Janusz Korczak

Le roi Mathias 1er est une pépite jeunesse dont peuvent également se délecter les adultes. Un soupçon de poésie et de candeur donnait à l’ensemble un mélange d’une rare justesse.

Cette suite n’est pas du même acabit, beaucoup plus sombre, plus erratique dans son cheminement littéraire, Mathias se cherche et l’auteur aussi. Cela donne une oeuvre certes plus philosophique mais moins attachante avec un déroulement plus chaotique où les événements qui se succèdent, ne forment pas un tout cohérent et fluide comme ce fut le cas pour le premier tome. Dommage, j’avais hâte de lire après la maestria de la première partie. Je retenterai sûrement de m’y replonger mais garderai surtout en mémoire le joyau que fut le Roi Mathias 1er.

Excellent livre sur la différence de mentalité entre celle d'un enfant et un adulte. En effet, étant adulte on rêve d'être un enfant et inversement, enfant on rêve d'être adulte. Finalement peut importe nos âges, nous avons tous des droits et obligations mais l'auteur nous révèle quand même le manque de bientraitance pour les enfants et le fait qu'ils ne sont pas souvent écoutés mais jugés. Je recommande à tous les adultes et pros de la petite enfance !

Bon livre. Donne envie de lire la deuxieme partie mais la fin est un peu rude.

Mon premier livre de Sylvie

De très beaux passages mais un texte abrupt, parfois presque incompréhensible : l'auteur écrivait son journal intime, et indique même que des éventuels lecteurs n'y comprendrait pas grand chose. On sent dans sa personnalité quelqu'un qui réfléchit beaucoup, qui se démène pour aider ses enfants ("j'en ai 200" dit-il) et qui ira jusqu'à la mort avec eux. Sa vie est remarquable, et cette critique ne la remet bien évidemment pas du tout en cause, mais ce texte ne rend pas hommage au travail qu'il fournit, c'est davantage une introspection, des questionnements sur la vie, la mort, le temps qui passe. Il aurait fallu que ce texte soit accompagné d'explications plus fournies sur le contexte et le quotidien de cet homme.

Ce texte n'est pas un cri de souffrance mais un témoignage littéraire et humaniste. Ce qui compte, pour cet homme, c'est de protéger les enfants, les nourrir, les soigner dans des conditions impossibles.
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