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Critiques de Jean Calembert (38)
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Joe Hartfield, l'homme qui voulait tuer Don..



Je suis très flattée d'avoir pu découvrir ce roman qui m'a emporté dans les vies de personnages passionnants.

Dans ce roman, il y a beaucoup d'amour et d'amitié, la tolérance, le racisme, la haine qui gangrène les hommes.



Je me suis laissé emporter au son de la musique jazz dans les chemins de vies très différents de personnages d'origines diverses. Ils seront tous réunis par la volonté de croire en un monde meilleur et sans violence.

Une amitié forte les unit et chaque personnage vraiment doté d'un don pour créer, dessiner, écrire et peindre.



Joe Hartfield a lentement sombré dans le néant suite au meurtre de sa

bien-aimée.

Heureusement grace à sa fille, il ira bien mieux jusqu'à vouloir mettre un plan en place pour éliminer le président des États-Unis .

Suite à cet évènement, ils décideront tous de mener une vie bien meilleure, loin de l'Amérique dans un petit coin tranquille de la campagne française.



Cette histoire m'a donné beaucoup de connaissances, l'auteur grâce à ses mots nous raconte ses rêves, ses désirs et ses passions, avec le jazz qui mène le rythme et l'art qui a laissé mon imagination voir de merveilleux tableaux, des dessins chocs et des livres incroyables qui hurlent la liberté.



Je suis très heureuse d'avoir pu découvrir ce roman qui est vraiment riche en tout ce qui fait du bien au coeur. La tolérance face aux différences que ce soit pour l'autisme ou les origines diverses.

L'amour qui guide chacun des chapitres, la force et l'obstination de réussir des objectifs pour des personnages très attachants. L'espoir aussi qui en ressort à la fin surtout pour nos futures générations qui devront se battre à nouveau pour vivre dans un monde meilleur.



Le monde sans la culture, l'art et la musique serait fade comme un plat sans épices.



Merci beaucoup Jean Calembert et à bientôt.




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Le Mal-Aimé

Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement Jean Calembert pour l’envoi de son second livre : « Le Mal-Aimé ». J’ai retrouvé avec plaisir la plume de l’auteur qui nous conte le

cheminement des membres d’une famille. Les scènes de vie quotidienne sont dépeintes avec beaucoup de justesse et de précision. Les personnages sont bien décrits, ils se révèlent attachants et leur psychologie est finement analysée. Le lecteur est convié à partager leurs secrets de famille, douleurs, peines, incompréhensions, frustrations, disputes mais aussi leur amour. On découvre le

quotidien de cette famille mais aussi les conséquences de la crise sanitaire. On retrouve les thèmes chers à l’auteur: la littérature, l’écriture, la musique, la peinture, les beaux paysages. Voici une chronique familiale émouvante, fort bien écrite, qui ravira les amateurs du genre.
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Le Mal-Aimé

L'histoire : Lionel est un retraité qui coule des jours paisibles. Son quotidien ronronne auprès d'Amanda, sa deuxième femme avec qui il a eu trois enfants. Par ailleurs, ses relations sont tendues avec son fils aîné Guy, né de son précédent mariage avec Jenny, morte tragiquement dans des circonstances floues. Quand Lionel est victime d'un AVC, cet événement va provoquer un électrochoc pour tous ses enfants. La vie de chacun ne sera plus jamais comme avant.



Ressenti : Avec ce « mal-aimé », j'ai retrouvé avec plaisir la plume vive de Jean Calembert, que j'avais laissée à regret en refermant Joe Hartfield, l'homme qui voulait tuer Donald Trump Cf. chronique du 27 août 2022.

Ici l'auteur délaisse le bioroman pour cette fois porter son regard acéré sur un vaste cercle familial avec pour toile de fond des paysages de carte postale qui nous baladent de la Belgique à la Côte d'Opale en passant par la Drôme provençale. On fait de brèves escales en Irlande aussi.



Ancré dans son époque, l'auteur décrit toujours un certain milieu, plutôt aisé. Son récit reflète les maux de notre temps avec par exemple un zoom sur les conséquences de la Covid. Il analyse aussi les tendances, les sentiments de la société dans son ensemble. Avec toujours en filigrane une petite musique, une lumière particulière qui dissipe les doutes, les inquiétudes et le découragement. Malgré son titre, ce livre se veut optimiste.

Il y a une sorte de mise en abyme aussi. Pendant sa lecture, le lecteur comprend que s'écrit une autre histoire. Ce livre dans le livre nous permet d'entrevoir les coulisses de la création littéraire tout en explorant les rouages de l'édition.



