de vie, l’amour qui l’unit à son mari, Maoung Sein . Le destin de cette femme et de ses deux enfants est extraordinaire, avec la mort qui rode autour.



Elle est prête à tout pour empêcher que les militaires emmènent ses fils, et devra faire un choix qui va la hanter. Mais, je ne dévoilerai rien de plus, car il faut découvrir ce roman, le siroter, le goûter, s’imprégner des couleurs, des parfums, des épices, des longyi, les currys…



Qu’on s’intéresse ou non au Bouddhisme, que l’on croit ou non à la réincarnation, l’histoire est tellement belle et riche qu’on se laisse entraîner par l’auteur dans ce pays méconnu car fermé si longtemps par la junte au pouvoir. On n’en connaît en fait que la violence de la dictature, mais on en sait si peu sur le mode de vie, les rites et les coutumes des habitants… Au passage, l’idée d’accorder le cœur comme on accorde un instrument de musique avant d’en jouer me plaît énormément.



Le fait de ne pas avoir lu le premier roman de Jan-Philipp SENDKER ne dérange pas, car il a pris soin de nous donner les éléments nécessaires à notre compréhension, mais, étant donné que le thème en est l’histoire des parents de Julia, on a envie d’en savoir plus.



Donc, vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé ce livre. Ce n’est pas un coup de cœur, mais pas loin. Il est bien écrit, l’histoire est belle, et on fait un voyage initiatique autant que dépaysant dans un pays qu’on a envie de découvrir davantage.

Note : 8,5/10



plus sur mon blog (analyse extraits auteur...)
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L'art d'écouter les battements de coeur

Bouleversée ! C’est le premier mot qui me vient en tournant la dernière page de ce voyage. Un périple qui nous amène entre Rangoon, Kalaw et New-York. Pourtant, aussi loin que puisse nous mener un avion, un train, un bateau, le plus grand, le plus beau des voyages n’est-il pas celui qui nous amène au plus profond de notre Être ?



Julia pensait tout connaître de Tin Win son père, jusqu’à ce qu’il disparaisse du jour au lendemain, sans raison apparente. Après quatre années d’absence et de silence, elle décide de partir en Birmanie sur les traces de cet homme, en quête d’une vérité, d’une identité, d’un pays, d’une raison qui lui permettrait de lui accorder son pardon. Pleine de colère envers ce père démissionnaire, elle découvrira au fil des jours une vérité douloureuse et merveilleuse. Une histoire d’amour intemporelle, celle d’un homme et d’une femme qui se reconnaissent avec le cœur.



Mais parfois les chemins qui mènent à l’Amour sont tortueux et nous obligent à emprunter des routes sinueuses. Ces routes peuvent s’avérer longue et difficile, mais n’est-ce pas le prix à payer pour vivre un intense moment de bonheur ? Je vous parle de cet Amour inconditionnel que l’on ne vit qu’une seule fois. Celui qui fait palpiter nos cœurs, nous tient éveillé et nous insuffle cet oxygène. Celui qui nous révèle au grand jour et que l‘on donne sans rien attendre en retour. Quand l’amour rime avec passion et dévotion, il nous fait passer de l’autre côté du versant. Un jour on part, on traverse les océans ou tout simplement la route pour ne pas mourir asphyxié par la tristesse et l’ennui.



J’ai suivi Tin Win et Julia pas à pas à travers la Birmanie. Son père est devenu le mien. Je me suis reconnue dans le regard de ce Birman. Son histoire est devenue mienne et c’est dans ses bras que j’ai plongé pour lui offrir le pardon. La fuite cache bien souvent une grande détresse. Partir ou mourir, simple instinct de survie... Quand un dernier sursaut d’espoir nous tient debout et nous donne le courage et la force de traverser la route et de vivre enfin pour soi.


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Un coeur bien accordé

Après avoir lu « l’art d’écouter les battements de cœur », je n’avais pas envie de quitter la Birmanie , d’où ma lecture de « un cœur bien accordé » qui en est la suite. Même si j’ai été un peu moins conquise, je reste sous le charme de cette façon de vivre qui est pourtant à l’opposé de ce que je vis et ce que je suis. Cette sagesse Birmane m'émeut.

