J'espère que vous profiterez du ma-ri-age avec un maximum de monde.
"-Vous pouvez y aller plus fort chevalier...
-C'est qu'Alba est particulièrement effilée. Je ne voudrais pas vous faire de mal.
-N'ayez crainte ! Votre épée m'a à peine fait plus d'effet que la piqure d'un moustique..."
Vous n’avez été qu’humain dans une situation qui ne l’était pas. Et c’est cela que je veux peindre. Vous êtes un survivant de cette tragédie… mais en aucun cas il ne s’agit d’une forme de victoire.
Notre époque est hypocrite. On abolit la traite mais pas l'esclavage.
D'une manière ou d'une autre je veux que mon tableau évoque tout cela.
- Pourquoi m’empêcher de partir si j’en ai envie?
- Céleste, tu n’as pas idée des dangers du monde pour les gens comme toi…
- Les gens comme moi? Alors c’est bien à case de ma taille que je suis condamnée à rester ici! Je sais que je suis différente! Je ne suis pas stupide! Mais c’est ma taille, justement, qui me protègera!
- Cela n’a rien à voir avec ta taille! Tu es une fille! Et ta place est auprès de tes parents! Pas à courir le monde!
Faute avouée à demi condamnée !
Ce que le bûcheron découvrit, cette après-midi de printemps, rien n'aurait pu l'y préparer.
- Holà, nobles campagnards. Seriez-vous prêts à venir en aide aux bras de la justice ?
- C'est qui ?
- Le bailli de Blasz et son chevalier, Blanc de Parangon.
- Il a l'air très en forme ce matin...
- Nous sommes en quête d'un monstre terrifiant qui a dévasté la place de Fallas, hier au soir. D'après les témoignages, il tiendrait à la fois de l'ogre affamé et du Titan antique.
- Bon sang, il recommence avec ses monstres de livres...
- Je croyais que le le bailli lui avait interdit de lire.
- Il est par là votre monstre en tiques.
- Si proche ? Il est temps d'agir.! Prépare toi faquin ! Il me tarde de te faire goûter le tranchant d'Alba, ma lame lumineuse !
- Parangon...Ne commencez pas à vous agiter, par pitié...
- La piste est encore fraîche ! Nul doute que nous avons affaire à un cyclope stupide ou autre vil hécatonchire.
- Un hécaton quoi ?
- Les livres, ça vous apprend des trucs bizarres !
- Je suis Nando, le colporteur. Les chemins sont mon quotidien et je ne connais nulle frontière.
- Et c'est quoi que vous colporter ?
- Epices lointaines et étoffes soyeuses. Graines du soleil et fragments de lune. Nouvelles du monde et rumeurs imaginaires.
Oh, Johnny, oh, Johnny
How you can love
Oh, Johnny, oh, Johnny
Heavens above!
Le pardon n'existe plu soldat ! Seule subsiste la peine !
Après tout, le futur reste la plus belle des promesses.
L'énergie n'est rien sans la maîtrise.
Il n'est jamais bon pour les garçons de traîner trop longtemps dans les jupes de leur mère.
Monsieur a les oreilles bien sensibles.
Et Monsieur, la langue bien pendue...
Les promesses ne doivent pas devenir des prisons.
La bonne question serait plutôt "pourquoi dois-je le faire?". Je n'ai pas à être d'accord ou à contester. Je ne suis pas juge mais soignante. Et je dois accepter que la liberté des autres s'impose à moi. Tu comprends?
- Je veux essayer de représenter votre histoire au plus vrai.
- Je ne suis pas sûr d'en voir l'intérêt ! J'en ai déjà assez dit dans mes témoignages et rapports.
-Mais Justement ! Il s'agira moins de dire que de faire ressentir par la peinture et la composition.
-Et ressentir quoi ? La détresse ? La violence ?
-Vos souffrances
(Géricault et Savigny, p.108)
- Je ne sais pas encore comment aborder ma toile... quel moment choisir...
-Vous trouverez, j'en suis certain. Soyez honnête et juste. C'est le moins que vous puissiez offrir à tous ces naufragés (p.66)
Comment vous dire... L'Italie... Michel-Ange... Ca m'a permis de trouver ce que je cherchais picturalement parlant. Mais bon ... Les vieux mythes et la Bible illustrée ... (p.6)