Ce roman choral nous invite donc dans l'intimité de plusieurs personnages. On suit ainsi le parcours de vie des membres d'une tribu comme il en existe partout. Quelles que soient ses origines, le lecteur est invité à vibrer au diapason. Ainsi, avec une virtuosité qui n'appartient qu'à lui, Jean Calembert dépeint le quotidien de gens authentiques, qui pourraient aussi bien être vous que votre voisin. Il sait s'attarder sur les petits riens de tous les jours mais qui contiennent tant d'émotions et d'instants précieux. Jean Calembert n'a donc pas son pareil pour dépeindre la vie. Mais la vie dans tout ce qu'elle a de plus dense.
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Joe Hartfield, l'homme qui voulait tuer Don..

L’histoire : Un titre énigmatique pour ce livre aux allures de bio-roman, qui retrace le parcours de Jean Duchêne, le narrateur né en 1942, qui, à l’âge vénérable de 77 ans, regarde en arrière.



Par cette rétrospective, notre protagoniste se raconte. Jeune alors, un brin naïf et idéaliste, il quitta sa Belgique natale pour étudier aux États-Unis, où il fera des rencontres déterminantes pour sa construction personnelle.



En 1960, Jean a donc l’âge des nouvelles expériences et il va découvrir un nouveau monde à la fois fascinant et démesuré jusqu’au paradoxe. En effet, d’un côté, l’Amérique, ce pays où coulent le lait et le miel, est bien une merveilleuse terre d’opportunités. De l’autre, cette grande nation opprime sans scrupules certains de ses ressortissants, en l’occurrence les minorités ethniques. Pourtant certains tirent leur épingle du jeu, au point de parfois frôler la caricature, celle popularisée par le fameux biscuit Oreo qui est « noir dehors et blanc dedans », un symptôme de bien des dysfonctionnements sociétaux que même Barack Obama, le premier président des États-Unis de couleur noire, n’aura pas résolus. Un tableau peu reluisant, reflet du mal de vivre de Joe Hartfield, un artiste afro-américain au talent pourtant reconnu, qui deviendra l’ami de Jean et dont l’amitié traversera les vicissitudes de la vie… pour nous conduire à l’époque actuelle. Et donc à Donald Trump… À qui Joe ne veut apparemment pas que du bien !



Ressenti :



Le narrateur porte un regard humaniste sur un itinéraire bien rempli. Le sien. L’itinéraire d’un enfant gâté par la vie. Une vie sur laquelle il se retourne du haut de ses 77 printemps. Quand il ouvre son cœur, celui-ci explique qu’il a toujours été plus attiré par les marginaux, les individus nés du mauvais côté de la barrière que par les gens aisés. Ce qui explique en partie cette amitié indéfectible envers Joe, l’Afro-Américain.

Même si l’histoire s’inspire vraisemblablement d’une réalité que l’auteur a frôlée de près, ce livre se lit comme un roman. On a l’impression de voir défiler les images d’un film. Un film de Claude Sautet par exemple mais remis au goût du jour. Un film où l’on entre dans l’intimité de plusieurs personnages : celle de Jean et de ses amis. Avec comme bande-son un air de jazz, car la musique aide à vivre, elle agit en effet comme une thérapie pour amortir les soubresauts de l’existence.



Ainsi, au-delà des enjeux de société, cette rétrospective retracée sur un style personnel très attachant offre une vue d’ensemble sur plusieurs chemins parcourus… C’est riche, foisonnant, passionnant. Émouvant par moments. Les joies, les peines, les séparations provisoires ou définitives de la vie toucheront tout un chacun. Quand parfois l’érotisme s’invite au creux des pages, la légèreté entre dans la danse avec des mots qui charment comme un philtre d’amour, font sourire comme un philtre d’humour. L’humour, la légèreté, la fantaisie filtrent d’ailleurs des pages malgré la gravité du propos : le désespoir, la dépression, le vieillissement, les problèmes d’argent, le syndrome d’Asperger, tout y est abordé avec beaucoup de sensibilité.



En refermant ce livre, on sent que son auteur a pris un grand plaisir à composer un vibrant hymne à la vie. Ses lignes nous invitent à écouter du jazz en dégustant un bon verre de vin. Ici, on joue à la pétanque aussi, on se sustente avec des bouquettes et tant d’autres mets délicats. Et, dans la lumière provençale d’un matin d’été, une balade à vélo improvisée rappelle au détour d’un chemin toute la nature sauvage des Rocheuses, car il existe toujours un ailleurs et un après tant que s’ouvre devant nous le champ des possibles. Oui, Jean, la vie est belle.
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Joe Hartfield, l'homme qui voulait tuer Don..