Dans ce roman, Julia retourne en Birmanie rejoindre son frère , dix ans après y être allée pour chercher son père. Les raisons qui la poussent à revenir en Birmanie lui feront découvrir une histoire émouvante. Tout comme dans le premier roman, on y rencontre par l’intermédiaire d’un récit de belles personnes. Certains diront qu’il y a trop « de bons sentiments ». Moi, je ne trouve pas et puis, cela fait aussi du bien de se décentrer un peu et d’essayer de comprendre comment on peut vivre différemment, avec d’autres attentes, d’autres repères, d’autres références. Je suis vraiment séduite par ce décalage avec notre société même si j’ai bien conscience que la junte militaire est très présente et pèse de façon dramatique sur ce pays.

Ces deux romans lus l'un derrière l'autre me donnent vraiment envie de connaître jan Philipp Sendker et d'échanger avec lui.

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L'art d'écouter les battements de coeur

Une histoire d’Amour, avec un grand grand A, dans un pays de mariages arrangés et d’ornières boueuses.



Une femme décide d’essayer de retrouver son père disparu depuis quelques années. Sur la foi d’une lettre d’amour trouvée dans ses affaires, elle part en Birmanie, pays natal de son père.



Elle y découvre un pays étrange, un univers particulier, qui oscille entre le sordide d’un enfant qu’on abandonne et la magie quasi mystique d’un amour qui dure malgré l’éloignement et le passage des années, un pays où le respect et la reconnaissance envers ses aînés passent avant les passions amoureuses.



Dans ce petit village birman, on lui raconte l’histoire de personnes qui ont des talents exceptionnels, presque des superhéros, avec la faculté d’entendre les battements de cœurs, une voix d’or ou même des dons de guérisseur, sans compter les astrologues qui prédisent l’avenir…



Une belle histoire, si on veut croire que de telles amours existent, si on veut croire aux miracles et oublier que la pauvreté et la misère existent aussi.



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Un coeur bien accordé

Merci tout d'abord à Babelio et aux éditions JC Lattès pour la découverte de ce roman et de cet auteur.



Avec Un cœur bien accordé, je ne savais pas trop où je mettais les pieds et après des débuts un peu timides, je me suis laissée porter par les mots, naviguant de surprise en surprise, me laissant peu à peu submerger par cette troublante et émouvante invitation au voyage.





Julia, avocate de trente-huit ans à Manhattan, s'accommode de vivre seule, loin des siens avec pour seule véritable amie, Amy une peintre, bouddhiste un peu farfelue et mystique.

Un jour, alors qu'elle se trouve en pleine réunion de travail, une voix s'adresse à elle, lui posant des questions pour le moins dérangeantes : «  Qui es-tu ? », « Qu'est-ce que tu fais ? » , « Pourquoi es-tu seule ? »...Autant de questions qui la déstabiliseront et la mèneront à entreprendre une sorte de voyage initiatique.



C'est en Birmanie où vit son demi-frère U Ba (dont l'existence est révélée dans le premier tome, si j'ai bien tout compris) qu'elle se rend et qu'elle trouvera l'origine de ses voix.



Dès lors, à travers les histoires entendues par Julia et U Ba, le lecteur est tenu en haleine et ne peut plus lâcher le livre. S'ouvre à lui un conte moderne des plus poignants, celui narrant l'histoire tragique et passionnante de Nu Nu et celle de ses fils Ko Gyi et Thar Thar.





Véritable hymne à la vie et à l'amour, ce roman nous ouvre son cœur. Il y laisse entrevoir les faiblesses humaines, les espoirs d'une mère, ses déceptions, ses erreurs, ses tourments ...Il nous y livre aussi un magnifique plaidoyer pour une vie humble, privilégiant l'amour de son prochain, et le don de soi au détriment d'une vie purement matérielle.

Il nous ouvre le chemin d'une Birmanie bouddhiste à la sagesse toute orientale, rurale, démunie, menacée par les conflits armés. Il nous entraîne sur les pas d'un peuple à l'existence misérable mais courageux et serein face à l'adversité.

Il nous laisse à la fois plein d'espérance sur la nature humaine, mais tout aussi chagriné, bouleversé et pantois...





On attend bien sûr une suite à ce livre...Est-elle prévue ? Je l'espère.

En attendant, je vais me procurer le premier tome « L'art d'écouter les battements de cœur » qui j'en suis certaine me ravira tout autant.



