Citations de Jana Rouze (134)
Les plus beaux yeux noirs du monde me regardent avec douceur.
L’espoir c’est un truc de dingue. L’espoir fait vivre. L’espoir diminue toutes les peines.
Tu lui apprendras que rien ne compte plus sur cette terre que la liberté d’être qui on est. Tu lui diras que cette putain de grande salope de vie aime les difficultés, et que toujours elle devra se battre pour échapper à ceux qui veulent l’emprisonner dans un moule.
Sauvage avait raison. Il y a pire que lui.
Hope Brenner est ma réparation.
Seulement voilà, la confiance est pour moi ce que le soupçon est aux gens normaux : un sucide.
- Il n'y a pas d'enfance quand on se bat pour survivre, m'oppose durement Azz. L'enfant qui doit survivre perd sa capacité à s'indigner face à la violence humaine. Il devient violent lui-même. C'est le seul moyen de s'en sortir.
Cette voiture, c’est ton ADN. Agressive. Dangereuse. Narcissique. Tout toi. Rien qu’en la regardant, on a envie de la toucher, alors qu’il ne vaudrait mieux pas.
Je sens battre mon cœur à m’en éclater les côtes.
Comme au départ de Baku. Ce circuit en ville le plus rapide du monde où les vitesse de points atteignent les trois cent quarante kilomètres/heure en pleine rue. De l’adrénaline pure, la grande pompe, le sang qui circule, le cerveau qui fuse deux fois plus vite que la voiture, le corps qui suit naturellement ses impulsions.
L’état d’émerveillement.
Quelque part je voudrais que cette sensation n’arrête jamais.
[Belle vague, Civilité ! Je suis tellement desséché de toi que si tu ne mouille pas, je vais jouir en poudre.]
Qu'est-ce qu'il est beau comme ça! Avec son Dragon Noir Guerrier à ma disposition et son corps sculpté étendu comme celui d'un héros fatigué par une trop longue nuit. Notre nuit. Mes cuisses se serrent instinctivement.
Dieu pardonne. Moi pas !
Ne me l’enlève pas, Judas. Si au moins tu existes, putain !
[…]
C’est ensemble que nous sommes assez forts. Nous formons « La Vague ». Celle qui se referme après l’écueil sans jamais se rompre. Nous ne pouvons pas repartir en arrière. Aucune vague ne le fait.
-J’ai envie de toi, dis-je en luttant pour faire sortir les mots car je suis trop excitée. Toi. Le Nawashi. Je ne te connais pas encore…
[…]
-Et moi, tu ne sais pas à quel point j’ai envie de toi, ici, dans cette cage. Je veux cette chatte veloutée et mouillée à moi. Ces seins bien remplis à moi. Ce cul chaud et serré à moi. Ma joueuse, à moi, répète-t-il avec force.
Sa voix à une force unique mais j’entends la chaleur dans ces mots crus, érotiques et tendres à la fois. J’ai tellement hâte.
–A toi, je souffle, impatiente de le découvrir.
– Cependant je connais bien la jalousie, confesse-t-il au bout d’un instant. Il y a la bonne, qui fait plaisir, et la mauvaise, qui peut détruire.
Ça sent le sexe, l’odeur de femme, la sueur. Elle. Moi. J’adore. Ma vision se double, je suis comme un funambule en équilibre au-dessus d’un précipice. Tout est noir autour de moi. La seule lumière, c’est elle.
– La seule chance que vous avez est celle que vous méritez. Vous n’aurez jamais une deuxième chance de faire bonne impression.
Dès le seuil, le choc, la surprise.
Pas désagréable, mais étonnant. Des vitrines avec des armes et des armures d’époque accompagnent une exposition de gravures érotiques anciennes alors que, dans les couloirs, la légèreté de la culture manga est très présente.
L’ambiance d’abord : Scar, un vieux tube pop, tourne en boucle dans la galerie qui entoure ce qui semble être une immense salle au centre du bâtiment. Ensuite les personnages : partout autour de nous, de jeunes Japonaises en petites tenues et jambières colorées agitent des tubes fluorescents en improvisant des chorégraphies extravagantes. Je ne m’attendais pas du tout à ça.
– Qui sont ces filles ? Des artistes ?
Le Guerrier ricane mais, à sa tête, je vois bien qu’il n’en mène pas large.
– Ce sont des Kawaii.
– Ah ! Tu m’as emmenée ici pour la lingerie ?
Il me tire par la main.
Je jette un regard critique aux Japonaises au look
improbable. On dirait des bonbons. C’est totalement farfelu mais on se croirait dans un univers de jeux vidéos ou de dessins animés de la culture pop manga. Je m’attends à voir surgir Mario et sa kart mobile quelque part pour faire bonne mesure.
– J’y suis ! On va jouer en réseau. Ils ont quoi ici ? Je ne connais que la Wii, moi.
Matthew écarquille les yeux.
– Alex ! Vraiment, ton innocence m’enchante et… me fait peur.
Mais il se retient de rire.
– Pour ta gouverne, le Kinbaku n’est pas un jeu vidéo mais un Art.
_ Attends, on va nous voir, haleté-je
_ Je VEUX qu'on nous voie, riposte-t-il avec force. Je VEUX qu'on sache que nous ne faisons qu'un et que personne ne pourra nous atteindre. Jamais!
Les vagues ne se brisent pas entre elles, seuls les écueils les brisent.
Et la vie est pleine d'écueils.
L'eau brûle, les flots mordent, la mâchoire de l'océan s'est refermée sur moi.