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4.35/5 (sur 95 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Biographie :

Jane Harvey-Berrick est auteure de romance contemporaine.

Auparavant, elle était journaliste à plein temps et auteure pour enfants.

Elle a collaboré avec Stuart Reardon pour qu’il puisse raconter au mieux les blessures, les joies et les peines d’un sportif de haut niveau et désormais, l’univers du mannequinat.

son site : http://janeharveyberrick.co.uk/
Twitter : https://twitter.com/jharveyberrick
page Facebook : https://www.facebook.com/JHBWrites/


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Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
Je vis la douleur dans ses yeux.
— Reste !
C’est là que je l’achevai.
— Je ne peux pas. Je dois retourner travailler.
Frustré et blessé, il lâcha un grognement.
— Si tu veux partir à ce point, démerde-toi pour trouver une bagnole !
Il sortit en claquant la porte.
Mes mains tremblaient quand je composai le numéro de Zachary. Quand il décrocha, j’arrivai à peine à parler, la gorge serrée par la douleur. Si je me laissais aller maintenant, j’allais me briser en mille morceaux. L’air était chaud, lourd, et j’étais en sueur.
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Le soleil se couchait dans notre dos et baignait tout d’une lumière rose, pourpre, grenat et or. Les ombres s’étiraient lentement.
— C’est magnifique, murmurai-je. On aurait dû venir plus tôt. Kes haussa les épaules.
— Je viens ici tous les soirs, après que tu t’en vas. La déception me vrilla l’estomac.
— Oh… Mon vocabulaire était réduit à une seule syllabe. Kes se tourna vers moi. Son sourire était étonnamment gentil.
— Je viens pour pouvoir voir ta maison. Je peux voir l’arbre et la fenêtre de ta chambre. Comme je suis tranquille, ici, je peux penser à toi.
— Oh. Je lui souris en retour.
— Je n’avais jamais eu d’ami avant toi. Je ne savais pas ce que je loupais. Son regard se perdit au loin. Je compris ce qu’il voulait dire, enfin, je le croyais.
— Tu vas me manquer aussi. Il tourna la tête vers mes mains crispées sur la barre. Il en prit une dans les siennes.
— Je reviendrai l’année prochaine.
— Je t’attendrai, dis-je tristement. Je pourrais peut-être t’écrire ? Le sourire de Kes s’effaça.
— Je ne lis pas assez bien…
— Alors je t’enverrai une carte postale. Je mettrai mon nom derrière, tu sauras que ça vient de moi.
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La vie est une question d’équilibre, j’aurais dû m’attendre à la tristesse qui allait me saisir après le départ de Kes. Je regardais les monstres de métal être démontés en petits morceaux. Les toiles de tente furent roulées. Jacob Jones et les autres poneys furent emmenés dans des remorques. M. Albert s’accrochait à moi comme un forcené.
— Tu vas lui manquer, dit Kes. Je hochai la tête. J’avais peur de me mettre à pleurer si j’essayais de parler. Je ne voulais pas paraître faible. Connie s’assit à l’avant du camping-car. Il avait posé les pieds sur le tableau de bord et lisait un livre. Il ne fit pas attention à Kes quand ce dernier monta avec lui, M. Albert dans les bras.
— Au revoir, dis-je. Ma voix se brisa. Kes me sourit bravement, visiblement partagé entre l’idée de faire le fier et de pouvoir me dire au revoir comme il faut. Je pouvais lire en lui. Il me fit un petit signe de la main et se détourna. Dono hocha la tête dans ma direction et démarra le moteur. Toute la colonne de véhicules l’imita et je pouvais au moins prétendre que c’était la fumée qui me faisait pleurer. Je les regardai disparaître au loin. Quand je me retournai, le champ de M. Peterson était dévasté. On voyait la forme des manèges dans l’herbe et la terre était creusée par les piquets de tente. Il y avait quelques ordures et une bouteille vide brillait au soleil. J’avais deux semaines de merveilleux souvenirs et cinquante autres à attendre de revivre. Je m’assis dans l’herbe et me mis à pleurer.
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— Un latte ? demanda-t-il doucement.
J’acquiesçai et il se leva pour aller faire la queue. Je profitai de l’opportunité pour l’étudier sans que ses yeux féroces et interrogateurs ne me prennent pour cible.
Il avait l’air fatigué. Des ombres noires donnaient à ses iris un côté plus argenté que gris et quant à la peau de son cou, elle était recouverte d’une barbe qui ne faisait qu’accentuer l’ecchymose sur sa joue. Bien sûr, la barista ne se priva pas de le regarder. Je ne pouvais pas lui en vouloir.
Sans la veste en cuir, on voyait bien le t-shirt soulignant ses biceps, son torse musclé et ses abdominaux. Mais il y avait plus que son apparence. La façon dont il se comportait le rendait charismatique, on était obligé de le regarder et de savourer l’attention qu’il nous portait.