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L'art d'écouter les battements de coeur

L'Art d'écouter les battements de coeur est un roman qui fait du bien mais, attention, ce n'est pas un roman feel-good, sans quoi j'aurais passé mon chemin. Il m'a été conseillé par une amie il y a un petit moment déjà et j'en avais rapidement fait l'acquisition, convaincue qu'il pourrait me plaire également. Je l'ai juste laissé trainer un peu sur mes étagères, comme je le fais d'ailleurs assez régulièrement avec les titres que je considère comme des valeurs sûres. Vous faites cela, vous aussi, ou vous dévorez les « pépites » aussitôt achetées ?

C'est un roman qui fait du bien, donc, pour deux raisons, le fond et la forme. C'est l'histoire de Julia, une jeune femme qui n'a plus de nouvelles de son père, un avocat new-yorkais, depuis plusieurs années. Elle décide de quitter les États-Unis pour se rendre en Birmanie afin de retracer l'histoire de ce père qui les a abandonnées semble-t-il sans raison, sa mère et elle, et de le retrouver. Sur place, elle fait la rencontre d'U Ba qui va lui raconter qui était son père : sa naissance, l'apparition de sa cécité, sa rencontre avec Mi Mi, leur histoire d'amour et son arrachement à cette dernière et à son pays. L'histoire d'amour entre Tin Win et Mi Mi, deux êtres heurtés par la vie mais qui ont su faire de leur handicap une force, est au coeur du roman. C'est aussi un roman qui traite de la solitude, du rapport au monde, de la tolérance et du deuil. Pour aborder des thèmes aussi puissants, il fallait une écriture forte et le pari est gagné puisque Jan-Philipp Sendker livre un roman à la puissance émotionnelle incontestable, portée par une écriture délicate et poétique. Chaque page est une leçon de vie, non pas assénée de manière mièvre, mais offerte avec beaucoup de sincérité et de sensibilité.

J'ai vu qu'il y avait une suite, mais je ne suis pas sûre d'avoir envie de m'y plonger. Je veux garder cette histoire intacte, sans y ajouter quoi que ce soit…


Lien : http://aperto-libro.over-blo..
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L'art d'écouter les battements de coeur

Parfois, un titre de livre m'accroche et sans rien connaitre de l'auteur ni lire de critiques on plonge dans l'inconnu et là, on s'embarque dans un merveilleux voyage au coeur de la Birmanie dans une histoire d'amour belle à en pleurer ...



Julia, jeune avocate new-yorkaise part à la recherche de son père disparu mystérieusement depuis 4 ans , une lettre d'amour retrouvée derrière un meuble l'entraine à Bakaw, petit village birman , pays d'origine de son père, Tin Win .



En rencontrant un étrange personnage U Ba, un homme sans vraiment d'âge et qui semblait l'attendre, elle écoute l' histoire d'un petit garçon prénommé Tin Win, qui , abandonné par sa mère s'accroche à la vie , elle se laisse bercer par la ballade d'un jeune birman qui entend chanter les animaux et parler les arbres, qui découvre l'amour en écoutant les battements de coeur de Mi-Mi qui lui prête ses yeux alors que lui devient ses jambes, plus qu'un couple, une fusion de deux êtres différents des autres.



La Birmanie est un cadre unique, empreint de douceur et de poésie mais aussi de règles comme dans toutes les sociétés et le respect du aux ascendants est plus fort que les sentiments .



C'est beau , c'est triste !
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L'art d'écouter les battements de coeur

Eh bien quoi TheWind ? Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Ton petit cœur de brise matinale deviendrait-il dur comme pierre ?

Bon, on va mettre ça sur le compte du stress de fin d'année scolaire.

Parce qu'autant j'avais adoré " Un cœur bien accordé", autant "l'Art d'écouter les battements de cœur" m'a passablement ennuyée ...et pourtant, ces deux romans sont comme des jumeaux et je dirai même que l'un ne va pas sans l'autre. Vous avez déjà fait la différence entre Dupond et Dupont, vous ? Bah, moi non plus...alors, comprenez mon désappointement face à ce roman qui était sensé me faire vibrer autant que son acolyte bleu. J'dis "bleu" parce que la première page de couverture est quasiment la même...Il n'y a que la couleur qui change.

