C'est drôle, il y a 3 critiques sur ce livre dont 2 en opposition totale. Ce livre suscite donc quelques interrogations...
Personnellement j'ai beaucoup aimé. C'est fou ce qu'on aime se créer des problèmes là où il n'y en a pas.
J'adore cette héroïne, en effet complètement attardée qui pense être la reine du monde, devoir écrire sa vie à 20 ans et avoir déjà tout fait. Elle est blasée de tout, prend de la drogue pour se sentir en vie, ce qui ne fonctionne pas du tout et ne se rend même pas compte de sa stupidité.
C'est finalement très noir et pas si éloigné de Bret Easton Ellis quand il parle de ses ados attardés dans les lois de l'attraction ou moins que zéro.
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J'ai beaucoup aimé ce livrez. Pour l'histoire en tant que telle premièrement car les personnages sont touchants mais aussi pour le"décor", je n'avais en effet jamais lu de livre sur les suites du 11 septembre et c'était intéressant d'imaginer cette histoire du cotés des habitants qui ont été touchés ou non. Je recommande!
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Le 11 septembre en toile de fond, des couples newyorkais pour personnages principaux, le décor est planté. Après avoir lu avec difficulté ce roman, il ne restera pas dans mes favoris. On « rentre » réellement dans l’histoire très tard, des passages sont trop longs à mon goût. J’ai quand même voulu/réussi à aller au bout…
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Un bon roman de Jay MCINERNEY . Ce roman avec en toile fonds les attentats du world trade center nous permet de retrouver notre couple : Russell et Corine qui était déjà au centre d'un précedent roman ( 30 ans et des poussières ) . Le couple est toujours en proie à certaines difficultés que décrit l'auteur avec précision . Un roman agréable à lire même s'il s'agit à mon avis du moin bon roman de cet auteur .
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Glamour Attitude est aussi pop et bling bling que possible: cocaïne, people, fric et décadence. C'est encore le Jay McInernay d'avant La Belle Vie, avant la descente fulgurante post nine-eleven. Bizarrement je ne l'avais pas encore lu, "gavé" que j'étais du duo Ellis-McInernay.
Mais je suis faible...Ce n'est pas son meilleur. Je lui préfère de loin 30 ans et des poussières et La Belle Vie.
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Voilà un livre que j’aurai eu du mal à lire : je l’ai reçu très tardivement et du coup il est arrivé à un moment où la lecture devenait portion congrue dans mon emploi du temps de fin d’année très (trop) chargé. Du coup, j’ai totalement conscience de ne pas avoir apprécié à sa juste valeur ce recueil de nouvelles. Et pourtant, j’ai senti dans ces textes de Mc Inerney une vraie force, celle de réussir à cerner en profondeur l’humain dans sa décadence, le couple en déliquescence, toutes ces âmes un peu paumées qui habillent la vie des couleurs de l’alcool et des paradis artificiels. Il y a dans les rapports de couple des non-dits qui deviennent des incompréhensions (Barrières invisibles ou Le Serveur) et derrière la légèreté apparente des nuits embrumées des remises en cause pertinentes. Sex, drug & rock’n roll ? Oui il y a de ça mais que l’on ne s’y trompe pas : Mc Inerney n’en fait pas un prétexte à provocation mais bien un décor pour disséquer finement les êtres qui s’y perdent.
J’ai lu ici et là que certaines des nouvelles réunies dans Moi tout craché avaient été reprises dans les romans de McInerney, ce qui, du coup, me donnent envie d’aller fouiner plus intensément dans ses écrits.
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Critique de B. Q. pour le Magazine Littéraire
Traduit quelques mois après sa parution aux États-Unis, Moi tout craché rassemble seize nouvelles écrites par Jay McInerney entre 1982 et 2008. Remises dans l'ordre chronologique, elles offrent un bon aperçu des phases successives de son oeuvre et du chemin parcouru depuis les années 1980. Le recueil s'ouvre sur « Il est six heures du matin. Tu sais où tu es ? », nouvelle de 1982 qui, par ses thèmes (les boîtes de Manhattan, la drogue et la désillusion des noctambules), préfigure Journal d'un oiseau de nuit ; deux cents pages plus loin, « Je t'aime, chéri », écrit en 2008, évoque La Belle Vie et sa peinture de la vie à New York après le 11 Septembre. Ces deux textes forment les extrémités d'un arc d'un quart de siècle au cours duquel le turbulent fer de lance du brat pack s'est transformé en contempteur mélancolique des incertitudes américaines. Entre les deux, sans abandonner ses thèmes fétiches (la drogue est présente dans presque tous les textes), il explore d'autres horizons et déploie tous les aspects de son talent, notamment son don pour croquer les couples en rupture et les malaises domestiques. À ce titre, la meilleure nouvelle (et la plus croustillante) est sans doute « Barrières invisibles », délicieuse histoire d'un couple avec enfants qui s'encanaille en pratiquant l'échangisme. Comique et scabreuse, la chute rappelle avec une ironie douce-amère que la grande vie n'est pas toujours le paradis qu'on croit : « Parfois je me dis que la différence entre ce que nous désirons et ce que nous redoutons est à peine plus épaisse qu'un cil. »
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