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Hitler est mort tome 2 sur 2

Jean-Christophe Brisard (Autre)Alberto Pagliaro (Autre)
EAN : 9782344033357
64 pages
Glénat (27/10/2021)
3.91/5   11 notes
Résumé :
Mensonges d’État et trahisons.

La lutte féroce qui oppose les deux services secrets soviétiques touche à sa fin. Le Smersh, le contre-espionnage russe, annonce à Staline qu’il a mis la main sur le cadavre du Führer et ainsi remporte la compétition qui l’opposait à son rival de toujours : la sinistre police politique du NKVD. Des têtes vont tomber. Sauf que les apparences peuvent être trompeuses. Le lieutenant Elena Kagan apprend que le corps retrouvé ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
C'est vrai qu'Hitler était un monstre dont la politique a causé la mort de millions d'hommes. Cependant, quand on voit comment les communistes de Staline ont traité l'affaire de son cadavre, il y a de quoi aussi se poser de sérieuses questions. C'est hautement pathétique sur fond de lutte entre services spéciaux afin de plaire au dictateur Staline et obtenir ses bonnes grâces.

Cette BD se concentre en effet sur le combat entre le puissant NKVD (ancêtre du KGB) et la mystérieuse agence de contre-espionnage le Smersh. C'est plus précisément le combat entre le fameux Béria adversaire de Staline et le colonel Abakumov. C'est au premier qui mettra la main sur le corps d'Hitler quitte à mentir pour la propagande de ce régime hautement dictatorial qui n'a rien à envier au nazi d'une certaine manière. C'est quand même assez risible quand on sait que ces deux hommes seront finalement exécuté par le régime qu'ils ont tant soutenu.

On assiste avec ce second tome à une complexification du scénario et un sérieux doute sur la mort d'Hitler. Est-ce lui qu'on voit débarquer d'un sous-marin sur une place en Argentine un mois après l'armistice ?

Le dessin d'Alberto Pagliaro est toujours aussi anguleux ce qui ne facilite guère l'identification des différents personnages. Bref, la lecture ne sera pas chose aisée.

On va s'accrocher pour un tome supplémentaire ce qui sera vraisemblablement le dernier. C'est quand même assez prenant pour connaître le fin mot de l'histoire.
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Berlin, 6 juin 1945.

Presque un mois que la guerre est finie. Mais de quelle guerre parle-t-on ? Ah, oui, contre les nazis ! Oui ! Oui ! Celle-là est finie, mais une autre se poursuit au coeur des services secrets soviétiques ! Elle a pour enjeu le cadavre d'Hitler ! Hitler est-il bien mort ? Heu… Cela dépend des versions…

Critique :

La lutte interne entre le Smersh et le NKVD se poursuit. Lequel va s'attirer les bonnes grâces de Staline ? L'équipe du perdant à tout à perdre connaissant l'empathie du « Petit Père des Peuples » ! Autour du cadavre d'Hitler, mais est-ce bien le sien ? va se mettre en place tout une machinerie d'intoxication, désinformation, manipulation, de premier ordre. Comment le lieutenant Elena du Smersh va-t-elle tirer son épingle du jeu, elle qui n'a pas froid aux yeux et à qui il reste un brin d'amour pour la vérité et le respect de la vie de ses hommes ?

Jean-Christophe Brisard complexifie le scénario à un point tel qu'il faut lire et relire certains passages pour savoir qui est qui, sachant que les dessins anguleux d'Alberto Pagliaro ne facilitent guère l'identification de beaucoup de personnages…

Surprise ! Surprise ! A la fin du 1er tome, je m'imaginais que celui-ci serait le dernier… Eh bien, non ! L'histoire va se poursuivre… En espérant que cela ne traîne plus trop sous peine de devenir lassant…
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Jean-Christophe Brisard continue cette série BD prévue en trois tomes sur les circonstances de la mort d'Hitler.

S'est-il suicidé dans son bunker ou a t-il réussi à fuir Berlin en ruines ? Staline tenait à être sûr de cette mort et à présenter le cadavre. Aussi a t-il lancé deux services concurrents, le NKVD de Beria et le SMERSH du colonel Abakumov, dans la recherche de preuves de cette mort. le lieutenant Elena Kagan du SMERSH avait grandement contribué à trouver un corps et à relier à Hitler dans le tome 1, mais des examens dentaires montrent que ce cadavre n'est pas le bon... Sauf que l'information parvient trop tard à l'État-major soviétique qui a déjà annoncé au monde entier que les troupes soviétiques dans leur conquête de la capitale nazie ont trouvé le cadavre du dictateur. le NKVD cherche à profiter de faux-pas du SMERSH, qui parvient malgré tout à inverser la situation.