Genre : Littérature générale

Avis : SPLENDIDE



Je suis toujours très étonnée quand c’est par un contact direct qu’un auteur me demande si j’accepterais de chroniquer son dernier roman. Je cherche toujours à savoir pourquoi, comment il m’a connu, car si je passe beaucoup de temps à lire et à accompagner des auteurs je veux pouvoir y trouver mon plaisir. Les échanges ont été on ne peut plus satisfaisants et j’ai bien senti que Jean Calembert m’avait choisie comme étant digne de parler de son roman.

Au premier abord, j’ai été déroutée et apeurée car le roman est « compact » ! Mais après quelques pages la curiosité et l’envie sont venues soutenir mon attention et c’est presque exaltée que j’ai continué ma lecture. Pourquoi cette sensation ? Sûrement parce que j’ai senti en même temps l’humilité et la hauteur de ce nouvel auteur. C’était de la belle œuvre que j’avais entre les mains !

Le titre ne me semble pas rendre justice à la qualité de l’ensemble, et pourtant je ne vois pas comment il pourrait être différent. Il recèle tout l’humour pince-sans-rire que l’on retrouve avec bonheur dans ce roman. Un roman qui mêle habilement l’autobiographie de l’auteur avec la fiction construite autour de trois autres personnages principaux.

Le travail d’écriture sur les relations personnelles entre les personnages est remarquable, ce qui l’est encore plus, c’est la grande culture artistique qui irrigue les pages. Il y a du savoir mais pas un savoir livresque, plutôt le savoir jouissif de celui qui a expérimenté, vécu, ressenti ce dont il parle.

Le jazz est le fil rouge d’une histoire complexe faite d’amitiés, d’amours, d’engagements, de luttes, de trahisons ; un roman vocal qui permet de vivre l’histoire à quatre voix. De 1960 à 2016, entre France et Etats-Unis, autour de la vie privée et des événements du monde, nous sommes embarqués dans la vision d’un homme sur une époque, des bouleversements sociaux et des politiques.

Comptant sur le sérieux de l’auteur, j’ai noté, plus prosaïquement quelques bons vins avec leurs grandes cuvées ; le livre, source de tous les plaisirs de la connaissance.

Monsieur, vous n’écrirez peut-être que celui-là mais qu’est-ce que vous avez bien fait de l’écrire ! C’est un honneur de vous avoir lu et s’il y en a un deuxième, croyez bien que je serai au rendez-vous.

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Le Mal-Aimé

J'ai aimé ce livre qui nous balade de Liège à la Drôme provençale en passant par Bruxelles. Les personnages sont attachants. Le récit est clair. A chaque chapitre sont indiqués les noms des personnes qui en feront l'objet.

Belles descriptions de paysages.

Saga familiale. Évocations poétiques, musicales et littéraires. Merci à Jean Calembert
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Le Mal-Aimé

Genre : Littérature contemporaine

Avis : FORT



Un travail d’entomologiste au sein d’un clan familial…

Se mettre à écrire à 77 ans donne à un auteur une écriture enfiévrée, au plus près de soi et des autres, et c’est ce que j’ai découvert avec Jean Calembert qui, après m’avoir séduite avec « Joe Hartfield, l’homme qui voulait tuer Donald Trump », a souhaité me confier « Le Mal-Aimé ».

Lionel, retraité après une vie professionnelle trépidante, s’ennuie auprès d’Amanda, sa seconde épouse. Un mystère plane après le suicide de sa première femme et Lionel parle difficilement à Guy, leur fils. Amanda rayonne mais Lionel reste figé devant la Meuse qui suffit à son inertie journalière. Quand un AVC le terrasse, la donne change, les quatre enfants reviennent dans sa vie pour chercher à la comprendre mais aussi à trouver ce qu’il est pour eux. C’est prenant, riche, animé par une lumière très spéciale d’intériorité et de partage.

Entre le quai de Rome à Liège, la Drôme provençale, la Côte d’Opale et autres lieux de séjours, nous voyageons autant en images panoramiques qu’en émotions intérieures pour suivre des morceaux de vies familiales qui s’entrechoquent, qui s’expliquent, se trouvent puis se perdent et finissent par… Ne croyez pas que je vais vous le dire, ce serait gâcher votre plaisir.

Pourquoi iriez-vous lire un livre qui parle d’une famille que vous ne connaissez pas ? Eh bien, parce que c’est un peu la vôtre, celle que vous laissez sous le tapis, celle qu’il vous fait peur de découvrir et que pourtant vous aimeriez tant connaître. Alors, plongez !

