Tu as vite compris que les honneurs ne s'obtiennent qu'en se salissant les mains.
Tu appelles ça une promotion ? Je contrôlais tout le pays avec près d'un million d'hommes et me voilà à gérer une centaine d'ingénieurs.
Celui qui contrôle les archives peut réécrire l'histoire, l'officielle, et briser d'un claquement de doigts les légendes qui l'ont façonnée. Comment s'étonner que, contrairement à de nombreux Etats, la Russie continue de verrouiller son passé ? Aujourd'hui, les conditions pour une consultation de ses archives restent basiques : d'un côté, il y a les documents ouverts et, de l'autre, ceux qui peuvent porter atteinte aux intérêts supérieurs de l'Etat. Ces derniers rentrent dans la catégorie "sensibles" et ne peuvent être consultés sans une autorisation expresse du plus haut sommet du régime. Autant dire quasiment jamais.
Comme le dit l'adage que l'on attribue au médecin et philosophe suisse Paracelse, "toute chose est un toxique et rien n'existe sans toxicité, seul le dosage fait qu'une chose n'est pas un poison".
Félicitations, camarade Beria, vous êtes certainement le seul maréchal de l'histoire dont les uniques faits d'armes sont des opérations de police contre ses propres concitoyens.
Et il y a un terrible silence pendant lequel on n'entend que le bruit d'une plume sur le papier. Comme c'est silencieux, l'abdication d'un peuple.
P 23 Glénat
Il s'agit de la signature de l'acte de reddition, le 8 mai 1945, par le Maréchal Keitel, chef d'état-major d'Hitler, en présence du Maréchal russe Joukov. ( NDL )
En effet comme tout bon dictateur; Loukachenko se méfie de tout le monde et surtout de son entourage.
Les imbéciles ! Parce qu'ils sont toujours en vie, ils pensent que la mort les a oubliés.
Nous avons tous ici le même objectif : satisfaire notre bien-aimé Staline.
Or c'est pour l'un de ces dossiers secrets que nous bravons le rugueux climat moscovite ainsi que la non moins rugueuse bureaucratie russe.