Il y a tout de même un élément qui pourrait expliquer le pourquoi du comment. J'ai lu ces deux livres dans le désordre. C'est Babelio et sa légendaire Masse critique qui m'avait proposé de découvrir "Un cœur bien accordé" qui se trouvait être la suite de "L'Art d'écouter les battements de cœur" . Superbe découverte, moments enchanteurs, TheWind sur le carreau...Parce que même sans avoir lu le premier, on comprend très bien le deuxième ! Seulement, voilà...j'avais mordu à l'hameçon et il me fallait absolument lire l'autre. Quand je dis l'autre, c'est le jaune. Vous suivez un peu là ? Non ? Tant pis..ce n'est pas très grave.

Bref, j'avais déjà tous les éléments en main, je connaissais déjà les tenants et les aboutissants..Je n'avais plus qu'à me laisser bercer par la douceur des mots, par la mélodie tintinnabulante, par la pureté de l'amour de Tin Win et Mi Mi, par leur extraordinaire humilité..

Mais, ça a fait "Pffouuu" comme un soufflet au fromage qui sort du four.

Qu'est-ce que je pourrai vous dire de plus ? Pas grand chose, si ce n'est qu'il vaut mieux lire les deux livres de Jan-Philipp Sendker dans le bon ordre parce que tout de même c'est une jolie histoire, un joli conte de fées, un livre-doudou qui réconforte et qui endort paisiblement.

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L'art d'écouter les battements de coeur

Drôle de petit livre que celui-ci…



Drôle, pas au sens d'amusant hein ? Non, en fait, ce serait plutôt l'inverse.

Ça démarre par une désertion, en tout cas ça y ressemble. Après il y a un petit garçon qui meurt noyé dans une rivière, une femme qui ne peut plus faire confiance à la vie, un petit bonhomme abandonné par une mère que la peur de souffrir a rendue incapable d'amour, un aveugle, une infirme, des amoureux séparés par des conventions d'un autre temps…

Dis comme ça, ça ne donne pas vraiment envie.

Sauf que curieusement, il est réconfortant ce livre, parce que malgré cette avalanche de malheurs, l'impression qui surnage, celle qui demeure, c'est un doux bien-être.

Toutes ces épreuves sont autant de prétextes à réflexion, de pistes à suivre sur le chemin de la sagesse et surtout, une ode à la vie jusque dans la mort.



Un drôle de petit livre, vraiment…



Challenge Multi-défis 2017
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Un coeur bien accordé

J'ai hésité un peu quand Babelio par l’intermédiaire de Pierre Krause, m'a contacté pour ce partenariat privilégié.



Est-ce que ce livre serait intéressant ? ... Je lui trouvais des connotations de littérature "rose" ... J'appréhendais un peu ...



Et puis finalement, j'ai lu que ça parlait de Birmanie et puis la couverture était si jolie. Il n'y avait pas encore beaucoup d'avis mais un partenariat c'est l'occasion de prendre quelques risques sans conséquences ;-). J'ai déposé alors ma candidature qui a été retenue.



Merci merci BABELIO ♥ et les Editions JC Lattès



Le début du roman m'a un peu inquiétée... oui, vous allez me dire, encore ?



J'avais l'impression que j'allais être aux prises des méandres psy tarabiscotées d'une femme, jeune, jolie et brillante avocate à New York à qui tout réussi (bien sur) mais pas tout quand même (faut pas exagérer ...), côté amour ce n'est pas ça, et patati et pata-tras... Et bon je n'avais pas trop envie de ça ...



Et puis le livre change de ton, quand Julia décide de retourner en Birmanie pour faire taire cette voix inquiétante qui intervient dans sa vie de tous les jours et lui ordonne d'arrêter son travail et de se recentrer sur elle (la voix et elle aussi en fait... Je ne sais pas si je suis claire...).



On quitte alors assez vite NY pour la Birmanie et hop on change d'atmosphère.



Je n'avais pas compris que ce livre était une sorte de deuxième tome mais en fait ça ne m'a pas dérangé et les livres peuvent se lire indépendamment, la preuve je l'ai lu sans lire le premier.



De New York à la Birmanie, l'écart est important. Entre une vie matériellement confortable, une société de consommation où tout se trouve à profusion et une vie de peu, humble proche des besoins vitaux et respectueuse des enseignements de Bouddha, une vie zen quoi.



Julia rejoint en Birmanie son demi-frère U Ba, un homme simple et vivant en harmonie dans son pays. Un homme bon envers Julia.



U ba va aider Julia dans sa quête, pour faire taire cette voix qui la perturbe et lui ordonne de venir l'aider.



Cette voix est un appel au secours. C'est le SOS d'une femme morte. C'est son esprit qui tourmente Julia. La quête de la jeune femme va lui permettre de connaitre l'histoire de Nu Nu.



