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Citations de Javier Marías (275)


(...) comme si la mémoire, comme les yeux, s'usaient avec l'âge et n'avait plus assez de force pour voir clairement. il n'y a pas de lunettes pour les mémoire usées, mon petit. (p. 347)
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tout peut être raconté, même ce que l'on ne veut pas savoir, ce que l'on ne demande pas et pourtant quelqu'un le raconte et on l'écoute. (p. 328)
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Toute maladie est causée par quelque chose qui n'est pas de l'ordre de la maladie. (p. 321)
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Même nous, nous ne savons pas tout sur nous-même, pas plus avant séparément qu'ensemble maintenant (p. 196)
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(...) à ce moment-là il m'apparut vieilli, c'est-à-dire vieilli. (p. 126)
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Nous croyons connaître ceux qui sont près de nous, mais le temps nous révèle beaucoup plus de choses ignorées que de choses connues nous en savons toujours moins comparativement, la zone d'ombre s'étend toujours plus. (p. 124/125)
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Pixis
Pixis 29 janvier 2019
À partir de demain, et probablement pour bien des années, je ne pourrai plus désirer voir Louisa, puisque je la verrai en ouvrant les yeux. je ne pourrai me demander quel sera son visage aujourd'hui ni dans quelle tenue elle paraître, puisque j'aurai son visage sous les yeux depuis le début de la matinée (...). Dès demain disparaîtront les petites inconnues qui pendant près d'un an ont rempli mes jours, ou me les ont fait vivre de la meilleure façon possible, c'est-à-dire d'attente vague et de vague ignorance. J'en saurai trop, j'en saurai plus que je n'en veux savoir sur Luisa, j'aurai devant moi ce qui m'intéresse le plus chez elle et ce qui ne m'intéresse pas, il n'y aura plus ni sélection ni choix, le mince choix quotidien, si minime, que supposait le fait de s'appeler, de fixer un rendez vous (...) (p. 115 et 116)
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Le problème majeur et le plus courant au début d'un mariage raisonnablement conventionnel c'est que, malgré sa fragilité de nos jours et les facilités qu'on les contractants pour défaire leurs liens, il soit généralement inévitable de ressentir un sentiment désagréable d'aboutissement, et donc de point final, ou, plus exactement (puisque les jours s'écoulent imperturbables, à l'infini), que le moment est venu de se consacrer à autre chose. (p. 22)
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Le problème de presque tous les gens, leurs limites, provient du manque de persistance, de leur paresse ou du fait qu’ils se satisfont de peu, de leur peur aussi. Presque tout le monde fait un bref parcours et freine, s’arrête vite et s’assied et se remet de sa peur ou s’endort, et donc ne va pas assez loin. Quelqu’un a une idée et normalement cela lui suffit, de l’avoir eue, il s’arrête, content, devant le premier raisonnement ou la première trouvaille et ne continue pas à penser, ni à écrire avec plus de profondeur s’il écrit, ni à exiger de lui-même d’aller plus loin ; il se tient pour satisfait par la première fêlure ou pas même cela : par la première tranche, de ne traverser qu’une seule couche, des personnes et des faits, des intentions et des soupçons, des vérités et des leurres, notre temps est l’ennemi de l’insatisfaction intime et bien entendu de la constance, il est organisé pour que tout fatigue tout de suite et que l’attention soit sautillante et errante et que le vol d’une mouche la distraie, on ne supporte pas l’investigation soutenue ni la persévérance, de rester pour de bon sur quelque chose, pour connaître ce quelque chose
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leur rencontre semble toujours trop tardive aux amants
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J'ignore comment elle est, quel est son caractère, quels sont ses goûts, si sa conversation est agréable ou si elle a de l'humour, quelles sont ses opinions, si elle rit ou comment elle embrasse. Je sais seulement que je l'aimais à quinze ans comme on aime à cet âge, ou comme on aime ce qui n'a pas commencé, c'est-à-dire avec l'idée que ce sera pour toujours. En outre, j'ose dire que sa façon de regarder et de sourire ( sa façon d'alors) méritaient d'être aimées pour toujours, et cela n'a rien à voir avec mes quinze ans, c'est à présent que je le dis.
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