Il y a tellement de vie derrière les mots ! Et outre les émotions, il y a aussi quelques belles rencontres avec du Sablet blanc, du Cairanne et du Vacqueyras. Quant au « Misérable », je ne peux que vous tenter et vous défier avec la recette : biscuit aux amandes, crème au beurre allégée et saupoudrage de sucre…Les idées de balades ne manquent pas non plus, que ce soit pour découvrir la Fabuloserie que le Village Blanc. Quant aux références musicales et littéraires, il faudra que je le relise, ce que je vous conseille de faire aussi. Ce livre est pour les exigeants.

Le roman est organisé en trois parties classées par ordre chronologique, ce qui n’empêche pas de faire des retours dans le passé et la fin rejoint le prologue, levant les questions qui planent pour le lecteur détective. C’est une chronique familiale douce-amère, détachée et criante de vérité, avec des personnages peu nombreux mais qui ont des choses à dire.

Pas de visuel de couverture, j’aime. Un récit brut qui se suffit à lui-même. Bravo et merci Jean Calembert, suivi dans ses projets par l’éditeur Bitbook.


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Joe Hartfield, l'homme qui voulait tuer Don..

Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement Jean Calembert pour l’envoi de son livre : «Joe Hartfield, l'homme qui voulait tuer Donald Trump». Une belle découverte que ce roman original et passionnant qui nous fait voyager entre la Belgique et les États -Unis puis en France. L’histoire met la lumière sur quatre personnages principaux entre 1960 et 2020 que nous suivrons par tranche de vie. La forte et improbable amitié entre deux jeunes hommes , un belge et un afro-américain est touchante. L’auteur nous dépeint à la perfection l’Amérique raciste des années 60 à Omaha. Des sujets douloureux et délicats sont abordés, le racisme, la violence, la politique, les inégalités sociales, la perte d’un être cher, le syndrome d’Asperger…

Il s’agit d’un roman riche et captivant dont le fil conducteur est l’amitié et l’amour. Le tout est parfaitement documenté, rythmé par le jazz et par les émotions omniprésentes. Un excellent moment de lecture non dépourvu de magie.
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Joe Hartfield, l'homme qui voulait tuer Don..



Cher Jean, je te respecte trop pour te lancer des fleurs. J'écris mon ressenti avec mes tripes, avec mes expressions et sans sentimentalisme. Tu nous emmènes dans un monde semi-inventé, un voyage de 20.000 jours revisités avec intensité par un homme marqué par la beauté de l'art et son amour charnel du jazz. C'est une belle réflexion sur soi et sur les autres tissée sur la trame de ta mémoire. Tu dresses le bilan d'une vie, le recueillement d'une âme. C'est ce qui m'a happé et ravi. Ton livre, moins cher qu'un paquet de cigarettes (qui tuent), donne envie de changer ses habitudes. Il apporte la paix, l'espoir, la joie (et la vie) ! C'est rare.



Il y a des morceaux magnifiques, émouvants qui mériteraient d'être lus sur une scène de théâtre ou de faire l'objet d'un film à la Lelouch. J'ai eu la gorge serrée en terminant le chapitre "La vérité sur Joe". J'ai encore ralenti ma lecture à l'approche des dernières pages. Chaque souvenir déposé dans ton roman est une leçon d'amour, d'amitié et d'humanisme.



Passé inventé ou réel ? Je m'en fous ! L'essentiel pour moi est l'enchainement des événements et la force de l'intrigue. J'ai vécu tes trouvailles créatives comme des épices littéraires, comme des moments d'improvisation pimentés par le narrateur. Cela m'a donné bien du plaisir et du kiffe. Plus que tes phrases, j'ai aimé tes mots, les mots en eux-mêmes, choisis, portés, leur magie, leur pouvoir, leur essence mystérieuse.



Je viens de ranger ton précieux ouvrage avec mes livres et écrivains favoris, Ahlam Mosteghanemi, Mahmoud Darwich, Pierre Daco, Albert Camus, Arthur Rimbaud et Bernard Pivot. Je me réjouis de le relire au rythme qui me convient, à côté d'un grand piano et assez loin de mon PC. Et j'ai bien envie d'écouter du jazz en même temps.



Avis d'un informaticien tunisien, amateur d'art et de tout ce qui s'y rapporte... Merci du fond du coeur, Jean. Belle vie à ton action, à ton engagement et à tes écrits si sincères. Inchallah !



Pour commander ce livre, rendez-vous ici: https://joehartfield.be/


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Longs feux d'amour

Les livres de photographies me laissent souvent mi-songeur mi-sceptique.