Sa triste histoire... Oui parce que Nu Nu c'est cette femme n'a pas eu vraiment une vie facile. Non c'est le moins que l'on puisse dire. Une vie de peu, une vie de labeurs et laborieuse, dure, faite de deuils, dans un contexte de guerre.



J'ai particulièrement aimé la partie deux de ce livre. celle où une vieille dame (La sœur de Nu Nu) nous raconte la vie de Nu Nu, de son mari Maung Sein et de ses deux fils : Ko Gyi et Thar Thar.



J'ai aimé être à l'écoute de cette terrible histoire. On arrive bien à comprendre ainsi pourquoi le cœur de Nu Nu n'est toujours pas au repos... Que d'épreuves traversées !!!!



Et puis retour dans le temps présent avec de belles rencontres...



Le retour au temps présent ne bascule pas dans l'artificiel et c'est une prise de conscience qui s'éveille, un retour à la paix et l'amour.



Une voix qui s'apaise et une autre qui s'élance...

Et des cœurs bien accordés.



Une lecture qui m'a plu finalement, surtout

pour l'histoire de Nu Nu et de sa famille,

mais aussi pour celle de Julia et de U Ba

et de leurs rencontres en Birmanie.



P.S : plus d'infos sur mon blog
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L'art d'écouter les battements de coeur

En ces temps de violence débridée et assumée par un exécutif dans la toute-puissance, il fait bon de pouvoir prendre du recul dans ce genre de livre. Une formidable histoire d'amour entre un jeune aveugle et une estropiée invalide. Ensemble, il vont s'entre-aider pour se faire une place dans cette société birmane de l'époque coloniale. La découverte de l'amour suivra naturellement. C'est en allant à la recherche de ses origines qu'une jeune femme new-yorkaise va découvrir l'histoire de son père en Birmanie. C'est une intrigue qui se dénoue lentement, dans la poésie et la spiritualité. La cécité va offrir à Tin Win la possibilité de voir ce qui ne se voit pas avec les yeux, de développer ses autres sens, d'être plus à l'écoute de ce qui l'entoure, de percevoir les malheurs des autres avec une acuité particulière. D'où l'écoute des battements de cœur de tout ce qui vit. C'est magnifique !

Je ne peux m'empêcher de faire le parallèle avec notre actualité sociale où la violence se généralise et devient le seul moyen de communication. En méditation, on apprend à mieux se connaître et, lorsqu'on parvient à obtenir un certain calme mental, il n'est pas impossible d'entendre ou du moins de ressentir ses vibrations cardiaques. Loin de toute cette violence extérieure.

Merci à Jan-Philipp Sendker pour cette merveilleuse histoire.
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L'art d'écouter les battements de coeur

C'est une douce musique que celle d'un cœur qui bat. Boum, boum. Boum, boum. Le cœur qui s'apprête à sortir de notre poitrine. Boum, boum. Boum, boum. Le cœur qui dort du sommeil du juste. Boum, boum. Boum, boum. Le cœur qui s'éteint. Boum, boum.



C'est une bien belle musique que celle des battements de cœur, mais une musique que l'on n'entend pas. La ressentir, oui. Le cœur qui bat si vite que l'on a l'impression que notre cage thoracique vibre, le cœur qui s'affole tellement sous l'effort qu'il remonte dans notre gorge dans un effort vain pour s'échapper, le cœur qui se détend, comme notre corps, alangui sur le lit. On la ressent, mais on ne l'entend pas, sauf si on colle notre oreille sur la poitrine de l'être aimé. On croit l'entendre, mais ce n'est qu'une impression. Ce pouvoir d'écouter, qui nous permettrait pourtant d'accéder à la vérité, nous a filé entre les doigts. Mais l'a-t-on déjà détenu ?



L'art des battements de cœur est un retour vers les origines. Retour de Julia, qui part sur les traces de son père, et retour de son père, à travers ce passé qui afflue. L'art des battements de cœur est typiquement l'ouvrage qui peut changer le regard que l'on porte sur les choses qui nous entourent, du moins pendant une fraction de seconde. Il nous oblige à écouter, à lire à l'intérieur, à ressentir et pas simplement à voir. Il nous oblige à aller au-delà des apparences pour retrouver qui l'on est, pour comprendre qui sont les autres.