Je l’avais toujours considéré comme mon soleil personnel. Rien que le fait de me tenir près de lui me réchauffait. Ça n’avait pas changé. Je savais que j’étais toujours amoureuse de Kes et que ça non plus, ça n’avait pas changé, mais cela ne signifiait pas que nous étions faits l’un pour l’autre.
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J’avais déjà entendu des gros mots, mais je n’avais jamais vu un autre enfant oser les dire à un adulte. Comme il m’avait sauvée de mon foyer trop strict, je le voyais un peu comme un prince charmant sur son cheval blanc. J’allais me rendre compte plus tard – beaucoup plus tard – qu’il était plutôt du genre chevalier noir.
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Je hochai la tête brièvement et m’agenouillai à côté de Stan, lui chuchotant à l’oreille de telle façon que seul lui puisse entendre ce que j’avais à dire.
— Tu vas avoir de la dinde, mon pote. Sois juste sympa avec la gamine. Fais ton regard le plus mignon. Là ! Voilà ! Va t’asseoir vers le gamin qui est dingue d’elle. Ça sera notre bonne action du jour, lui dis-je.
Il pencha la tête sur le côté et j’aurais juré qu’il avait tout compris.
À tes ordres, boss !
Stan trottina à la suite d’Honor, ravi d’être le centre de l’attention et appréciant les parfums de viande cuite et de sauce qui envahissaient la pièce. Je ne pus m’empêcher de sourire lorsque le garçon manqua de trébucher en voyant que la gamine venait dans sa direction, mon chien sur ses talons.
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Je repris les bases avec lui, déçue de voir qu’il avait oublié la plupart des leçons des deux derniers étés. Mais il arrivait toujours à écrire nos noms et nos adresses et il en était très fier. C’est là que je fis l’erreur de lui donner un livre que j’avais spécialement amené pour lui. Il regarda les images et le jeta dans la poussière.
— C’est pour les bébés ! Je tordis les lèvres en réalisant que je venais de l’insulter. Mais je n’allais pas m’excuser pour avoir voulu l’aider. Je sortis le roman usé de ma poche. On avait fini de lire le Hobbit l’année dernière et la première partie de Harry Potter donc je repris ma lecture. Je ne m’arrêtai que quand ma gorge devint douloureuse et que mon estomac se mit à gargouiller.
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Il recommença et je réagis tout aussi violemment. Il décida alors de concentrer ses caresses à cet endroit-là. Ses sourcils étaient froncés et il s’appliquait. Il regardait mon corps trembler, se cambrer et il trouva enfin le rythme parfait pour moi. Je lâchai alors un gémissement rauque. Je n’avais encore jamais fait un bruit aussi animal.
— C’est tellement excitant de te voir comme ça, murmura Kes en accélérant ses caresses.
Le voir aussi surpris et ravi à l’idée de me donner un tel plaisir me fit tourner la tête. Je ressentis quelque chose de complètement nouveau. Des lumières explosèrent derrière mes paupières closes et je me mis à trembler si fort que Kes m’attira contre lui pour m’enlacer et me bercer.
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« – Est-ce que ça a de l’importance si tu l’aimes bien ? Parce que, vu comme elle te regarde, je commence à me demander si tu n’aurais pas trouvé un remède contre le cancer récemment.
– Elle s’est juste entichée de moi. Comme… comme un poussin qui vient juste d’éclore et qui court vers la première chose qu’il voit, que ce soit un chien, un chat ou un foutu caillou.
– Et alors ? Tu pourrais être son caillou de compagnie.
Je l’ignorai.
– Désolé, dit-il. J’essayais juste de te faire rire. Mec, tu es devenu monsieur Sérieux depuis qu’elle est arrivée. Cette fille ne sait absolument pas que tu peux sourire. Tu dois être plus joyeux avec elle. Arrête de la repousser.
– Bon sang ! criai-je. »
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-Mon Dieu ! tu as travaillé toute la journée pour cinquante dollars ! C'est de l'esclavage !
Une flambée de colère s'alluma alors en moi.
- Mais je suis un esclave ! hurlai-je. C'était le cas à Las Vegas, ça l'est ici. Les gens se foutent de savoir comment on construit leurs maisons, les femmes se moquent de savoir comment on nettoie leurs intérieurs ou qu'on importe des filles pour baiser leurs maris. Et tout le monde se fout que des gens comme Volkov aient pignon sur rue la journée dans le monde des affaires. On arrive là-bas et on disparaît dans un puits sans fond. Ce qui arrive à Vegas, reste à Vegas, n'est-ce pas ? Je n'ai rien ! Pas même mon nom. Je ne suis rien ! Personne !
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