C'est toujours une invitation au voyage, alors il faut que l'on se fasse embarquer tout de suite, que l'on suive le mouvement suggéré par l'auteur... et là encore, les choses se compliquent. Ils sont trois, un pour les photos, un pour les textes et un pour les collages, le montage, la scénographie en quelque sorte.



Autant dire que, à mes yeux, cela augmente les chances que je n'accroche pas.



Et pourtant, il y a de la magie, des étincelles, des résiliences, et quelques flamboyances dans un beau parcours qui nous tire vers nos racines, vers nos fondements.



Beaucoup d'amour et d'émotions, donc, dans ce volume au format difficile à) caser dans une bibliothèque IKEA, soit un in4 à l'italienne.
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Le Mal-Aimé

Dès la 1ère p, ce livre m’a tenu en éveil jusqu’à la fin où la boucle se referme et où on ne peut que relire le chap. 1. Riche de plusieurs lectures qu’on peut en faire, il ne parle pas seulement d’un drame familial, il nous tend un miroir. Les relations, réflexions, décisions des personnages nous renvoient à nos vies et nos questionnements… Comment gère-t-on nos relations filiales, parentales ? Comment maladie, accident font que nous nous penchons enfin sur l'essentiel. Le tout émaillé de quelques notes de musique qui nous restent en tête. Style alerte et précis
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Joe Hartfield, l'homme qui voulait tuer Don..

C’est un livre sur l’amitié, l’amour, des parcours aux Etats-Unis, en Europe. Un livre plein de musique, du jazz, beaucoup. Avec quatre personnages principaux, Marlene, Jean, Joe et Marcus, dont l’on suit la vie, de 1960 jusqu’à 2020, et plein d’autres rencontrés au gré des pages, dans un mélange de faits réels et de fiction. Son auteur, Jean Calembert, né en 1942, est « docteur en droit », a été « expert en marketing et en études de marché », relate la quatrième de couverture. Son premier roman, écriture vive, prenante, en phrases souvent courtes, d’images précises, nous fait entendre dans ses premières lignes Moanin’ et Blues March des Jazz Messengers d’Art Blakey – des dizaines d’autres thèmes suivront –, annonce partir sur les traces de John Fante, Henry Miller et Jack Kerouac, est traversé par la douloureuse question du racisme, va d’émotions en sourires, de désespoirs en joies simples (les scènes de soirées, des concerts dans des clubs, des échanges d’idées), tandis qu’avance l’histoire du monde. Le dénouement de son titre est savoureux. Ses derniers airs : « des mélopées d’Abdullah Ibrahim » et le « son d’un bon vieux Fats Waller »
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Joe Hartfield, l'homme qui voulait tuer Don..



Voici mon retour de lecture sur ce petit chef-d’œuvre, écrit par Jean Calembert, un auteur belge, qui s'est lancé dans l'écriture à l'âge de 77 ans !! Et il aurait été très dommage qu'il ne réalise pas son souhait...

La clarté et la fluidité de son écriture, la construction originale de son roman en font déjà un livre hors du commun. Mais ce qui m'a le plus épatée est l'érudition époustouflante de cet écrivain, dans de nombreux domaines, notamment en qui concerne le jazz. Elle m'a donné envie de découvrir chaque musicien et d'écouter chaque œuvre citée.

Cependant, même si ce genre musical ne vous attire pas plus que ça, le thème de l'ouvrage ne peut vous laisser indifférent : il s'agit du racisme, plus particulièrement aux États-Unis dans les années soixante, envers les afro-américains.

Vous plongerez dans une magnifique histoire d'amitié qui défie le temps, née entre Jean, un étudiant belge et Joe, un jeune afro-américain. Celui-ci décidant au cours de son combat anti-racial de tuer Donald Trump !!

Vous suivrez avec bonheur plusieurs couples multiculturels, plus attachants les uns que les autres, tout au long de leurs vies. Ils vous entraîneront à leur suite, en Belgique, aux États-Unis, en Italie et en France. Vous tremblerez devant la dureté que la vie inflige à certains et vous vous réjouirez de la volonté, du courage et des liens indéfectibles entre les personnages, qui leur permet de rester loyaux envers eux-mêmes et les autres.

Ce livre est d'une richesse humaine exceptionnelle.

Je vous invite à le découvrir, vous ne serez pas déçu(e) !! 😊😊😊








Lien : https://monaventurelitterair..
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Joe Hartfield, l'homme qui voulait tuer Don..