Véritable hymne à la vie, à l'amour, j'ai vécu cette histoire dans toute sa simplicité. J'ai accompagné Julia dans sa quête, j'ai aimé Tin Win et Mi Mi d'un amour pur, vrai. J'ai eu l'étrange sensation de rentrer dans une bulle où le temps se serait arrêté, de vivre une vie en parallèle, d'ouvrir les yeux. Je n'ai pas appris à écouter les battements de cœur, j'aurais tellement aimé, mais les miracles n'existent pas, et mon oreille est réfractaire, mais malgré tout, j'ai appris à arrêter le temps, et, l'espace de quelques secondes, à revenir à l'essentiel. Une lecture qui m'a bouleversée, un apprentissage, une immersion, un retour aux sources.





Merci infiniment à Pierre Krause et à la Masse Critique Babelio qui m'ont permis de faire une belle rencontre. Ce premier semestre 2015 est riche de bien belles découvertes...
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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Le langage de la solitude

Le langage de la solitude de Jan-Philipp Sendker, paru début mai 2018 aux Editions J.-C Lattès, est un roman à la fois atypique et passionnant.

Paul Leibovitz est un homme qui émerge peu à peu . La mort de son fils l'a profondément éprouvé . Réfugié dans l'Île de Lamma au large de Hong-Kong , il se reconstruit peu à peu avec l'aide de Christine Wu sa compagne . La vie semble enfin lui sourire à nouveau...

La famille Wu est une famille écartelée comme beaucoup en Chine depuis les exactions des Gardes Rouges . Christine et sa mère se sont réfugiées à Hong Kong, le fils aîné Da Long est lui resté en Chine. Un jour, à sa grande stupéfaction, Christine reçoit un courrier de son frère l'appelant à l'aide. Accompagnée par Paul , elle se rend à Yiwu. La femme de son frère est atteinte d'une grave atteinte neurologique qui l'a paralysée, rendue aveugle et muette. Mais elle n'est pas la seule !! Paul , ancien journaliste, comprend bien vite que cela n'est pas le fruit du simple hasard mais que l'usine Sanlitun est à l'origine de la pollution du lac où les femmes du village vont pêcher leur poisson. Or Sanlitun est sous la protection de Pékin et des grands manitous du Parti communiste . Commence alors un combat inégal entre un pot de terre et Le pot de fer .

Un roman qui nous plonge au coeur d'un pays qui s'ouvre peu à peu mais où les vieux réflexes perdurent . L'écriture de Jan-Philipp Sendker est très efficace. Les pages s'enchainent , l'enquête et ses conséquences humaines m'ont tenue en haleine . Derrière ces mots souvent durs pour un pays encore gangréné par la corruption et des pratiques éculées se cache un amour respectueux pour la Chine , ses habitants et leur mode de vie et de pensée. Difficile pour un occidental d'appréhender une culture tellement différente . Un bien beau roman, l'enquête menée tambour battant ne peut que plaire aux amateurs du genre et le périple en Chine aux amateurs de voyages intelligents .

Un très grand merci aux Editions J.-C Lattès via NetGalley pour ce beau partage.
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L'art d'écouter les battements de coeur

Quatre ans après la disparition brutale de son père, une jeune américaine part à sa recherche en Birmanie , pays dont il est originaire : elle y est accueillie par un vieux sage mi-Dumbledore, mi-père Fouras façon Birmane qui lui raconte l'histoire de son père à qui, bien sûr, elle n'a jamais eu l'idée de poser la moindre question sur son passé… Entre autres révélations fulgurantes, on y apprend que la civilisation birmane est très différente de la civilisation américaine, que « la mort n'est pas la fin de la vie mais une étape », ou que « la véritable essence des choses n'est pas visible à l'oeil », tiens ça me rappelle quelque chose.

A la croisée d'un recueil de sagesse orientale, d'un guide touristique et d'un conte Harlequin orientaliste, ce roman se laisse lire sans déplaisir et sans surprise mais avec tout de même un brin d'ennui. Pas de coup de coeur ni de battements de coeur, (je dois avoir un coeur de pierre !) mais un léger haut-le-coeur peut-être…



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(Question Fastoche) Qu'arrive-t-il à Julia le lendemain de l'obtention de son diplôme de droit ?

Elle est admise dans un grand cabinet d'avocat ?
Sa mère à eu un grave accident de voiture ?
Son père disparaît sans laisser de trace ?
Elle achète un chien

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