Citations de Jean-Blaise Djian (182)
- Le peuple... Il y a quelque chose que vous ne pouvez pas lui prendre...
- Oh, et qu'est-ce que c'est? L'espoir, sans doute?
- Non, crapule... Pas l'espoir... le désespoir. C'est le désespoir du peuple qui sera votre perte.
Vous... vous perdrez, à la fin... Vous pouvez... nous torturer... nous tuer... Mais vous ne pouvez rien contre l'histoire.
Il ne faut pas sous-estimer le pouvoir de la peur sur les foules!
Vous avez pensé? Vous n'êtes pas payés pour penser, mais pour exécuter les ordres de vos supérieurs!
Le lancer de chat? Primaire mais efficace...
Mais d'où tu causes comme ça, morveux? Tu lis des bouquins ou quoi?
- Avec tout ce temps perdu, si ça se trouve, Betty n'est même plus en Angleterre
- Le "Rideau Bleu" est à Londres, et autant que je sache, Londres est encore en Angleterre, même vu d'Irlande...
Il se tape comme un gentleman, maint'nant: costard, galurin et tout l'toutim! Mais au fond, il a pas changé: c'est rien qu'une sale bête sauvage!
Un beau parleur! Manquait plus qu'ça! Tu causes plutôt bien, pour un rat...
- Mais... Mais c'est un rapt!! Quelle horreur!
- N'exagérons rien! Avez-vous vu le genre de cette fille? Tôt ou tard, elle finira sur l'autel du déshonneur...
Par les temps qui courent, le trône d'Angleterre excite beaucoup de monde... Ceux en qui je peux avoir confiance sont rares.
- Figurez-vous que c'est la lecture des livres que vous m'aviez recommandé de lui acheter, l'autre jour, « Le Saigneur des Moineaux », je crois, qui lui a donné envie de devenir romancière... Ah, je vous jure, ces jeunes ! Ils doutent de rien !
- Avoir des rêves est la plus belle partie de la vie, madame Tomate ! Et la vie est bien plus agréable si on tente d'aller à la rencontre de nos rêves...
-C'est Napoléon qui avait fait de notre ville ce qu'elle est aujourd'hui.Qu'est-ce qu'on va devenir nous,maintenant,
-J'ai bien peur que le roi nous fasse payer chèrement d'avoir été pour l'empereur....
-Mes chers concitoyens... en ce douze avril de l'an 1814, je suis chargé de vous annoncer la déchéance de l'Empire.
Voilà deux jours,il a été décidé de changer le nom de notre ville.Le nom de "Napoléon" a été remplacé par "La Roche-sur-Yon".
-Le maire,ses adjoints et le Conseil municipal de notre ville de napoléon sont honorés de présenter à votre auguste majesté l'hommage et le respect qui conviennent à votre personne sacrée... Dans cette précieuse circonstance,je m'enorgueillis d'être l'organe des sentiments de fierté et de reconnaissance dont mes concitoyens sont pénétrés envers votre majesté..... je la prie de croire qu'elle n'a pas de sujets plus dévoués et plus reconnaissants pour les bienfaits apportés à notre pays. Nous n'oublierons pas le restaurateur...
-Messieurs,je viens d'obtenir de l'Empereur,par Madame l'Impératrice,que la ville porte le nom de Napoléon... C'est une valeur signalée pour le pays et pour moi car ...une ville ainsi nommée ne sera jamais oubliée...
-Le problème Monsieur le préfet,c'est que le budget accordé... N'est pas en rapport avec l'ambition du projet... Nous évaluons le cout de la préfecture à 635-346 Francs...il ne nous reste donc qu'environ la moitié de cette somme pour bâtir le lycée...
Fontenay-le-Comte
-Monsieur le préfet,l'empereur m'a chargé de vous apporter ce décret.
-Messieurs,l'Empereur a décidé de transférer le chef-lieu à la Roche-sur-Yon et d'y fonder une vile de douze mille à quinze mille habitants.
Deux ingénieurs des ponts et chaussées ont été désignés pour la remodeler.
elle sera organisée autour d'une immense place centrale et deviendra le centre administratif du département et le siège d'une garnison.... La ville deviendra le centre du département ou se croiseront toutes les grandes routes...
-Selon Gouvion,depuis 1790,la Vendée est mal administrée car le chef-lieu est excentré.
Il est donc logique que sa situation se soit fortement dégradée.
Pour sortir ce pays de son isolement,il faut le réorganiser et le civiliser.
Gouvion m'a proposé de transférer le chef-lieu à La Roche-sur-Yon et d'y ouvrir de nouvelles routes.Il a raison,c'est par là qu'il faut commencer.
-Général Gouvion,votre rapport est très intéressant.Je l'avais apprécié à sa juste valeur... lorsqu'il m'a été remis au printemps dernier.
Vous y faisiez état d'une population enfin calme et pacifiée...or,cette fin d'année,les troubles sont revenus... Visiblement la région reste toujours aussi instable.