Jean Calembert propose pour son premier roman la fresque chronologique d'une bande d'amis autour du personnage principal, Jean Duchêne, depuis sa naissance en 1942 jusqu'à nos jours. D'emblée, nommer le personnage principal du même prénom que l'auteur, sème le doute. S'agit-il d'une autobiographie ou d'une pure fiction ?



Pour perdre un peu plus le lecteur, en faisant l'autobiographie du narrateur (Jean Duchêne) dans les première pages, l'auteur semble faire la sienne, procédé tout à fait inhabituel dans un roman. On s'interroge. L'auteur semble nous indiquer là l'ancrage de son personnage dans sa réalité. Même prénom, même âge, même nationalité, même temporalité par rapport à la date de la rédaction de l'ouvrage commencé probablement en août 2019.



C'est donc un récit que l'on comprend comme autobiographique jusqu'à ce que soudain, le narrateur disparaisse au profit de l'usage de la troisième personne du singulier, vers la moitié du texte. Un changement de perspective aussi inhabituel que déroutant. On se demande où est passé le narrateur de la première moitié. S'est-il effacé pour devenir enfin le personnage de fiction affirmé dans l'avertissement ?



On ne sait plus si Joe, le personnage titre, existe, même si l'auteur affirme que tout est inventé. Le lecteur se perd dans ce récit que l'on devine imaginaire bien que jonché de dates, où des personnes bien réelles s'invitent au détour d'un paragraphe, comme Jerry Kellman et Barack Obama.



Le projet de l'auteur apparait plus clairement page 236 : "c'est sans doute ainsi qu'ils auraient voulu que l'on rende compte de leur passage sur terre, selon un carnet de courtes notes, sobres, factuelles mais légères, sans autre prétention que de rendre compte le plus fidèlement possible de leur petit musée intérieur." Ce livre serait donc un compte-rendu.



Un peu plus loin page 293, l'auteur confirme par la voix de son personnage principal : "L'idée d'écrire un roman sommeillait en lui depuis longtemps (...). Il eut envie de reconstituer leurs trajectoires respectives et de retracer leurs destins sur près de 60 ans."



J'ai donc été, tout au long de ma lecture, dans ce doute permanent : autobiographie ou pure fiction ? Quand le personnage principal affirme son projet d'écriture, il ne m'était plus permis de douter. D'autant que les rares passages clairement imaginaires, m'ont paru beaucoup trop irréalistes. Je pense par exemple au projet d'émission de TV réalité avec Donald Trump en pleine campagne présidentielle américaine. Qu'est-ce que Donald Trump serait venu faire en France cinq semaines de suite en pleine campagne ?!



Au final, je reste mitigé, n'ayant pas réussi à prendre en affection ces personnages dont la vie de bobos n'a pas grand intérêt. Les multiples références aux musiciens de jazz, univers qui m'est totalement étranger, ne m'ont pas non plus aidé à m'accrocher. Enfin, j'ai été frustré d'attendre de savoir pourquoi Joe Hartfield voulait tuer Donald Trump et comment il comptait procéder, pour finalement découvrir que cet aspect est tout juste effleuré. Pour terminer sur une note positive, j'ai relevé cette jolie phrase page 204 : "Le temps qui passe enveloppe tout dans les ténèbres de l'oubli." C'est peut-être là que se cachent les intentions de l'auteur, en participant à sa manière à envelopper le réel pour mieux l'oublier.
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Joe Hartfield, l'homme qui voulait tuer Don..

Ne pas se fier au titre ! ce livre n'a rien d'un thriller. Biographie ? sûrement… à part l'auteur, les autres personnages sont-ils totalement fictifs ? sûrement ! il y a des personnages publics, des musiciens, des artistes… par un subtil mélange l'auteur nous entraîne, à la suite de Jean Duchesne, étudiant belge, dans une Amérique, des années 1960, rongée par le racisme, l'inégalité sociale… un portrait sans concession… Durant ces années, des amitiés vont se nouer et perdurer jusqu'à nos jours à travers la France, la Belgique, l'Italie et bien sûr les USA ! . La quatrième de couverture résume le contenu de ce livre, les protagonistes, peu importe le niveau social, ont tous, soit une culture générale indéniable, soit une soif de progresser et d'apprendre.

C'est un récit très structuré, la chronologie, les personnages, tout est impeccable ! et au détour des pages on découvre quelques expressions néerlandaises comme kot, voucher, cumulet, etc….(merci Google)

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Joe Hartfield, l'homme qui voulait tuer Don..

John Hartfield, Jean Duchêne... un livre, les aventures d'une vie, entre réalité sur la base et fiction pour le reste.

