Citations de Jean-Christophe Deveney (76)
La vraie liberté ne peut se vivre cachée
Les promesses ne doivent pas devenir des prisons
"_N'empêche, c'est injuste....A quoi ça sert de vivre si c'est pour voir partir ceux qu'on aime ?
_Ne dis pas ça, Noémie. Les gens qui comptent vraiment continuent de vivre à travers nous."
Avril 1818.
- Alors ? Comment fut la Normandie ?
- Reposante
- La province, quoi…
- J’y ai trouvé ce que je cherchais : du souffle, de la lumière et de l’horizon.
La rivière est pleine d'ordures. Mais d'où vient la pollution ?
Notre époque est hypocrite. On abolit la traite mais pas l'esclavage.
D'une manière ou d'une autre je veux que mon tableau évoque tout cela.
… dans la vie il existe des mauvais choix qui entraînent des résultats positifs…
et de bons choix qui entraînent des résultats néfastes.
Pour échapper à cette absurdité, il faut admettre qu’en fait on ne choisit rien de ce qui nous arrive
et en gros c’est la position que j’ai adoptée dans la vie.
(Delcourt, p.36 )
L'ignorance sépare, la connaissance unit.
Vous n’avez été qu’humain dans une situation qui ne l’était pas. Et c’est cela que je veux peindre. Vous êtes un survivant de cette tragédie… mais en aucun cas il ne s’agit d’une forme de victoire.
L'énergie n'est rien sans la maîtrise.
J'espère que vous profiterez du ma-ri-age avec un maximum de monde.
Au cimetière, l’automne était partout. Dans les branches, les racines et sur les visages. Et tandis que je l’admirais, je me demandais comment on pouvait être si triste au milieu de tant de beauté
- Monsieur a les oreilles bien sensibles.
- Et Monsieur la langue bien pendue...
Je vois qu'en plus, il porte la violette en boutonnière, comme tout bon perturbateur bonapartiste...
- Je suis surpris de voir que le roi et ses valets s'intéressent de si près à la botanique.
Qu'ils prennent garde.
A trop se pencher vers la terre...
on se risque à exposer son derrière.
- Vous savez que la compétition n'est pas le rapport le plus intéressant entre deux personnes ?
- Parce qu'il y a d'autres types de rapports ?
La connaissance est pareille à un arbre immense !
Ses racines plongent au cœur de la réalité.
Elle y puise les nombres, les lettres et les arts qui constituent son tronc.
Puis elle se diversifie en de multiples branches et ramifications gorgées de savoirs.
Enfin, elle aboutit au feuillage miroitant des livres, dont vous devrez parcourir et comprendre la moindre des lignes.
Les monstres n'ont pas de remords. Vous avez été qu'humain dans une situation qui ne l'était pas. Et c'est cela que je veux peindre.
- Holà, nobles campagnards. Seriez-vous prêts à venir en aide aux bras de la justice ?
- C'est qui ?
- Le bailli de Blasz et son chevalier, Blanc de Parangon.
- Il a l'air très en forme ce matin...
- Nous sommes en quête d'un monstre terrifiant qui a dévasté la place de Fallas, hier au soir. D'après les témoignages, il tiendrait à la fois de l'ogre affamé et du Titan antique.
- Bon sang, il recommence avec ses monstres de livres...
- Je croyais que le le bailli lui avait interdit de lire.
- Il est par là votre monstre en tiques.
- Si proche ? Il est temps d'agir.! Prépare toi faquin ! Il me tarde de te faire goûter le tranchant d'Alba, ma lame lumineuse !
- Parangon...Ne commencez pas à vous agiter, par pitié...
- La piste est encore fraîche ! Nul doute que nous avons affaire à un cyclope stupide ou autre vil hécatonchire.
- Un hécaton quoi ?
- Les livres, ça vous apprend des trucs bizarres !
Oh, Johnny, oh, Johnny
How you can love
Oh, Johnny, oh, Johnny
Heavens above!
La bonne question serait plutôt "pourquoi dois-je le faire?". Je n'ai pas à être d'accord ou à contester. Je ne suis pas juge mais soignante. Et je dois accepter que la liberté des autres s'impose à moi. Tu comprends?
Malgré les apparences, le monde n’a pas toujours connu l’ordre immuable qui est le sien. Jadis, quand nous vivions encore dans les grottes et les roches, il est fort probable que les femmes en aient été les maîtresses. En ces temps lointains, les rois étaient des reines et les dieux des déesses. Et toutes les femmes faisaient figures de géantes !
(Laelith à Céleste, p. 88)