Ce tome est surtout consacré à la terreur que faisait régner Staline, prompt à envoyer au goulag en Sibérie tout responsable ayant failli dans sa mission. Beria et Abakumov jouent leur carrière - et leur vie – dans cette histoire de cadavre qui ne cesse de disparaître, alors qu'un sous-marin allemand arrive sur une plage argentine…

Ce tome, porté par une colorisation toujours aussi originale et réussie, est assez touffu. On entre dans de la manipulation politique complexe. le lecteur doit s'accrocher pour suivre les méandre des pensées des dirigeants soviétiques, assez éloignés de toute recherche de vérité.
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Juin 1945

Les russes annoncent à la terre entière qu'Hitler est mort, qu'ils ont retrouvé son cadavre dans son bunker.

Quelques minutes à peine après cette annonce, les fondations mêmes du service de renseignement russe vascillent sur ses bases, le corps retrouvé ne serait pas celui du Furher.

La course que se livraient alors les deux organes secrets soviétiques, le Smersh (contre-espionnage) et le NKVD (Police politique) pour entrer dans les bonnes grâces de Staline va changer de direction, et tous les coups sont désormais permis pour discréditer les autres.

Mais le Smersh est encore en possession de cinq corps, dont peut-être celui du tyran en personne, mais ils ont besoin de temps pour vérifier et confirmer son identité, à l'abri des regards, tants ceux des Alliés que... de ceux du NKVD qui fanfaronnent après leur échec cuisant et l'affront que la fausse découverte du dirigeant nazi a provoqué dans le monde. Des têtes vont bientôt tomber, et Staline en personne est sur le point de rejoindre Berlin pour discuter et ratifier les accords de Postdam.

Alors il reste un tour de passe-passe qui pourrait leur donner ce temps précieux... annoncer avoir les preuves qu'Hitler s'est échappé avant la prise de Berlin et ainsi détourner l'attention du monde entier et de les envoyer perdre leur temps dans une vaine chasse aux sorcières.

Mais de nouveaux témoins viennent encore brouiller encore plus les pistes... Hitler pourrait effectivement avoir quitté l'Allemagne.

Une intrigue haletante qui remet en question toutes les vérités et certitudes du moment, pour alimenter encore un peu plus le mythe de la mort, ou de la survie, du chancelier allemand !
Vite la suite !!
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Ouille! Il est mort ou pas Hitler? Et plus grave, il est difficile de connaitre l'opinion de chacun des protagonistes, à force de vouloir avoir l'info la plus réelle ou à défaut être le premier à l'annoncer, chacun se persuade avoir raison. Seule Elena poursuit son enquête, a priori le cadavre qu'elle détient n'est pas celui d'Hitler, ce qu'elle a dit à sa hierachie du Smerg, mais comme cela ne convient pas, il l'occulte pour le moment. Miné par des luttes intestines entre Smerg et le NKVD, on ne sait plus trop qui fait quoi, ni surtout pourquoi, si ce n'est abattre ses rivaux. Quel panier de crabe que l'état major soviétique!
Difficile de s'y retrouver! D'autant que des allemands ont effectivement débarqués en Amérique du Sud, Hitler était il avec eux?
Un dessin trés aigu, à grands traits, parfois très confus, qui n'aide pas toujours à clarifier l'intrigue. C'est toujours aussi intéressant, à voir jusqu'où le scénariste va aller. Est ce une BD historique ou autre chose?
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critiques presse (1)
ActuaBD
04 février 2022
C’est un joli thriller que nous a écrit Jean-Christophe Brisard où les protagonistes sont fort bien caractérisés, d’autant mieux que le dessin expressionniste d’Alberto Pagliaro, aux mises en couleur et aux perspectives déstructurées, accentuent une ambiance proprement paranoïaque.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Tu appelles ça une promotion ? Je contrôlais tout le pays avec près d'un million d'hommes et me voilà à gérer une centaine d'ingénieurs.
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Félicitations, camarade Beria, vous êtes certainement le seul maréchal de l'histoire dont les uniques faits d'armes sont des opérations de police contre ses propres concitoyens.
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Ce n'est pas la loi qu'il faut craindre, mais le juge ! Et le juge, c'est moi.
Signé Beria.
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Et mangez un peu moins, vous transpirez comme un bourgeois trop gras.
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