L'histoire est prenante, les personnages attachants, le contexte actuel...la vie de Jean, Joe, Marlene, Marcus et les autres se déroule entre la Belgique, la France, les USA...ils évoluent au fil du temps, se posent les mêmes questions que nombre d'entre nous et mènent leurs vies au gré des rencontres, on y découvre leurs faiblesses, leurs forces, au travers des réalités de la vie dans ces différentes régions du monde...l'histoire d'une amitié qui contredit la phrase "loin des yeux, loin du coeur". L'amitié, la famille, les convictions, les doutes...quel merveilleux terreau pour construire une vie ! J'ai vraiment beaucoup aimé ce premier ouvrage.
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Joe Hartfield, l'homme qui voulait tuer Don..

😊 A la découverte de 😊

Joe Hartfield, l’homme qui voulait tuer Donald Trump de Jean Calembert

Laborel Publishing



Merci à l’auteur pour sa confiance.



Jean Duchêne a 77 ans, l’âge du début de la fin pour certains, celui des premiers pas dans l’écriture pour Jean.

Sitôt l’idée venue, place à l’histoire. Ce sera celle de Joe Hartfield, et ce dernier tentera de tuer Donald Trump. Un début, une fin, il ne reste qu’à trouver le reste!

Jean va replonger dans sa vie, à commencer par les origines de son héros Joe, à l’image de cet étudiant rencontré à Omaha lors de ses études aux Etats-Unis pendant les années soixante. Une rencontre inattendue, une amitié forte entre le jeune Jean et un noir dans cette Amérique où la couleur de la peau reste un obstacle à la réussite sociale.



Un roman passionnant qui nous plonge dans cette Amérique des années soixante à travers le regard d’un jeune belge, Jean, et d’un jeune afro-américain, Joe. Leur amitié va leur ouvrir les yeux sur le monde et sa complexité. Si cette amitié a été pour eux toute naturelle et même évidente, elle n’est pas forcément comprise dans une société où les noirs sont mis de côté, éloignés, ghettoïsés.

Mais on y découvre aussi l’histoire d’une jeunesse en quête de sens et de de repères. Chacun va devoir faire des choix, se trouver, faire des erreurs et finalement vivre sa vie. Les personnages de ce roman nous offre toute une palette de vies, d’idéaux, d’ambitions…



Ce livre est la fresque d’une jeunesse issue de tous horizons, le mélange de plusieurs cultures, l’idéalisme mais aussi le courage et la volonté de vivre selon ses convictions. On y suit des portraits issus de l’Amérique afro-américaine, du métissage latino, d’Asie, d’Europe, un brassage culturel passionnant !

Nos personnages vont affronter la violence, le pouvoir de l’argent, celui des préjugés et lutter sans cesse entre leurs convictions et leur envie de vivre paisiblement. Chaque protagoniste apporte une couleur et des choix différents. Certains se résigneront mais n’abandonneront pas pour autant leurs convictions, préférant juste préserver leur propre vie face à un monde et des faits contre lesquels ils ne peuvent plus rien. Mais au-delà de tout leur amitié se prolongera tout au long de leur vie.



On trouve aussi dans ce livre une analyse fine politique et sociale. Le titre m’a fortement intriguée mais au final, au fur et à mesure que le livre avance, on comprend l’idée développée par l’auteur.



Une lecture riche et passionnante que je vous conseille de découvrir à votre tour.



Pour retrouver ce livre, c’est par ici https://www.amazon.fr/Hartfield-lhomme-voulait-Donald-Trump/dp/2805205510

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Le Mal-Aimé





Bonjour voici le retour de ma dernière lecture



✏️✏️✏️ Retour de lecture numéro 60 pour 2023✏️✏️✏️



Le mal aimé

Jean calembert



Categorie : littérature française

223p



Note ⭐️⭐️⭐️⭐️





Résumé 📖📖📖



Lionel a eu un premier enfant avec jenny.

Mais jenny à été retrouvée dans une mâle peu de temps après la naissance de Guy.

Lionel a refait sa vie avec Amanda et à eu 3 enfants

Arrivé à l âge dz la retraite Lionel fait un avc et c est à ce moment difficile de vie que chacun se pose et se remet en question.





Avis ❤❤❤️❤️



Un roman qui pourrait parler presque à chaque famille. D une même situation l auteur nous livre le point de vue de chacun.

La souffrance des non dits est le leitmotiv de ce roman.

De la Belgique au sud de la France en passant par la Côte d'opale et le nord de la France l auteur nous fait beaucoup voyager autant que ses personnages.

C est une plume littéraire sans suspens qui fait beaucoup réfléchir au travers laquelle on prend plaisir à voir grandir les intervenants.

