Citations de Jean-Charles Kraehn (140)
Pour un sol, tu peux visiter l'humide... Pour deux sols, le sec est à toi. Tu choisis quel chemin, l'homme ?
– Remarque, si tes naches n'intéressent plus le maître, moi elles me laissent pas de bois !
– Dois-je prendre ça comme un compliment, quand on sait que la vue d'une ânesse suffit à te donner le tricotin ?
Je suis un prophète, moi ! Dieu m'a parlé ! Dieu m'envoie pour répandre sa parole qui n'est certes pas celle des prélats du pape ! Ces gros porcs qui bouffent et s'engraissent sur le dos des pauvres ! Des hypocrites qui interdisent la fornication hors mariage pendant qu'eux-mêmes trempent leurs triques lubriques aussi souvent qu'étalons au montoir !
Malgré la chaleur de la saison sèche qui rendait l’atmosphère difficilement supportable, Calec referma à regret « Une saison en enfer » d’Arthur Rimbaud. C’était l’heure…
Souvent, après une longue hésitation, faite de choix aussitôt annulés, la décision ferme et irréversible apparait comme une délivrance...
Le lourd silence, seulement rompu par les roulements de dés et les chuchotements qui les accompagnent, renforce l'hostilité ambiante...
Et vous savez, pour les gens, le bonheur des autres , c'est souvent irritant, mais hors des convenances et de la morale, cela devient franchement insupportable...
Son fascicule de navigation n'en disait pas plus et ses explications personnelles étaient aussi floues que des promesses électorales.
Non, Toinette, je ne suis pas comme les autres ! C'est justement pour ne pas être comme les autres que j'ai cessé de grandir... Mais comment te le dire ?
LA MER, toujours la mer, immensité liquide qui fuit vers des horizons vides....
Depuis combien de temps je dérive ?...
Je ne saurais le dire. Plusieurs jours ? Une semaine ? Peut-être plus...
Les vivres sont épuisé. Il me reste de l'eau, mais plus rien à manger...
J'AI FAIM...HORRIBLEMENT FAIM...
Je mangerai n'importe quoi pour calmer cette douleur intolérable qui me rappelle que je suis toujours vivant.
OUI ! Je mangerai n'importe quoi !
La liberté est un fardeau lourd à porter, et il est souvent plus facile de se forger des chaînes ou de courber la tête devant un maître...
Le mien est un rat, il s'appelle Gaspard...
Grâce au terrifiant pouvoir que nous possédons en commun je n'ai plus faim mais je n'agis plus que sous l'entière volonté de Gaspard...
Calec et sœur Marie-Madeleine tombèrent d’accord sur la version officielle des faits à donner. Le matelot Osso, un peu ivre, avait tué son commandant d’un coup de couteau, avant de le balancer à la mer, sous les yeux du mousse. Terrorisé, ce dernier n’avait rien dit par peur du matelot Osso qui l’avait menacé du même sort. Pour la suite, la vérité suffisait.
Tu ne crois pas qu'aller délivrer le tombeau du Christ est une cause qui mérite d'y sacrifier sa vie ?
Un jour, je me vengerai de toi.
Vous ne connaissiez pas mon courage et ma hardiesse !
C'est la vérité, la vraie vérité !
Une idée diabolique venait de lui traverser soudainement l'esprit.
La vie est un jeu cruel !
Allons rendre visite au chevalier de ce lieu !
Tu m'aimais... j'en étais sûre, j'en étais sûre !