Très linéaire la plume reste légère et agréable cependant atypique.









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Bonjour voici le retour de ma dernière lecture



✏️✏️✏️ Retour de lecture numéro 60 pour 2023✏️✏️✏️



Le mal aimé

Jean calembert



Categorie : littérature française

223p



Note ⭐️⭐️⭐️⭐️





Résumé 📖📖📖



Lionel a eu un premier enfant avec jenny.

Mais jenny à été retrouvée dans une mâle peu de temps après la naissance de Guy.

Lionel a refait sa vie avec Amanda et à eu 3 enfants

Arrivé à l âge dz la retraite Lionel fait un avc et c est à ce moment difficile de vie que chacun se pose et se remet en question.





Avis ❤❤❤️❤️



Un roman qui pourrait parler presque à chaque famille. D une même situation l auteur nous livre le point de vue de chacun.

La souffrance des non dits est le leitmotiv de ce roman.

De la Belgique au sud de la France en passant par la Côte d'opale et le nord de la France l auteur nous fait beaucoup voyager autant que ses personnages.

C est une plume littéraire sans suspens qui fait beaucoup réfléchir au travers laquelle on prend plaisir à voir grandir les intervenants.

Très linéaire la plume reste légère et agréable cependant atypique.









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Le Mal-Aimé

Félicitations cher #Jean Calembert pour le magnifique travail que tu as fait autour de ce livre "Le Mal-Aimé". Et merci de m'avoir permise de découvrir ton écrit : une vraie pépite !!!



Une belle chronique familiale avec ses questionnements.

Ce livre nous plonge dans une saga familiale où l’on découvre des personnages très variés et bien campés dans leur caractère propre : rebelle, discret, autoritaire et même tourmenté qui se protège parfois derrière des non-dits ou des attentes non exprimées. Nous sommes entraînés par la plume légère et agréable de l’auteur qui nous immerge pleinement dans l’ambiance de la vie quotidienne : l’humour subtil, une note musicale, les doux effluves remontant de la cuisine, les odeurs de la campagne… Tout est là pour nous permettre de nous évader !

Mais un jour, le personnage central qu’est Lionel vit un AVC. Tout est alors chamboulé car le « patriarche » n’est plus qu’un homme malade et affaibli. Les membres de la famille se retrouvent face à eux-mêmes, les relations se tricotent et se détricotent pendant que Lionel, dans sa nouvelle vie, tente de découvrir les uns et les autres d’une autre manière, plus intérieure. Une photo jaunie amplifie les remises en cause. Tous les points d’interrogation vont finir par accoucher de questions sur les choix de vie…

A découvrir…


Lien : https://glmauteur.wordpress...
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Le Mal-Aimé

Lionel, chirurgien retraité, observe la Meuse avec nostalgie. Ce père de quatre enfants taiseux se remémore un passé avec la mère de Guy, sa première épouse disparue tragiquement, et qu'il n'a jamais pu vraiment oublier. Et quand un AVC le frappe, sa mémoire et ses secrets menacés pourraient bien être à jamais emportés...



Cette histoire nous emporte dans les sillons d'un cercle familial chahuté par les non-dits, les dissonances ou les interprétations. Lionel est insondable, et sa part d'ombres fait rejaillir des tensions au sein de la fratrie.



On est témoin de sentiments véhéments bien que contraires. Les élans sont diffus, passionnés avec des attraits communs, littéraires, artistiques et épicuriens. 



L'écriture est érudite et le récit infiniment bien construit. Le mystère y est prégnant et les émotions contenues feutrent notre impatience. Le panoramique des paysages, la capture des portraits sont enveloppants, et on s'évade à cette lecture miroir. Les caractères s'affirment autant qu'ils s'affinent, et développent une forme de tendresse. Les obsessions, les comportements se font échos, insufflant l'intensité des liens. 



La charge émotionnelle est très forte, et elle nous pousse à cœur, à l'essentiel. Les secrets sont pesants, puissants, et néanmoins pas éternels. L'abcès percé, les humeurs se distillent pour un parfum qui leur ressemble et une harmonie nouvelle à observer. J'ai aimé ce roman familial contemporain qui dit l'amour, les cicatrices, les maladresses au cours desquelles les personnages révèlent une consistance, qu'eux-mêmes ignoraient.



De la Belgique à l'Irlande, en passant par la France, vous entreprendrez un voyage sublimant le bancal en quelque chose qui fait sens. Parce qu'il n'y a finalement, aucune mauvaise façon d'aimer !
Lien : https://www.sophiesonge.com/..
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